OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes (avec calendrier) de 28

Mis à jour le 09/09/2024

OEDIEN est habituellement prescrit pour :

  • Contraception orale
  • Acné modérée en deuxième intention

Indications OEDIEN

+ -

  • Contraception orale.

  • Traitement de l'acné modérée après échec de traitements topiques
    ou d'un traitement antibiotique oral adaptés chez les femmes optant
    pour un contraceptif oral.


La décision de prescrire OEDIEN 2
mg/0,03 mg, comprimé pelliculé doit être prise en tenant compte des
facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque
thromboembolique veineux (TEV), ainsi que du risque TEV associé à
OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé en comparaison aux autres
contraceptifs hormonaux combinés (CHC) (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Comment prendre OEDIEN

+ -

Mode d'administration

Voie orale.

Posologie

Comment prendre OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé :

Plaquette de 28 comprimés



  • Les comprimés doivent être pris tous les jours environ à la même
    heure, si nécessaire avec un peu de liquide, dans l'ordre indiqué sur
    la plaquette. Les comprimés sont pris de façon continue. Un comprimé
    doit être pris quotidiennement pendant 28 jours consécutifs. Une
    nouvelle plaquette est entamée le lendemain de la prise du dernier
    comprimé de la plaquette précédente. Une hémorragie de privation
    commence généralement 2 à 3 jours après le début de la prise des
    comprimés placebo (dernière rangée) et peut ne pas être terminée avant
    que la plaquette suivante soit entamée.


Une amélioration visible de l'acné
nécessite habituellement au moins trois mois de traitement, et des
améliorations supplémentaires ont été rapportées après six mois de
traitement. Les femmes doivent être contrôlées 3 à 6 mois après
l'initiation du traitement et périodiquement afin d'évaluer la
nécessité de poursuivre le traitement.

Comment commencer à prendre OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé :



  • Absence de contraception hormonale antérieure (au cours du mois précédent) :


La prise des comprimés doit débuter le
jour 1 du cycle menstruel de la femme (c'est-à-dire le premier jour de
ses menstruations). Si le comprimé est pris correctement, la protection
contraceptive est obtenue dès le 1er jour de la prise des
comprimés. Si la prise de comprimé est débutée entre le jour 2 et le
jour 5 du cycle, une méthode contraceptive non-hormonale supplémentaire
(méthode barrière) devra être utilisée pendant les 7 premiers jours de
prise des comprimés.

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  • Relais d'un autre contraceptif hormonal combiné (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou patch transdermique) :


La femme doit débuter le traitement par
OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour qui suit
la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les
substances actives) du COC précédent, et au plus tard le jour qui suit
la période habituelle d'arrêt des comprimés ou le jour suivant la prise
du dernier comprimé placebo du COC précédent.

Dans
le cas où un anneau vaginal ou un patch transdermique a été utilisé, la
femme doit commencer à prendre OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé
de préférence le jour du retrait, et au plus tard le jour prévu pour la
nouvelle pose.



  • Relais d'un contraceptif à progestatif seul (comprimé
    contraceptif, forme injectable, implant) ou d'un système intra-utérin
    (SIU) contenant un progestatif :


La femme peut changer de contraceptif à
n'importe quel moment de la prise de son comprimé progestatif (le jour
du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU, ou le jour prévu pour
l'injection suivante s'il s'agit d'une forme injectable) mais dans tous
les cas il sera recommandé aux femmes d'utiliser une méthode barrière
supplémentaire pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés
d'OEDIEN.



  • Après un avortement au cours du premier trimestre :


La femme peut commencer à prendre
OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé immédiatement. Dans ce cas, il
n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode de contraception
supplémentaire.

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  • Après un accouchement ou un avortement au cours du deuxième trimestre :


Il est recommandé de prendre OEDIEN 2
mg/0,03 mg, comprimé pelliculé 21 à 28 jours après un accouchement ou
un avortement au cours du deuxième trimestre. Si cette contraception
est démarrée plus tardivement, il devra être recommandé aux femmes
d'utiliser une méthode barrière supplémentaire pendant les 7 premiers
jours de la prise de comprimés. Cependant, si des rapports sexuels ont
déjà eu lieu, la possibilité de grossesse doit être exclue avant que la
patiente ne commence à prendre un COC ou alors la femme doit attendre
ses premières menstruations.

Pour les femmes allaitantes, voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement.

Conduite à tenir en cas d'oubli de comprimés :

L'oubli
de comprimés de la dernière rangée de la plaquette correspond à l'oubli
de comprimés placebo et n'a donc pas d'importance. Cependant, ils
doivent être jetés pour éviter toute prolongation non-intentionnelle de
la période des comprimés placebo.

Les conseils suivants s'appliquent uniquement en cas d'oubli de comprimés actifs (rangées 1 à 3 de la plaquette) :

Si le retard de la prise d'un comprimé par la femme est de moins de 12 heures,
la protection contraceptive n'est pas réduite. La femme doit prendre le
comprimé oublié dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique la
prise de deux comprimés en même temps ; et elle doit prendre les
comprimés suivants à l'heure habituelle.

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Si le retard de la prise d'un comprimé par la femme est supérieur à 12 heures,
la protection contraceptive peut être réduite. Dans ce cas, les deux
règles de base suivantes doivent être prises en considération :

1. La prise de comprimés ne doit pas être interrompue pendant plus de 7 jours ;

2.
Les comprimés doivent être pris sans interruption pendant 7 jours pour
obtenir une inhibition adéquate de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadre de la pratique quotidienne :



  • Comprimés oubliés en semaine 1 :


Il devra être demandé aux femmes de
prendre le dernier comprimé oublié dès que l'oubli est constaté, même
si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Les
comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. De plus, une
méthode barrière telle que le préservatif devra être utilisée pendant
les 7 jours suivants.

