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PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA deux cents (200) mg, gélule, boîte de quatre-vingt-quatre (84)

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Prégabaline
  • Prix de vente 23,27 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA est habituellement prescrit pour :

Indications PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

+ -

Douleurs neuropathiques

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA est indiqué dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales chez l'adulte.

Epilepsie

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA est indiqué chez l'adulte en association dans le traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation secondaire.

Trouble anxieux généralisé

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA est indiqué dans le traitement du Trouble Anxieux Généralisé (TAG) chez l'adulte.

Comment prendre PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

+ -

Posologie

La posologie varie de 150 à 600 mg par jour, en deux ou en trois prises.

Douleurs neuropathiques

Le
traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150 mg par
jour administrée en deux ou en trois prises. En fonction de la réponse
et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300 mg par
jour après un intervalle de 3 à 7 jours, et peut si nécessaire être
augmentée à la dose maximale de 600 mg par jour après un intervalle
supplémentaire de 7 jours.

Épilepsie

Le
traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150 mg par
jour administrée en deux ou en trois prises. En fonction de la réponse
et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300 mg par
jour après 1 semaine. La dose maximale de 600 mg par jour peut être
atteinte après un délai supplémentaire d'une semaine.

Trouble anxieux généralisé

La
posologie varie de 150 à 600 mg par jour, en deux ou en trois prises.
La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée
régulièrement.

Le traitement par
prégabaline peut être instauré à la dose de 150 mg par jour. En
fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peut être
augmentée à 300 mg par jour après 1 semaine. Après un délai
supplémentaire d'une semaine, la dose peut être augmentée à 450 mg par
jour. La dose maximale de 600 mg par jour peut être atteinte après un
délai supplémentaire d'une semaine.

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Interruption du traitement par la prégabaline

Conformément
aux pratiques cliniques actuelles, si le traitement par la prégabaline
doit être interrompu, il est recommandé de le faire progressivement sur
une période minimale d'1 semaine quelle que soit l'indication (voir
rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).

Insuffisance rénale

La
prégabaline est éliminée de la circulation générale principalement par
voie rénale sous forme inchangée. La clairance de la prégabaline étant
directement proportionnelle à la clairance de la créatinine (voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques), chez les patients
présentant une insuffisance rénale une réduction de la dose devra être
établie individuellement en tenant compte de la clairance de la
créatinine (CLcr), comme indiqué dans le Tableau 1, calculée selon la
formule suivante :



La prégabaline est éliminée
efficacement du plasma par hémodialyse (50 % du médicament en 4
heures). Pour les patients hémodialysés, la dose journalière de
prégabaline doit être adaptée en tenant compte de la fonction rénale.
En plus de la dose journalière, une dose supplémentaire doit être
administrée immédiatement après chaque hémodialyse de 4 heures (voir
Tableau 1).

Tableau 1. Adaptation de la dose de prégabaline selon la fonction rénale

Clairance de la créatinine (CLcr) (ml/min)Dose journalière totale de prégabaline*Schéma posologique
Dose initiale (mg/jour)Dose maximale (mg/jour)
≥ 60150600BID ou TID
≥ 30 - < 6075300BID ou TID
≥ 15 - < 3025 - 50150Une fois par jour ou BID
< 152575Une fois par jour
Dose supplémentaire après hémodialyse (mg)


25100Dose unique+

TID = trois doses séparées

BID = deux doses séparées

* La dose journalière totale (mg/jour) doit être divisée par le nombre de prises indiqué pour obtenir le nombre de mg par prise

+ La dose supplémentaire est une dose complémentaire administrée en une seule prise

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Population pédiatrique

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La
sécurité d'emploi et l'efficacité de PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA chez
les enfants de moins de 12 ans et chez les adolescents (12-17 ans)
n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont
décrites aux rubriques Effets indésirables, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

Sujet âgé

En
raison d'une diminution de la fonction rénale, une réduction de la dose
de prégabaline peut être nécessaire chez les patients âgés (voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Mode d'administration

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA peut être pris au moment ou en dehors des repas.

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA est administré uniquement par voie orale.

Effets indésirables possibles PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

