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AMISULPRIDE STRAGEN 100 mg/mL, solution buvable, boîte de 1 flacon (+ seringue pour administration orale) de 60 ml

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Amisulpride
  • Prix de vente 24,92 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

AMISULPRIDE STRAGEN est habituellement prescrit pour :

Indications AMISULPRIDE STRAGEN

+ -

AMISULPRIDE STRAGEN est indiqué dans le traitement des troubles schizophréniques.

Comment prendre AMISULPRIDE STRAGEN

+ -

Posologie

Recommandation générale : AMISULPRIDE STRAGEN peut être administré une fois par jour à des doses orales allant jusqu'à 400 mg, une dose plus élevée doit être divisée en 2 doses distinctes.

Pour les épisodes psychotiques aigus : Des doses orales comprises entre 4mL/jour (400mg/jour) et 8mL/jour (800 mg/jour) sont recommandées. Dans certains cas, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu'à 12 mL/jour (1200 mg/jour). Les doses supérieures à 12 mL/jour (1200 mg/jour) par jour n'ont pas été évaluées en termes de sécurité et ne devraient donc pas être utilisées. Aucun ajustement posologique spécifique n'est requis lors de l'initiation du traitement par Amisulpride. Les doses doivent être ajustées en fonction de la réponse individuelle.

Le traitement d'entretien doit être établit individuellement avec la plus petite dose efficace.

Pour les patients présentant des symptômes négatifs prédominants : Des doses orales comprises entre 0,5 mL/jour (50 mg/jour) et 3 mL/jour (300 mg/jour) sont recommandées. Les doses doivent être ajustées individuellement.

La dose minimale efficace doit être utilisée.

Patients âgés de plus de 65 ans

La sécurité de l'amisulpride a été étudiée chez un nombre limité de personnes âgés. L'amisulpride doit être utilisée avec une précaution particulière en raison d'un risque possible d'hypotension et de sédation. Dans le cas d'une insuffisance rénale, une réduction de la posologie peut également être nécessaire.

Population pédiatrique

L'efficacité et la sécurité de l'amisulpride chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Il y a peu de données disponibles sur l'utilisation de l'amisulpride chez les adolescents dans la schizophrénie. Par conséquent, l'utilisation d'amisulpride chez les adolescents de 15 à 18 ans n'est pas recommandée ; l'amisulpride est contre-indiquée chez les enfants et les adolescents de moins de 15 ans, sa tolérance n'ayant pas été établie (voir rubrique Contre-indications).

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Insuffisance rénale

L'amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d'insuffisance rénale, la dose doit être réduite de moitié chez les patients dont la clairance de la créatinine (ClCr) est comprise entre 30-60 mL/min et réduite au tiers chez les patients ayant une clairance de la créatinine entre 10-30 mL/min. En l'absence de données chez les patients présentant une insuffisance rénale grave (ClCr < 10 mL/min), une surveillance particulière est recommandée chez ces patients (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Insuffisance hépatique

L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.

Mode d'administration

Voie orale uniquement.

La solution orale doit être absorbée avec une boisson liquide ne contenant pas d'alcool.

Effets indésirables possibles AMISULPRIDE STRAGEN

+ -
  • Hypokinésie
  • Akathisie
  • Dyskinésie
  • Hypersalivation
  • Tremblement
  • Hypertonie
  • Symptômes extrapyramidaux
  • Trismus
  • Crise oculogyre
  • Torticolis spasmodique
  • Dystonie aiguë
  • Somnolence
  • Dyskinésie tardive
  • Mouvements involontaires de la langue
  • Mouvements involontaires du visage
  • Crise convulsive
  • Prise de poids
  • Elévation des enzymes hépatiques
  • Elévation des transaminases
  • Réaction allergique
  • Aménorrhée
  • Gynécomastie
  • Augmentation de la prolactinémie
  • Dysérection
  • Douleur du sein
  • Galactorrhée
  • Hyperglycémie
  • Insomnie
  • Agitation
  • Dysfonctionnement orgasmique
  • Anxiété
  • Hypotension
  • Bradycardie
  • Sécheresse de la bouche
  • Constipation
  • Nausée
  • Vomissement
  • Leucopénie
  • Neutropénie
  • Agranulocytose
  • Tumeur hypophysaire
  • Prolactinome
  • Hypertriglycéridémie
  • Hypercholestérolémie
  • SIADH
  • Hyponatrémie
  • Confusion
  • Syndrome malin des neuroleptiques
  • Syndrome des jambes sans repos
  • Vision trouble
  • Arrêt cardiaque
  • Tachycardie ventriculaire
  • Allongement de l'intervalle QT
  • Arythmie ventriculaire
  • Torsades de pointes
  • Fibrillation ventriculaire
  • Mort subite
  • Augmentation de la pression artérielle
  • Thrombose veineuse profonde
  • Embolie pulmonaire
  • Pneumonie d'inhalation
  • Congestion nasale
  • Lésion hépatocellulaire
  • Angioedème
  • Urticaire
  • Réaction de photosensibilité
  • Ostéoporose
  • Ostéopénie
  • Rétention urinaire
  • Syndrome de sevrage néonatal
+ Afficher plus - Afficher moins