Si des
rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l'oubli, il
existe un risque de grossesse. Le risque de grossesse est d'autant plus
élevé que le nombre de comprimés oubliés est important et que la date
de l'oubli est proche des comprimés placebo de la plaquette précédente.

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  • Comprimés oubliés en semaine 2 :


Il devra être demandé aux femmes de
prendre le dernier comprimé oublié dès que l'oubli est constaté, même
si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Les
comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

A
condition que les comprimés aient été pris correctement par la femme au
cours des 7 jours précédant le premier comprimé oublié, une autre
mesure contraceptive n'est pas nécessaire. Cependant, si elle a oublié
plusieurs comprimés, il devra être recommandé aux femmes de prendre des
précautions supplémentaires pendant 7 jours.



  • Comprimés oubliés en semaine 3 :


Le risque de diminution de l'efficacité
contraceptive est maximal en raison de la proximité de la prise des 7
jours de comprimés placebo.
Cependant, en ajustant le calendrier de prise, ce risque peut encore
être évité. En adhérant à l'une des deux options suivantes, il n'est
pas nécessaire d'utiliser une autre méthode contraceptive, à condition
que tous les comprimés aient été pris correctement par la femme au
cours des 7 jours précédant le comprimé oublié. Si ce n'est pas le cas,
elle devra suivre la première de ces deux options et utiliser une autre
méthode contraceptive de manière concomitante pendant les 7 jours
suivants.

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  • La femme devra prendre le dernier comprimé oublié dès que cet
    oubli est constaté, même si cela signifie qu'elle devra prendre deux
    comprimés en même temps. Les comprimés suivants sont ensuite pris à
    l'heure habituelle, jusqu'à avoir terminé les comprimés actifs de la
    plaquette. Les sept comprimés de la dernière rangée (comprimés
    placebos) doivent être jetés. La plaquette suivante doit être commencée
    immédiatement. Il est peu probable que la femme ait une hémorragie de
    privation avant la fin de la seconde plaquette, mais des « spottings »
    ou des métrorragies peuvent être observés pendant la durée de prise des
    comprimés.




  • Il peut aussi être conseillé à la femme d'interrompre la prise
    des comprimés actifs de la plaquette en cours. Elle devra alors prendre
    des comprimés de la dernière rangée (comprimés placebo) pendant 7 jours
    maximum, incluant le nombre de jours où des comprimés ont été oubliés,
    et elle commencera ensuite la plaquette suivante.




  • Chez une femme ayant oublié de prendre
    des comprimés, l'absence d'hémorragie de privation durant la prise des
    comprimés placebo devra faire rechercher une éventuelle grossesse.

    Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

    En
    cas de troubles gastro-intestinaux sévères, l'absorption peut ne pas
    être complète et des mesures contraceptives complémentaires doivent
    être prises. Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures qui
    suivent la prise d'un comprimé, un nouveau comprimé actif
    (remplacement) doit être pris dès que possible. Si plus de 12 heures se
    sont écoulées, les mêmes consignes que celles décrites dans cette
    section s'appliquent. Si la femme ne veut pas modifier le calendrier
    normal de prise des comprimés, le(s) comprimé(s) supplémentaire(s)
    d'une autre plaquette devront être pris.

    Comment retarder l'hémorragie de privation ?

    La
    survenue de l'hémorragie de privation peut être retardée en commençant
    une nouvelle plaquette d'OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé sans
    prendre les comprimés placebo de la plaquette en cours.

    L'hémorragie de privation peut être retardée autant que souhaité jusqu'à la fin des comprimés actifs de la seconde plaquette.

    Pendant cette période, des métrorragies ou des « spottings » peuvent se produire.

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    OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé peut ensuite être repris de façon habituelle après la prise des comprimés placebo.

    Il
    est possible pour la femme de décaler la survenue de l'hémorragie de
    privation à un autre jour de la semaine en raccourcissant la durée de
    la prise des comprimés placebo du nombre de jours nécessaires.

    Plus
    l'intervalle est court, plus le risque d'absence d'hémorragie de
    privation et de survenue de métrorragies ou de « spottings » lors de la
    prise des comprimés de la plaquette suivante est important (comme pour
    un retard de règles).

