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  • La méningite réapparaît avec l'hiver

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    Mardi 4 janvier, une petite fille, âgée de 4 mois esthospitalisée à Grenoble pour une méningiteà méningocoque. Dimanche 2 janvier, un jeune homme de18 ans décède à Bordeaux d'uneméningite fulgurante. La DDASS (Directiondépartementale des affaires sanitaires et sociales) de laGironde décide de vacciner certaines personnes ayantété en contact avec lui la nuit du réveillondu Nouvel An dans la discothèque «Bikini Beach»à Bordeaux. Samedi 1er janvier, un enfant de huit ans esthospitalisé à Montpellier. Alors que son états'améliore, quatre autres enfants qui avaient jouéavec lui dans le train Paris-Perpignan sont recherchés. Le30 décembre, c'est dans la région de Dieppe quel'alerte est donnée suite à la détection d'uneméningite chez un enfant de 12 ans. Chaque année, les méningites àméningocoque refont leur apparition durant l'hiver. Cetteinflammation grave touche les membranes qui enveloppent le cerveauet la moelle épinière. La méningite àméningocoques reste relativement rare en France mais sagravité est importante (10 % de décès). Elletouche essentiellement les enfants et les adolescents. Il existetrois sérogroupes principaux de la bactérie : A, B(le plus fréquent en France) et C. L'infection se transmetpar le biais des secrétions rhinopharyngées (toux,postillons...), par contact direct (avec les gouttelettesémises par les voies respiratoires des personnesinfectées). La période d'incubation varie de 2à 10 jours. Les principaux symptômes de laméningite sont :

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    - Dans les formes classiques : fièvre, forts maux detête, raideur au niveau de la nuque, nausées etvomissements ; - Dans les formes graves : taches nécrotiques ou purpuriques(« bleus » ne s'effaçant pas à lapression) s'étendant rapidement sur l'ensemble du corps.

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    Le diagnostic biologique repose sur l'isolement de labactérie (Neisseria meningitidis) dans le sang et/ou dans leliquide céphalo-rachidien (présence d'un liquidepurulent). Après identification du sérogroupe, desmesures adaptées peuvent être mises en oeuvre auniveau individuel ou collectif. Le traitement repose sur la prised'antibiotiques précoce pour le malade et de manièrepréventive pour son entourage. Des vaccins efficacesexistent contre les sérogroupes A et C. Il n'existe pas devaccin contre le sérogroupe B. Selon l'Institut de Veille sanitaire, 803 cas d'infections àméningocoques ont été recensés en 2003,89 personnes en sont décédées. Des chiffresqui attestent d'une augmentation par rapport àl'année précédente.

    Source : BEH n°46/2004 - 9 novembre 2004


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