+ -
  • Nasopharyngite
  • Neutropénie
  • Hypersensibilité
  • Oedème de Quincke
  • Réaction allergique
  • Augmentation de l'appétit
  • Anorexie
  • Hypoglycémie
  • Humeur euphorique
  • Confusion
  • Irritabilité
  • Désorientation
  • Insomnie
  • Diminution de la libido
  • Hallucination
  • Attaque de panique
  • Nervosité
  • Agitation
  • Dépression
  • Humeur dépressive
  • Exaltation
  • Agression
  • Humeur changeante
  • Dépersonnalisation
  • Manque du mot
  • Rêves anormaux
  • Augmentation de la libido
  • Anorgasmie
  • Apathie
  • Désinhibition
  • Comportement suicidaire
  • Idée suicidaire
  • Dépendance médicamenteuse
  • Etourdissement
  • Somnolence
  • Céphalée
  • Ataxie
  • Trouble de la coordination
  • Tremblement
  • Dysarthrie
  • Amnésie
  • Trouble de la mémoire
  • Trouble de l'attention
  • Paresthésie
  • Hypo-esthésie
  • Sédation
  • Trouble de l'équilibre
  • Léthargie
  • Syncope
  • Stupeur
  • Myoclonie
  • Perte de connaissance
  • Hyperactivité psychomotrice
  • Dyskinésie
  • Vertige de position
  • Tremblement intentionnel
  • Nystagmus
  • Trouble cognitif
  • Altération de la fonction mentale
  • Trouble du langage
  • Hyporéflexie
  • Hyperesthésie
  • Sensation de brûlure
  • Agueusie
  • Malaise
  • Convulsions
  • Parosmie
  • Hypokinésie
  • Dysgraphie
  • Syndrome Parkinsonien
  • Vision trouble
  • Diplopie
  • Perte de la vision périphérique
  • Troubles visuels
  • Gonflement des yeux
  • Anomalie du champ visuel
  • Diminution de l'acuité visuelle
  • Douleur oculaire
  • Fatigue visuelle
  • Photopsie
  • Sécheresse oculaire
  • Larmoiement
  • Irritation des yeux
  • Perte de la vue
  • Kératite
  • Oscillopsie
  • Altération de la vision stéréoscopique
  • Mydriase
  • Strabisme
  • Halo visuel
  • Vertige
  • Hyperacousie
  • Tachycardie
  • Bloc auriculoventriculaire du premier degré
  • Bradycardie sinusale
  • Insuffisance cardiaque congestive
  • Allongement de l'intervalle QT
  • Tachycardie sinusale
  • Arythmie sinusale
  • Hypotension
  • Hypertension
  • Bouffées de chaleur
  • Bouffées vasomotrices
  • Sensation de froid aux extrémités
  • Dyspnée
  • Epistaxis
  • Toux
  • Congestion nasale
  • Rhinite
  • Ronflement
  • Sécheresse nasale
  • Oedème pulmonaire
  • Sensation de constriction du pharynx
  • Dépression respiratoire
  • Vomissement
  • Nausée
  • Constipation
  • Diarrhée
  • Flatulence
  • Distension abdominale
  • Bouche sèche
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Sialorrhée
  • Hypo-esthésie orale
  • Ascite
  • Pancréatite
  • Gonflement de la langue
  • Dysphagie
  • Augmentation des enzymes hépatiques
  • Augmentation de l'alanine aminotransférase
  • Augmentation de l'aspartate aminotransférase
  • Ictère
  • Insuffisance hépatique
  • Hépatite
  • Eruption papuleuse
  • Urticaire
  • Hyperhidrose
  • Prurit cutané
  • Nécrolyse épidermique toxique
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Sueurs froides
  • Crampe musculaire
  • Arthralgie
  • Dorsalgie
  • Douleur des membres
  • Spasme cervical
  • Gonflement articulaire
  • Myalgie
  • Contraction musculaire
  • Douleur cervicale
  • Rigidité musculaire
  • Rhabdomyolyse
  • Incontinence urinaire
  • Dysurie
  • Insuffisance rénale
  • Oligurie
  • Rétention urinaire
  • Troubles de l'érection
  • Dysfonction sexuelle
  • Retard de l'éjaculation
  • Dysménorrhée
  • Douleur mammaire
  • Aménorrhée
  • Ecoulement mammaire
  • Hypertrophie mammaire
  • Gynécomastie
  • Oedème périphérique
  • Oedème
  • Trouble de la marche
  • Chute
  • Sensation d'ébriété
  • Sensation anormale
  • Fatigue
  • Oedème généralisé
  • Oedème de la face
  • Oppression thoracique
  • Douleur
  • Fièvre
  • Soif
  • Frissons
  • Asthénie
  • Prise de poids
  • Augmentation de la créatine-phosphokinase
  • Glycémie augmentée
  • Numération des plaquettes diminuée
  • Augmentation de la créatininémie
  • Kaliémie diminuée
  • Perte de poids
  • Numération des globules blancs diminuée
  • Symptômes de sevrage
  • Anxiété
  • Syndrome grippal
+ Afficher plus - Afficher moins

Le programme d'évaluation clinique de la prégabaline a été mené chez plus de 8 900 patients exposés à la prégabaline, plus de 5 600 d'entre eux l'ayant été dans le cadre d'essais en double aveugle contrôlés contre placebo. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été les étourdissements et la somnolence. Ces effets indésirables étaient généralement d'intensité légère à modérée. Dans toutes les études contrôlées, les interruptions de traitement liées aux effets indésirables ont été de 12 % pour les patients recevant la prégabaline et de 5 % pour ceux recevant le placebo. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement par la prégabaline ont été les étourdissements et la somnolence.

