PREVYMIS 240 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28 plaquettes de 1

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Letermovir
  • Prix de vente 4,324,31 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

PREVYMIS est habituellement prescrit pour :

Indications PREVYMIS

+ -

PREVYMIS est indiqué dans la prophylaxie de la réactivation du cytomégalovirus (CMV) et de la maladie à CMV chez les adultes séropositifs au CMV receveurs [R+] d'une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (GCSH).

PREVYMIS est indiqué dans la prophylaxie de la maladie à CMV chez les adultes séronégatifs au CMV ayant reçu une greffe rénale d'un donneur séropositif au CMV [D+/R-].

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des agents antiviraux.

Comment prendre PREVYMIS

+ -

PREVYMIS doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients ayant reçu
une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques ou une greffe rénale.

Posologie

PREVYMIS est également disponible sous forme de solution à diluer pour perfusion (240 mg et 480 mg).

PREVYMIS comprimé pelliculé et solution à diluer pour perfusion peuvent être utilisés de manière interchangeable, à la discrétion du médecin, et aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

La dose recommandée de PREVYMIS est un comprimé à 480 mg une fois par jour.

GCSH

PREVYMIS doit être initié après une GCSH. PREVYMIS peut être débuté le jour de la greffe, et au
plus tard 28 jours post-GCSH. PREVYMIS peut être débuté avant ou après la prise de la greffe. La
prophylaxie par PREVYMIS doit être poursuivie jusqu’à 100 jours post-GCSH.

Une prophylaxie par PREVYMIS prolongée au-delà de 100 jours post-GCSH peut être bénéfique chez
certains patients à haut risque de réactivation tardive du CMV (voir rubrique 5.1). La sécurité et
l’efficacité de l’utilisation de PREVYMIS pendant plus de 200 jours n’ont pas été étudiées dans les
essais cliniques.


Greffe rénale

PREVYMIS doit être initié le jour de la greffe et au plus tard 7 jours après la greffe rénale et doit être
poursuivie jusqu’à 200 jours post-greffe

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Ajustement posologique


Si PREVYMIS est co-administré avec la ciclosporine, la dose de PREVYMIS doit être réduite à
240 mg une fois par jour (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacocinétiques).

• Si la ciclosporine est initiée après le début du traitement par PREVYMIS, la dose suivante de
PREVYMIS doit être réduite à 240 mg une fois par jour.

• Si la ciclosporine est arrêtée après le début du traitement par PREVYMIS, la dose suivante de
PREVYMIS doit être augmentée à 480 mg une fois par jour.

• Si l’administration de ciclosporine est temporairement interrompue en raison de concentrations
élevées de ciclosporine, aucun ajustement posologique de PREVYMIS n’est requis.


En cas d’oubli d’une dose

Les patients doivent être informés que s’ils oublient une dose de PREVYMIS, ils doivent la prendre
dès qu’ils s’en souviennent. S’ils ne s’en aperçoivent qu’au moment de prendre la dose suivante, la
dose oubliée ne doit pas être prise et ils doivent reprendre leur schéma d’administration habituel. Les
patients ne doivent pas prendre une double dose ni prendre plus que la dose prescrite.


Populations particulières


Sujets âgés

Aucun ajustement posologique de PREVYMIS n’est requis en fonction de l’âge (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques).


Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique de PREVYMIS n’est requis en cas d’insuffisance hépatique légère
(Child-Pugh Classe A) à modérée (Child-Pugh Classe B). PREVYMIS n’est pas recommandé chez les
patients avec une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh Classe C) (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Insuffisance hépatique associée à une insuffisance rénale

PREVYMIS n’est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée
associée à une insuffisance rénale modérée ou sévère (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

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Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique de PREVYMIS n’est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. Aucune recommandation posologique ne peut être
formulée pour les patients atteints d’insuffisance rénale au stade terminal (IRST) dialysés ou non
dialysés. L’efficacité et la sécurité n’ont pas été démontrées chez les patients atteints d'insuffisance
rénale au stade terminal.


Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de PREVYMIS chez des patients âgés de moins de 18 ans n’ont pas été
établies. Aucune donnée n’est disponible (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).


Mode d’administration


Administration par voie orale.

Le comprimé doit être avalé entier et peut être pris avec ou sans nourriture. Le comprimé ne doit pas
être divisé, écrasé ou croqué.



Effets indésirables possibles PREVYMIS

+ -
  • Hypersensibilité
  • Diminution de l'appétit
  • Dysgueusie
  • Céphalée
  • Vertige
  • Nausée
  • Diarrhée
  • Vomissement
  • Douleur abdominale
  • Elévation de l'alanine aminotransférase
  • Elévation de l'aspartate aminotransférase
  • Spasme musculaire
  • Elévation de la créatinine sanguine
  • Fatigue
  • Oedème périphérique
+ Afficher plus - Afficher moins

Résumé du profil de sécurité

L'évaluation de la sécurité de PREVYMIS a reposé sur trois études cliniques de phase 3.

GCSH

Dans l'étude P001, 565 receveurs d'une GCSH ont été traités par PREVYMIS ou par placebo jusqu'à la Semaine 14 post-greffe et ont fait l'objet d'un suivi de tolérance jusqu'à la Semaine 24 post-greffe (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés, survenant chez
au moins 1 % des patients du groupe PREVYMIS et à une fréquence
supérieure à celle du placebo étaient : nausées (7,2 %), diarrhée (2,4
%) et vomissements (1,9 %). Les effets indésirables les plusfréquemment rapportés qui ont conduit à l'arrêt de PREVYMIS étaient : nausées (1,6 %), vomissements (0,8 %) et douleur abdominale (0,5 %).

Dans l'étude P040, 218 receveurs d'une GCSH ont été traités par PREVYMIS ou par placebo de la semaine 14 (~ 100 jours) à la semaine 28 (~ 200 jours) post-GCSH et ont fait l'objet d'un suivi de tolérance jusqu'à la semaine 48 post-GCSH (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Les effets indésirables rapportés étaient conformes au profil de sécurité d'emploi de PREVYMIS tel que caractérisé dans l'étude P001.

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Greffe rénale

Dans l'étude P002, 292 receveurs de greffe rénale ont été traités par PREVYMIS jusqu'à la semaine 28 (~ 200 jours) post-greffe (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Liste tabulée des effets indésirables

Les
effets indésirables suivants ont été identifiés chez des patients
prenant PREVYMIS dans les études cliniques. Les effets indésirables
sont présentés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ou très rare (< 1/10 000).

Tableau 2 : Effets indésirables identifiés avec PREVYMIS

FréquenceEffets indésirables
Affections du système immunitaire
Peu fréquenthypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquentdiminution de l'appétit
Affections du système nerveux
Peu fréquentdisgueusie, céphalées
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquentvertige
Affections gastro-intestinales
Fréquentnausées, diarrhée, vomissements
Peu fréquentdouleur abdominale
Affections hépatobiliaires
Peu fréquentélévation de l'alanine aminotransférase, élévation de l'aspartate aminotransférase
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquentspasmes musculaires
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquentélévation de la créatinine sanguine
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquentfatigue, œdème périphérique

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet
une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les
professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via
le système national de déclaration - voir Annexe V.

Contre-indications PREVYMIS

+ -
  • Patient de moins de 6 ans
  • Allaitement
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Intolérance au lactose
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Insuffisance hépatique modérée associée à une insuffisance rénale modérée ou sévère
  • Insuffisance rénale au stade terminal
  • Grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace
+ Afficher plus - Afficher moins

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Administration concomitante avec le pimozide (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).


Administration concomitante avec des alcaloïdes de l'ergot de seigle (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Administration concomitante avec le millepertuis (Hypericum perforatum) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Lorsque le letermovir est associé à la ciclosporine :

L'utilisation concomitante de dabigatran, d'atorvastatine, de
simvastatine, de rosuvastatine ou de pitavastatine est contre-indiquée
(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Précautions d’emploi PREVYMIS

+ -
  • Test ADN positif du CMV
  • Patiente en âge de procréer

Surveillance
de l'ADN du CMV chez les receveurs de GCSH





Lors
d'un essai de phase 3 (P001), la sécurité et l'efficacité du letermovir ont été établies chez des patients GCSH
présentant un résultat négatif au test ADN du CMV avant initiation de la
prophylaxie. L'ADN du CMV a été surveillé chaque semaine jusqu'à la Semaine 14
post-greffe, et ensuite toutes les 2 semaines jusqu'à la Semaine 24. En cas d'ADNémie ou de maladie à CMV cliniquement significative, la
prophylaxie par le letermovir était arrêtée et une
thérapie préemptive standard (PET) ou un traitement était instauré. Pour les
patients chez lesquels la prophylaxie par letermovir
était instaurée et dont le test ADN du CMV à l'inclusion s'est révélé positif
par la suite, la prophylaxie pouvait être poursuivie si les critères
d'initiation de la PET n'étaient pas remplis (voir rubrique Propriétés
pharmacodynamiques).

