PACLITAXEL KABI 6 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, boîte de 1 flacon de 16,70 ml

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Paclitaxel
  • Taux de remboursement S. Sociale Prise en charge selon modalités hospitalières

PACLITAXEL KABI est habituellement prescrit pour :

Indications PACLITAXEL KABI

+ -

Cancer de l'ovaire :

En traitement de première intention du cancer de l'ovaire, le paclitaxel est indiqué chez les patientes présentant une maladie avancée ou résiduelle (> 1 cm) après laparotomie initiale, en association avec le cisplatine.

En traitement de deuxième intention du cancer de l'ovaire, le paclitaxel est indiqué chez les patientes présentant un carcinome métastatique de l'ovaire après échec du traitement classique à base de sels de platine.

Cancer du sein :

En traitement adjuvant, le paclitaxel est indiqué dans le traitement du carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire après un traitement par anthracycline et cyclophosphamide (AC).

Le traitement adjuvant par le paclitaxel doit être considéré comme alternative à une prolongation du traitement par AC.

Le paclitaxel est indiqué dans le traitement initial du cancer du sein localement avancé ou métastatique soit en association avec une anthracycline chez les patientes auxquelles un traitement par une anthracycline convient, soit en association avec le trastuzumab chez les patientes avec une surexpression HER-2 (Human Epidermal Growth factor Receptor 2) classée 3+ par l'immunohistochimie et auxquelles une anthracycline ne convient pas (voir les rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Administré seul, le paclitaxel est aussi indiqué pour le traitement des carcinomes métastatiques du sein pour les patientes en échec, ou non candidates, au traitement classique à base d'anthracycline.

Cancer bronchique non à petites cellules avancé :

En association avec le cisplatine, le paclitaxel est indiqué pour le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) chez les patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie potentiellement curative et/ou une radiothérapie.

Sarcome de Kaposi associé au SIDA :

Le paclitaxel est indiqué dans le traitement des patients en stade avancé du sarcome de Kaposi lié au SIDA et après échec d'un traitement antérieur par des anthracyclines liposomales.

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Des données d'efficacité limitées étayent cette indication. Un résumé des études significatives est présentée à la rubrique Propriétés pharmacodynamiques.

Comment prendre PACLITAXEL KABI

+ -

Posologie

PACLITAXEL KABI doit être administré sous la surveillance d'un spécialiste en oncologie et dans une unité spécialisée pour l'administration d'agents cytotoxiques (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

Tous les patients doivent être prémédiqués avec des corticoïdes, des antihistaminiques et des antagonistes des récepteurs H2, avant administration de paclitaxel :

Médicament

Posologie

Administration avant le paclitaxel

Dexaméthasone

20 mg per os* ou IV

Pour l'administration orale :

environ 12 et 6 heures ou

Pour l'administration IV : 30 à 60 min

Diphenhydramine**

50 mg IV

30 à 60 minutes

Cimétidine ou

Ranitidine

300 mg IV

50 mg IV

30 à 60 minutes

* 8 ‑ 20 mg pour les patients atteints du sarcome de Kaposi

** ou antihistaminique équivalent, par exemple la chlorphéniramine.

Le paclitaxel en solution à diluer pour perfusion doit être dilué avant utilisation (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination) et doit être administré par voie intraveineuse uniquement.

Le paclitaxel doit être administré à l'aide d'une tubulure munie d'une membrane filtrante à micropores de diamètre ≤ 0,22 mm (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

Traitement de première intention du carcinome de l'ovaire :

Bien que d'autres schémas posologiques soient en cours d'évaluation, un schéma associant le paclitaxel et le cisplatine est recommandé. En fonction des durées de perfusion, deux posologies de paclitaxel sont recommandées : paclitaxel 175 mg/m2 en administration intraveineuse de 3 heures, suivi d'une administration de cisplatine 75 mg/m2 toutes les 3 semaines ou paclitaxel 135 mg/m2 en perfusion de 24 heures, suivi d'une administration de cisplatine 75 mg/m2 avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Traitement de deuxième intention du carcinome de l'ovaire :

La posologie recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m2 administrée sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.

Traitement adjuvant du carcinome du sein :

La posologie recommandée de paclitaxelest de 175 mg/m2 administrée sur une période de 3 heures toutes les 3 semaines pour quatre cures, après un traitement par AC.

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Traitement de première intention du carcinome du sein :

Lors d'une association avec la doxorubicine (50 mg/m2), le paclitaxel doit être administré 24 heures après la doxorubicine. La posologie recommandée de paclitaxelest de 220 mg/m2 en administration IV sur 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (voir rubriques les Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).

Lors d'une association avec le trastuzumab, la posologie recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m2 en administration IV sur 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). La perfusion de paclitaxel peut commencer le jour suivant la première administration de trastuzumab ou immédiatement après les administrations suivantes du trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab a été bien tolérée (pour les détails de la posologie du trastuzumab, voir le résumé des caractéristiques du produit de Herceptin®).

Traitement de deuxième intention du carcinome du sein :

La posologie recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m2 administrée sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.

Traitement du cancer bronchique non à petites cellules avancé (CPNPC) :

La posologie recommandée de paclitaxelest de 175 mg/m2 administrée sur une période de 3 heures, suivie de cisplatine à une posologie de 80 mg/m2, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.

Traitement du sarcome de Kaposi (SK) lié au SIDA :

La posologie recommandée de paclitaxel est de 100 mg/m² administrée en perfusion intraveineuse de 3 heures toutes les deux semaines.  Lors des cures suivantes, la dose de paclitaxel doit être ajustée en fonction de la tolérance individuelle des patients.

Le paclitaxel ne doit pas être réadministré tant que le nombre de neutrophiles n'est pas supérieur ou égal à 1 500/mm3 (≥ 1 000/mm3 pour les patients atteints du sarcome de Kaposi) et le nombre de plaquettes n'est pas supérieur ou égal à 100 000 /mm3 (≥ 75 000/mm3 pour les patients atteints du sarcome de Kaposi). Pour les patients présentant une neutropénie sévère (nombre de neutrophiles < 500/mm3 pendant une semaine ou plus) ou une neuropathie périphérique sévère, les doses doivent être réduites de 20% lors des cures suivantes (25% pour les patients atteints du sarcome de Kaposi) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

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Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité chez les enfants de moins de 18 ans n'a pas encore été établie. C'est pourquoi le paclitaxel n'est pas recommandé pour l'usage pédiatrique.

Patients avec Insuffisance hépatique :

Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander des ajustements posologiques chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir les rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ne doivent pas être traités par le paclitaxel.