Le tableau 2 ci-dessous énumère, par type et par fréquence, tous les effets indésirables survenus à une incidence supérieure à celle du placebo et chez plus d'un patient (très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

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Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

Les effets indésirables cités peuvent aussi être associés à la maladie sous-jacente et/ou aux médicaments concomitants.

Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière, l'incidence des effets indésirables en général, des effets indésirables touchant le SNC et de la somnolence en particulier, a été accrue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Les effets supplémentaires rapportés après commercialisation figurent dans la liste ci-dessous en italique.

Tableau 2. Effets indésirables de la prégabaline

Infections et infestations
FréquentNasopharyngite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent Neutropénie
Affections du système immunitaire
Peu fréquent Hypersensibilité
Rare OEdème de Quincke, réaction allergique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent Augmentation de l'appétit
Peu fréquent Anorexie, hypoglycémie
Affections psychiatriques
Fréquent Humeur euphorique, confusion, irritabilité, désorientation, insomnie, diminution de la libido
Peu fréquent Hallucinations, crises de panique, nervosité, agitation, dépression, humeur dépressive, exaltation, agression, humeur changeante, dépersonnalisation, manque du mot, rêves anormaux, augmentation de la libido, anorgasmie, apathie
Rare Désinhibition, comportement suicidaire, idées suicidaires
Fréquence indéterminée Dépendance au médicament
Affections du système nerveux
Très fréquent Etourdissements, somnolence, céphalées
Fréquent Ataxie, troubles de la coordination, tremblements, dysarthrie, amnésie, troubles de la mémoire, troubles de l'attention, paresthésies, hypoesthésie, sédation, troubles de l'équilibre, léthargie
Peu fréquent Syncope, stupeur, myoclonie, perte de connaissance, hyperactivité psychomotrice, dyskinésie, vertiges de position, tremblement intentionnel, nystagmus, trouble cognitif, altération de la fonction mentale, trouble du langage, hyporéflexie, hyperesthésie, sensation de brûlure, agueusie, malaise
Rare Convulsions, parosmie, hypokinésie, dysgraphie, syndrome parkinsonien
Affections oculaires
Fréquent Vision trouble, diplopie
Peu fréquent Perte de la vision périphérique, troubles visuels, gonflement des yeux, anomalies du champ visuel, diminution de l'acuité visuelle, douleur oculaire, fatigue visuelle, photopsie, sécheresse oculaire, larmoiement, irritation des yeux
Rare Perte de la vue, kératite, oscillopsie, altération de la vision stéréoscopique, mydriase, strabisme, halo visuel
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent Vertiges
Peu fréquent Hyperacousie
Affections cardiaques
Peu fréquent Tachycardie, bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, bradycardie sinusale, insuffisance cardiaque congestive
Rare Allongement de l'intervalle QT, tachycardie sinusale, arythmie sinusale
Affections vasculaires
Peu fréquent Hypotension, hypertension, bouffées de chaleur, bouffées vasomotrices, sensation de froid aux extrémités
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent Dyspnée, épistaxis, toux, congestion nasale, rhinite, ronflement sécheresse nasale
Rare OEdème pulmonaire, sensation de constriction du pharynx
Fréquence indéterminée Dépression respiratoire
Affections gastro-intestinales
Fréquent Vomissements, nausées, constipation, diarrhée, flatulences, distension abdominale, bouche sèche
Peu fréquent Reflux gastro-oesophagien, sialorrhée, hypoesthésie orale
Rare Ascite, pancréatite, gonflement de la langue, dysphagie
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent Augmentation des enzymes hépatiques*
Rare Ictère
Très rare Insuffisance hépatique, hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent Eruption papuleuse, urticaire, hyperhidrose, prurit
Rare Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, sueurs froides
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent Crampes musculaires, arthralgie, dorsalgie, douleur des membres, spasmes cervicaux
Peu fréquent Gonflements articulaires, myalgie, contractions musculaires, douleurs cervicales, rigidité musculaire
Rare Rhabdomyolyse
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent Incontinence urinaire, dysurie
Rare Insuffisance rénale, oligurie, rétention urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent Troubles de l'érection
Peu fréquent Dysfonction sexuelle, retard de l'éjaculation, dysménorrhée, douleur mammaire
Rare Aménorrhée, écoulement mammaire, hypertrophie mammaire, gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent OEdème périphérique, oedème, troubles de la marche, chutes, sensation d'ébriété, sensations anormales, fatigue
Peu fréquent OEdème généralisé, oedème de la face, oppression thoracique, douleur, fièvre, soif, frissons, asthénie
Investigations
Fréquent Prise de poids
Peu fréquent Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, augmentation de la glycémie, diminution de la numération des plaquettes, augmentation de la créatininémie, diminution de la kaliémie, perte de poids
Rare Diminution de la numération des globules blancs

* augmentation de l'alanine aminotransférase (ALAT), augmentation de l'aspartate aminotransférase (ASAT)