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Risque
d'effets indésirables ou d'effet thérapeutique diminué en raison d'interactions
médicamenteuses





L'utilisation
concomitante de PREVYMIS avec certains médicaments peut donner lieu à des
interactions médicamenteuses connues ou potentiellement significatives, dont
certaines peuvent entraîner :






  • de
    possibles effets indésirables cliniquement significatifs liés à une exposition
    accrue aux traitements concomitants ou au letermovir.

  • une
    diminution significative des concentrations plasmatiques du traitement
    concomitant, qui peut entraîner un efet
    thérapeutique moindre du traitement concomitant.







Se reporter au
Tableau 1 concernant les mesures de prévention ou de gestion de ces
interactions médicamenteuses connues ou potentiellement significatives,
incluant des recommandations posologiques (voir rubriques Contre-indications
et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).





Interactions
médicamenteuses





PREVYMIS
doit être utilisé avec prudence avec des médicaments qui sont des substrats du
CYP3A à marge thérapeutique étroite (par ex. alfentanil,
fentanyl et quinidine), car l'administration
concomitante peut entraîner des élévations des concentrations plasmatiques des
substrats du CYP3A. Une surveillance étroite et/ou un ajustement posologique
des substrats du CYP3A co-administrés est recommandé
(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
d'interactions).





Une
surveillance accrue de la ciclosporine, du tacrolimus,
du sirolimus est généralement recommandée les 2
premières semaines après l'initiation et l'arrêt du letermovir
(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
d'interactions) ainsi qu'après changement de la voie d'administration du letermovir.





Le letermovir est un inducteur modéré des enzymes et des
transporteurs. L'induction peut entraîner une réduction des concentrations
plasmatiques de certains médicaments métabolisés et transportés (voir rubrique Interactions
avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Un suivi
thérapeutique pharmacologique (STP) est donc recommandé pour le voriconazole. L'utilisation concomitante de dabigatran doit être évitée en raison du risque de baisse
de l'efficacité du dabigatran.





Le letermovir peut augmenter les concentrations plasmatiques
des médicaments transportés par les OATP1B1/3 tels que la plupart des statines
(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
d'interactions et Tableau 1).

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Excipients





PREVYMIS
contient du lactose monohydraté. Les patients
présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.





Ce médicament
contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par
comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions médicamenteuses PREVYMIS

+ -

Informations
générales sur les différences d'exposition entre les différents schémas
thérapeutiques du letermovir :





· L'exposition
plasmatique estimée au letermovir est différente en
fonction du schéma posologique utilisé (voir tableau en rubrique Propriétés
pharmacocinétiques). Les conséquences cliniques des interactions
médicamenteuses pour le letermovir dépendront donc du
schéma posologique utilisé pour le letermovir et de
l'association ou non du letermovir avec la
ciclosporine.





· L'association
de la ciclosporine et du letermovir peut conduire à
des effets plus marqués ou additionnels sur les médicaments concomitants par
rapport au letermovir seul (voir Tableau 1).





Effets
d'autres médicaments sur le letermovir





In vivo, le letermovir est éliminé par excrétion biliaire et glucuronidation. L'importance relative de ces voies
d'élimination est inconnue. Les deux voies d'élimination impliquent une
absorption active dans l'hépatocyte par les transporteurs de captation
hépatique OATP1B1/3. Après absorption, la glucuronidation
du letermovir est médiée par les UGT1A1 et 3. Le letermovir semble aussi soumis aux efflux médiés par la
P-gp et la BCRP dans le foie et les intestins (voir rubrique Propriétés
pharmacocinétiques).





Inducteurs
des enzymes qui métabolisent les médicaments ou transporteurs





La co-administration de PREVYMIS (avec ou sans ciclosporine)
avec des inducteurs puissants et modérés des transporteurs (ex., P-gp) et/ou
des enzymes (ex., UGTs) n'est pas recommandée car
elle peut conduire à une exposition subthérapeutique
au letermovir (voir tableau 1).





· La
rifampicine, la phénytoïne, la carbamazépine, le
millepertuis (Hypericumperforatum),
la rifabutine et le phénobarbital sont des exemples
d'inducteurs puissants.





· La
thioridazine, le modafinil,
le ritonavir, le lopinavir,
l'éfavirenz et l'étravirine
sont des exemples d'inducteurs modérés.





L'administration
concomitante de rifampicine a entraîné une augmentation initiale des
concentrations plasmatiques du letermovir (en raison
de l'inhibition des OATP1B1/3 et/ou de la P-gp) qui n'est pas cliniquement
pertinente, suivie par une diminution cliniquement pertinente des
concentrations plasmatiques du letermovir (en raison
de l'induction de la P-gp/UGT) avec une co-administration
continue de rifampicine (voir tableau 1).





Ef ets additionnels d'autres
produits sur le letermovir en cas d'association avec
la ciclosporine





Inhibiteurs
des OATP1B1 ou 3





L'administration
concomitante de PREVYMIS avec des médicaments inhibiteurs des transporteurs
OATP1B1/3 peut entraîner des concentrations plasmatiques augmentées de letermovir. Si PREVYMIS est administré simultanément à la
ciclosporine (un puissant inhibiteur des OATP1B1/3), la dose recommandée de
PREVYMIS est de 240 mg une fois par jour (voir Tableau 1 et rubriques Posologie
et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).





La prudence
est conseillée lorsque d'autres inhibiteurs des OATP1B1/3 sont ajoutés au letermovir associé à la ciclosporine.





· Le
gemfibrozil, l'érythromycine, la clarithromycine,
et plusieurs inhibiteurs de la protéase (atazanavir, siméprévir) sont des exemples d'inhibiteurs des OATP1B1.





Inhibiteurs
de la P-gp/BCRP





Des résultats in
vitro montrent que le letermovir est un substrat
de la P-gp/BCRP. Les modifications des concentrations plasmatiques du letermovir dues à une inhibition de la P-gp/BCRP par l'itraconazole n'ont pas été cliniquement pertinentes.





Effet du letermovir sur d'autres médicaments





Médicaments
principalement éliminés par métabolisme ou influencés par transport actif





In vivo, le letermovir
est un inducteur général des enzymes et des transporteurs. A moins qu'une
enzyme ou un transporteur particulier ne soit inhibé (voir ci-dessous), une
induction peut être attendue. Par conséquent, le letermovir
peut potentiellement conduire à diminuer l'exposition plasmatique et
possiblement réduire l'efficacité des médicaments co-administrés
qui sont principalement éliminés par métabolisme ou par transport actif.





L'importance de l'effet d'induction dépend de la voie d'administration du letermovir et de l'utilisation concomitante ou non de
ciclosporine. L'effet maximal de l'induction peut être attendu après 10 à 14
jours de traitement par letermovir. Le temps
nécessaire pour atteindre l'état d'équilibre d'un médicament spécifique affecté
aura également une influence sur le temps nécessaire pour atteindre l'effet
maximal sur les concentrations plasmatiques.





In vitro, le letermovir est un inhibiteur des CYP3A, CYP2C8, CYP2B6,
BCRP, UGT1A1, OATP2B1, et OAT3 à des concentrations pertinentes in vivo. Des
études in vivo sont disponibles pour étudier l'effet net sur le CYP3A4, la
P-gp, les OATP1B1/3 en plus du CYP2C19. L'effet net in vivo sur les
autres enzymes et transporteurs listés n'est pas connu. Des informations
détaillées sont présentées ci- dessous.





On ne sait pas
si le letermovir peut affecter l'exposition de la piperacilline/tazobactam, de l'amphotéricine B et de la micafungine.
L'interaction potentielle entre le letermovir et ces
médicaments n'a pas été étudiée. Il existe un risque théorique d'exposition
réduite en raison de l'induction mais l'amplitude de l'effet et donc la
pertinence clinique est actuellement inconnue.





Médicaments
métabolisés par le CYP3A





In vivo, le letermovir
est un inhibiteur modéré du CYP3A. L'administration concomitante de PREVYMIS
avec le midazolam par voie orale (un substrat du
CYP3A) entraîne une élévation de 2 à 3 fois des concentrations plasmatiques de midazolam. L'administration concomitante de PREVYMIS peut
provoquer des augmentations cliniquement pertinentes des concentrations
plasmatiques des substrats du CYP3A administrés simultanément (voir rubriques Contre-indications,
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés
pharmacocinétiques).





· Certains
immunosuppresseurs (par ex la ciclosporine, le tacrolimus,
le sirolimus), les inhibiteurs de la HMG CoA réductase, et l'amiodarone sont des exemples de ces
médicaments (voir Tableau 1). Le pimozide et les
alcaloïdes de l'ergot de seigle sont contre-indiqués (voir rubrique Contre-indications).





L'importance
de l'effet inhibiteur du CYP3A dépend de la voie d'administration du letermovir et de l'utilisation concomitante ou non de la
ciclosporine.