Mode d'administration

Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

Effets indésirables possibles PACLITAXEL KABI

+ -
  • Escarre au site d'injection
  • Exfoliation de la peau au site d'injection
  • Décoloration de la peau au site d'injection
  • Episode infectieux
  • Infection des voies urinaires
  • Infection respiratoire haute
  • Choc septique
  • Pneumonie
  • Péritonite
  • Septicémie
  • Myélosuppression
  • Neutropénie
  • Anémie
  • Thrombocytopénie
  • Leucopénie
  • Hémorragie
  • Neutropénie fébrile
  • Leucémie myéloïde aiguë
  • Syndrome myélodysplasique
  • CIVD
  • Réaction d'hypersensibilité
  • Rougeur du visage
  • Eruption cutanée allergique
  • Hypotension
  • Oedème de Quincke
  • Détresse respiratoire
  • Urticaire généralisée
  • Frissons
  • Douleur dorsale
  • Douleur thoracique
  • Tachycardie
  • Douleur abdominale
  • Douleur des extrémités
  • Diaphorèse
  • Hypertension
  • Réaction anaphylactique
  • Choc anaphylactique
  • Anorexie
  • Syndrome de lyse tumorale
  • Etat confusionnel
  • Neurotoxicité
  • Neuropathie périphérique
  • Neuropathie motrice
  • Faiblesse distale
  • Neuropathie végétative
  • Iléus paralytique
  • Hypotension orthostatique
  • Crise tonico-clonique
  • Convulsions
  • Encéphalopathie
  • Etourdissement
  • Sensation vertigineuse
  • Céphalée
  • Ataxie
  • Trouble du nerf optique
  • Troubles visuels
  • Scotome scintillant
  • Oedème maculaire
  • Phosphène
  • Corps flottants dans le vitré
  • Ototoxicité
  • Perte d'audition
  • Acouphène
  • Vertige
  • Bradycardie
  • Infarctus du myocarde
  • Bloc auriculoventriculaire
  • Syncope
  • Myocardiopathie
  • Tachycardie ventriculaire
  • Tachycardie avec bigéminie
  • Insuffisance cardiaque
  • Fibrillation auriculaire
  • Tachycardie supraventriculaire
  • Thrombose
  • Thrombophlébite
  • Choc vasculaire
  • Phlébite
  • Dyspnée
  • Epanchement pleural
  • Pneumonie interstitielle
  • Fibrose pulmonaire
  • Embolie pulmonaire
  • Insuffisance respiratoire
  • Toux
  • Nausée
  • Vomissement
  • Diarrhée
  • Inflammation des muqueuses gastro-intestinales
  • Occlusion intestinale
  • Perforation intestinale
  • Colite ischémique
  • Pancréatite
  • Thrombose mésentérique
  • Colite pseudomembraneuse
  • Oesophagite
  • Constipation
  • Ascite
  • Colite neutropénique
  • Nécrose hépatique
  • Encéphalopathie hépatique
  • Alopécie
  • Modification des ongles
  • Modification de la peau
  • Prurit cutané
  • Eruption cutanée
  • Erythème
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Syndrome de Lyell
  • Erythème multiforme
  • Dermatite exfoliative
  • Urticaire
  • Onycholyse
  • Sclérodermie
  • Arthralgie
  • Myalgie
  • Lupus érythémateux disséminé
  • Réaction au site d'injection
  • Oedème au site d'injection
  • Douleur au site d'injection
  • Erythème au site d'injection
  • Induration au site d'injection
  • Extravasation au site d'injection
  • Cellulite au site d'injection
  • Fibrose cutanée au site d'injection
  • Nécrose cutanée au site d'injection
  • Asthénie
  • Pyrexie
  • Déshydratation
  • Oedème
  • Malaise
  • Elévation des ASAT
  • Elévation des phosphatases alcalines
  • Elévation de la bilirubine
  • Augmentation de la créatininémie
  • Hypertonie
  • Epistaxis
  • Acné
  • Herpès (simplex)
  • Blessure accidentelle
  • Insomnie
  • Rhinite
  • Sinusite
  • Réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
  • Insuffisance cardiaque congestive
  • Dysfonctionnement cardiaque
  • Pneumopathie radique
+ Afficher plus - Afficher moins

Sauf indication contraire, la discussion suivante fait référence aux données de tolérance d'essais cliniques menés chez 812 patients traités par du paclitaxel en monothérapie pour des tumeurs solides. Puisque la population de patients atteints du sarcome de Kaposi est très spécifique, un chapitre spécial fondé sur une étude clinique comportant 107 patients est présenté à la fin de cette rubrique.

Sauf indication contraire, la fréquence et la sévérité des effets indésirables sont généralement identiques entre les patients recevant du paclitaxel pour le traitement du carcinome de l'ovaire, du carcinome du sein ou du cancer bronchique non à petites cellules. Aucun des effets indésirables observés n'était clairement influencé par l'âge.

Des réactions d'hypersensibilité sévères, parfois fatales (hypotension nécessitant un traitement, angio-oedème, détresse respiratoire nécessitant un traitement bronchodilatateur, urticaire généralisée) sont survenues chez 2 patients (< 1%). Des réactions d'hypersensibilité mineures (principalement bouffées vasomotrices, éruption cutanée) ne nécessitant ni mesure thérapeutique spécifique, ni arrêt du traitement par le paclitaxel ont été observées chez 34 % des patients (17% des cures totales).

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La myélosuppression est l'effet indésirable le plus fréquent avec le paclitaxel. Une neutropénie sévère (< 500 cellules/mm3) a été observée chez 28% des patients sans être associée à des épisodes fébriles. 1 % des patients a présenté une neutropénie sévère pendant ≥ 7 jours.

Une thrombopénie a été rapportée chez 11 % des patients. 3% de ces patients ont présenté un nadir plaquettaire < 50 000 cellules/mm3 au moins une fois pendant l'étude clinique. 64% des patients ont présenté une anémie, considérée comme sévère (Hb < 5 mmol/l) chez seulement 6% des patients. L'incidence et la sévérité de l'anémie est fonction du taux d'hémoglobine avant le traitement.

Les neurotoxicités, principalement les neuropathies périphériques, semblent être plus fréquentes et plus sévères avec une perfusion de 175 mg/m² sur 3 heures (85% de neurotoxicité, 15% sévères) qu'avec une perfusion de 135 mg/m² sur 24 heures (25% de neuropathies périphériques, 3% de sévères) de paclitaxel associé au cisplatine. On observe une augmentation apparente de l'incidence des neurotoxicités sévères chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire et chez les patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules, traités par le paclitaxel sur 3 heures, suivi de cisplatine. La neuropathie périphérique peut survenir à la suite de la première cure de paclitaxel et s'aggraver lors des cures suivantes. Elle a motivé l'arrêt du traitement dans quelques cas. Les troubles sensitifs ont habituellement régressé ou disparu quelques mois après la fin du traitement par paclitaxel. Une neuropathie préexistante résultant de thérapies antérieures ne contre-indique pas le traitement par le paclitaxel.