Après l'arrêt d'un traitement à court ou long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés. Les symptômes suivants ont été rapportés : insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, convulsions, nervosité, dépression, douleurs, hyperhidrose et étourdissements. Ces symptômes peuvent indiquer une dépendance au médicament. Le patient doit en être informé en début de traitement. Concernant l'interruption d'un traitement prolongé par la prégabaline, des données suggèrent que l'incidence et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être dose-dépendantes (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Population pédiatrique

Le profil de sécurité d'emploi de la prégabaline observé dans cinq études pédiatriques chez des patients présentant des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation secondaire (étude d'efficacité et de sécurité d'emploi pendant 12 semaines chez des patients âgés de 4 à 16 ans, n = 295 ; étude d'efficacité et de sécurité d'emploi pendant 14 jours chez des patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, n = 175 ; étude de pharmacocinétique et de tolérance, n = 65 ; et deux études de suivi de la sécurité d'emploi en ouvert pendant 1 an, n = 54 et n = 431) était similaire à celui observé dans les études menées chez les patients adultes épileptiques. Les événements indésirables le plus fréquemment observés au cours de l'étude de 12 semaines avec le traitement par prégabaline ont été : somnolence, fièvre, infection des voies aériennes supérieures, augmentation de l'appétit, prise de poids et nasopharyngite. Les événements indésirables le plus fréquemment observés au cours de l'étude de 14 jours avec le traitement par prégabaline ont été : somnolence, infection des voies aériennes supérieures et fièvre (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques).

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Déclaration des effets indésirables suspectés.

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

Contre-indications PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

+ -
  • Insuffisance rénale (Clcr < 60 ml/mn)
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Patient de moins de 6 ans
  • Allaitement
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Grossesse
  • Intolérance au lactose

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Précautions d’emploi PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

+ -
  • Diabétique
  • Réaction d'hypersensibilité
  • Réaction cutanée sévère
  • Manifestations de réaction cutanée sévère
  • Patient âgé
  • Symptômes visuels
  • Insuffisance rénale légère
  • Altération de la fonction cardiaque
  • Lésion de la moelle épinière
  • Troubles de la fonction respiratoire
  • Affection respiratoire
  • Affection neurologique
  • Comportement suicidaire
  • Antécédent de dépendance
  • Facteurs de risque d'encéphalopathie
  • Patiente en âge de procréer
  • Consommation d'alcool
+ Afficher plus - Afficher moins

Patients diabétiques

Conformément aux pratiques cliniques actuelles, une adaptation du traitement hypoglycémiant peut être nécessaire chez certains patients diabétiques ayant présenté une augmentation de poids sous prégabaline.

Réactions d'hypersensibilité

Des notifications de réactions d'hypersensibilité, y compris des cas d'oedème de Quincke, ont été rapportées après commercialisation. La survenue de symptômes d'oedème de Quincke tels qu'un gonflement du visage, un gonflement péri-oral ou des voies aériennes supérieures, impose l'arrêt immédiat de la prégabaline.

Réactions indésirables cutanées graves

De rares cas de réactions indésirables cutanées graves, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), pouvant menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalés dans le cadre d'un traitement par prégabaline. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour les réactions cutanées. Si des signes et symptômes évocateurs de ces réactions apparaissent, la prégabaline doit être arrêtée immédiatement et un traitement de substitution doit être envisagé (le cas échéant).

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Etourdissements, somnolence, perte de connaissance, confusion et altération de la fonction mentale Le traitement par prégabaline a été associé à des étourdissements et de la somnolence, qui pourraient augmenter la survenue de blessures accidentelles (chutes) dans la population âgée. Après la mise sur le marché, les notifications suivantes ont été rapportées : perte de connaissance, confusion et altération de la fonction mentale. Il doit donc être conseillé aux patients d'être prudents jusqu'à ce qu'ils soient habitués aux effets potentiels du médicament.

Effets sur la vision

Dans les essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante de patients traités par la prégabaline que de patients sous placebo a signalé une vision trouble qui a disparu dans la majorité des cas malgré la poursuite du traitement. Dans les études cliniques comportant des examens ophtalmologiques, l'incidence de la baisse de l'acuité visuelle et des modifications du champ visuel était supérieure chez les patients du groupe prégabaline par rapport au groupe placebo ; l'incidence des anomalies du fond d'oeil était plus élevée sous placebo (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Au cours de l'expérience post-commercialisation, ont également été rapportés des effets indésirables visuels qui incluaient une perte de la vue, une vision trouble ou d'autres modifications de l'acuité visuelle, la plupart desquels étant à caractère transitoire. L'arrêt de la prégabaline peut entraîner la disparition de cette symptomatologie visuelle ou son amélioration.

Insuffisance rénale

Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés et une interruption du traitement a montré une réversibilité de cet effet indésirable dans certains cas.

Suppression des médicaments antiépileptiques concomitants

Il n'existe pas de données suffisantes permettant une suppression des médicaments antiépileptiques concomitants dans le but d'instaurer une monothérapie, lorsque le contrôle des crises est atteint avec la prégabaline en association.