    Effets indésirables possibles OEDIEN

    + -
    • Vaginite
    • Vulvovaginite
    • Candidose vaginale
    • Infection fongique
    • Infection des voies urinaires
    • Cystite
    • Mastite
    • Cervicite
    • Candidose
    • Herpès labial
    • Grippe
    • Bronchite
    • Sinusite
    • Infection des voies respiratoires supérieures
    • Infection virale
    • Léiomyome utérin
    • Lipome
    • Anémie
    • Hypersensibilité
    • Exacerbation de l'angioedème héréditaire
    • Exacerbation des symptômes de l'angio-oèdème acquis
    • Virilisme
    • Augmentation de l'appétit
    • Anorexie
    • Humeur dépressive
    • Dépression
    • Trouble psychotique
    • Insomnie
    • Trouble du sommeil
    • Agressivité
    • Saute d'humeur
    • Baisse de la libido
    • Augmentation de la libido
    • Céphalée
    • Migraine
    • Etourdissement
    • Accident vasculaire cérébral ischémique
    • Trouble cérébrovasculaire
    • Dystonie
    • Sécheresse oculaire
    • Irritation oculaire
    • Oscillopsie
    • Baisse d'acuité visuelle
    • Intolérance aux lentilles de contact
    • Baisse de l'acuité auditive
    • Acouphène
    • Vertige labyrinthique
    • Hypoacousie
    • Trouble cardiovasculaire
    • Tachycardie
    • Accélération de la fréquence cardiaque
    • Hypotension
    • Hypertension
    • Thrombophlébite
    • Thrombo-embolie veineuse
    • Thrombo-embolie artérielle
    • Embolie pulmonaire
    • Augmentation de la pression artérielle diastolique
    • Hypotension orthostatique
    • Bouffée vasomotrice
    • Varice
    • Trouble veineux
    • Douleur veineuse
    • Asthme
    • Hyperventilation
    • Douleur abdominale
    • Douleur dans la partie supérieure de l'abdomen
    • Douleur de l'abdomen inférieur
    • Inconfort abdominal
    • Ballonnement
    • Nausée
    • Vomissement
    • Gastrite
    • Entérite
    • Dyspepsie
    • Acné
    • Alopécie
    • Rash cutané
    • Eruption maculaire
    • Prurit cutané
    • Prurit généralisé
    • Dermatite allergique
    • Dermatite atopique
    • Eczéma
    • Psoriasis
    • Hyperhidrose
    • Chloasma
    • Décoloration de la peau
    • Hyperpigmentation
    • Séborrhée
    • Hirsutisme
    • Lésion cutanée
    • Trouble cutané
    • Cellulite
    • Naevus mélanocytique
    • Urticaire
    • Erythème noueux
    • Erythème polymorphe
    • Douleur dorsale
    • Troubles musculo-squelettiques
    • Myalgie
    • Douleur dans les extrémités
    • Sensibilité des seins
    • Symptômes mammaires
    • Tension mammaire
    • Menstruation irrégulière
    • Ménorragie
    • Hypoménorrhée
    • Oligoménorrhée
    • Aménorrhée
    • Hémorragie vaginale
    • Métrorragie
    • Augmentation du volume des seins
    • Oedème mammaire
    • Dysménorrhée
    • Perte vaginale
    • Kyste de l'ovaire
    • Douleur pelvienne
    • Dysplasie du col utérin
    • Kyste mammaire
    • Sein fibrokystique
    • Douleur des annexes de l'utérus
    • Dyspareunie
    • Galactorrhée
    • Perturbation des règles
    • Sécrétion mammaire
    • Fatigue
    • Asthénie
    • Malaise
    • Douleur thoracique
    • Oedème périphérique
    • Symptômes grippaux
    • Inflammation
    • Pyrexie
    • Irritabilité
    • Rétention d'eau
    • Modification du poids
    • Prise de poids
    • Perte de poids
    • Hypertriglycéridémie
    • Hypercholestérolémie
    • Baisse de la tolérance du glucose
    • Tumeur hépatique bénigne
    • Tumeur hépatique maligne
    • Dysfonctionnement hépatique
    • Aggravation d'un oedème angioneurotique héréditaire
    • Prurit de cholestase
    • Calcul biliaire
    • Otosclérose
    • Carcinome cervical
    • Cancer mammaire
    • Tumeur hépatique
    • Maladie de Crohn
    • Aggravation de maladie de Crohn
    • Rectocolite hémorragique
    • Exacerbation de rectocolite hémorragique
    • Porphyrie
    • Aggravation d'une porphyrie
    • Lupus érythémateux disséminé
    • Aggravation d'un lupus érythémateux disséminé
    • Herpès gravidique
    • Aggravation d'herpès gravidique
    • Chorée de Sydenham
    • Exacerbation d'une chorée de Sydenham
    • Syndrome hémolytique et urémique
    • Ictère cholestatique
    • Aggravation d'ictère cholestatique
    • Angioedème
    + Afficher plus - Afficher moins

    Consulter également la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi concernant les effets indésirables graves chez les utilisatrices de COC.

    La
    fréquence des effets indésirables rapportés au cours des essais
    cliniques (n=4942) lors de l'utilisation de diénogest/ethinylestradiol
    est présentée dans le tableau suivant.

    La fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

    Très fréquent ( 1/10)

    Fréquent ( 1/100 à < 1/10)

    Peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100)

    Rare ( 1/10 000 à < 1/1 000)

    Très rare (< 1/10 000)

    Inconnue (ne peut être estimée sur la base des informations disponibles)

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

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    Le
    terme MedDRA le plus approprié (version 12.0) pour décrire les effets
    indésirables est listé. Les synonymes ou les conditions associées ne
    sont pas listés, mais doivent également être pris en compte.

    Classification Système-OrganeFréquentPeu fréquentRareInconnue
    Infections et infestations

    Vaginite/vulvovaginite, candidose vaginale ou autres infections mycosiques vulvovaginalesSalpingo-oophorite,
    infections des voies urinaires, cystite, mastite, cervicite, infections
    mycosiques, candidose, herpès labial, grippe, bronchite, sinusite,
    infections des voies respiratoires supérieures, infections virales


    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)



    Léiomyomes utérins, lipome du sein

    Affections hématologiques et du système lymphatique



    Anémie

    Affections du système immunitaire



    HypersensibilitéExacerbation des symptômes de l'angioœdème héréditaire ou acquis
    Affections endocriniennes



    Virilisme

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Augmentation de l'appétitAnorexie

    Affections psychiatriques

    Humeur dépressiveDépression, troubles mentaux, insomnie, troubles du sommeil, agressivitéChangements d'humeur, diminution de la libido, augmentation de la libido
    Affections du système nerveuxCéphaléesMigraine, vertigesAccident vasculaire cérébral ischémique, troubles cérébro-vasculaires, dystonie

    Affections oculaires



    Sécheresse oculaire, irritation oculaire, oscillopsie, détérioration de la vision Intolérance aux lentilles de contact
    Affections de l'oreille et du labyrinthe



    Perte soudaine de l'audition, acouphène, vertiges, baisse de l'acuité auditive

    Affections cardiaques



    Troubles cardiovasculaires, tachycardie1

    Affections vasculaires

    Hypertension, HypotensionThrombo-embolie
    veineuse (TEV), thrombo-embolie artérielle (TEA), embolie pulmonaire,
    thrombophlébite, hypertension diastolique, dysrégulation orthostatique,
    bouffées de chaleur, varices, troubles veineux, douleurs veineuses