Des myalgies et arthralgies ont affecté 60% des patients et ont été considérées comme sévères chez 13 % d'entre eux.

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Des réactions au site d'injection ont été observées durant l'administration intraveineuse. Celles-ci peuvent conduire à des oedèmes localisés, des douleurs, un érythème et une induration. Selon les cas, une extravasation peut entraîner une cellulite. Une escarre de la peau et/ou une exfoliation peuvent aussi apparaitre en réaction à une extravasation. Une décoloration de la peau peut aussi apparaitre. Une récurrence de réactions cutanées au site précédent d'une extravasation après l'administration de paclitaxel à un autre  endroit a été rarement rapportée. Il n'est pas connu, à ce jour, de traitement spécifique pour les réactions d'extravasations. Dans certains cas, la survenue de réactions au site d'injection a eu lieu, soit pendant une perfusion prolongée, soit elle a été retardée d'une semaine à 10 jours.

L'alopécie a été observée chez 87 %des patients et s'est manifestée de façon subite. Une perte de cheveux prononcée ≥ 50% est attendue chez la majorité des patients présentant une alopécie.

Une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) a été rapportée, souvent en association avec une septicémie ou une défaillance multiviscérale.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables, associés à l'administration du paclitaxel administré seul en perfusion de trois heures dans les traitements de cancers métastatiques (812 patients traités lors des essais cliniques) et tels que rapportés lors de la phase de surveillance post-marketing* du produit.

La fréquence des effets indésirables présentés ci-dessous est définie selon la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peut être estimé sur la base de données disponibles).

Dans chaque groupe d'effets indésirables, ces effets indésirables sont présentés par ordre croissant de gravité.

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Infections et infestations :

Très fréquent : infection (principalement infections des voies urinaires et respiratoires hautes), avec des cas rapportés d'issue fatale.

Peu fréquent : choc septique.

Rare*: septicémie, pneumonie, péritonite.

Affections hématologiques et du système lymphatique :

Très fréquent : myélosuppression, neutropénie, anémie, thrombocytopénie, leucopénie, hémorragie.

Rare*: neutropénie fébrile.

Très rare*: leucémie myéloïde aiguë, syndrome myélodysplasique.

Indéterminé* : coagulation intravasculaire disséminée

Affections du système immunitaire :

Très fréquent : réactions d'hypersensibilité mineures (principalement rougeur du visage et éruption cutanée transitoire).

Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité importantes nécessitant un traitement (par exemple, hypotension, oedème de Quincke, détresse respiratoire, urticaire généralisée, frissons et douleurs dorsales, douleur thoracique, tachycardie, douleurs abdominales, douleur des extrémités, diaphorèse et hypertension).

Rare* : réactions anaphylactiques.

Très rare* : choc anaphylactique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition :

Très rare* : anorexie.

Indéterminé* : syndrome de lyse tumorale*

Affections psychiatriques :

Très rare*: état confusionnel.

Affections du système nerveux :

Très fréquent : neurotoxicité (principalement : neuropathies périphériques).

Rare* : neuropathies motrices (provoquant une faiblesse distale mineure).

Très rare* : crises généralisées tonico-cloniques, neuropathies végétatives (provoquant iléus paralytique et hypotension orthostatique), encéphalopathie, étourdissements, céphalées, ataxie, convulsions.

Affections oculaires :

Très rare*: troubles du nerf optique et/ou troubles visuels (scotome scintillant), en particulier chez les patients ayant reçu des doses supérieures à celles recommandées.

Indéterminé* : oedème maculaire*, photopsie*, corps flottants dans le vitré*

Affections de l'oreille et labyrinthe :

Très rare*: perte d'audition, ototoxicité, acouphène, vertige.

Affections cardiaques :

Fréquent : bradycardie.

Peu fréquent : infarctus du myocarde,  bloc auriculo-ventriculaire et syncope, cardiomyoptahie, tachycardie ventriculaire asymptomatique, tachycardie avec bigéminie.
Rare : insuffisance cardiaque

Très rare* : fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire.

Affections vasculaires :

Très fréquent : hypotension.

Peu fréquent : hypertension, thrombose, thrombophlébite.

Très rare* : choc.

Indéterminé* : phlébite*

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Rare*: dyspnée, épanchement pleural, pneumonie interstitielle, fibrose pulmonaire, embolie pulmonaire, insuffisance respiratoire.

Très rare* : toux.

Affections gastro-intestinales :

Très fréquent : diarrhée, nausée, vomissements, inflammation des muqueuses.

Rare*: occlusion intestinale, perforation intestinale, colite ischémique, pancréatite.

Très rare* : thrombose mésentérique, colite pseudo-membraneuse, colite neutropénique, ascite, oesophagite, constipation.

Affections hépato-biliaires :

Très rare* : nécrose hépatique, encéphalopathie hépatique (pour les 2 effets des cas d'issue fatale ont été rapportés).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Très fréquent : alopécie.

Fréquent : modifications transitoires et légères des ongles et de la peau.

Rare*: prurit, éruption cutanée transitoire, érythème.
Très rare *: syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème multiforme, dermatite exfoliative, urticaire, onycholyse (les patients sous traitement doivent protéger leurs mains et leurs pieds du soleil).

Indéterminé* : sclérodermie*

Affections musculo-squelettiques et systémiques :

Très fréquent : arthralgie, myalgie.

Indéterminé* : lupus systémique érythémateux*.

Troubles généraux et réactions au site d'injection :

Fréquent : réactions au site d'injection (oedème localisé, douleur, érythème, induration ; parfois une extravasation peut conduire à une cellulite, une fibrose cutanée et une nécrose cutanée).

Rare*: pyrexie, déshydratation, asthénie, oedème, malaise.

Investigations :

Fréquent : élévation sévère des ASAT (SGOT), élévation sévère des phosphatases alcalines.

Peu fréquent : élévation sévère de la bilirubine.

Rare*: augmentation de la créatininémie.

Les patientes atteintes de carcinome du sein recevant du paclitaxel en traitement adjuvant après AC, ont présenté davantage de toxicité neurosensorielle, réactions d'hypersensibilité, arthralgies/myalgies, anémies, infections, fièvres, nausées, vomissements, diarrhées que les patientes recevant AC seul. Toutefois, la fréquence de ces événements est en adéquation avec l'utilisation de paclitaxel administré seul, telle que rapportée ci-dessus.