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Insuffisance cardiaque congestive

Des notifications d'insuffisance cardiaque congestive ont été rapportées après commercialisation chez certains patients traités par la prégabaline. Ces effets sont observés essentiellement pendant le traitement par la prégabaline pour une indication de douleurs neuropathiques chez les patients âgés dont la fonction cardiovasculaire est altérée. La prégabaline doit être utilisée avec prudence chez ces patients. Cet effet indésirable peut disparaitre à l'arrêt de la prégabaline.

Traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière

Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière, l'incidence des effets indésirables en général, des effets indésirables touchant le système nerveux central et de la somnolence en particulier, a été accrue. Ceci peut être attribué à un effet additif dû à des médicaments concomitants (p. ex. les antispastiques) nécessaires pour ce type d'affection. Ceci doit être pris en compte lors de la prescription de la prégabaline pour cette affection.

Dépression respiratoire

Des cas de dépression respiratoire sévère ont été rapportés en lien avec l'utilisation de la prégabaline. Les patients dont la fonction respiratoire est altérée ou atteints d'une affection respiratoire ou d'une maladie neurologique, d'insuffisance rénale, ou utilisant en association des médicaments dépresseurs du système nerveux central ainsi que les personnes âgées peuvent être plus à risque de présenter cet effet indésirable grave. Une adaptation de la posologie peut être nécessaire pour ces patients (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Idées et comportement suicidaires

Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités avec des agents antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés contrôlés contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré un risque légèrement accru d'idées et de comportement suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu. Des cas d'idées et de comportement suicidaires ont été observés chez des patients traités par prégabaline après commercialisation (voir rubrique Effets indésirables). Une étude épidémiologique où chaque patient est son propre témoin (comparant les périodes de traitement et les périodes sans traitement chez un même individu) a mis en évidence un risque augmenté de décès par suicide et d'apparition de comportement suicidaire chez les patients traités par prégabaline.

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Il convient de conseiller aux patients (et aux aidants) de consulter un médecin en cas d'apparition de signes de comportement suicidaire ou d'idées suicidaires. Les patients doivent être surveillés pour détecter d'éventuels signes d'idées et de comportement suicidaires, et un traitement adapté doit être envisagé. L'arrêt du traitement par prégabaline doit être envisagé en cas d'idées et de comportement suicidaires.

Ralentissement du transit du tractus gastro-intestinal inférieur

Des notifications d'effets indésirables liés à un ralentissement du transit du tractus gastro-intestinal inférieur (p.ex. obstruction intestinale, iléus paralytique, constipation) ont été rapportées après commercialisation lorsque la prégabaline était administrée en association avec des médicaments pouvant entraîner une constipation tels que les analgésiques opioïdes. Lorsque la prégabaline est utilisée en association à des opioïdes, des mesures de prévention de la constipation doivent être envisagées (en particulier chez les femmes et les personnes âgées).

Utilisation concomitante avec des opioïdes

La prudence est requise lors de la prescription concomitante de prégabaline avec des opioïdes en raison du risque de dépression du système nerveux central (SNC) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Au cours d'une étude cas-témoins menée auprès d'utilisateurs d'opioïdes, les patients qui prenaient de la prégabaline conjointement avec un opioïde présentaient un risque accru de décès lié aux opioïdes par rapport à ceux qui prenaient uniquement un opioïde (odds ratio ajusté [ORa], 1,68 [IC à 95 %, 1,19 à 2,36]). Ce risque accru a été observé à des doses faibles de prégabaline (≤ 300 mg, ORa 1,52 [IC 95 %, 1,04 - 2,22]), et avec une tendance à l'augmentation du risque à des doses plus élevées de prégabaline (> 300 mg, ORa 2,51 [95 % IC 1,24 - 5,06]).

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Mésusage, abus médicamenteux ou dépendance

La prégabaline peut entraîner une dépendance au médicament, pouvant survenir aux doses thérapeutiques. Des cas d'abus et de mésusage ont été rapportés. Les patients ayant des antécédents de dépendance à des substances peuvent présenter un risque accru de mésusage, d'abus et de dépendance à la prégabaline, et la prégabaline doit être utilisée avec prudence chez ces patients. Avant de prescrire de la prégabaline, le risque de mésusage, d'abus ou de dépendance chez le patient doit être évalué attentivement.

Les patients traités par prégabaline doivent être surveillés afin de détecter la survenue de symptômes de mésusage, d'abus ou de dépendance à la prégabaline, tels que le développement d'une tolérance, une augmentation de dose et un comportement de recherche de médicament.

