Variole du singe : ouverture d’un vaccinodrome à Paris
Le ministre de la santé François Braun a annoncé sur BFMTV ce lundi 26 juillet l’ouverture d’un grand centre de vaccination. Les étudiants en médecine pourront aussi participer à cette campagne de vaccination.
Alors que plus de 1 700 cas de variole du singe ont été confirmés à ce jour en France, le ministre de la santé François Braun a annoncé ce lundi 25 juillet, l’ouverture d’un grand centre de vaccination à Paris. "Nous avons les doses, il faut maintenant les bras pour vacciner", a-t-il déclaré sur BFMTV avant d’ajouter : "Demain, à Paris, ouvre un centre qui va pouvoir augmenter très significativement le volume des vaccinations. A ce jour, plus d'une centaine de centres de vaccination sont en place". Le centre se situe dans le 13ᵉ arrondissement de Paris.
Face à l'augmentation croissante des infections, le ministre a dans le même temps indiqué qu'un arrêté sera publié mardi autorisant tous les étudiants en médecine à vacciner contre la variole du singe.
Une urgence de santé publique de portée internationale
Si aucun mort n’a été enregistré en Europe, la maladie gagne tout de même du terrain. Pour tenter de l’endiguer le plus rapidement possible, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclenché samedi 23 juillet une urgence de santé publique de portée internationale. En précisant que le risque était relativement modéré hormis en Europe où il est élevé.
Il s’agit de la 7ème fois que l’OMS a recours à ce niveau d’alerte. Cette qualification est utilisée dans des situations “graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues”. Elle est établie lorsque la propagation constitue un “risque pour la santé publique dans d’autres” Etats et nécessitant “une action internationale coordonnée".
Un avis favorable au remboursement des tests
Ce lundi 26 juillet également, la Haute Autorité de santé (HAS) a rendu un avis favorable au remboursement par l'Assurance maladie des tests de détection du virus de la variole du singe après avoir été saisie par le ministère de la Santé.
Toutefois, la HAS rappelle que le diagnostic de la contamination par la variole du singe "est avant tout clinique". Elle présente notamment des symptômes caractéristiques sur la peau. Un test ne doit être effectué "qu'en cas de doute persistant après examen clinique". Le dépistage n'est "pas nécessaire en l'absence de symptômes", rappelle la HAS.