En raison de
l'inhibition dépendante du temps et de l'induction simultanée, l'effet net des
enzymes inhibitrices peut ne pas être atteint avant 10 à 14 jours. Le temps
nécessaire pour atteindre l'état d'équilibre d'un médicament spécifique affecté aura également une influence
sur le temps nécessaire pour atteindre l'effet optimal sur les concentrations
plasmatiques. A la fin du traitement, l'effet inhibiteur disparaît après 10-14
jours. Si une surveillance est mise en place, celle-ci est recommandée les 2
premières semaines après initiation et arrêt du letermovir
(voir rubrique Mises en garde spéciales
et précautions d'emploi) ainsi qu'après chaque changement de voie
d'administration de letermovir.





Médicaments transportés par les OATP1B1/3





Le letermovir est un inhibiteur des transporteurs OATP1B1/3.
L'administration de PREVYMIS peut provoquer une augmentation cliniquement
pertinente des concentrations plasmatiques des médicaments co-administrés
qui sont des substrats des OATP1B1/3.





· Les
inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, la fexofénadine, le répaglinide et
le glyburide sont des exemples de ces médicaments
(voir Tableau 1). En comparant les schémas thérapeutiques du letermovir administrés sans ciclosporine, l'effet est plus
marqué après administration intraveineuse de letermovir
qu'après administration orale.

Il est probable que l'amplitude de l'inhibition des OATP1B1/3 sur les
médicaments co-administrés soit plus importante quand
PREVYMIS est co-administré avec la ciclosporine (un
puissant inhibiteur des OATP1B1/3). Ceci est à prendre en compte lorsque le
schéma thérapeutique du letermovir est modifié
pendant le traitement avec un substrat des OATP1B1/3.





Médicaments
métabolisés par le CYP2C9 et/ou le CYP2C19





L'administration
concomitante de PREVYMIS avec le voriconazole (un
substrat du CYP2C19) entraîne une diminution significative des concentrations
plasmatiques du voriconazole, indiquant que le letermovir est un inducteur du CYP2C19. Il est probable que
le CYP2C9 soit également induit. Le letermovir peut
potentiellement diminuer l'exposition des substrats du CYP2C9 et/ou du CYP2C19,
pouvant entraîner des doses inférieures aux seuils thérapeutiques.





· La
warfarine, le voriconazole,
le diazépam, le lansoprazole, l'oméprazole,
l'ésoméprazole, le pantoprazole,
la tilidine, le tolbutamide sont des exemples de ces
médicaments (voir Tableau 1).





Il est attendu
que l'effet du letermovir par voie orale sans
ciclosporine soit moins prononcé que celui du letermovir
par voie intraveineuse avec ou sans ciclosporine, ou celui du letermovir par voie orale avec ciclosporine. Ceci est à
prendre en compte lorsque le schéma thérapeutique du letermovir
est modifié pendant le traitement avec un substrat du CYP2C9 ou CYP2C19. Voir
également les informations générales ci-dessus sur l'induction concernant les
durées de cette interaction.





Médicaments
métabolisés par le CYP2C8





In vitro,
le letermovir inhibe le CYP2C8 mais peut aussi induire
le CYP2C8 grâce à son potentiel inducteur. In vivo l'effet net est inconnu.





· Le
répaglinide est un exemple de médicament qui est
principalement éliminé par le CYP2C8 (voir Tableau 1). L'utilisation
concomitante du répaglinide et du letermovir
avec ou sans ciclosporine n'est pas recommandée.





Médicaments
transportés par la P-gp dans les intestins





Le letermovir est un inducteur de la P-gp intestinale.
L'administration de PREVYMIS peut entraîner une diminution cliniquement
pertinente des concentrations plasmatiques des médicaments co-
administrés qui sont significativement transportés par la P-gp dans les
intestins, tels que le dabigatran et le sofosbuvir.





Médicaments
métabolisés par les CYP2B6, UGT1A1 ou transportés par la BCRP ou l'OATP2B1





In vivo, le letermovir est un inducteur général mais
il a également été observé comme inhibiteur des CYP2B6, UGT1A1, BCRP et OATP2B1
in vitro. L'effet net in vivo est inconnu. Par conséquent, les
concentrations plasmatiques des médicaments qui sont des substrats de ces enzymes
ou de ces transporteurs peuvent augmenter ou diminuer lorsqu'ils sont co-administrés avec le letermovir.
Une surveillance supplémentaire peut être recommandée ; se référer au RCP pour
ces médicaments.





· Le
bupropion est un exemple de médicaments métabolisés
par le CYP2B6.





· Le
raltégravir et le dolutégravir
sont des exemples de médicaments métabolisés par l'UGT1A1.





· La
rosuvastatine et la sulfasalazine
sont des exemples de médicaments transportés par la BCRP.





· Le
céliprolol est un exemple de médicament transporté
par l'OATP2B1.





Médicaments
transportés par le transporteur rénal OAT3





Les données in
vitro indiquent que le letermovir est un
inhibiteur de l'OAT3 ; le letermovir peut donc être
un inhibiteur de l'OAT3 in vivo. Les concentrations plasmatiques des médicaments
transportés par l'OAT3 peuvent être augmentées.





· La
ciprofloxacine, le ténofovir, l'imipénème
et la cilastatine sont des exemples de médicaments
transportés par l'OAT3.





Informations
générales





En cas
d'ajustements posologiques des médicaments concomitants en raison du traitement
par PREVYMIS, les doses doivent être réajustées après la fin du traitement par
PREVYMIS. Un ajustement posologique peut également être nécessaire en cas de
changement de la voie d'administration ou de l'immunosuppresseur.





Le Tableau 1
présente une liste des interactions médicamenteuses avérées ou potentiellement
significatives sur le plan clinique. Les interactions médicamenteuses décrites
sont basées sur des études menées avec PREVYMIS ou sont des interactions
médicamenteuses prévisibles susceptibles de survenir avec PREVYMIS (voir
rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions
d'emploi, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés
pharmacocinétiques).





Tableau 1 :
Interactions et recommandations posologiques avec d'autres médicaments. Il
convient de noter que ce tableau n'est pas exhaustif mais fournit des exemples
d'interactions cliniquement pertinentes. Voir également le texte général ci-dessus
sur les interactions médicamenteuses.





Sauf
indication contraire, les études d'interaction ont été réalisées avec le letermovir par voie orale sans ciclosporine. Il convient de
noter que l'interaction potentielle et les conséquences cliniques peuvent être
différentes si le letermovir est administré par voie
orale ou intraveineuse, et si la ciclosporine est utilisée de façon
concomitante. En cas de changement de la voie d'administration ou de
l'immunosuppresseur, la recommandation concernant la co-
administration doit être révisée.






































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

Antibiotiques


nafcilline

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

La
nafcilline peut diminuer les concentrations
plasmatiques du letermovir. L'administration
concomitante de PREVYMIS et de nafcilline n'est pas
recommandée.

Antifongiques


fluconazole (400 mg dose unique)/letermovir
(480 mg dose unique)

fluconazole

ASC 1,03 (0,99 ; 1,08) Cmax 0,95 (0,92 ; 0,99)

letermovir

ASC 1,11 (1,01 ; 1,23) Cmax 1,06 (0,93 ; 1,21)

Pas
d'ajustement posologique requis.



Interaction
à l'état d'équilibre non étudiée.

Attendu :

fluconazole

letermovir



itraconazole (200 mg une fois par jour par voie orale)/ letermovir (480 mg une fois par jour par voie orale)


itraconazole

ASC 0,76 (0,71 ; 0,81) Cmax 0,84 (0,76 ; 0,92)

letermovir

ASC 1,33 (1,17 ; 1,51) Cmax 1,21 (1,05 ; 1,39)

Pas
d'ajustement posologique requis.

















































































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

posaconazole


posaconazole

Pas
d'ajustement posologique requis.

(300
mg dose

ASC
0,98 (0,82 ; 1,17)



unique)/letermovir

Cmax 1,11 (0,95 ; 1,29)



(480
mg par jour)





voriconazole‡ (200 mg deux fois par jour)/letermovir
(480 mg par jour)


voriconazole ASC 0,56 (0,51 ; 0,62) Cmax 0,61 (0,53 ; 0,71) (induction du CYP2C9/19)

Si
l'administration concomitante s'avère nécessaire, un suivi thérapeutique
pharmacologique du voriconazole est recommandé les
2 premières semaines après l'initiation ou l'arrêt du letermovir,
ainsi qu'après changement de la voie d'administration du letermovir
ou de l'immunosuppresseur.

