Si la transpiration permet au corps de se maintenir à la bonne température quand il fait chaud, la sueur assurant le refroidissement de la peau, la transpiration excessive, peut, en revanche, devenir gênante. La combattre aujourd'hui est le plus souvent une affaire d'hygiène que les douches et les déodorants réussissent parfaitement.
Une bonne hygiène corporelle
Les désagréments de la transpiration abondante proviennent de l'hyper stimulation des glandes sudoripares, en particulier des glandes eccrines. Présentes sous les aisselles, sur la paume et la plante des pieds, ces dernières assurent la thermorégulation de notre corps. Leurs compagnes, les glandes apocrines, sont responsables des mauvaises odeurs; elles siègent exclusivement sous les aisselles. Pour faire face aux dérèglements ou aux excès de notre métabolisme, une bonne hygiène corporelle s'impose. Les douches régulières et le port de linge propre vous permettront de partir ou de repartir frais comme un gardon.
Venir à bout de la transpiration excessive
Pour ceux qui souffrent de transpiration excessive, il existe aujourd'hui des moyens médicaux et chirurgicaux permettant de combattre ce problème.
Leur principe consiste à empêcher le système nerveux de transmettre aux glandes sudoripares son message de sécrétion.
Le premier traitement repose sur l'injection sous la peau de la toxine du germe botulique. Cette toxine, en agissant sur les terminaisons nerveuses locales, bloque la sécrétion d'un médiateur du système nerveux dénommé acétylcholine, et, de cette façon, ne permet plus aux glandes responsables de la sécrétion de sueur d'être activées. Cette méthode qui agit en deux ou trois jours est utilisée pour éviter la transpiration des aisselles et des pieds.
En cas de transpiration excessive des mains, l'administration de toxine n'est pas conseillée car elle pourrait entraîner la paralysie de nerfs essentiels à la prise d'un objet. C‘est donc la chirurgie qui est employée. Grâce à un petit tuyau, introduit par l'aisselle jusqu'aux ganglions nerveux de la base du cou (ganglions sympathiques thoraciques), on inactive certains nerfs des membres supérieurs. Par ce geste, la transpiration est stoppée car les nerfs ne peuvent plus assurer leur fonction de transmission au niveau du bras et stimuler les glandes sudoripares des mains.