    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales



    Asthme, hyperventilation

    Affections gastro-intestinales

    Douleur abdominale2, nausée, vomissement, diarrhéeGastrite, entérite, dyspepsie

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné, alopécie, rash3, prurit4Dermatite
    allergique, dermatite atopique/névrodermite, eczéma, psoriasis,
    hyperhidrose, chloasma, troubles pigmentaire/hyperpigmentation,
    séborrhée, pellicules, hirsutisme, lésions cutanées, réactions
    cutanées, peau orange, angiome stellaire
    Urticaire, érythème noueux, érythème polymorphe
    Affections musculo-squelettiques et systémiques



    Dorsalgies, troubles musculo-squelettiques, myalgies, douleurs dans les extrémités

    Affections des organes de reproduction et du seinDouleurs dans les seins5Hémorragies de privation irrégulières6, hémorragies intermenstruelles7, augmentation du volume mammaire8, œdèmes mammaires, dysménorrhée, perte vaginale, kyste ovarien, douleur pelvienneDysplasie
    cervicale, kystes des annexes de l'utérus, douleur au niveau des
    annexes de l'utérus, kystes mammaires, maladie fibrokystiques des
    seins, dyspareunie, galactorrhée, troubles menstruels
    Sécrétion mammaire
    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fatigue9Douleur thoracique, œdème périphérique, affection grippale, inflammation, fièvre, irritabilitéRétention d'eau
    Investigations

    Fluctuations de poids10Hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie

    Troubles congénitaux, familiaux et génétiques



    Expression clinique de tissu mammaire surnuméraire


    1 Y compris augmentation de la fréquence cardiaque.

    2 Y compris douleur dans le haut et le bas de l'abdomen, des douleurs abdominales, flatulence.

    3 Y compris éruption maculaire.

    4 Y compris prurit généralisé.

    5 Y compris inconfort du sein et sensibilité des seins.

    6 Y compris ménorragies, hypoménorrhée, oligoménorrhée et aménorrhée.

    7 Composé d'hémorragie vaginale et métrorragies.

    8 Y compris gonflement des seins / gonflement.

    9 Y compris asthénie et malaise.

    10 Y compris prise de poids, diminution et fluctuations.

    Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de COC sont également décrits à la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi. :



    • accidents thromboemboliques veineux ;

    • accidents thromboemboliques artériels ;

    • accidents cérébro-vasculaires ;

    • hypertension ;

    • hypertriglycéridémie ;

    • modification de la tolérance au glucose ou effet sur la résistance à l'insuline périphérique ;

    • tumeurs hépatiques (bénigne et maligne) ;

    • dysfonctionnement hépatique ;

    • chloasma ;

    • les œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes de l'angioœdème héréditaire ou acquis ;

    • survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les
      COC n'est pas certaine : ictère et/ou prurit dû à une cholestase,
      lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome
      hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie
      par otosclérose, maladie de Crohn, recto-colite hémorragique, cancer du col de l'utérus.


    La fréquence de diagnostic de cancer du
    sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de
    contraceptifs oraux. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes
    de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque
    général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation
    d'un COC reste inconnue. Pour plus d'information se reporter aux
    rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

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    Description de certains effets indésirables particuliers

    Une
    augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique
    artériel et veineux, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC, les
    accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l'embolie
    pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est
    abordé plus en détails en rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La
    déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
    médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
    rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
    déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de
    déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des
    produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
    Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

    Contre-indications OEDIEN

    + -
    • Thrombose
    • Prédisposition à la thrombose
    • Intervention chirurgicale majeure
    • Immobilisation prolongée
    • Prodrome de thrombose artérielle
    • Maladie cérébrovasculaire
    • Accident vasculaire cérébral
    • Antécédent de migraine avec signes neurologiques focalisés
    • Diabète avec complication vasculaire
    • Hypertension artérielle sévère
    • Dyslipoprotéinémie sévère
    • Pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère
    • Affection hépatique sévère jusqu'au retour à la normale de la fonction hépatique
    • Tumeur hépatique évolutive
    • Tumeur hépatique ancienne
    • Tumeur hormonodépendante (de la femme)
    • Saignement vaginal d'origine inconnue
    • Grossesse
    • Allaitement
    • Fille prépubère
    • Sujet de sexe masculin
    • Femme ménopausée
    • Intolérance au lactose
    + Afficher plus - Afficher moins

    Les contraceptifs hormonaux combinés
    (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En
    cas de survenue pour la première fois de l'une de ces situations lors
    de la prise d'un CHC, le traitement doit être interrompu immédiatement :



    • Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)


      • Thrombo-embolie veineuse - présence de TEV (patiente traitée
        par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose
        veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])

      • Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la
        thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C
        activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un
        déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en
        protéine S

      • Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

      • Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)


    • Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)


      • Thrombo-embolie artérielle - présence ou antécédents de
        thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de
        prodromes (p. ex. angine de poitrine)

      • Affection cérébrovasculaire - présence ou antécédents
        d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident
        ischémique transitoire [AIT])

      • Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la
        thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la
        présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine,
        anticoagulant lupique).

      • Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux

      • Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ou d'un facteur de risque sévère tel que :


        • diabète avec symptômes vasculaires

        • hypertension artérielle sévère

        • dyslipoprotéinémie sévère



    • pancréatite, ou antécédent de pancréatite, si elle est associée à une hypertriglycéridémie sévère ;

    • affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique
      sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques
      ;

    • tumeur hépatique (bénigne ou maligne) existante ou ancienne ;

    • tumeur maligne dépendante de stéroïdes sexuels connue ou suspectée (exemple: aux organes génitaux ou aux seins);

    • saignements vaginaux d'origine inconnue ;

    • hypersensibilité à l'un des composants actifs ou l'un des excipients mentionnés rubrique Liste des excipients.


    OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé
    pelliculé est contre-indiqué en administration concomitante avec les
    médicaments contenant l'association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir,
    et le dasabuvir, ou de médicaments contenantglécaprévir/pibrentasvir ou
    sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

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    Précautions d’emploi OEDIEN

    + -
    • Obésité (IMC > = 30 kg/m²)
    • Traumatisme important
    • Antécédent familial thrombo-embolique
    • Cancer
    • Lupus érythémateux disséminé
    • Syndrome hémolytico-urémique
    • Maladie de Crohn
    • Rectocolite hémorragique
    • Drépanocytose
    • Femme de plus de 35 ans
    • Tabagisme
    • Hypertension artérielle légère ou modérée
    • Migraine
    • Diabète
    • Hyperhomocystéinémie
    • Valvulopathie
    • Fibrillation auriculaire
    • Dyslipoprotéinémie
    • Douleur de la partie supérieure de l'abdomen
    • Hépatomégalie
    • Hémorragie intra-abdominale
    • Hypertriglycéridémie
    • Ictère cholestatique
    • Prurit de cholestase
    • Lithiase biliaire
    • Porphyrie
    • Chorée de Sydenham
    • Herpès gravidique
    • Otosclérose
    • Angio-oedème héréditaire
    • Angio-oedème idiopathique
    • Anomalie hépatique (tests fonctionnels)
    • Dépression
    • Epilepsie
    • Changement de l'humeur
    • Tendance au chloasma
    • Vomissement
    + Afficher plus - Afficher moins

    Mises en garde



    Si
    la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque
    mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par OEDIEN 2 mg/0,03 mg,
    comprimé pelliculé doit être discutée avec elle.



    En
    cas d'aggravation ou de survenue de l'un de ces troubles ou facteurs de risque,
    la nécessité d'interrompre l'utilisation d'OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé
    pelliculé doit être discutée entre le médecin et la patiente.



    Troubles circulatoires



    Risque de thrombo-embolie
    veineuse (TEV) :



    Le
    risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif
    hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n'en utilisent pas. Les
    produits contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone
    sont associés au risque de TEV le plus faible. D'autres produits tels que
    OEDIEN 2 mg/0,03 mg peuvent avoir jusqu'à 1,6 fois ce niveau de risque. La
    décision d'utiliser tout autre produit que celui avec le risque de TEV le plus
    faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de
    s'assurer qu'elle comprend le risque de TEV associé avec OEDIEN 2 mg/0,03 mg,
    l'influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le
    risque de TEV est maximal pendant la première année d'utilisation. Certaines
    données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d'un
    CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

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    Parmi
    les femmes qui n'utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2
    sur 10 000 développeront une TEV sur une période d'un an. Cependant, chez une
    femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les
    facteurs de risque qu'elle présente (voir ci-dessous).



    Les
    études épidémiologiques concernant les femmes utilisant des contraceptifs oraux
    combinés faiblement dosés (< 50 µg d'éthinylestradiol)
    ont montré que, sur 10 000 femmes, environ 6 à 12 développeront une TEV sur une
    période d'un an.



    On
    estime que sur 10 000 femmes qui utilisent une faible dose de CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV
    sur une période d'un an.



    1 Point central de
    l'intervalle de 5-7 pour 10 000
    années-femmes sur la base d'un risque relatif, pour les CHC contenant
    du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d'un CHC,
    d'environ 2,3 à 3,6.



    On
    estime2 que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du
    diénogest et de l'éthinylestradiol
    entre 8 et 11 femmes développeront une TEV sur une période d'un an.



    2 Les données d'une méta-analyse estiment que le risque de
    TEV chez les utilisatrices de OEDIEN 2 mg/0,03 mg est légèrement supérieur à
    celui des utilisatrices de CHC contenant du lévonorgestrel
    (ratio de risque de 1,57 avec un risque allant de 1,07 à 2,30).

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    Le
    nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou
    en période post-partum.



    La
    TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.



    Nombre d'événements de TEV par 10 000 femmes sur une
    période d'un an





    De
    façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des
    utilisatrices de CHC dans d'autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et
    artères hépatiques, mésentériques, rénales, ou rétiniennes.



    Facteurs de risque de TEV



    Le
    risque de complications thrombo-emboliques veineuses
    chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres
    facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples
    (voir le tableau ci-dessous).



    OEDIEN
    2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant
    de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de
    thrombose veineuse (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme
    présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du
    risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris
    individuellement - dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en
    compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas
    être prescrit (voir rubrique Contre-indications).

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    Tableau : Facteurs de risque de TEV





























    Facteur de risque

    Commentaire

    Obésité (indice de masse
    corporelle supérieur à 30 kg/m²)

    L'élévation de l'IMC augmente
    considérablement le risque.



    Ceci est particulièrement important à prendre en
    compte si d'autres facteurs de risque sont présents.

    Immobilisation prolongée,
    intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les
    jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur.



    Remarque :
    l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures,
    peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez
    les femmes présentant d'autres facteurs de risque.

    Dans ces situations, il est
    conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la
    pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie
    programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la
    complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être
    utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée.



    Un traitement
    anti-thrombotique devra être envisagé si OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé
    pelliculé n'a pas été interrompu à l'avance.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou
    chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50
    ans).

    En cas de prédisposition
    héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour
    avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC.

    Autres affections médicales
    associées à la TEV.

    Cancer, lupus érythémateux
    disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires
    chroniques intestinales (maladie de Crohn ou
    rectocolite hémorragique) et drépanocytose.

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans


    Il
    n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les
    thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une
    thrombose veineuse.



    L'augmentation
    du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et
    en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise
    en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir
    rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).



    Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie
    pulmonaire)



    Les
    femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles
    doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un
    CHC.



    Les
    symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :





    • gonflement
      unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe ;





    • douleur
      ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout
      ou lors de la marche ;


    • sensation
      de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe
      affectée.



    Les
    symptômes de l'embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :





    • apparition
      soudaine et inexpliquée d'un essoufflement ou d'une accélération de la
      respiration ;



    • toux
      soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;



    • douleur
      thoracique aiguë ;



    • étourdissements
      ou sensations vertigineuses sévères ;



    • battements
      cardiaques rapides ou irréguliers.