Antimycobactériens

rifabutine

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

La
rifabutine peut diminuer les concentrations
plasmatiques du letermovir. L'administration
concomitante de PREVYMIS et de rifabutine n'est pas
recommandée.

rifampicine




(600
mg dose unique par voie orale)/letermovir (480 mg
dose unique par voie orale)

letermovir ASC 2,03 (1,84 ; 2,26) Cmax
1,59 (1,46 ; 1,74) C24 2,01 (1,59 ; 2,54)





(inhibition
des OATP1B1/3 et/ou inhibition de la P-gp)



(600
mg dose unique par voie intraveineuse)/letermovir
(480 mg dose unique par voie orale)


letermovir ASC 1,58 (1,38 ; 1,81) Cmax 1,37 (1,16 ; 1,61) C24 0,78 (0,65 ; 0,93)
(inhibition des OATP1B1/3 et/ou de la P-gp)

La
rifampicine en doses multiples diminue les concentrations plasmatiques du letermovir. L'administration concomitante de PREVYMIS et
de rifampicine n'est pas recommandée.

(600
mg une fois par jour par voie orale)/letermovir
(480 mg une fois par jour par voie orale)


letermovir ASC 0,81 (0,67 ; 0,98) Cmax 1,01 (0,79 ; 1,28) C24 0,14 (0,11 ; 0,19)



(somme
de l'inhibition des OATP1B1/3 et/ou de la P-gp et de l'induction de la
P-gp/UGT)



(600
mg une fois par jour par voie orale (24 heures après la rifampicine))§/letermovir (480 mg une fois par jour par voie orale)


letermovir ASC 0,15 (0,13 ; 0,17) Cmax 0,27 (0,22 ; 0,31) C24 0,09 (0,06 ; 0,12) (induction
de la P-gp/UGT)


















































































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

Antipsychotiques


thioridazine

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

La
thioridazine peut diminuer les concentrations
plasmatiques du letermovir. L'administration
concomitante de PREVYMIS et de thioridazine n'est
pas recommandée.

Antagonistes
de l'endothéline

bosentan

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

Le
bosentan peut diminuer les concentrations plasmatiques
du letermovir. L'administration concomitante de
PREVYMIS et de bosentan n'est pas recommandée.

Antiviraux


aciclovir


aciclovir

Pas
d'ajustement posologique requis.

(400
mg dose

ASC
1,02 (0,87 ; 1,2)



unique)/letermovir

Cmax 0,82 (0,71 ; 0,93)



(480
mg par jour)





valaciclovir

Interaction
non étudiée. Attendu : ↔ valaciclovir

Pas
d'ajustement posologique requis.

Produits
à base de plantes

Millepertuis
(Hypericumperforatum)


Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

Le
millepertuis peut diminuer les concentrations plasmatiques du letermovir. L'administration concomitante de PREVYMIS et
de millepertuis est contre-indiquée.

Médicaments
VIH

éfavirenz

Interaction
non étudiée. Attendu: ↓ letermovir (induction
de la P-gp/UGT) ↑ ou ↓ éfavirenz
(inhibition ou induction du CYP2B6)

L'éfavirenz peut diminuer les concentrations plasmatiques
du letermovir. L'administration concomitante de
PREVYMIS et d'éfavirenz n'est pas recommandée.

étravirine, névirapine, ritonavir, lopinavir

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

Ces
antiviraux peuvent diminuer les concentrations plasmatiques du letermovir. L'administration concomitante de PREVYMIS
avec ces antiviraux n'est pas recommandée.







































































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

Inhibiteurs
de la HMG-CoA réductase

atorvastatine‡
(20 mg dose unique)/letermovir (480 mg par jour)


atorvastatine ASC 3,29 (2,84 ; 3,82) Cmax 2,17
(1,76 ; 2,67) (inhibition des CYP3A, OATP1B1/3)

Les
événements indésirables associés aux statines, tels que la myopathie, doivent
être étroitement surveillés. La dose d'atorvastatine ne doit pas dépasser 20
mg par jour en cas de co- administration avec
PREVYMIS#.





Bien
que non étudiée, lorsque PREVYMIS est co-administré
avec la ciclosporine, l'augmentation des concentrations plasmatiques de
l'atorvastatine devrait être plus importante qu'avec PREVYMIS seul. Lorsque
PREVYMIS est co-administré avec la ciclosporine,
l'atorvastatine est contre-indiquée.

simvastatine, pitavastatine, rosuvastatine

Interaction
non étudiée. Attendu : ↑ inhibiteurs de la HMG-CoA
réductase

Le
letermovir peut augmenter de façon substantielle
les concentrations plasmatiques de ces statines. L'utilisation concomitante
n'est pas recommandée avec PREVYMIS seul.



(inhibition
des CYP3A, OATP1B1/3)

Lorsque
PREVYMIS est co-administré avec la ciclosporine,
l'utilisation de ces statines est contre-indiquée.

fluvastatine, pravastatine

Interaction
non étudiée. Attendu : ↑ inhibiteurs de la HMG-CoA
réductase (inhibition des OATP1B1/3 et/ou de BCRP)

Le
letermovir peut augmenter les concentrations
plasmatiques des statines. Lorsque PREVYMIS est co-administré
avec ces statines, une réduction de la dose de la statine peut être
nécessaire#. Les événements indésirables associés aux statines, tels que la
myopathie, doivent être étroitement surveillés. Lorsque PREVYMIS est co-administré avec la ciclosporine, la pravastatine n'est pas recommandée alors que pour la fluvastatine, une réduction de dose peut être
nécessaire#. Les événements indésirables associés aux statines, tels que la
myopathie, doivent être étroitement surveillés.

Immunosuppresseurs


ciclosporine



ciclosporine

Si
PREVYMIS est administré

(50
mg dose

ASC
1,66 (1,51 ; 1,82)

simultanément
à la ciclosporine, la

unique)/letermovir

Cmax 1,08 (0,97 ; 1,19)

dose
de PREVYMIS doit être

(240
mg par jour)

(inhibition
du CYP3A)

réduite
à 240 mg une fois par jour (voir





rubriques
Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques).








































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

ciclosporine
(200 mg dose unique)/letermovir (240 mg par jour)


letermovir ASC 2,11 (1,97 ; 2,26) Cmax 1,48 (1,33 ; 1,65) (inhibition des OATP1B1/3)

Les
concentrations de ciclosporine dans le sang total doivent être surveillées
régulièrement pendant le traitement, lors d'un changement de la voie
d'administration de PREVYMIS et à l'arrêt de PREVYMIS, et la dose de
ciclosporine doit être ajustée en conséquence#.

mycophénolatemofétil (1 g dose unique) /letermovir (480 mg par jour)


acide mycophénolique

ASC 1,08 (0,97 ; 1,20) Cmax 0,96 (0,82 ; 1,12)

letermovirASC 1,18 (1,04 ; 1,32) Cmax 1,11 (0,92 ; 1,34)

Pas
d'ajustement posologique requis.

sirolimus‡ (2 mg dose unique) / letermovir
(480 mg par jour)


sirolimus

ASC 3,40 (3,01 ; 3,85) Cmax 2,76 (2,48 ; 3,06)
(inhibition du CYP3A)

Interaction non étudiée.

Attendu :

letermovir

Les
concentrations du sirolimus dans le sang total
doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement, lors d'un
changement de la voie d'administration de PREVYMIS et à l'arrêt de PREVYMIS,
et la dose de sirolimus doit être ajustée en
conséquence#. Il est recommandé de surveiller régulièrement les
concentrations du sirolimus à l'initiation ou à l'arrêt
de la ciclosporine co-administrée avec PREVYMIS.
Lorsque PREVYMIS est co-administré avec la
ciclosporine, se référer aussi au RCP du sirolimus
pour des recommandations particulières de dose pour l'utilisation du sirolimus avec la ciclosporine. Lorsque PREVYMIS est co-administré avec la ciclosporine, l'augmentation des
concentrations du sirolimus peut être plus
importante qu'avec PREVYMIS seul.

tacrolimus (5 mg dose unique)/letermovir
(480 mg par jour)


tacrolimus ASC 2,42 (2,04 ; 2,88) Cmax 1,57 (1,32 ; 1,86) (inhibition du CYP3A)

Les
concentrations du tacrolimus dans le sang total
doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement, lors d'un
changement de la voie d'administration de PREVYMIS et à l'arrêt de PREVYMIS,
et la dose du tacrolimus doit être ajustée en
conséquence#.

tacrolimus (5 mg dose unique)/letermovir
(80 mg deux fois par jour)


letermovir ASC 1,02 (0,97 ; 1,07) Cmax 0,92 (0,84 ; 1)









































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

Contraceptifs
oraux

éthinylestradiol (EE) (0,03 mg)/lévonorgestrel
(LNG)‡ (0,15 mg) dose unique/letermovir (480 mg par
jour)

↔EE

ASC 1,42 (1,32 ; 1,52) Cmax 0,89 (0,83 ; 0,96)

↔LNG

ASC 1,36 (1,30 ; 1,43) Cmax 0,95 (0,86 ; 1,04)

Pas
d'ajustement posologique requis.