Les effets indésirables ont été classés
par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très
fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1
000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (<
1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les
données disponibles).




Données des essais cliniques




Les effets indésirables suivants ont
été rapportés au cours des essais cliniques contrôlés. Il est à noter
qu'il est parfois difficile de différencier les effets indésirables des
symptômes sous-jacents de la maladie.






































































Classe de système d'organes MedDRA

Fréquence

Effets indésirables du médicament

Troubles du système nerveux

Très fréquents
Des
symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître : tremblements,
hypertonie, hypokinésie, hypersalivation, akathisie, dyskinésie. Ces
symptômes sont généralement modérés aux posologies optimales et
partiellement réversibles, sans arrêt d'amisulpride, avec un traitement
antiparkinsonien anticholinergique.
La fréquence des symptômes extrapyramidaux qui sont dose-dépendants,
est très faible chez les patients recevant des doses entre 50 et 300
mg/jour dans le traitement des symptômes négatifs prédominants.

Fréquent
Une
dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...)
peut apparaître. Elle est réversible sans arrêt de l'amisulpride avec
un traitement antiparkinsonien anticholinergique.
Somnolence.

Peu fréquent
Des
dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements involontaires de
la langue et/ou du visage ont été rapportées, surtout après
administration prolongée.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent
provoquer une aggravation.
Crises convulsives.

Troubles psychiatriques

Fréquent

Insomnie, anxiété, agitation, dysfonction orgasmique.

Troubles gastro-intestinaux

Fréquent

Constipation, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche.

Troubles endocriniens

Fréquent
L'amisulpride
provoque une augmentation des taux plasmatiques de prolactine, laquelle
est réversible à l'arrêt du traitement. Ceci pouvant entraîner une
galactorrhée, une aménorrhée, une gynécomastie, des douleurs au niveau
des seins et un dysfonctionnement érectile.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

Hyperglycémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Troubles cardiaques

Fréquent

Hypotension

Peu fréquent

Bradycardie

Investigations

Fréquent

Prise de poids

Peu fréquent

Elévations des enzymes hépatiques, principalement des transaminases.

Troubles du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions allergiques


Données après la mise sur le marché


De plus, des cas d'effets indésirables suivants ont été signalés uniquement par notifications spontanées :












































































































Classe de système d'organes MedDRA

Fréquence

Effets indésirables du médicament

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent

Leucopénie, neutropénie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Rare

Agranulocytose

Troubles endocriniens

Rare

Tumeur bénigne de l'hypophyse telle que le prolactinome (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

Hypertriglycéridémie et hypercholestérolémie


Rare

Hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH)

Troubles psychiatriques

Peu fréquent

Confusion

Troubles du système nerveux

Rare

Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), qui est une complication potentiellement fatale

Fréquence indéterminée

Syndrome des jambes sans repos

Troubles oculaires

Fréquent

Vision trouble (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines)

Troubles cardiaques

Rare
Allongement
de l'intervalle QT et arythmies ventriculaires telles que torsades de
pointe, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation
ventriculaire ou un arrêt cardiaque, mort subite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Troubles vasculaires

Fréquence indéterminée

Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies
pulmonaires, parfois fatales et de thromboses veineuses profondes, ont
été rapportés avec les antipsychotiques.