Traitement en association

La discussion suivante fait référence à deux essais majeurs en chimiothérapie de première intention du carcinome de l'ovaire (paclitaxel + cisplatine : plus de 1050 patientes), deux essais de phase III dans le traitement de première intention du carcinome métastatique du sein : l'un étudiant l'association avec doxorubicine (paclitaxel + doxorubicine : 267 patientes), l'autre étudiant l'association avec trastuzumab (analyse planifiée de sous-groupe paclitaxel + trastuzumab : 188 patientes) et deux essais de phase III en traitement du cancer bronchique non à petites cellules avancé (paclitaxel + cisplatine : plus de 360 patients) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Administré en perfusion de trois heures en chimiothérapie de première ligne du cancer de l'ovaire, les neurotoxicités, arthralgies/myalgies et hypersensibilités rapportées étaient plus fréquentes et plus sévères chez les patientes traitées par paclitaxel suivi de cisplatine que chez les patientes traitées par cyclophosphamide suivi de cisplatine. Les myélosuppressions semblent moins fréquentes et moins sévères avec paclitaxel en perfusion de trois heures suivi de cisplatine qu'avec le cyclophosphamide suivi de cisplatine.

En chimiothérapie de première intention du carcinome métastatique du sein, les neutropénies, anémies, neuropathies périphériques, arthralgies/myalgies, asthénies, fièvre et diarrhées rapportées ont été rapportées plus fréquemment et ont été plus sévères quand paclitaxel (220 mg/m2) était administré en perfusion de 3 heures, 24 heures après doxorubicine (50 mg/m2) comparé au traitement FAC classique (5-FU 500 mg/m2, doxorubicine 50 mg/m2, cyclophosphamide 500 mg/m2). Les nausées et vomissements ont semblé moins fréquents et moins sévères avec le traitement paclitaxel (220 mg/m2)/doxorubicine (50 mg/m2) comparé au traitement FAC classique. L'administration de corticostéroïdes a pu contribuer à une diminution de la fréquence et de la sévérité des nausées et des vomissements dans le bras paclitaxel/doxorubicine.

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Lors de l'administration de paclitaxel en perfusion de 3 heures en association avec le trastuzumab en traitement de première intention de patientes atteintes de carcinome du sein métastatique, les événements suivants (quel que soit leur lien avec le paclitaxel ou le trastuzumab) ont été rapportés plus fréquemment qu'avec paclitaxel administré seul : insuffisance cardiaque (8% versus 1%), infection (46% versus 27%), frissons (42% versus 4%), fièvre (47% versus 23%), toux (42% versus 22%), éruption cutanée (39% versus 18 %), arthralgie (37% versus 21%), tachycardie (12% versus 4%), diarrhée (45% versus 30%), hypertonie (11% versus 3 %), épistaxis (18% versus 4%), acné (11% versus 3 %), herpès (12% versus 3%), blessure accidentelle (13% versus 3%), insomnie (25% versus 13%), rhinite (22% versus 5%), sinusite (21% versus 7%) et réaction au site d'injection (7% versus 1%).

Certaines de ces différences de fréquence pourraient résulter de l'augmentation du nombre et de la durée des traitements par l'association paclitaxel/trastuzumab versus paclitaxel administré seul. La fréquence de l'observation des effets sévères a été similaire pour l'association paclitaxel/trastuzumab et paclitaxel administré seul.

Lors de l'association de paclitaxel et doxorubicine dans le traitement du carcinome métastatique du sein, des anomalies de la contraction cardiaque (≥ 20% de réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche) ont été observées chez 15% des patientes contre 10% sous un traitement FAC classique. Une insuffisance cardiaque congestive a été observée à < 1% dans le bras paclitaxel /doxorubicine et dans le bras FAC classique.

Suite à l'administration de trastuzumab en association avec paclitaxel chez des patientes préalablement traitées par les anthracyclines, il a été observé une augmentation de la fréquence et de la sévérité du dysfonctionnement cardiaque comparé aux patientes traitées par le paclitaxel seul (Classe I/II de la New York Heart Association (NYHA) : 10% versus 0% ; Classe III/IV : 2% versus 1%) et rarement une issue fatale (voir Résumé des Caractéristiques du Produit de trastuzumab). A part ces cas rares, les patientes ont réagi à un traitement médical approprié.

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Des cas de pneumopathies radiques ont été rapportés chez des patients recevant une radiothérapie associée.

Sarcome de Kaposi lié au SIDA 

Dans une étude clinique comportant 107 patients, en dehors des effets indésirables hématologiques et hépatiques (voir ci-dessous), la fréquence et la sévérité des effets indésirables étaient généralement similaires entre les patients atteints du sarcome de Kaposi et les patients traités par paclitaxel administré en monothérapie dans d'autres tumeurs solides.

Affections hématologiques et du système lymphatique :

La myélosuppression était la toxicité majeure dose limitante. La neutropénie est l'atteinte hématologique la plus significative. Lors de la première cure, une neutropénie sévère (< 500 /mm3) est survenue chez 20% des patients. Pendant toute la période du traitement, 39% des patients avaient une neutropénie sévère. La neutropénie était présente > 7 jours chez 41% des patients et pendant 30-35 jours chez 8% des patients. Chez tous les patients suivis, la neutropénie a été résolue dans les 35 jours. La fréquence d'une neutropénie de grade 4 avec une durée ≥ 7 jours était de 22%.

Une neutropénie fébrile liée au paclitaxel a été rapportée chez 14% des patients et dans 1,3% des cures.

Lors de l'administration de paclitaxel, 3 épisodes septiques (2,8%) liés au médicament se sont avérés fatals.

Une thrombopénie a été observée chez 50% des patients ; elle était sévère (< 50 000 /mm3) chez 9% d'entre eux. Seulement 14% ont présenté une diminution du nombre des plaquettes < 75 000 /mm3 au moins une fois lors du traitement. Des hémorragies liées au paclitaxel ont été rapportées chez moins de 3% des patients, mais elles ont été localisées.

Une anémie (Hb < 11 g/dL) a été observée chez 61% des patients ; elle était sévère (Hb < 8 g/dL) chez 10%. Des transfusions de globules rouges ont été nécessaires chez 21 % des patients.