Symptômes de sevrage

Après l'arrêt d'un traitement à court ou à long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés. Les symptômes suivants ont été rapportés : insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, nervosité, dépression, douleurs, convulsions, hyperhidrose et étourdissements. L'apparition de symptômes de sevrage après l'arrêt de la prégabaline peut indiquer une dépendance au médicament (voir rubrique Effets indésirables). Le patient doit en être informé au début du traitement. Si la prégabaline doit être arrêtée, il est recommandé de le faire progressivement sur une période minimale de 1 semaine, indépendamment de l'indication (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Les convulsions, notamment les états de mal épileptiques et les crises tonico-cloniques généralisées, peuvent apparaître pendant ou peu après l'arrêt du traitement par la prégabaline.

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Concernant l'arrêt d'un traitement à long terme par la prégabaline, des données suggèrent que l'incidence et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être dose-dépendantes.

Encéphalopathie

Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés, principalement chez les patients présentant des antécédents qui peuvent favoriser l'apparition d'une encéphalopathie.

Femmes en âge de procréer/Contraception

L'utilisation de PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA au cours du premier trimestre de la grossesse peut entraîner des malformations congénitales majeures chez l'enfant à naître. La prégabaline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, sauf si le bénéfice pour la mère l'emporte clairement sur les risques potentiels pour le foetus. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Intolérance au lactose

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Interactions médicamenteuses PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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Etant donné que la prégabaline est essentiellement éliminée sous forme inchangée dans les urines, qu'elle n'est que très faiblement métabolisée chez l'homme (moins de 2 % de la dose sont retrouvés dans les urines sous forme de métabolites), qu'elle n'inhibe pas le métabolisme des médicaments in vitro et qu'elle ne se lie pas aux protéines plasmatiques, celle-ci est peu susceptible d'induire ou de subir des interactions pharmacocinétiques.

Etudes in vivo et analyse pharmacocinétique de population

Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée dans les études in vivo entre la prégabaline et la phénytoïne, la carbamazépine, l'acide valproïque, la lamotrigine, la gabapentine, le lorazépam, l'oxycodone ou l'éthanol. Les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les antidiabétiques oraux, les diurétiques, l'insuline, le phénobarbital, la tiagabine et le topiramate, n'avaient pas d'effet cliniquement significatif sur la clairance de la prégabaline.

Contraceptifs oraux, noréthistérone et/ou éthinylestradiol

L'administration concomitante de prégabaline avec les contraceptifs oraux tels que la noréthistérone et/ou l'éthinylestradiol n'influence pas les paramètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de l'une ou l'autre de ces substances.

Médicaments affectant le système nerveux central

La prégabaline peut potentialiser les effets de l'éthanol et du lorazépam.

Des notifications d'insuffisance respiratoire, de coma et de décès ont été rapportées après commercialisation chez des patients sous prégabaline et opioïdes et/ou autres médicaments dépresseurs du système nerveux central (SNC). L'effet de la prégabaline semble s'additionner à celui de l'oxycodone sur l'altération de la fonction cognitive et motrice globale.

Interactions et sujet âgé

Aucune étude pharmacodynamique spécifique d'interaction n'a été conduite chez les sujets âgés volontaires. Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

Sans objet.

Surdosage PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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Au cours de la commercialisation, les effets indésirables le plus fréquemment rapportés en cas de surdosage avec la prégabaline ont été : somnolence, état confusionnel, agitation et nervosité. Des crises convulsives ont également été rapportées.

Des cas de coma ont été rapportés dans de rares occasions.

Le traitement d'un surdosage avec la prégabaline est symptomatique et une hémodialyse peut être réalisée si nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration Tableau 1).

Grossesse et allaitement PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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Femmes en âge de procréer / Contraception

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

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Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Il a été démontré que la prégabaline traversait le placenta chez le rat (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). La prégabaline pourrait traverser le placenta humain.

Malformations congénitales majeures

Les données d'une étude observationnelle réalisée dans les pays nordiques portant sur plus de 2 700 grossesses exposées à la prégabaline au cours du premier trimestre ont révélé une prévalence plus élevée de malformations congénitales majeures (MCM) dans la population pédiatrique (vivante ou mort-née) exposée à la prégabaline par rapport à la population non exposée (5,9 % contre 4,1 %).

Le risque de MCM dans la population pédiatrique exposée à la prégabaline au cours du premier trimestre était légèrement plus élevé que dans la population non exposée (rapport de prévalence ajusté et intervalle de confiance à 95 % : 1,14 [0,96-1,35]), et que dans la population exposée à la lamotrigine (1,29 [1,01-1,65]) ou à la duloxétine (1,39 [1,07-1,82]).

Les analyses sur les malformations spécifiques ont révélé des risques plus élevés pour les malformations du système nerveux, de l'oeil, du visage (fentes orofaciales), les malformations urinaires et les malformations génitales, mais les effectifs étaient faibles et les estimations imprécises.

PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moins d'une nécessité absolue (si les bénéfices pour la mère l'emportent clairement sur les risques potentiels pour le foetus).

Allaitement

La prégabaline est excrétée dans le lait maternel (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). L'effet de la prégabaline sur les nouveau-nés/nourrissons n'est pas connu. La décision soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement avec la prégabaline doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

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Fertilité

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant les effets de la prégabaline sur la fertilité chez la femme.