Autres
contraceptifs stéroïdiens oraux agissant par voie systémique

Risque
de ↓ contraceptifs stéroïdiens

Le
letermovir peut diminuer les concentrations
plasmatiques des autres contraceptifs stéroïdiens oraux, diminuant ainsi leur
eficacité.
Pour garantir un effet contraceptif adéquat avec un contraceptif oral, des
produits contenant EE et LNG doivent être choisis.

Médicaments
antidiabétiques

répaglinide

Interaction
non étudiée. Attendu : ↑ ou ↓ répaglinide
(induction du CYP2C8, inhibition des CYP2C8 et OATP1B)

Le
letermovir peut augmenter ou diminuer les concentrations
plasmatiques du répaglinide. (L'effet net est
inconnu). L'utilisation concomitante n'est pas recommandée. Lorsque PREVYMIS
est co-administré avec la ciclosporine, une
augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide
est attendue du fait d'une inhibition supplémentaire des OATP1B par la
ciclosporine. L'utilisation concomitante n'est pas recommandée#.

glyburide

Interaction
non étudiée. Attendu : ↑ glyburide
(inhibition des OATP1B1/3, inhibition du CYP3A, induction du CYP2C9)

Le
letermovir peut augmenter les concentrations
plasmatiques du glyburide. Il est recommandé de
surveiller régulièrement les concentrations de glucose les 2 premières
semaines après l'initiation ou l'arrêt du letermovir,
ainsi qu'après changement de la voie d'administration du letermovir.
Lorsque PREVYMIS est co-administré avec la
ciclosporine, se référer aussi au RCP du glyburide
pour des recommandations particulières de dose.









































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

Médicaments
antiépileptiques (voir aussi texte général)

carbamazépine,
phénobarbital

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT)

La
carbamazépine ou le phénobarbital peut diminuer les concentrations
plasmatiques du letermovir. L'administration
concomitante de PREVYMIS et de carbamazépine ou de phénobarbital n'est pas
recommandée.

phénytoïne

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ letermovir
(induction de la P-gp/UGT) ↓ phénytoïne
(induction des CYP2C9/19)

La
phénytoïne peut diminuer les concentrations
plasmatiques du letermovir. Le letermovir
peut diminuer les concentrations plasmatiques de la phénytoïne.
L'administration concomitante de PREVYMIS et de phénitoïne
n'est pas recommandée.

Anticoagulants
oraux

warfarine

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ warfarine (induction
du CYP2C9)

Le
letermovir peut diminuer les concentrations plasmatiques
de la warfarine. Une surveillance régulière de
l'INR (rapport international normalisé) doit être réalisée lors de
l'administration concomitante de la warfarine avec
le traitement par PREVYMIS#. Une surveillance est recommandée pendant les 2
premières semaines après l'initiation ou l'arrêt du letermovir,
ainsi qu'après changement de la voie d'administration du letermovir
ou de l'immunosuppresseur.

dabigatran

Interaction
non étudiée. Attendu : ↓ dabigatran
(induction de la P-gp intestinale)

Le
letermovir peut diminuer les concentrations
plasmatiques du dabigatran et peut diminuer
l'efficacité du dabigatran. L'utilisation
concomitante du dabigatran doit être évitée en
raison du risque de baisse de l'efficacité du dabigatran.
Lorsque PREVYMIS est co-administré avec la
ciclosporine, le dabigatran est contre-indiqué.







































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

Sédatifs


midazolam (1 mg dose unique par voie intraveineuse)/letermovir (240 mg par voie orale une fois par jour) midazolam (2 mg par voie orale dose unique) /letermovir (240 mg une fois par jour par voie orale)


midazolam  par voie intraveineuse : ASC 1,47
(1,37 ; 1,58) Cmax 1,05 (0,94 ; 1,17) Voie orale :
ASC 2,25 (2,04 ; 2,48) Cmax 1,72 (1,55 ; 1,92)
(inhibition du CYP3A)

Une
surveillance clinique étroite doit être réalisée à la recherche d'une
dépression respiratoire et/ou d'une sédation prolongée pendant la co- administration de PREVYMIS avec le midazolam. Un ajustement posologique du midazolam doit être envisagé#. L'augmentation des
concentrations plasmatiques du midazolam peut être
plus importante lorsque le midazolam par voie orale
est administré avec le letermovir à la dose
clinique en comparaison à la dose étudiée.

Agonistes
des opiacés

Exemples
: alfentanil, fentanyl

Interaction
non étudiée. Attendu : ↑ opiacés métabolisés par le CYP3A (inhibition
du CYP3A)

Une
surveillance régulière des efets indésirables liés à ces médicaments est recommandée
durant la co- administration. Un ajustement
posologique des opiacés métabolisés par le CYP3A peut être nécessaire# (voir
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Une
surveillance est aussi recommandée lors d'un changement de voie
d'administration. Lorsque PREVYMIS est co-administré
avec la ciclosporine, l'augmentation des concentrations plasmatiques des
opiacés métabolisés par CYP3A peut être plus importante. Une surveillance
clinique étroite doit être réalisée à la recherche d'une dépression
respiratoire et/ou d'une sédation prolongée pendant la co-
administration de PREVYMIS avec la ciclosporine et l'alfentanil
ou le fentanyl. Se référer au RCP correspondant (voir rubrique Mises en
garde spéciales et précautions d'emploi).

Médicaments
anti-arythmiques

amiodarone


Interaction
non étudiée. Attendu : ↑ amiodarone (principalement inhibition du CYP3A
et inhibition ou induction du CYP2C8)

Le
letermovir peut augmenter les concentrations
plasmatiques de l'amiodarone. Une surveillance régulière des efets
indésirables liés à l'amiodarone est recommandée durant la co- administration. Une surveillance régulière des
concentrations de l'amiodarone doit être réalisée lors de l'administration
concomitante de l'amiodarone avec PREVYMIS#.




















































Traitement
concomitant

Effet
sur la concentration† Ratio moyen (intervalle de confiance à 90 %)
pour ASC, Cmax (mécanisme d'action
probable)

Recommandations
concernant la co- administration avec PREVYMIS

quinidine

Interaction
non étudiée.

Attendu : ↑ quinidine (inhibition du CYP3A)

Le
letermovir peut augmenter les concentrations
plasmatiques de la quinidine. Une surveillance
clinique étroite doit être réalisée pendant l'administration de PREVYMIS avec
la quinidine. Se référer au RCP correspondant#.

Médicaments
cardiovasculaires

digoxine‡ (0,5 mg dose unique)/letermovir
(240 mg deux fois par jour)


digoxine

ASC 0,88 (0,80 ; 0,96)

Cmax 0,75 (0,63 ; 0,89) (induction de la P-gp)

Pas
d'ajustement posologique requis.

Inhibiteurs
de la pompe à protons

oméprazole

Interaction
non étudiée.

Attendu : ↓ oméprazole (induction du CYP2C19)


Interaction non étudiée.

Attendu : ↔ letermovir

Le
letermovir peut diminuer les concentrations
plasmatiques des substrats du CYP2C19. Une surveillance clinique et un
ajustement posologique peuvent être nécessaires.

pantoprazole

Interaction
non étudiée.

Attendu : ↓ pantoprazole (probablement due à
l'induction du CYP2C19) Interaction non étudiée.

Attendu : ↔ letermovir

Le
letermovir peut diminuer les concentrations
plasmatiques des substrats du CYP2C19. Une surveillance clinique et un
ajustement posologique peuvent être nécessaires.

Agents
favorisant l'éveil

modafinil

Interaction
non étudiée.

Attendu : ↓ letermovir (induction de la
P-gp/UGT)

Le
modafinil peut diminuer les concentrations
plasmatiques du letermovir. L'administration
concomitante de PREVYMIS et de modafinil n'est pas
recommandée.

*Ce
tableau n'est pas exhaustif.

† ↓ = diminution, ↑ = augmentation

↔ = pas de modification cliniquement pertinente

‡ Étude d'interaction unidirectionnelle évaluant l'effet du letermovir sur le médicament concomitant.

§ Ces données correspondent à l'effet de la rifampicine sur le letermovir 24 heures après la dose finale de rifampicine.


# Se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) correspondant.




Population pédiatrique





Les
études d'interactions n'ont été réalisées que chez l'adulte.

Sans objet.

Surdosage PREVYMIS

+ -

Aucun cas de surdosage avec PREVYMIS n'a été rapporté chez l'Homme. Lors d'essais cliniques de phase 1, 86 sujets sains ont reçu des doses de PREVYMIS comprises entre 720 mg/jour et 1 440 mg/jour pendant une période allant jusqu'à 14 jours. Le profil d'effets indésirables était similaire à celui de la dose clinique de 480 mg/jour. Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage avec PREVYMIS. En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller le patient à la recherche d‘effets indésirables et d'instaurer un traitement symptomatique approprié.

On ignore si la dialyse permet d'éliminer PREVYMIS de la circulation systémique de manière significative.

Grossesse et allaitement PREVYMIS

+ -

Grossesse

Aucune
donnée n'est disponible sur l'utilisation du letermovir chez la femme
enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la
reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

PREVYMIS n'est pas recommandé pendant la grossesse ni chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

On ne sait pas si le letermovir est excrété dans le lait maternel.

Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion de letermovir dans le lait (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.

Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement par PREVYMIS en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

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Fertilité

Aucun effet n'a été observé sur la fertilité des rats femelles. Une toxicité
testiculaire irréversible et une altération de la fertilité ont été
observées chez les rats mâles, mais pas chez les souris mâles ni chez
les singes mâles.


Aspect et forme PREVYMIS

+ -

Comprimé pelliculé (comprimé) 

Comprimé ovale de couleur jaune, mesurant 16,5 mm x 8,5 mm, gravé « 591 » sur une face et avec le logo de l'entreprise sur l'autre face

Boite de 28x1 comprimés dans des plaquettes perforées pour doses unitaires en Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium.


Autres formes

Composition PREVYMIS

+ -
Principe actif Comprimé pelliculé
Letermovir 240 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Letermovir
Excipients à effets notoires ? : Pelliculage : Lactose monohydraté
Autres excipients: Noyau du comprimé : Cellulose microcristalline, Croscarmellose sodique, Povidone, Silice colloïdale anhydre, Magnésium stéarate, Hypromellose, Titane dioxyde, Triacétine, Fer oxyde jaune, Cire de carnauba

Mécanisme d’action PREVYMIS

+ -

Classe
pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage
systémique, antiviraux à action directe, Code ATC : J05AX18



Mécanisme d'action



Le
letermovir inhibe le complexe terminase
de l'ADN du CMV, indispensable au clivage et à l'assemblage de l'ADN viral des
descendants. Le letermovir affecte la formation
d'unités génomiquesde bonne longueur et interfère
avec la maturation des virions.



Activité antivirale



La
valeur médiane de la CE50 du letermovir contre un ensemble
d'isolats du CMV obtenus en clinique dans un modèle de culture cellulaire de
l'infection était de 2,1 nM (intervalle = 0,7 nM à 6,1 nM ; n = 74).



Résistance virale



En culture cellulaire



Les
gènes UL51, UL56 et UL89 du CMV codent des sous-unités de l'ADN terminase du CMV. Des mutants CMV ayant une sensibilité
réduite au letermovir ont été confirmés en culture
cellulaire. Les valeurs de CE50 pour des mutants CMV recombinants exprimant les
substitutions de pUL51 (P91S), pUL56 (C25F, S229F, V231A, V231L, V236A, T244K,
T244R, L254F, L257F, L257I, F261C, F261L, F261S, Y321C, L328V, M329T, A365S,
N368D) et pUL89 (N320H, D344E) étaient 1,6 à < 10 fois plus élevées que
celles pour les virus de référence de type sauvage ; ces substitutions ne sont
probablement pas cliniquement pertinentes. Les valeurs de CE50 pour des mutants
CMV recombinants exprimant la substitution A95V de pUL51 ou les substitutions
N232Y, V236L, V236M, E237D, E237G, L241P, K258E, C325F, C325R, C325W, C325Y,
R369G, R369M, R369S et R369T de pUL56 étaient 10 à 9 300 fois plus élevées que
celles pour les virus de référence de type sauvage ; certaines de ces
substitutions ont été observées chez des patients ayant présenté un échec de la
prophylaxie dans les essais cliniques (voir ci-dessous).

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Dans les essais cliniques



Lors
d'un essai de phase 2b évaluant des doses de letermovir
de 60, 120 ou 240 mg/jour ou de placebo sur une période allant jusqu'à 84 jours
chez 131 receveurs de GCSH, une analyse de la séquence d'ADN d'une région
sélectionnée de l'UL56 (acides aminés 231 à 369) a été réalisée sur des
échantillons obtenus auprès de 12 patients traités par letermovir
ayant présenté un échec de la prophylaxie et pour lesquels des échantillons
étaient disponibles pour analyse. Un patient (qui a reçu 60 mg/jour) a présenté
un variant génotypique (VG) résistant au letermovir
(V236M).





Lors
d'un essai de phase 3 (P001), une analyse de la séquence d'ADN de l'ensemble
des régions codantes de l'UL56 et de l'UL89 a été réalisée sur des échantillons
obtenus auprès de 40 patients traités par letermovir,
dans la population totale d'analyse (FAS, Full Analysis
Set) ayant présenté un échec de la prophylaxie et pour lesquels des
échantillons étaient disponibles pour analyse. Des VGs
résistant au letermovir ont été détectés chez deux
patients, tous les deux avec des substitutions de pUL56. Un patient a présenté
la substitutionV236M et l'autre patient a présenté la substitution E237G.

Un
patient supplémentaire, qui avait un ADN du CMV détectable à l'inclusion (et ne
faisait donc pas partie de la population totale d'analyse), a présenté des
substitutions C325W et R369T de pUL56,détectées après arrêt du letermovir.



Lors
d'un essai de phase 3 (P040), une analyse de la séquence d'ADN de l'ensemble
des régions codantes de l'UL51, l'UL56 et l'UL89 a été réalisée sur des
échantillons obtenus auprès de 32 patients (quel que soit le groupe de
traitement) ayant présenté un échec de la prophylaxie ou qui l'ont arrêtée
prématurément en raison d'une virémie à CMV. Aucune substitution associée à une
résistance au letermovir n'a été détectée au-dessus
de la limite validée du test de 5 %.

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Lors
d'un essai de phase 3 (P002), une analyse de la séquence d'ADN de l'ensemble
des régions codantes de l'UL51, l'UL56 et l'UL89 a été réalisée sur des échantillons
obtenus auprès de 52 patients traités par letermovir
qui ont présenté une maladie à CMV ou qui l'ont arrêté prématurément en raison
d'une virémie à CMV. Aucune substitution associée à une résistance au letermovir n'a été détectée au-dessus de la limite validée
du test de 5 %.



Résistance croisée





Une
résistance croisée est peu probable avec les médicaments ayant un mécanisme
d'action différent.

Le
letermovir est pleinement actif contre les
populations virales porteuses de substitutions conférant une résistance aux
inhibiteurs de la polymérase de l'ADN du CMV (ganciclovir,
cidofovir et foscarnet). Un
panel de souches de CMV recombinantes porteuses de substitutions conférant une
résistance au letermovir était totalement sensible au
cidofovir, au foscarnet et
au gancicloviràl'exception
d'une souche recombinante porteuse de la substitution E237G de pUL56 qui
confère une réduction de la sensibilité au ganciclovir
de 2,1 fois par rapport au type sauvage.



Électrophysiologie cardiaque



L'effet
du letermovir sur l'intervalle QTc
à des doses allant jusqu'à 960 mg administrés par voie intraveineuse a été
évalué dans une étude QT dédiée, randomisée, en dose unique, contrôlée versus
placebo et comparateur actif (moxifloxacine 400
mg par voie orale), en cross-over de quatre périodes, menée chez 38 sujets
sains. Le letermovir ne provoque pas d'allongement
cliniquement pertinent de l'intervalle QTc après
l'administration d'une dose de 960 mg par voie intraveineuse, correspondant à
des concentrations plasmatiques environ 2 fois supérieures à celles de la dose
de 480 mg par voie intraveineuse.



Efficacité et sécurité clinique



Adultes séropositifs au CMVreceveurs
[R+] d'une greffe allogénique de cellules souches
hématopoïétiques

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P001 : Prophylaxie jusqu'à la semaine 14 (~ 100 jours)
post-GCSH

Afin
d'évaluer la prophylaxie par le letermovir comme
stratégie préventive contre l'infection ou la maladie à CMV, l'efficacité du letermovir a été évaluée lors d'un essai de phase 3 (P001)
multicentrique en double aveugle, contrôlé versus placebo chez des
adultes séropositifs au CMV receveurs [R+] d'une GCSH allogénique.
Les sujets ont été randomisés (2:1) pour recevoir soit le letermovir
à une dose de 480 mg une fois par jour ajustée à 240 mg en cas d'administration
concomitante avec la ciclosporine, soit le placebo. La randomisation a été
stratifiée en fonction du site d'investigation et du risque (élevé versus faible)
de réactivation du CMV au moment de l'inclusion dans l'étude. Le letermovir a été initié après la GCSH (Jour 0 - 28
post-GCSH) et poursuivi jusqu'à la Semaine 14 post-GCSH. Le letermovir
a été administré soit par voie orale soit par voie intraveineuse ; la dose de letermovir était la même quelle que soit la voie
d'administration. Les patients étaient suivis jusqu'à la Semaine 24 post-GCSH
pour le critère principal d'efficacité, avec une surveillance qui se
poursuivait jusqu'à la Semaine 48 post-GCSH.



Les
patients ont reçu une surveillance hebdomadaire de l'ADN du CMV jusqu'à la
Semaine 14 post- GCSH, puis toutes les 2 semaines jusqu'à la Semaine 24
post-GCSH, avec l'initiation d'un traitement préemptif standard anti-CMV si l'ADNémie du CMV était considérée comme cliniquement
significative. Les patients ont eu un suivi continu jusqu'à la Semaine 48
post-GCSH.