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Troubles hépato-biliaires :

Parmi les patients (> 50% recevant des inhibiteurs de protéase) avec une fonction hépatique initiale normale, respectivement 28%, 43% et 44% des patients ont eu une augmentation de la bilirubine, de la phosphatase alcaline et d'ASAT (SGOT). Les augmentations étaient sévères dans 1% des cas pour chacun de ces paramètres.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

Contre-indications PACLITAXEL KABI

+ -
  • Hypersensibilité paclitaxel
  • Hypersensibilité huile de ricin polyoxyéthylénée
  • Neutropénie < 1500/mm3
  • Neutropénie < 1000/mm3 dans le sarcome de Kaposi lié au SIDA
  • Plaquettes < 100 000/mm3
  • Plaquettes < 75000/mm3 dans le sarcome de Kaposi lié au SIDA
  • Infection grave non contrôlée dans l'indication du sarcome de Kaposi lié au sida
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Allaitement
  • Voie intra-artérielle
  • Patient de moins de 18 ans
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Absence de contraception masculine
  • Grossesse
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Hypersensibilité à la substance active ou à tout autre excipient mentionné à la rubrique Composition, particulièrement au ricinoléate de macrogolglycérol (huile de ricin polyoxyéthylée) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Le paclitaxel ne doit pas être utilisé chez des patients ayant un taux initial de neutrophiles < 1500/mm3 (< 1 000/mm3 pour les patients atteints du sarcome de Kaposi).

Dans le sarcome de Kaposi, le paclitaxel est également contre-indiqué chez les patients qui présentent des infections concomitantes, sévères ou non contrôlées.

Le paclitaxel est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).

Précautions d’emploi PACLITAXEL KABI

+ -
  • Réaction d'hypersensibilité
  • Surveillance NFS
  • Surveillance plaquettaire
  • Troubles de la conduction
  • Surveillance cardiaque
  • Neuropathie périphérique toxique
  • Insuffisance hépatique légère à modérée
  • Cholestase sévère
  • Diarrhée
  • Radiothérapie pulmonaire
  • Mucosite
  • Patiente en âge de procréer
  • Homme fertile
  • Alcoolique
  • Epilepsie
+ Afficher plus - Afficher moins

Le paclitaxel doit être administré sous la surveillance d'un médecin ayant l'expérience des chimiothérapies anticancéreuses. Du fait du risque de réactions d'hypersensibilité sévère, les équipements de soutien appropriés doivent être disponibles.

Compte tenu de la possibilité d'une extravasation, il est conseillé de surveiller étroitement le site d'injection pour vérifier l'absence d'infiltration pendant l'administration du médicament.

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Les patients doivent recevoir une prémédication associant des corticoïdes, des antihistaminiques et des antagonistes H2 (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Le paclitaxel doit être administré avant le cisplatine en cas d'association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Des réactions d'hypersensibilité sévères, caractérisées par une dyspnée et une hypotension nécessitant un traitement, un angio-oedème et une urticaire généralisée, ont été observées chez moins de 1% des patients traités par le paclitaxel après l'administration d'une prémédication adéquate. Ces réactions sont probablement d'origine histaminique. Les réactions d'hypersensibilité sévères imposent l'arrêt immédiat de la perfusion de paclitaxel et la mise en place d'un traitement symptomatique. Par la suite, le paclitaxel ne devra pas être réadministré au patient.

La myélosuppression (essentiellement la neutropénie) est un effet toxique dose-limitant. Des contrôles fréquents de la numération de la formule sanguine doivent donc être effectués durant le traitement par paclitaxel. Une nouvelle cure de paclitaxel ne doit pas être initiée tant que le nombre de neutrophiles n'est pas revenu à une valeur ≥ 1 500/mm3 (≥ 1 000/mm3 pour les patients atteints du sarcome de Kaposi) et le nombre de plaquettes à une valeur ≥ 100 000/mm3 (≥ 75 000/mm3 pour les patients atteints du sarcome de Kaposi). Dans une étude clinique du sarcome de Kaposi, la majorité des patients recevaient du G-CSF (facteur de croissance de la lignée granulocytaire).

De rares cas de troubles sévères de la conduction cardiaque ont été rapportés lorsque le paclitaxel est administré seul. Si un trouble important de la conduction cardiaque apparait durant l'administration de paclitaxel il faut instituer un traitement approprié et placer le patient sous monitoring cardiaque continu durant les cures suivantes de paclitaxel. Hypotension, hypertension, bradycardie ont été observés durant l'administration de paclitaxel sans que ceci ne se traduise par l'apparition de symptômes et ne requière un traitement spécifique. Une surveillance fréquente des fonctions vitales est préconisée durant la perfusion de paclitaxel, notamment pendant la première heure de perfusion de paclitaxel. Des évènnements cardio-vasculaires sévères ont été observés plus fréquemment chez le patient ayant un cancer bronchique non à petites cellules que dans le carcinome du sein ou de l'ovaire. Un seul cas d'insuffisance cardiaque lié au paclitaxel a été observé dans une étude clinique du sarcome de Kaposi lié au SIDA.

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Quand le paclitaxel est administré en association avec la doxorubicine ou le trastuzumab pour le traitement de première intention du carcinome métastatique du sein, une surveillance cardiaque s'impose. Les patientes susceptibles d'être traitées par le paclitaxel dans ces associations doivent bénéficier d'une évaluation cardiaque initiale comportant : anamnèse et examen clinique, ECG, échocardiogramme et/ou scintigraphie cardiaque (MUGA). La surveillance de la fonction cardiaque doit être réévaluée pendant le traitement (par exemple, tous les trois mois). La surveillance peut permettre d'identifier les patientes développant un dysfonctionnement cardiaque et le médecin doit soigneusement évaluer la dose cumulative (mg/m²) d'anthracycline administrée afin de déterminer la fréquence des contrôles de la fonction ventriculaire. En cas de détérioration de la fonction cardiaque, même asymptomatique, le médecin doit évaluer avec précaution le bénéfice clinique d'une poursuite du traitement, face au risque potentiel de provoquer une atteinte cardiaque potentiellement irréversible. Si le traitement est poursuivi, la surveillance de la fonction cardiaque doit être plus fréquente (par exemple, tous les 1 à 2 cycles). Pour plus d'informations, consulter le résumé des caractéristiques du produit de Herceptin® ou de la doxorubicine.

Bien que la neuropathie périphérique soit un effet indésirable fréquent, elle n'entraine habituellement que des symptômes mineurs. En cas d'apparition de symptômes sévères, il est recommandé de réduire la dose de 20% (25% pour les patients atteints du sarcome de Kaposi) lors de toutes les cures suivantes de paclitaxel.

Pour les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules et pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire et recevant un traitement de première ligne, le paclitaxel administré en perfusion de 3 heures associé au cisplatine a pour résultat une plus grande fréquence deneurotoxicité sévère que le paclitaxel en monothérapie et le cyclophosphamide suivi du cisplatine.

