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  • Dave Grohl annonce avoir un enfant illégitime, comment sa famille peut-elle faire face à cette épreuve ?

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    Lecture 3 min.
    Louise Ballongue
    Louise Ballongue Rédactrice web
    en collaboration avec Amélie Boukhobza (Psychologue clinicienne)

    L'ancien batteur de Nirvana, Dave Grohl, a révélé sur son compte Instagram être devenu père d'une petite fille née d'un adultère. Comment les autres membres de la famille peuvent-ils surmonter cette épreuve ? Réponse.

    Le chanteur des Foo Fighters Dave Grohl a choqué bon nombre de ses fans. Mardi 10 septembre, sur son compte Instagram, il a révélé qu’il venait d’avoir un bébé né d'un adultère. Un coup de tonnerre pour Jordyn Blum, sa femme et ses trois filles, Violet, 18 ans, Harper, 15 ans et Ophelia, 10 ans.

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    Le musicien affirme vouloir "aimer et soutenir" son nouvel enfant

    Si le père de famille de 55 ans a révélé qu’il ferait tout ce qu’il peut pour regagner la confiance de sa famille, il a aussi affirmé vouloir être un père aimant et présent pour son nouvel enfant.

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    "Je suis récemment devenu le père d’une petite fille, née en dehors de mon mariage", a-t-il écrit sur Instagram. "J’ai l’intention d’être un parent aimant et compréhensif pour elle. J’aime ma femme et mes enfants, et je fais tout ce que je peux pour regagner leur confiance et mériter leur pardon".

    Aucun autre détail n'a été divulgué sur l'identité de la mère ou de l'enfant.

    Néanmoins, le chanteur a appelé à de la considération pour lui, et sa famille.

    "Nous vous remercions de la considération que vous portez à tous les enfants concernés, alors que nous avançons ensemble", a-t-il conclu.

    Une découverte dévastatrice

    L'annonce d'une telle nouvelle est d'une violence inouïe "pour toute la famille", affirme notre experte psychologue, Amélie Boukhobza.

    "Le choc autour de l’arrivée d’un enfant illégitime dans une famille peut être totalement dévastateur. Que ce soit pour les membres de la famille existante ou pour l’enfant à venir, l’impact est souvent profond et touche à l’essence même des liens familiaux", estime-t-elle.

    D’abord, il y a le coup porté à la confiance.

    "Dans ce type de situation, la trahison peut sembler énorme : pour le partenaire, bien sûr, mais aussi pour les enfants déjà présents, qui ressentent souvent une forme de désillusion en voyant la stabilité de leur famille remise en question. En même temps que l’image idéalisée du parent dont il est question. Les interrogations sont nombreuses, les émotions se déchaînent, et l’équilibre familial vacille sous le poids de la trahison", affirme-t-elle.

    Ensuite, il y a cette sensation d’injustice.

    "Comment accepter qu’un autre enfant vienne "bousculer" la famille déjà établie ? Un enfant qui, pour certains, pourrait être perçu comme le fruit d’une erreur ou d’un acte destructeur. Pourtant, cet enfant lui n’a rien choisi. Lui aussi, à sa manière, est victime d’une situation qu’il n’a pas provoquée. Et c’est là que le vrai défi commence : comment intégrer cet enfant dans la famille, tout en gérant les ressentiments qui peuvent exister ?", développe l'experte.

    C’est souvent ici que la confusion émotionnelle atteint son apogée.

    "D’un côté, il y a la colère, la tristesse, et ce besoin viscéral de comprendre comment on a pu en arriver là. De l’autre, il y a cette évidence implacable : cet enfant est là, il existe, et il mérite d’être aimé, qu’importe les circonstances de sa conception", détaille Amélie Boukhobza.

    Un temps nécessaire pour la reconstruction

    Face à cette terrible nouvelle, et au changement de trajectoire emprunté par l'un des leurs (ici, le père), les membres de la famille accusent le coup... et ont besoin de temps.

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    "Surmonter ce choc demande du temps, mais aussi beaucoup d’échanges entre les membres de la famille. C’est une épreuve qui nécessite une immense maturité, et il n’y a pas de chemin simple ou tout tracé. Chaque famille réagira à sa manière, mais il est indispensable de reconnaître que cet événement affecte tout le monde, pas seulement le couple en question et que rien ne peut être imposé. Les enfants, même lorsqu'ils ne comprennent pas tout, ressentent la tension, et il est important de leur expliquer la situation de manière adaptée à leur âge. Avec les bons mots, en répondant à toutes leurs questions, sans mensonges", conseille la psychologue.

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    Enfin, il y a ce travail de reconstruction.

    "Le pardon n’est jamais facile dans une telle situation, et il n’est pas toujours acquis. Loin de là. Certains couples parviennent à traverser la tempête, d’autres non. Mais au-delà du couple, c’est la manière dont la famille choisit de gérer cet événement qui peut soit la renforcer, soit l’éloigner. Il est essentiel de donner du temps à chacun pour faire face à ses émotions, tout en cherchant à reconstruire sur des bases plus solides, en acceptant que ce nouvel enfant, illégitime aux yeux de la loi peut-être, n’est en aucun cas responsable du chaos familial", rappelle l'experte, en conclusion.


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