    Certains
    de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques
    et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents
    ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).



    Les
    autres signes d'une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine,
    gonflement et coloration légèrement bleutée d'une extrémité.



    Si
    l'occlusion se produit dans l'œil, les symptômes
    peuvent débuter sous la forme d'une vision trouble indolore pouvant évoluer
    vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut
    survenir presque immédiatement.

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    Risque de thrombo-embolie
    artérielle (TEA)



    Des
    études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC
    et l'augmentation du risque de thrombo-embolie
    artérielle (infarctus du myocarde) ou d'accident cérébrovasculaire
    (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.



    Facteurs de risque de TEA



    Le
    risque de complications thrombo-emboliques
    artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les
    utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le
    tableau).



    OEDIEN
    2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant
    un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les
    exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique Contre-indications).
    Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que
    l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à
    chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global doit être
    pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne
    doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).



    Tableau : Facteurs de risque de TEA




































    Facteur de risque

    Commentaire

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans.

    Tabagisme

    Il doit être conseillé aux femmes
    de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement
    conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d'utiliser une
    méthode de contraception différente.

    Hypertension artérielle

    Obésité (indice de masse
    corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L'élévation de l'IMC augmente
    considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en
    compte chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou
    chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50
    ans)

    En cas de prédisposition
    héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour
    avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC.

    Migraine

    L'accroissement de la fréquence ou
    de la sévérité des migraines lors de l'utilisation d'un CHC (qui peut être le
    prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut
    constituer un motif d'arrêt immédiat du CHC.

    Autres affections médicales
    associées à des événements indésirables vasculaires

    Diabète, hyperhomocystéinémie,
    valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie
    et lupus érythémateux disséminé


    Symptômes de TEA



    Les
    femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles
    doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un
    CHC.

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    Les
    symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent
    inclure :





    • apparition
      soudaine d'un engourdissement ou d'une faiblesse du visage, d'un bras ou d'une
      jambe, en particulier d'un côté du corps ;



    • apparition
      soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d'une perte
      d'équilibre ou de coordination ;



    • apparition
      soudaine d'une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;



    • apparition
      soudaine de difficultés à voir d'un œil ou des deux
      yeux ;



    • céphalée
      soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;



    • perte
      de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.



    Des
    symptômes temporaires suggèrent qu'il s'agit d'un accident ischémique
    transitoire (AIT).



    Les
    symptômes de l'infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :





    • douleur,
      gêne, pression, lourdeur, sensation d'oppression ou d'encombrement dans la
      poitrine, le bras ou sous le sternum ;



    • sensation
      de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l'estomac ;



    • sensation
      d'encombrement, d'indigestion ou de suffocation ;



    • transpiration,
      nausées, vomissements ou sensations vertigineuses;



    • faiblesse,
      anxiété ou essoufflement extrêmes ;



    • battements
      cardiaques rapides ou irréguliers.



    Tumeurs :



    Certaines
    études épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de contraceptifs hormonaux
    à long terme par des femmes infectées par le papillomavirus humain (VPH)
    constitue un facteur de risque pour le développement du cancer du col de
    l'utérus. Toutefois, on ignore à ce jour dans quelle mesure d'autres facteurs
    (p. ex. différences au niveau du nombre de partenaires sexuels ou de
    l'utilisation de méthodes de contraception barrière) influencent le
    développement éventuel de ce cancer.



    Une
    méta-analyse de 54 études épidémiologiques a montré que les femmes utilisant
    actuellement des COC présentent un risque relatif légèrement accru (RR = 1,24)
    de cancer du sein. Cette augmentation du risque diminue progressivement dans
    les 10 ans après l'arrêt de l'utilisation du COC.



    Le
    cancer du sein étant rare chez les femmes âgées de moins de 40 ans, le nombre
    de diagnostics supplémentaires de cancer du sein chez les utilisatrices de COC
    ou chez celles qui en ont pris récemment, est faible comparé au risque global
    de développer un cancer du sein.

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    Ces
    études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible
    que, chez les utilisatrices de contraception orale, cette augmentation du
    risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets
    biologiques des COC ou à l'association des deux. Les cancers du sein
    diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués
    cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais
    utilisé.



    Dans
    de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore,
    des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de COC.



    Dans
    des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales
    mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous COC, la survenue de
    douleur de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie
    ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doivent faire évoquer une tumeur
    hépatique.



    Autres situations :



    Chez
    les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux
    d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas
    d'utilisation de COC.



    Bien
    qu'une augmentation modérée de la pression artérielle ait été observée chez de
    nombreuses femmes sous contraception orale, des augmentations cliniquement
    significatives sont rares. Toutefois, si une
    hypertension artérielle cliniquement significative se développe pendant
    l'utilisation d'un COC, alors il est prudent pour le médecin d'arrêter le COC
    et de traiter
    l'hypertension. Lorsque cela
    est jugé approprié, l'utilisation de COC peut être reprise si des valeurs
    normales de la pression artérielle peuvent être atteintes avec un traitement
    antihypertenseur. Si, lors de l'utilisation d'un COC avec hypertension
    préexistante, des valeurs de pression artérielle constamment élevées ou une
    augmentation significative de la pression artérielle ne répondent pas de
    manière adéquate à un traitement contre l'hypertension, la COC doit être
    arrêtée
    .

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    La
    survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de
    la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que la responsabilité des
    COC n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase
    biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique,
    chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.



    Les oestrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes de l’angioœdème héréditaire ou acquis.



    La
    survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt
    des contraceptifs oraux jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques. La
    récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit
    liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la
    prise antérieure de stéroïdes sexuels doit faire arrêter les COC.