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Des précautions particulières doivent être prises afin d'éviter une administration intra-artérielle du paclitaxel. En effet, des réactions tissulaires sévères ont été observées chez l'animal lors d'administrations intra-artérielles, au cours d'études de tolérance locale.

L'association de paclitaxel avec une radiothérapie pulmonaire, quel que soit l'ordre dans lequel ils sont administrés au patient, peut contribuer au développement d'une pneumopathie interstitielle.

Les patients présentant une insuffisance hépatique peuvent être exposés à un risque accru d'effets indésirables, en particulier une myélosuppression de grade 3-4. Chez des patients présentant un dysfonctionnement hépatique léger, il n'a pas été montré que la toxicité du paclitaxel était augmentée lorsque celui-ci est administré en perfusion de 3 heures. Lorsque le paclitaxel est administré en perfusion plus longue, chez des patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, une augmentation de la myélosuppression peut être observée. Les patients doivent être soumis à une étroite surveillance pour déceler la survenue d'une myélosuppression profonde (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander des ajustements posologiques chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Aucune donnée n'est disponible chez les patients présentant une cholestase sévère. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ne doivent pas être traités par le paclitaxel.

De rares cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés, notamment chez des patients qui n'avaient pas reçu d'antibiothérapie concomitante. Cette réaction doit être prise en compte dans le diagnostic différentiel des diarrhées sévères ou persistantes survenant pendant ou peu après le traitement par le paclitaxel.

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Le paclitaxel s'est révélé tératogène, embryotoxique et mutagène sur de nombreux systèmes expérimentaux.

Par conséquent, les hommes et femmes sexuellement actifs et en âge de procréer et/ou leurs partenaires doivent utiliser des contraceptifs pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après le traitement par le paclitaxel (voir rubrique Grossesse et allaitement). La contraception hormonale est contre-indiquée dans le cas de tumeurs à récepteurs hormonaux-dépendants.

Les cas de mucite sévère sont rares chez les patients atteints du SK. En cas de réaction sévère, la dose de paclitaxel doit être diminuée de 25%.

Ce médicament contient de l'éthanol (alcool) à 49,7% vol., ce qui peut être nocif pour les patients alcooliques. La teneur en alcool doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, chez les enfants et les groupes à haut risque, tels que les patients atteints d'hépatopathie ou d'épilepsie.

PACLITAXEL KABI 6 mg/ml, solution à diluer pour perfusion contenant de l'éthanol (393 mg/ml), la possibilité d'effets nerveux centraux et autres effets indésirables doit être prise en compte. Ce médicament contient du ricinoléate de macrogolglycérol qui peut provoquer des réactions allergiques sévères.

Interactions médicamenteuses PACLITAXEL KABI

+ -

Dans le traitement de première intention recommandé du cancer de l'ovaire, le paclitaxel doit être administré avant le cisplatine. Lorsque le paclitaxel est administré avant le cisplatine, le profil de tolérance du paclitaxel correspond à celui rapporté dans le cas d'une utilisation en monothérapie.

Lorsque le paclitaxel a été administré après le cisplatine, la myélosuppression induite est plus profonde et une diminution d'environ 20% de la clairance du paclitaxel a été déterminée. Le risque d'insuffisance rénale chez les patients traités par paclitaxel et cisplatine est plus grand que chez les patients traités par cisplatine seul dans les cancers gynécologiques.

Comme l'élimination de la doxorubicine et de ses métabolites actifs peut être réduite quand l'administration du paclitaxel et de la doxorubicine est proche dans le temps, le paclitaxel en traitement de première intention du carcinome métastatique du sein doit être administré 24 heures après la doxorubicine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Le métabolisme du paclitaxel est catalysé en partie par les isoenzymes CYP2C8 et CYP3A4 du cytochrome P450. Par conséquent, en l'absence d'une étude pharmacocinétique d'interaction médicamenteuse, il convient d'être prudent lors de l'administration de paclitaxel en association avec des médicaments inhibiteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (p. ex. kétoconazole et autres antifongiques imidazolés, érythromycine, fluoxétine, gemfibrozil, clopidogrel, cimétidine, ritonavir, saquinavir, indinavir et nelfinavir) car la toxicité du paclitaxel pourrait augmenter du fait d'une plus grande exposition au paclitaxel. L'administration de paclitaxel en association avec des médicaments inducteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (p. ex. rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz, névirapine) n'est pas recommandée, car son efficacité peut être compromise du fait d'une plus faible exposition au paclitaxel.

La clairance du paclitaxel n'est pas affectée par une prémédication à base de cimétidine.

Des études menées chez des patients atteints du sarcome de Kaposi et prenant plusieurs médicaments en association, suggèrent que la clairance systémique du paclitaxel était significativement réduite en présence du nelfinavir et du ritonavir, mais pas avec l'indinavir. Les données disponibles concernant l'interaction avec d'autres inhibiteurs de protéase ne sont pas suffisantes. Par conséquent, le paclitaxel sera administré avec précaution chez des patients recevant des inhibiteurs de protéase.

L'huile de ricin polyoxyéthylée (le ricinoléate de macrogolglycérol) peut provoquer la libération de DEHP [di-(2-éthylhexyl) phtalate] à partir des récipients en chlorure de polyvinyle (PVC) plastifié, en quantités croissantes avec le temps et la concentration. Par conséquent, la préparation, la conservation et l'administration de la solution diluée de paclitaxel doivent être effectuées à l'aide de matériels ne contenant pas de PVC.


Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.


:


Avant la perfusion, le paclitaxel doit être dilué en conditions aseptiques dans une des solutions suivantes : glucose à 5%, chlorure de sodium à 0,9%, glucose à 5% dans une solution de Ringer, mélange de glucose à 5% et de chlorure de sodium à 0,9%, pour obtenir une concentration finale de 0,3 à 1,2 mg/ml.

Surdosage PACLITAXEL KABI

+ -

Il n'y a pas d'antidote connu en cas de surdosage par le paclitaxel. En cas de surdosage, le patient doit être surveillé étroitement. Le traitement doit être établi en foncton des toxicités principales attendues, telles que myélosuppression, neurotoxicité périphérique et inflammation des muqueuses.

Population pédiatrique

Un surdosage chez l'enfant peut être associé à une toxicité aiguë à l'éthanol.

Grossesse et allaitement PACLITAXEL KABI

+ -

Grossesse

Il n'y a pas de données pertinentes sur l'utilisation du paclitaxel chez la femme enceinte. Le paclitaxel est susceptible de causer des anomalies congénitales graves s'il est administré pendant la grossesse. Le paclitaxel s'est révélé embryotoxique et foetotoxique chez le lapin et diminue la fertilité chez le rat. Comme les autres agents cytotoxiques, le paclitaxel est susceptible d'être toxique pour le foetus lorsqu'il est administré aux femmes enceintes. Le paclitaxel ne doit donc pas être utilisé pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue. Le paclitaxel ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception, sauf si l'état clinique de la mère nécessite un traitement par paclitaxel.