Peu fréquent

Augmentation de la pression artérielle

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Rare

Angiooedème, urticaire

Fréquence indéterminée

Réaction de photosensibilité

Troubles musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

Ostéopénie, ostéoporose

Troubles gravidiques, puerpéralité et périnatales

Fréquence indéterminée

Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement)

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Peu fréquent

Congestion nasale

Peu fréquent
Pneumonie
d'inhalation (principalement en association avec les autres
antipsychotiques et les médicaments dépresseurs du système nerveux
central)

Troubles hépatobiliaires

Peu fréquent

Lésion hépatocellulaire

Troubles du rein et des voies urinaires

Peu fréquent

Rétention urinaire


Déclaration des effets indésirables suspectés


La déclaration des effets indésirables
suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet
une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les
professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via
le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres
Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Contre-indications AMISULPRIDE STRAGEN

+ -
  • Tumeur prolactinodépendante
  • Phéochromocytome
  • Patient de moins de 15 ans
  • Allaitement
  • Patient de 15 à 18 ans
  • Consommation d'alcool
  • Grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace
+ Afficher plus - Afficher moins
  • Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients
  • Tumeur prolactine-dépendante concomitantes (par exemple prolactinome de la glande pituitaire ou cancer du sein) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi and Effets indésirables)
  • Phéochromocytome
  • Enfants de moins de 15 ans
  • Association avec
  • les dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide)
  • le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine, la piperaquine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)

Précautions d’emploi AMISULPRIDE STRAGEN

+ -
  • Syndrome malin des neuroleptiques
  • Manifestations de syndrome malin des neuroleptiques
  • Diabète de type 2
  • Facteurs de risque de diabète
  • Insuffisant rénal
  • Sujet âgé
  • Antécédent d'épilepsie
  • Parkinson
  • Maladie cardiovasculaire
  • Facteurs de risque de torsades de pointes
  • Risque d'accident vasculaire cérébral
  • Patient âgé dément
  • Risque d'EVT
  • Antécédent familial de cancer du sein
  • Hyperprolactinémie
  • Tumeur hypophysaire
  • Trouble du champ visuel
  • Céphalée
  • Signes cliniques de dysfonctionnement hépatique
  • Infection
  • Dyscrasie sanguine
  • Patiente en âge de procréer
+ Afficher plus - Afficher moins

Syndrome malin des neuroleptiques

Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d'un Syndrome Malin des Neuroleptiques, une complication potentiellement létale caractérisée par une hyperthermie, une rigidité musculaire, des troubles neurovégétatifs, une altération de la conscience et une augmentation des CPK peut survenir. En cas d'hyperthermie, en particulier avec des doses journalières élevées, tout traitement antipsychotique, y compris l'amisulpride doit être interrompu.

Hyperglycémie

Des hyperglycémies ont été rapportées chez des patients traités avec des agents antipsychotiques atypiques, y compris l'amisulpride. Par conséquent, un suivi glycémique approprié devra être mis en place pour les patients ayant un diagnostic établi de diabète de type II ou présentant des facteurs de risque pour le diabète et qui prennent de l'amisulpride.

Insuffisance rénale

L'amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d'insuffisance rénale, la dose devra être réduite ou un traitement discontinu pourra être envisagé (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Epilepsie

L'amisulpride peut abaisser le seuil épileptogène. Par conséquent, les patients ayant des antécédents d'épilepsie doivent être étroitement surveillés au cours du traitement par l'Amisulpride.

Patients âgés

Chez les patients âgés, l'amisulpride, comme d'autres neuroleptiques, doit être utilisée avec prudence en raison d'un risque possible d'hypotension et de sédation. Dans le cas d'une insuffisance rénale, une réduction de la posologie peut également être nécessaire.

Maladie de Parkinson

Comme avec d'autres agents anti-dopaminergiques, la prescription d'amisulpride devra s'effectuer avec prudence chez les patients atteints de la maladie de Parkinson car elle peut entraîner une aggravation de la maladie. AMISULPRIDE STRAGEN ne devra être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peut être évité.

Syndrome de sevrage

Des symptômes aigus de sevrage tels que des nausées, vomissements et insomnies ont été décrits suite à l'arrêt brusque de médicaments antipsychotiques à de fortes doses. Une récurrence des symptômes psychotiques peut également se produire, l'apparition de troubles de mouvements involontaires (tels que akathisie, dystonie et dyskinésie) ont été rapportés. Par conséquent, l'arrêt progressif d'amisulpride est conseillé (voir rubrique Effets indésirables).