Lors d'un essai clinique évaluant l'effet de la prégabaline sur la motilité des spermatozoïdes, les sujets hommes sains ont été exposés à une dose de 600 mg/jour. Aucun effet sur la motilité des spermatozoïdes n'a été observé après 3 mois de traitement.

Une étude de fertilité chez des rats femelles a montré des effets délétères sur la reproduction. Des études de fertilité chez des rats mâles ont montré des effets délétères sur la reproduction et le développement. La pertinence clinique de ces données n'est pas connue (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Aspect et forme PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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Gélule.

Gélule orange clair, de taille 1 (approximativement 19 mm).



84 gélule(s) sous plaquettes (PVC/Aluminium).



Autres formes

Composition PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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Principe actif Gélule
Prégabaline 200 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Prégabaline
Excipients à effets notoires ? : Contenu de la gélule : Lactose monohydraté
Autres excipients: Amidon de maïs prégélatinisé, Talc, Enveloppe de la gélule : Gélatine, Titane dioxyde, Fer oxyde rouge

Mécanisme d’action PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC : N02BF02.

La substance active, prégabaline, est un analogue [(S)-3-(aminométhyl)-5-acide méthylhexanoïque] de l'acide gamma-aminobutyrique.

Mécanisme d'action

La prégabaline se lie à une sous-unité auxiliaire (protéine α2-δ) des canaux calciques voltage- dépendants dans le système nerveux central.

Efficacité et sécurité cliniques

Douleurs neuropathiques

L'efficacité de la prégabaline a été démontrée dans des essais sur la neuropathie diabétique, la névralgie post-zostérienne et la lésion de la moelle épinière. L'efficacité n'a pas été étudiée dans d'autres modèles de douleur neuropathique.

La prégabaline a été étudiée au cours de 10 essais cliniques contrôlés à raison de 2 prises par jour (BID) pendant 13 semaines au maximum et de 3 prises par jour (TID) pendant 8 semaines au maximum. Dans l'ensemble, les profils de sécurité et d'efficacité ont été similaires pour les schémas posologiques BID et TID.

Dans des essais cliniques allant jusqu'à 12 semaines sur les douleurs neuropathiques périphériques et centrales, une diminution de la douleur a été observée dès la première semaine et s'est maintenue tout au long de la période de traitement.

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Dans les essais cliniques contrôlés portant sur les douleurs neuropathiques périphériques, 35 % des patients traités par la prégabaline et 18 % des patients sous placebo ont présenté une amélioration de 50 % du score de douleur. Pour les patients n'ayant pas présenté de somnolence, cette amélioration a été observée chez 33 % des patients traités par la prégabaline et chez 18 % des patients sous placebo. Pour les patients ayant présenté une somnolence, les taux de réponse étaient de 48 % sous prégabaline et de 16 % sous placebo.

Dans l'essai clinique contrôlé portant sur les douleurs neuropathiques centrales, 22 % des patients traités par la prégabaline et 7 % des patients sous placebo ont présenté une amélioration de 50 % du score de douleur.

Épilepsie

Traitement en association

La prégabaline a été étudiée dans le cadre de 3 essais cliniques contrôlés d'une durée de 12 semaines à la posologie BID ou TID. Dans l'ensemble, les profils de sécurité et d'efficacité ont été similaires pour les schémas posologiques BID et TID.

Une diminution de la fréquence des crises a été observée dès la première semaine.

Population pédiatrique

L'efficacité et la sécurité d'emploi de la prégabaline n'ont pas été établies dans le traitement en association de l'épilepsie chez les patients pédiatriques de moins de 12 ans et chez les adolescents. Les événements indésirables observés lors d'une étude pharmacocinétique et de tolérance qui incluait des patients âgés de 3 mois à 16 ans (n = 65) présentant des crises épileptiques partielles étaient similaires à ceux observés chez l'adulte. Les résultats d'une étude menée versus placebo pendant 12 semaines auprès de 295 patients pédiatriques âgés de 4 à 16 ans et d'une étude menée versus placebo pendant 14 jours auprès de 175 patients pédiatriques âgés de 1 mois à moins de 4 ans portant sur l'évaluation de l'efficacité et de la sécurité d'emploi de la prégabaline comme traitement adjuvant des crises épileptiques partielles et de deux études de sécurité d'emploi en ouvert pendant 1 an menées auprès de 54 et 431 patients pédiatriques épileptiques respectivement, âgés de 3 mois à 16 ans montrent que les événements indésirables de fièvre et d'infections des voies aériennes supérieures étaient observés plus fréquemment que dans les études chez les patients adultes épileptiques (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques).