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Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à au moins 6 mois après la fin du traitement par paclitaxel.

Les hommes traités par le paclitaxel doivent être informés de ne pas procréer pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après la fin du traitement par paclitaxel.

Allaitement

PACLITAXEL KABI est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications). On ne sait pas si le paclitaxel est excrété dans le lait maternel. Les études chez l'animal montrent un passage dans le lait (voir rubrique Données de sécurité précliniques). L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement.

Fertilité

Le paclitaxel induit une infertilité chez les rats mâles (voir rubrique Données de sécurité précliniques). L'extrapolation à l'homme n'est pas connue.

Les hommes doivent être informés de possibilités de cryoconservation du sperme avant le traitement car le paclitaxel peut provoquer une stérilité définitive.

Aspect et forme PACLITAXEL KABI

+ -

Solution claire, légèrement jaunâtre.

Le produit est conditionné en flacon en verre de type I , contenant respectivement 100 mg de paclitaxel dans 16,7 ml de solution. Les flacons sont scellés avec des bouchons en caoutchouc recouverts de Teflon®.


Boîte de 1 flacon de verre.

Autres formes

Composition PACLITAXEL KABI

+ -
Principe actif Solution à diluer pour perfusion IV
Paclitaxel 6 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Paclitaxel
Excipients à effets notoires ? : Macrogolglycérol ricinoléate
Autres excipients: Ethanol anhydre, Citrique acide anhydre (pour l'ajustement du pH)

Mécanisme d’action PACLITAXEL KABI

+ -

Classe  pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques - Alcaloïdes végétaux et autres produits naturels, taxanes.

Code ATC : L01C D01.

Le paclitaxel est un agent antimicrotubules, il stimule l'assemblage des dimères de tubuline en microtubules et stabilise les microtubules en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité inhibe la réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules, un phénomène essentiel aux fonctions vitales des cellules au cours de l'interphase et de la mitose. De plus, le paclitaxel induit la formation anormale de groupements ou de faisceaux de microtubules pendant toute la durée du cycle cellulaire et la constitution de multiples asters de microtubules pendant la mitose.

Carcinome de l'ovaire

En traitement de première intention du carcinome de l'ovaire, la tolérance et l'efficacité du paclitaxel ont été évaluées lors de 2 essais majeurs, randomisés, contrôlés (vs cyclophosphamide 750 mg/m2 plus cisplatine 75 mg/m2). Dans l'essai Intergroup (BMS CA139-209), plus de 650 patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire  (stade IIb-c, III ou IV) ont reçu un maximum de 9 cycles de traitement de paclitaxel (175 mg/m2 pendant 3 heures) suivi de l'administration de cisplatine (75 mg/m2) ou de comparateur. Le second essai majeur (GOG-111/BMS CA139-022) a évalué un maximum de 6 cycles de paclitaxel (135 mg/m² en perfusion de 24 heures) suivi de l'administration de cisplatine (75 mg/m²) ou de comparateur sur plus de 400 patientes présentant un cancer primitif de l'ovaire (stade III,IV), avec une maladie résiduelle (> 1 cm) après laparotomie à visée diagnostique (staging), ou des métastases à distance. Bien que les deux posologies différentes de paclitaxel n'aient pas été comparées entre elles directement, dans les 2 essais, les patientes traitées avec paclitaxel en association avec le cisplatine ont présenté un taux de réponse significativement plus élevé, des temps jusqu'à progression et temps de survie plus longs, comparés aux traitements standards. Des neurotoxicités et des arthralgie/myalgies plus importantes mais des myélosuppressions réduites ont été observées chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé et traitées par paclitaxel/cisplatine pendant 3 heures par rapport aux patientes ayant reçu cyclophosphamide/cisplatine.

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Carcinome du sein

En traitement adjuvant du carcinome du sein, 3 121 patients présentant un carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire ont reçu un traitement adjuvant par paclitaxel ou n'ont pas reçu de chimiothérapie après avoir reçu quatre cures de doxorubicine et cyclosphosphamide (CALGB 9344, BMS CA 139-223). La médiane de suivi a été de 69 mois. Globalement, les patientes recevant du paclitaxel ont présenté une réduction significative du risque de récidive de la maladie de 18% comparé aux patientes recevant AC seul (p = 0,0014) ainsi qu'une réduction significative du risque de décès de 19% (p= 0,0044) comparé aux patientes recevant AC seul. Les analyses rétrospectives ont montré un bénéfice dans tous les sous-groupes de patientes. Chez les patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal négatif/inconnu, le risque de récidive de la maladie a été réduit de 28% (95% IC : 0,59-0,86). Dans le sous-groupe de patients porteurs de tumeurs avec récepteur hormonal positif, le risque de récidive de la maladie a été réduit de 9% (95% IC : 0,78-1,07).

Cependant, le schéma de l'étude n'a pas permis d'évaluer l'effet d'une prolongation du traitement par AC au-delà de 4 cures. On ne peut pas exclure sur la base de cette seule étude, que les effets observés puissent être en partie liés à la différence de durée de traitement entre les 2 bras (AC : 4 cures ; AC + paclitaxel : 8 cures). Donc, le traitement adjuvant par paclitaxel doit être considéré comme une alternative à une prolongation de traitement par AC.

Dans une seconde grande étude clinique dans le traitement adjuvant du cancer du sein avec envahissement ganglionnaire (NSABP B-28, BMS CA139-270) présentant un schéma similaire, 3 060 patientes ont été randomisées pour recevoir ou non quatre cures de paclitaxel à une posologie plus élevée de 225 mg/m2 après quatre cures d'AC. A une médiane de suivi de 64 mois, les patients recevant du paclitaxel ont présenté une réduction significative du risque de récidive de la maladie de 17% comparé aux patients recevant AC seul (p=0,006). Les patients traités par du paclitaxel ont présenté une réduction du risque de décès de 7% (95% IC : 0,78-1,12). Toutes les analyses en sous-groupe ont été en faveur du bras paclitaxel. Dans cette étude, les patients présentant une tumeur avec récepteur hormonal positif ont présenté une réduction du risque de récidive de la maladie de 23% (95% IC : 0,6-0,92). Dans le sous-groupe de patients présentant une tumeur avec récepteur hormonal négatif, la réduction du risque de récidive de la maladie a été de 10% (95% IC : 0,7-1,11).

