Une vingtaine de voyageurs revient de Cuba ou du Brésil avec la fièvre d’Oropouche
La fièvre d’Oropouche continue de progresser en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Mais pas seulement. Selon le Centre européen de Prévention et de Contrôle des Maladies (ECDC), la maladie a également été signalée pour la première fois dans les pays de l’Union, avec 19 cas importés de Cuba ou du Brésil.
Depuis le mois de janvier 2024, plus de 8 000 cas de fièvre d’Oropouche ont été signalés en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. La maladie s’exporte également puisque 19 cas importés ont été signalés par le Centre européen de Prévention et de Contrôle des Maladies (ECDC), au sein de différents pays européens. Tous les cas sont liés à des voyages à Cuba ou au Brésil.
Qu’est-ce que la fièvre d’Oropouche ?
La fièvre d’Oropouche est une pathologie qui se transmet par un moucheron, Culicoides paraensis, mais aussi par différents moustiques. La fièvre d’Oropouche est un maladie proche de la dengue, et ses symptômes sont les suivants :
- Des nausées ;
- De la fièvre ;
- Des frissons ;
- Des vomissements ;
- Des maux de tête ;
- Des douleurs articulaires ;
- Des douleurs musculaires ;
- Une sensibilité à la lumière ;
- Des douleurs derrière les yeux ;
- Une éruption cutanée, dans certains cas.
Dans la majorité des cas, le pronostic de la maladie est bon, même si la fièvre d’Oropouche a fait récemment deux victimes. Aucun traitement ni aucun vaccin n’existe, pour l’heure, contre cette pathologie.
Comment faire pour se protéger ?
Selon l’Agence européenne de santé, le risque risque pour les voyageurs est actuellement modéré. Cependant, il augmente pour les personnes se rendant dans cette partie du monde. Il est donc recommandé de se protéger par le port de vêtements longs et couvrants, ainsi que par l’usage de répulsifs.