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Dans le cadre d'une étude contrôlée contre placebo pendant 12 semaines, des sujets pédiatriques (âgés de 4 à 16 ans) se sont vu attribuer la prégabaline à la posologie de 2,5 mg/kg/jour (150 mg/jour au maximum), la prégabaline à la posologie de 10 mg/kg/jour (600 mg/jour au maximum), ou le placebo. Le pourcentage de sujets ayant présenté une réduction de survenue de crises épileptiques partielles d'au moins 50 % par rapport à l'inclusion était de 40,6 % des sujets traités par la prégabaline à la posologie de 10 mg/kg/jour (p = 0,0068 versus placebo), 29,1 % des sujets traités par prégabaline à la posologie de 2,5 mg/kg/jour (p = 0,2600 versus placebo) et 22,6 % de ceux recevant le placebo.

Dans le cadre d'une étude contrôlée contre placebo pendant 14 jours, des sujets pédiatriques (âgés de 1 mois à moins de 4 ans) se sont vu attribuer la prégabaline à la posologie de 7 mg/kg/jour, la prégabaline à la posologie de 14 mg/kg/jour ou le placebo. Les fréquences médianes des crises épileptiques sur 24 heures étaient, respectivement, à l'inclusion et à la visite finale, de 4,7 et 3,8 pour la prégabaline 7 mg/kg/jour, 5,4 et 1,4 pour la prégabaline 14 mg/kg/jour et 2,9 et 2,3 pour le placebo. La prégabaline 14 mg/kg/jour a réduit significativement la fréquence transformée logarithmiquement des crises épileptiques partielles par rapport au placebo (p = 0,0223) ; la prégabaline 7 mg/kg/jour n'a pas montré d'amélioration par rapport au placebo.

Dans une étude contrôlée versus placebo de 12 semaines, 219 sujets (âgés de 5 à 65 ans, dont 66 âgés de 5 à 16 ans) présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (CTCG), ont reçu comme traitement adjuvant de la prégabaline à la posologie de 5 mg/kg/jour (300 mg/jour au maximum), ou à la posologie de 10 mg/kg/jour (600 mg/jour au maximum) ou le placebo. Le pourcentage de sujets ayant présenté une réduction d'au moins 50 % du nombre de crises CTCG était respectivement de 41,3 %, 38,9 % et 41,7 % pour la prégabaline 5 mg/kg/jour, la prégabaline 10 mg/kg/jour et le placebo.

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Monothérapie (patients nouvellement diagnostiqués)

La prégabaline a été étudiée lors d'un essai clinique contrôlé d'une durée de 56 semaines à la posologie BID. La prégabaline n'a pas démontré sa non-infériorité par rapport à la lamotrigine basée sur le critère d'absence de crise pendant 6 mois. La prégabaline et la lamotrigine avaient des profils de sécurité similaires et étaient bien tolérées.

Trouble Anxieux Généralisé

La prégabaline a été étudiée au cours de 6 essais contrôlés d'une durée de 4 à 6 semaines, d'une étude de 8 semaines chez des sujets âgés, et d'une étude de prévention des rechutes à long terme comportant une phase de prévention en double aveugle d'une durée de 6 mois.

Un soulagement des symptômes du TAG, évalué par l'échelle d'anxiété de Hamilton (HAM-A) a été observé dès la première semaine.

Dans les essais cliniques contrôlés (d'une durée de 4 à 8 semaines), 52 % des patients traités par la prégabaline et 38 % des patients recevant un placebo ont présenté une amélioration d'au moins 50 % du score total HAM-A entre le début et la fin de l'étude.

Dans les essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante de patients traités par la prégabaline que de patients sous placebo a signalé une vision trouble qui a disparu dans la majorité des cas malgré la poursuite du traitement. Des examens ophtalmologiques (y compris mesure de l'acuité visuelle, champ visuel standard et examen du fond d'oeil avec dilatation) ont été réalisés chez plus de 3 600 patients dans le cadre des essais cliniques contrôlés. Chez ces patients, 6,5 % de ceux traités par la prégabaline et 4,8 % de ceux traités par le placebo ont présenté une baisse d'acuité visuelle. Des modifications du champ visuel ont été mises en évidence chez 12,4 % des patients sous prégabaline et 11,7 % des patients recevant le placebo. Des anomalies du fond d'oeil ont été observées dans 1,7 % des cas au sein du groupe prégabaline et 2,1 % dans le groupe placebo.

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Autres informations PREGABALINE EVOLUGEN PHARMA

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  • Forme pharmaceutique : Gélule
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : N02BF02
  • Classe pharmacothérapeutique : Prégabaline
  • Conditions de prescription et de délivrance : Médicament soumis à prescription médicale (Liste I).Les médicaments sur liste I (cadre rouge sur la boîte) ne peuvent être délivrés que pour la durée de traitement mentionnée sur l'ordonnance.Prescription limitée à 6 mois sur ordonnance sécurisée. Remboursement en fonction de l'indication (JO du 11/08/2023) : La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est : - traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales et en association dans le traitement des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation secondaire, chez l'adulte).
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 63710978
  • Laboratoire titulaire AMM : Evolupharm (09/05/2023)
  • Laboratoire exploitant : Evolupharm

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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