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En traitement de première intention du carcinome métastatique du sein, la tolérance et l'efficacité de paclitaxel ont été évaluées lors de deux essais pivot de phase III, randomisés, contrôlés et ouverts.

Dans la première étude (BMS CA 139-278), l'association de doxorubicine en bolus (50 mg/m2) suivi 24 heures après paclitaxel (220 mg/m2 en perfusion de 3 heures) (AT) a été comparée avec un traitement FAC classique (5-FU 500 mg/m2, doxorubicine 50 mg/m2, cyclophosphamide 500 mg/m2), les deux traitements ayant été administrés toutes les trois semaines pendant huit cures. Dans cette étude randomisée, ont été incluses 267 patientes atteintes d'un carcinome métastatique du sein, n'ayant pas reçu de chimiothérapie au préalable ou ayant reçu seulement une chimiothérapie ne comportant pas d'anthracycline en traitement adjuvant. Les résultats ont montré une différence significative du temps jusqu'à progression pour les patientes recevant de l'AT comparées à celles recevant le traitement FAC (8,2 mois versus 6,2 mois ; p=0,029). La médiane de survie était en faveur de paclitaxel / doxorubicine versus FAC (23,0 versus 18,3 mois ; p=0,004). Dans le bras avec le traitement AT et dans le bras avec le traitement FAC, respectivement 44% et 48% des patientes ont reçu une chimiothérapie complémentaire comprenant des taxanes dans 7% et 50% des cas respectivement. Le taux de réponse objective a été significativement plus élevé dans le bras AT comparé au bras FAC (68% versus 55%). Des réponses complètes ont été constatées chez 19% des patientes dans le bras paclitaxel /doxorubicine versus 8% des patientes dans le bras FAC. Tous les résultats d'efficacité ont été confirmés par une revue indépendante en aveugle.

Dans la deuxième étude pivot, la tolérance et l'efficacité de l'association paclitaxel/Herceptin® ont été évaluées lors d'une analyse planifiée de sous-groupes (patientes atteintes d'un carcinome métastatique du sein et ayant reçu des anthracyclines en traitement adjuvant) lors de l'étude HO648g. L'efficacité de Herceptin® en association avec le paclitaxel n'a pas été prouvée chez les patientes n'ayant pas reçu des anthracyclines en traitement adjuvant. L'association de trastuzumab (4 mg/kg en dose de charge puis 2 mg/kg par semaine) et de paclitaxel (175 mg/m2) en perfusion de 3 heures toutes les trois semaines a été comparée au paclitaxel (175 mg/m2) administré seul en perfusion de 3 heures toutes les trois semaines chez 188 patientes présentant un carcinome métastatique du sein avec une surexpression HER2 (classée 2+ ou 3+ par immunohistochimie) et ayant été préalablement traitées par des anthracyclines. Le paclitaxel a été administré toutes les trois semaines pendant au moins six cycles de traitement tandis que le trastuzumab a été administré une fois par semaine jusqu'à progression de la maladie. L'étude a démontré un bénéfice significatif pour l'association paclitaxel /trastuzumab en ce qui concerne le temps jusqu'à progression (6,9 versus 3,0 mois), le taux de réponse (41% versus 17%) et la durée de la réponse (10,5 versus 4,5 mois) comparés au paclitaxel administré seul. Le dysfonctionnement cardiaque a été la toxicité la plus significative observée pour l'association paclitaxel /trastuzumab (voir rubrique Effets indésirables).

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Cancer bronchique non à petites cellules

Le paclitaxel à la dose de 175 mg/m2 suivi par le cisplatine à la dose de 80 mg/m2 a été évalué au cours de deux essais de phase III sur le cancer bronchique non à petites cellules avancé (367 patients ont reçu paclitaxel). Les deux essais étaient randomisés, l'un comparé à un traitement avec le cisplatine à une posologie de 100 mg/m2, l'autre utilisait le teniposide à la dose de 100 mg/m2 suivi par le cisplatine à la dose de 80 mg/m2 comme comparateur (367 patients ont reçu le comparateur ). Les résultats dans chacun des essais étaient équivalents. Pour le premier critère d'évaluation de la mortalité il n'y a pas eu de différence significative entre le bras paclitaxel et le comparateur (durée médiane de survie 8,1 et 9,5 mois avec paclitaxel, 8,6 et 9,9 pour le comparateur). De même pour le délai de survie sans progression il n'y a pas eu de différence significative entre les traitements. Il y a eu un bénéfice significatif en termes de taux de réponse clinique. Les résultats sur la qualité de vie laissent suggérer un bénéfice pour le traitement à base de paclitaxel en terme de perte d'appétit et mettent clairement en évidence l'infériorité du traitement à base de paclitaxel en terme de neuropathie périphérique (p<0,008).

Sarcome de Kaposi lié au SIDA

Lors du traitement du sarcome de Kaposi lié au SIDA, l'efficacité et la tolérance de paclitaxel ont été étudiées dans une étude non-comparative chez des patients atteints de sarcome de Kaposi avancé traités antérieurement par chimiothérapie systémique. Le critère principal était la meilleure réponse tumorale. Sur les 107 patients de l'étude, 63 étaient considérés comme résistants aux anthracyclines liposomales. Ce sous-groupe a été considéré pour constituer la population cible. Le taux global de succès (réponse complète / partielle) après 15 cycles de traitement était de 57% (IC 44-70%) chez les patients résistants aux anthracyclines liposomales. Plus de 50% des réponses étaient observées après les trois premiers cycles. Chez les patients résistants aux anthracyclines liposomales, les taux de réponse étaient comparables pour les patients qui n'avaient jamais reçu un inhibiteur de protéase (55,6%) et pour ceux qui avaient reçu un inhibiteur de protéase au moins 2 mois avant le traitement par paclitaxel (60,9%). Le temps moyen jusqu'à la progression était de 468 jours (95% IC 257-NE) dans la population cible. La médiane de survie n'a pas pu être évaluée mais la borne inférieure de l'intervalle de confiance à 95% était de 617 jours dans la population cible.

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Autres informations PACLITAXEL KABI

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  • Forme pharmaceutique : Solution à diluer pour perfusion IV
  • Voie d'administration : Iv
  • Code ATC : L01CD01
  • Classe pharmacothérapeutique : Paclitaxel
  • Conditions de prescription et de délivrance : Médicament soumis à prescription médicale (Liste I).Les médicaments sur liste I (cadre rouge sur la boîte) ne peuvent être délivrés que pour la durée de traitement mentionnée sur l'ordonnance. Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 61174122
  • Service médical rendu (SMR) : Important , Important
  • Laboratoire titulaire AMM : Fresenius kabi france (15/04/2009)
  • Laboratoire exploitant : Fresenius kabi france

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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