    Les
    COC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la
    tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le
    traitement chez des diabétiques utilisant une COC faiblement dosée (contenant
    moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes
    diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors
    de l'instauration d'une COC.

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    Des
    cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous
    COC.



    L'état
    dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à
    l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables).
    La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de
    comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de
    contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes
    dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.



    Un
    chloasma peut rarement survenir, en particulier chez les femmes ayant des
    antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au
    chloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux
    rayons ultra-violets pendant l'utilisation de COC.







    Consultation/examen médical :



    Avant
    l'instauration ou la reprise d'un traitement par OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé
    pelliculé, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les
    antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit
    être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique
    doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications)
    et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
    Il est important d'attirer l'attention des patientes sur les informations relatives
    à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à OEDIEN 2
    mg/0,03 mg, comprimé pelliculé comparé à celui associé aux autres CHC, les
    symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite
    à tenir en cas de suspicion de thrombose.

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    Il
    doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de
    suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être
    définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque
    patiente.



    Les
    patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent
    pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement
    transmissibles.



    Diminution de l'efficacité :



    L'efficacité
    de COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique Posologie
    et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique Posologie
    et mode d'administration) ou de prise concomitante de certains traitements
    (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
    d'interactions).



    Troubles du cycle :



    Avec
    tous les COC, des saignements irréguliers (« spottings
    » ou métrorragies) peuvent survenir, en particulier au cours des premiers mois
    d'utilisation. Par conséquent, l'évaluation de tout saignement irrégulier n'est
    significative qu'après une période d'adaptation d'environ 3 cycles.



    Si
    des saignements menstruels irréguliers persistent ou surviennent après des
    cycles précédents réguliers, des causes non hormonales doivent alors être
    considérées ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin
    d'exclure une malignité ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un
    curetage.

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    Chez
    certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir durant
    la prise des comprimés placebo. Si la prise de COC a été suivie telle que
    décrite dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est peu
    probable que la femme soit enceinte. Cependant, si la prise de COC n'a pas été
    suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou
    si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient
    de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception.



    Informations sur les excipients :



    OEDIEN
    2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé contient du lactose.



    Les
    patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase
    ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies
    héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Interactions médicamenteuses OEDIEN

    + -

    Remarque : L'information concernant la
    prescription concomitante de médicaments doit être consultée pour
    identifier toute interaction éventuelle.

    Effets d'autres médicaments sur OEDIEN :

    Des
    interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des
    enzymes microsomales pouvant aboutir à une augmentation de la clairance
    des hormones sexuelles, ce qui peut provoquer des métrorragies et/ou
    conduire à l'échec de la contraception.

    Conduite à tenir

    Une
    induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de
    traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée
    au bout de quelques semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction
    enzymatique peut perdurer environ 4 semaines.

    Traitement à court terme

    Les
    femmes sous traitement par inducteurs enzymatiques doivent
    temporairement utiliser une méthode barrière ou une autre méthode
    contraceptive en plus du COC. La méthode barrière doit être utilisée
    pendant toute la durée du traitement concomitant ainsi que pendant les
    28 jours qui suivent l'arrêt de celui-ci.

    Si
    le traitement concomitant se prolonge au-delà de la fin des comprimés
    actifs de la plaquette du COC, les comprimés placebo doivent être jetés
    et la plaquette suivante doit être commencée immédiatement.

    Traitement à long terme

    Pour
    les femmes sous traitement chronique par des substances actives ayant
    un effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode
    contraceptive fiable, non hormonale, est recommandée.

    Substances
    augmentant la clairance des COC (efficacité des COC diminuée par
    induction enzymatique), par exemple : les barbituriques, la
    carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine et également
    potentiellement : l'oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate, la
    griséofulvine et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).

    Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC, par ex. :

    Co-administrées
    avec les COC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase
    du VIH/VHC et d'inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase
    inverse peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques
    des estrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces modifications peut
    être cliniquement significatif dans certains cas.

    Par
    conséquent, l'information relative à la prescription des médicaments
    contre le VIH/VHC doit être consultée afin d'identifier les
    interactions potentielles et les recommandations associées. En cas de
    doute, une méthode de contraception barrière complémentaire doit être
    utilisée par les femmes traitées par un inhibiteur de protéase ou un
    inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse.

    Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques):

    La pertinence clinique d'interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue.

    L'administration
    concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les
    concentrations plasmatiques de l'estrogène, du progestatif ou des deux.

    Il
    a été montré que, prises en association avec un contraceptif hormonal
    combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'etoricoxib
    de 60 à 120 mg/jour augmentaient les concentrations plasmatiques de
    l'éthinylestradiol respectivement de 1,4 à 1,6 fois.

    Effets d'OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé sur d'autres médicaments :

    Les
    COC peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances
    actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc
    soit augmenter (ex : ciclosporine) soit diminuer (ex : lamotrigine).

    Cependant, des études  in vitro ont montré qu'une inhibition des enzymes CYP par le diénogest est peu probable aux doses thérapeutiques.

    Les
    données cliniques suggèrent que l'éthinylestradiol inhibe la clairance
    des substrats du CYP1A2, entraînant ainsi une augmentation faible (ex.
    théophylline) ou modérée (ex. tizanidine) de leur concentration
    plasmatique.

    Interactions pharmacodynamiques

    Au
    cours des essais cliniques menés chez des patients traités pour une
    infection par le virus de l'hépatite C (VHC) et recevant des
    médicaments contenant ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir,
    avec ou sans ribavirine, il a été observé des augmentations de
    transaminase (ALAT) supérieures à 5 fois la limite supérieure de la
    normale (LSN), significativement plus fréquentes chez les femmes
    utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, tel que les
    contraceptifs hormonaux combinés (CHC). De plus, chez des patients
    traités par le glecaprevir/pibrentasvir ou
    sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir, des augmentations des ALAT ont été
    observées chez les femmes utilisant des médicaments contenant de
    l'éthinylestradiol tels que les CHC (voir la rubrique Contre-indications).