Parmi
les 565 patients traités, 373 patients ont reçu le letermovir
(dont 99 patients qui ont reçu au moins une dose par voie intraveineuse) et 192
ont reçu le placebo (dont 48 patients qui ont reçu au moins une dose par voie
intraveineuse). Le délai médian avant de débuter le letermovir
était de 9 jours après la greffe. Trente-sept pourcent (37 %) des patients
présentaient une prise de la greffe àl'inclusion.
L'âge médian était de 54 ans (intervalle de 18 à 78 ans) ; 56 (15,0 %) patients
étaient âgés de 65 ans ou plus ; 58 % étaient des hommes ; 82 % étaient de type
caucasien ; 10 % étaient de type asiatique ; 2 % étaient noirs ou de type
africain ; et 7 % étaient de type hispanique ou latino. Al'inclusion,
50 % des patients avaient reçu un traitement myéloablatif,
52 % recevaient de la ciclosporine et 42 % recevaient du tacrolimus.
Les motifs principaux les plus fréquents de la greffe étaient la leucémie
myéloïde aiguë (38 %), le syndrome myéloblastique (15
%) et le lymphome(13 %). Douze pourcents (12 %) des patients étaient positifs à
l'ADN du CMV, à l'inclusion.

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À
l'inclusion, 31 % des patients étaient à haut risque de réactivation tel que
défini par un ou plusieurs des critères suivants : donneur HLA (Human Leucocyte Antigen)
apparenté (frère/sœur) avec au moins une incompatibilité sur l'un des trois loci suivants des gènes HLA : donneur HLA-A, -B ou - DR ;
donneur haplo-identique ; donneur non apparenté avec au moins une
incompatibilité sur l'un des quatre loci suivants des
gènes HLA : HLA-A, -B, -C et -DRB1 ; utilisation de sang de cordon ombilical
comme source de cellules souches ; utilisation de greffons avec cellules T déplétéesex vivo ; réaction greffon contre l'hôte (Graft-Versus-Host Disease, GVHD)
de Grade 2 ou plus, nécessitant des corticoïdes systémiques.





Critère principal d'efficacité

Le
critère principal d'efficacité dans l'étude P001 était l'infection au CMV
cliniquement significative définie par l'incidence de l'ADNémie
du CMV justifiant un traitement préemptifanti-CMV
(PET) ou la survenue d'une maladie à CMV d'un organe cible. L'approche « Non-Completer=Failure » (NC = F),
selon laquelle les patients qui sortaient de l'étude avant la Semaine 24
post-GCSH ou avaient un résultat manquant à la Semaine 24 post-GCSH étaient
comptabilisés comme des échecs, a été utilisée.



Le
letermovir a démontré une efficacité supérieure au
placebo dans l'analyse du critère principal, comme le montre le Tableau 3. La
différence estimée du traitement de -23,5 % était statistiquement significative
(valeur de p unilatérale < 0,0001).



Tableau 3 : P001 : Résultats d'efficacité chez les
receveurs de GCSH (approche NC = F, Population FAS)














































































Paramètre

Letermovir (N = 325)n (%)

Placebo
(N = 170)n (%)


Critère
principal d'efficacité


122
(37,5)


103
(60,6)


(Proportion
de patients en échec de prophylaxie à la






Semaine
24)






Raisons
des échecs†






Infection
au CMV cliniquement significative


57
(17,5)


71
(41,8)


ADNémie du CMV justifiant un PET anti-CMV

52
(16,0)


68
(40,0)


Maladie
à CMV d'un organe cible


5
(1,5)


3
(1,8)


Sortie
de l'étude


56
(17,2)


27
(15,9)


Résultat
manquant


9
(2,8)


5
(2,9)


Différence
de traitement ajustée en fonction de la






stratification
(Letermovir-Placebo)§






Différence
(IC à 95 %)


-23,5
(-32,5 ; -14,6)




Valeur
de p


<
0,0001





Les catégories d'échec sont mutuellement exclusives et basées sur la
hiérarchie des catégories dansl'ordre indiqué.

§ Les IC à 95 % et la valeur de p pour les différences entre les traitements
en pourcentage de réponse ont été calculés à l'aide de la méthode de Mantel-Haenszel ajustée en fonction des strates, en
pondérant la différence en fonction de la moyenne harmonique de la taille de
l'échantillon par braspour chaque strate (risque
élevé ou faible). Une valeur de p unilatérale ≤ 0,0249 a été utilisée
pour déterminer la significativité statistique.

FAS=population totale d'analyse (Full analysis set)
; la FAS inclut les patients randomisés qui ontreçu
au moins une dose de médicament à l'étude, et exclut les patients présentant
un ADN du CMV détectable à l'inclusion. Approche suivie pour le traitement
des valeurs manquantes : Approche Non- Completer = Failure (NC=F). Avec l'approche NC = F, l'échec a été
défini comme l'ensemble despatients avec une
infection au CMV cliniquement significative ou qui sont sortis prématurément del'étude, ou pour lesquels il manquait un résultat
jusqu'à la fenêtre de visite de la Semaine 24 post-greffe.

N = Nombre de patients dans chaque groupe de traitement.n
(%) = Nombre (pourcentage) de patients dans chaque sous-catégorie.N.B.
: La proportion de patients avec un ADN viral du CMV détectable le Jour 1 et
ayant développéune infection à CMV cliniquement
significative dans le groupe letermovir était de
64,6 % (31/48) comparativement à 90,9 % (20/22) dans le groupe placebo
jusqu'à la Semaine 24 post-GCSH. La différence estimée (IC à 95 % pour la
différence) était de - 26,1 % (- 45,9 % ; - 6,3 %), avec unevaleur
de p unilatérale nominale < 0,0048.



Les
facteurs liés à une ADNémie du CMV après la Semaine
14 post-GCSH parmi les patients traités par le letermovir
incluaient le risque élevé de réactivation du CMV à l'inclusion, la GVHD,
l'utilisation de stéroïdes, et le statut sérologique CMV négatif du donneur.

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Figure 1 : P001 : Courbe de Kaplan-Meier du délai d'initiation
d'un PET anti-CMV ou de survenue d'une maladie à CMV d'un organe cible jusqu'à
la Semaine 24 post-greffe chez les receveurs de GCSH (population FAS)





Il
n'y avait pas de différence entre les groupes PREVYMIS et placebo en termes
d'incidence ou de délai de prise de greffe.



L'efficacité
a été constamment favorable au letermovir sur tous
les sous-groupes, y compris risque faible et élevé de réactivation du CMV,
traitements de conditionnement, et traitements immunosuppresseurs concomitants
(voir Figure 2).



Figure 2 : P001 : Forest plot de la proportion de patients
initiant un PET anti-CMV ou développant une maladie à CMV d'un organe cible
jusqu'à la Semaine 24 post-GCSH, par sous- groupes sélectionnés (approche NC =
F, population FAS)





P040 : Prophylaxie de la semaine 14 (~ 100 jours) à la
semaine 28 (~ 200 jours) post-GCSH



L'efficacité
de la prolongation de la prophylaxie par letermovir
de la semaine 14 (~ 100 jours) à la semaine 28 (~ 200 jours) post-GCSH chez les
patients à risque d'infection et de maladie à CMV tardives a été évaluée dans
une étude de phase 3 (P040) multicentrique, en double aveugle, contrôlée par
placebo chez des receveurs adultes séropositifs au CMV [R+] d'une GCSH allogénique. Les patients éligibles qui ont suivi une
prophylaxie par letermovir jusqu'à ~ 100 jours
post-GCSH ont été randomisés (2:1) pour recevoir du letermovir
ou un placebo de la semaine 14 à la semaine 28 post- GCSH. Les patients ont été
surveillés jusqu'à la semaine 28 post-GCSH pour le critère d'évaluation
principal d'efficacité avec un suivi continu hors traitement jusqu'à la semaine
48 post-GCSH.



Parmi
les 218 patients traités, 144 ont reçu du letermovir
et 74 ont reçu un placebo. L'âge médian était de 55 ans (intervalle de 20 à 74
ans) ; 62 % étaient des hommes ; 79 % étaient de type caucasien ; 11 % étaient
de type asiatique ; 2 % étaient noirs et 10 % étaient de type hispanique ou
latino. Les raisons les plus courantes de greffe étaient la leucémie myéloïde
aiguë (42 %), la leucémie lymphoïde aiguë (15 %) et le syndrome
myélodysplasique (11 %).