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Allongement de l'intervalle QT

La prudence est recommandée lorsque l'amisulpride est prescrit chez des patients atteints de maladies cardiovasculaires connues, ou en présence d'un allongement congénital de l'intervalle QT, l'utilisation concomitante d'antipsychotiques doit être évitée.

Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, avec un QT long congénital (association à un médicament augmentant l'intervalle QTc) ( voir rubrique Effets indésirables).

Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

  • bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
  • hypokaliémie
  • allongement congénital de l'intervalle QT
  • traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QTc (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)

Il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. L'amisulpride doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Patients âgés déments

Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques. Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo. A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie). Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

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La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Etant donné que les patients traités par des antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par l'amisulpride, et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre.

Cancer du sein

L'amisulpride peut augmenter les taux de prolactine. Par conséquent, la prudence s'impose et les patients présentant des antécédents familiaux de cancer du sein doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par l'amisulpride.

Tumeur hypophysaire bénigne

L'amisulpride peut augmenter les taux de prolactine. Des cas de tumeurs bénignes hypophysaires tels que prolactinome ont été observés pendant un traitement par Amisulpride (voir rubrique Effets indésirables). En cas de taux très élevés de prolactine ou de signes cliniques de tumeur hypophysaire (tels que troubles du champ visuel et céphalées), une investigation par imagerie médicale doit être réalisée. Si le diagnostic de tumeur hypophysaire est confirmé, le traitement par l'amisulpride doit être arrêté (voir rubrique Contre-indications).

Hépatotoxicité

Une toxicité hépatique sévère a été rapportée avec l'utilisation de l'amisulpride. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement à un médecin les signes tels que l'asthénie, l'anorexie, les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales ou l'ictère. Des investigations comprenant un examen clinique et une évaluation biologique de la fonction hépatique doivent être entreprises immédiatement (voir rubrique Effets indésirables)

Troubles vasculaires et du système lymphatique

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Des leucopénies, des neutropénies et des agranulocytoses ont été rapportés suite à des traitements avec des antipsychotiques, dont l'amisulpride. Des infections inexpliquées ou de la fièvre peuvent être la preuve d'une dyscrasie sanguine (voir rubrique Effets indésirables), et exige une investigation hématologique immédiate.

Autres

L'Amisulpride est déconseillée en association avec l'alcool, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, la lévodopa et d'autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, l'oxybate de sodium et l'hydroxychloroquine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Précautions liées aux excipients

Parahydroxybenzoate de méthyle (E218) : Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) qui peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Sodium : Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 12 mL, c‘est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions médicamenteuses AMISULPRIDE STRAGEN

+ -

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments notamment les anti-arythmiques et les médicaments induisant une hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants). L'hypokaliémie est un facteur favorisant les torsades de pointes, de même que la bradycardie induite par les médicaments (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis. Les médicaments à l'origine de cet effet indésirable sont notamment des anti-arythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques. D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause. Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.

L'utilisation d'un médicament susceptible de donner des torsades de pointes avec d'autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes est contre-indiquée en règle générale. Toutefois, certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes. Il s'agit de la méthadone, de l'hydroxychloroquine, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques. Cependant, le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine et la piperaquine sont contre-indiqués avec tous les susceptibles de donner des torsades de pointes.

Associations contre-indiquées

+ Dopaminergiques, hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

+ Association avec le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine, la piperaquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes.

Associations déconseillées

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si cela est possible interrompre l'un des deux traitements.

Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, selegiline, tolcapone)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).

+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : anti-arythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels qu'arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, toremifene, vandétanib

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser des doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Hydroxychloroquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anagrelide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Azithromycine, ciprofloxacine, clarithromycine, lévofloxacine, norfloxacine, roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

De plus, effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains anti-arythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+ Lithium

Risque d'apparition de signes neuropsychiques évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ou d'une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.