    Par
    conséquent, les utilisatrices d'OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé
    pelliculé doivent changer de méthode de contraception (par ex.
    contraceptif à base de progestatif seul ou méthodes non hormonales)
    avant de débuter un traitement avec ces associations de médicaments.
    OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé peut être repris
    2 semaines après la fin du traitement avec ces associations de
    médicaments.

    Autres formes d'interactions

    Examens biologiques :

    L'utilisation
    de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats de certains
    tests de laboratoire, y compris les paramètres biochimiques de la
    fonction hépatique, thyroïdienne, surrénale et rénale ; les
    concentrations plasmatiques de protéines (de transport), comme par ex.
    la transcortine et les fractions de lipides/lipoprotéines, les
    paramètres du métabolisme des glucides et les paramètres de coagulation
    et fibrinolyse. Les modifications restent généralement comprises dans
    les valeurs normales du laboratoire.

    Sans objet.

    Surdosage OEDIEN

    + -

    La toxicité orale aigue de l'éthinylestradiol et du diénogest est très faible. Les symptômes susceptibles d'apparaître dans le cas d'un surdosage sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. Dans la plupart des cas, aucun traitement spécifique n'est requis. Un traitement symptomatique devrait être donné si nécessaire.

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    Grossesse et allaitement OEDIEN

    + -

    Grossesse

    OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé n'est pas indiqué pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications).

    En cas de découverte d'une grossesse sous OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé, son utilisation devra être immédiatement interrompue.

    De nombreuses études épidémiologiques n'ont révélé ni un risque augmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un COC avant la grossesse, ni un effet tératogène si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse.

    Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique Données de sécurité préclinique). D'après ces données sur l'animal, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience de l'utilisation des COC pendant la grossesse, un tel effet indésirable n'a pas été démontré chez l'homme.

    L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise d'OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

    Allaitement

    L'allaitement peut être influencé par les COC car la production de lait peut être réduite et la composition du lait peut être modifiée. De petites quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou leurs métabolites peuvent être excrétées dans le lait maternel lors de l'utilisation de COC. Ces quantités peuvent affecter l'enfant. Par conséquent, OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé jusqu'à la fin du sevrage.

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    Fertilité

    Le retour à une fertilité normale est attendu immédiatement après l'arrêt du traitement.

    Aspect et forme OEDIEN

    + -
    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé actif : comprimé pelliculé blanc, cylindrique, biconvexe, avec un diamètre d'environ 6 mm.

    Comprimé pelliculé placebo : comprimé pelliculé rose, cylindrique, biconvexe, avec un diamètre d'environ 6 mm.

    Boîte de 3 x 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium) avec un calendrier.

    Composition OEDIEN

    + -
    Principe actif Comprimé pelliculé
    Diénogest 2 mg *
    Ethinylestradiol 0.03 mg *
    * par dose unitaire
    Principes actifs : Diénogest , Ethinylestradiol
    Excipients à effets notoires ? : Lactose monohydraté, Lactose monohydraté
    Autres excipients: Noyau : Povidone K30, Amidon de maïs prégélatinisé, Magnésium stéarate, Pelliculage : Macrogol 3350, Titane dioxyde, Polyvinylique alcool, Talc, Noyau : Povidone K30, Amidon de maïs prégélatinisé, Magnésium stéarate, Pelliculage : Macrogol 3350, Titane dioxyde, Polyvinylique alcool, Talc, Fer oxyde rouge, Fer oxyde jaune

    Mécanisme d’action OEDIEN

    + -

    Classe pharmaco-thérapeutique (ATC) : diénogest et estrogènes ; diénogest et éthinylestradiol

    Code ATC : G03FA15 et G03AA16.

    Dans les études cliniques réalisées avec diénogest/éthinylestradiol, les indices de Pearl suivants ont été calculés :

    Indice de Pearl non-ajusté : 0,454 (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %: 0,701)

    Indice de Pearl ajusté : 0,182 (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %: 0,358).

    OEDIEN
    2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé est un contraceptif oral combiné
    associant l'éthinylestradiol et un progestatif, le diénogest.

    L'action
    contraceptive d'OEDIEN 2 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé repose sur
    l'interaction de différents facteurs dont les plus importants sont le
    blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale.

    Le diénogest est un dérivé de la nortestostérone, avec une affinité in-vitro pour le récepteur des progestatifs 10 à 30 fois moins élevée que celle des autres progestogènes synthétiques. Les études in vivo
    chez les animaux ont montré une forte activité progestative et
    antiandrogène. Le diénogest ne possède pas d'activité androgénique,
    glucocorticoïde ou minéralocorticoïde significatives in vivo.

    La dose de diénogest seul nécessaire pour bloquer l'ovulation est de 1 mg/jour.

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    Avec
    l'utilisation de doses plus élevées de COC (0,05 mg
    d'éthinylestradiol), le risque de cancer de l'endomètre et des ovaires
    est réduit. La réciproque pour l'utilisation de doses plus faibles de
    COC doit encore être confirmée.

    Autres informations OEDIEN

    + -
    • Forme pharmaceutique : Comprimé pelliculé
    • Voie d'administration : Orale
    • Code ATC : G03FA15
    • Classe pharmacothérapeutique : Dienogest et estrogène
    • Conditions de prescription et de délivrance : Liste I
    • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 64091062
    • Laboratoire titulaire AMM : Laboratoires bailleul sa (08/06/2018)
    • Laboratoire exploitant : Laboratoires bailleul

    Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique.

    Sources :

    • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
    • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
    • Répertoire des génériques de l’ANSM
    • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
    • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
    • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
    • Informations grossistes répartiteurs
    • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
    • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
    • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
    • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
    • Ministère de la santé : substances dopantes
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