+ Ondansétron

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Orlistat

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

Surdosage AMISULPRIDE STRAGEN

+ -

Les données concernant le surdosage avec l'amisulpride sont limitées. Une exagération des effets pharmacologiques du médicament a été signalée. Ceux-ci incluent la somnolence, la sédation, le coma, l'hypotension et les symptômes extrapyramidaux. Des issues fatales ont été rapportées principalement lors d'association avec d'autres agents psychotropes.

En cas de surdosage aigu, l'hypothèse d'une prise de multiples médicaments doit être envisagée.

Comme l'amisulpride est faiblement dialysable, l'hémodialyse ne doit pas être utilisée pour éliminer le produit.

Il n'existe pas d'antidote spécifique connu à l'amisulpride.

Des mesures de soutien appropriées doivent par conséquent être mises en oeuvre avec une surveillance étroite des fonctions vitales, incluant une surveillance cardiaque continue sous monitoring en raison du risque d'allongement de l'intervalle QT jusqu'au rétablissement du patient.

En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.

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Grossesse et allaitement AMISULPRIDE STRAGEN

+ -

Grossesse

Les données sur l'utilisation de l'amisulpride chez la femme enceinte sont limitées. La sécurité de l'emploi de l'amisulpride au cours de la grossesse n'a pas été établie.

L'amisulpride traverse le placenta. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). L'utilisation de l'amisulpride n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace, sauf si les bénéfices attendus justifient les risques potentiels encourus.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont AMISULPRIDE STRAGEN) au cours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance (voir rubrique Effets indésirables). Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

Allaitement

L'amisulpride est excrété dans le lait maternel en quantité assez importante, dépassant dans certains cas la valeur acceptée de 10% de la posologie ajustée en fonction du poids de la mère, mais les concentrations dans le sang chez les nourrissons nourris au sein n'ont pas été évaluées. Les informations sur les effets de l'amisulpride chez les nouveau-nés / nourrissons sont insuffisantes. Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendre de l'amisulpride en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme

Fertilité

Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques du médicament (effet dépendant de la prolactine) a été observée chez les animaux traités.

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Aspect et forme AMISULPRIDE STRAGEN

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Solution buvable.

Solution limpide jaune pâle avec une odeur de caramel.

Flacon : Flacon en verre brun de type III Ph. Eur.

Fermeture :
Bouchon avec fermeture sécurité enfant, bouchon inviolable en plastique
(polyéthylène/polypropylène) avec revêtement en EPE.

Dispositif de mesure: seringue pour administration orale de 5 mL, graduée tous les 0,5 mL

Conditionnement: 60 mL.

Composition AMISULPRIDE STRAGEN

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Principe actif Solution buvable
Amisulpride 100 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Amisulpride
Excipients à effets notoires ? : Parahydroxybenzoate de méthyle
Autres excipients: Saccharine sodique, Sodium gluconate, Gluconodeltalactone, Chlorhydrique acide concentré, Eau purifiée, Arôme caramel : Propylène glycol

Mécanisme d’action AMISULPRIDE STRAGEN

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Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotiques, code ATC : N05AL05.

L'amisulpride se lie de façon sélective et avec une forte affinité aux sous-types de récepteurs dopaminergiques D2/D3 humains, alors qu'il est dépourvu d'affinité pour les sous-types de récepteurs D1, D4 et D5.

Contrairement aux neuroleptiques classiques et atypiques, l'amisulpride ne présente aucune affinité pour les récepteurs sérotoninergiques, adrénergiques, histaminiques H1 et cholinergiques. De plus, l'amisulpride ne se lie pas aux sites sigma.

Lors d'études animales, à fortes doses, l'amisulpride bloque préférentiellement les récepteurs de la dopamine de la structure limbique comparés à ceux du système striatal.

A faibles doses, il bloque préférentiellement les récepteurs présynaptiques dopaminergiques D2/D3, en déclenchant une libération de dopamine responsable de ses effets désinhibiteurs.

Ce profil pharmacologique explique l'efficacité clinique de l'amisulpride dans les symptômes négatifs et positifs de la schizophrénie.

Autres informations AMISULPRIDE STRAGEN

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  • Forme pharmaceutique : Solution buvable
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : N05AL05
  • Classe pharmacothérapeutique : Amisulpride
  • Conditions de prescription et de délivrance : Liste I
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 65315136
  • Laboratoire titulaire AMM : Stragen france (26/05/2020)
  • Laboratoire exploitant : Stragen france

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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