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Au
début de l'étude, tous les patients présentaient des facteurs de risque
d'infection et de maladie à CMV tardives, avec 64 % d'entre eux présentant deux
facteurs de risque ou plus. Les facteurs de risque comprenaient : un donneur
HLA apparenté (frère/sœur) avec au moins une incompatibilité sur l'un des trois
loci suivants des gènes HLA : HLA-A, -B ou -DR ;
donneur haplo-identique ; donneur non apparenté présentant au moins une
incompatibilité sur l'un des quatre loci suivants des
gènes HLA : HLA-A, -B, -C et DRB1 ; utilisation du sang du cordon ombilical
comme source de cellules souches ; utilisation de greffons avec cellules T déplétéesex vivo ; traitement par globuline anti-
thymocytes ; traitement par alemtuzumab ; utilisation
de prednisone (ou équivalent) par voie systémique à une dose ≥ 1 mg/kg de
poids corporel par jour.



Critère principal d'efficacité



Le
principal critère d'évaluation de l'efficacité de P040 était l'incidence d'une
infection à CMV cliniquement significative jusqu'à la semaine 28 post-GCSH. Une
infection à CMV cliniquement significative a été définie comme la survenue soit
d'une maladie à CMV d'un organe cible, soit de l'initiation d'un PET anti-CMV
basé sur une virémie à CMV documentée et sur l'état clinique du sujet.
L'approche d'échec observé a été utilisée, selon laquelle les patients ayant
développé une infection à CMV cliniquement significative ou ayant arrêté
prématurément l'étude en raison d'une virémie ont été comptés comme des échecs.



Le
letermovir a démontré une efficacité supérieure par
rapport au placebo dans l'analyse du critère d'évaluation principal, comme le
montre le Tableau 4. La différence estimée du traitement de -16,1 % était
statistiquement significative (valeur de p unilatérale = 0,0005). L'efficacité
a systématiquement été en faveur du letermovir dans les
sous-groupes de patients selon leurs caractéristiques (âge, sexe, origine
ethnique) et selon les facteurs de risque d'infection et de maladie à CMV
tardives.

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Tableau 4 : P040 Résultats d'efficacité chez les receveurs
de GCSH présentant un risque d'infection et de maladie à CMV tardives (approche
d'échec observé, population FAS)










































































Paramètre

Letermovir

(~200 jours de letermovir)

(N=144)

n (%)







Placebo

(~100
jours de termovir)


(N=74)

n (%)








Echecs*

Infection au CMV cliniquement significative jusqu'à la semaine 28†

Initiation d'un PET sur la base d'une virémie CMV documentée

Maladie à CMV d'un organe cibleSortie de l'étude
avec une virémie à CMV avant la semaine 28

Différence de traitement ajustée en fonction de la stratification (letermovir (~200 jours de letermovir)-Placebo
(~100 jours deletermovir))‡

Difference (IC à 95 %)

Valeur de p


4 (2,8)

14
(18,9)










2 (1,4)

13
(17,6)










1

(0,7)




11
(14,9)










1

(0,7)




2
(2,7)










2 (1,4)

1 (1,4)









-16,1 (-25,8;-6,5)





0,0005





*
Les catégories d'échec sont mutuellement exclusives et basées sur la
hiérarchie des catégories dansl'ordre indiqué.

† Une infection à CMV cliniquement significative a été définie comme une
maladie d'un organe cible à CMV (prouvée ou probable) ou l'initiation d'un
PET sur la base d'une virémie à CMV documentée et de l'état clinique du
patient.

‡ Les IC à 95 % et la valeur de p pour les différences entre les traitements
en pourcentage de réponseont été calculés à l'aide
de la méthode de Mantel-Haenszel ajustée en
fonction des strates, enpondérant la différence en
fonction de la moyenne harmonique de la taille de l'échantillon par bras pour
chaque strate (donneur haplo-identique oui ou non). Une valeur de p
unilatérale ≤ 0,0249 a été utilisée pour déterminer la significativité
statistique.

Approche suivie pour le traitement des valeurs manquantes : approche d'échec
observé. Avec l'approche d'échec observé, l'échec a été défini comme
l'ensemble des patients ayant développé une infection à CMV cliniquement
significative ou qui sont sortis prématurément de l'étude avec une virémie à
CMV de la semaine 14 (~ 100 jours) à la semaine 28 (~ 200 jours) post-GCSH.

N = Nombre de patients dans chaque groupe de traitement.

n (%) = Nombre (pourcentage) de patients dans chaque sous-catégorie.









P002
: Adultes séronégatifs pour le CMV receveurs d'une greffe rénale provenant d'un
donneur séropositif pour le CMV [D+/R-]



Pour évaluer la prophylaxie par letermovir comme
stratégie préventive contre la maladie à CMV chez les receveurs de greffe
rénale, l'efficacité du letermovir a été évaluée dans
un essai de phase 3 (P002) de non-infériorité multicentrique, en double
aveugle, contrôlé par un comparateur actif chez des adultes receveurs de greffe
rénale à haut risque [D+/R-]. Les sujets ont été randomisés (1:1) pour recevoir
soit du letermovir, soit du valganciclovir.
Le letermovir a été administré avec de l'aciclovir. Le valganciclovir a
été administré concomitamment avec un placebo de l'aciclovir.
La randomisation a été stratifiée selon l'utilisation ou non d'une
immunothérapie anti-lymphocytaire hautement cytolytique pendant l'induction. Le
letermovir ou le valganciclovir
ont été initiés entre le jour 0 et le jour 7 post-greffe rénale et ont été
poursuivis jusqu'à la semaine 28 (~ 200 jours) post-greffe. Les sujets ont été
surveillés jusqu'à la semaine 52 post-greffe.



Parmi les 589 patients traités, 292 patients ont été traité par du letermovir et 297 du valganciclovir
L'âge médian était de 51 ans (intervalle de 18 à 82 ans) ; 72 % étaient des
hommes ; 84 % étaient de type caucasien ; 2 % étaient de type asiatique ; 9 %
étaient noirs ; 17 % étaient de type hispanique ou latino ; et 60 % ont reçu un
rein d'un donneur décédé. Les raisons principales les plus courantes de la
greffe étaient la maladie rénale kystique congénitale (17 %), l'hypertension
(16 %) et le diabète/néphropathie diabétique (14 %).


Critère principal d'efficacité

Le critère principal d'évaluation de l'efficacité de P002 était l'incidence de
la maladie à CMV (maladie à CMV d'un organe cible ou syndrome à CMV, confirmé
par un comité d'arbitrage indépendant) jusqu'à la semaine 52 post-greffe.
L'approche d'échec observé a été utilisée, selon laquelle les patients ayant
arrêté prématurément l'étude quelle que soit la raison ou en cas de données
manquantes à la date de suivi n'étaient pas considérés comme des échecs. Le letermovir a démontré une non-infériorité par rapport au valganciclovir dans l'analyse du critère d'évaluation
principal, comme le montre le Tableau 5.



Tableau 5 : P002 Résultats d'efficacité chez les receveurs de greffe rénale
(approche d'échec observé, population FAS)

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Paramètre

Letermovir


(N=289)



n
(%)


Valganciclovir


(N=297)



n (%)


Maladie à CMV* jusqu'à la
semaine 52


30 (10,4)

35 (11,8)

Différence
de traitement ajustée en fonction

de
la stratification (Letermovir-

Valganciclovir)


Difference
(IC à 95
%)


-1,4 (-6,5 ; 3,8)

* Cas de
maladie à CMV confirmés par un comité d
'arbitrage
indépendant.


† Les IC à 95 % pour les différences entre les traitements
en pourcentage de réponse ont été calculés à
l'aide
de la methode de Mantel-Haenszel
ajustée en fonction des strates,
en pondérant la différence en

fonction de la moyenne harmonique de la taille de l’échantillon par
bras pour chaque strate (utilisation/non-utilisation d’une
immunothérapie anti-lymphocytaire hautement cytolytique pendant
l’induction).

‡ Sur la base d’une marge de non-infériorité de 10 %, le letermovir est non inférieur au valganciclovir.

Approche suivie pour le traitement des valeurs manquantes : approche
d’échec observé. Avec l’approche d’échec observé, les patients qui sont
sortis prématurément de l’étude quelle que soit la raison ne sont pas
considérés comme des échecs.

Remarque : Les patients randomisés dans le groupe letermovir ont reçu
de l’aciclovir pour la prophylaxie contre le virus de l’herpès simplex
(HSV) et le virus varicelle-zona (VZV). Les patients randomisés dans le
groupe valganciclovir ont reçu un placebo pour l’aciclovir.

N = Nombre de patients dans chaque groupe de traitement.

n (%) = Nombre (pourcentage) de patients dans chaque sous-catégorie.










L'efficacité
était comparable dans tous les sous-groupes, y compris selon le sexe, l'âge,
l'origine ethnique, la région et l'utilisation/non-utilisation d'une
immunothérapie anti-lymphocytaire hautement

cytolytique pendant l'induction.



Population pédiatrique



L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec PREVYMIS dans un ou plusieurs sous-groupes de
la population pédiatrique dans la prophylaxie de l'infection par
cytomégalovirus (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour
les informations concernant l'usage pédiatrique).

Autres informations PREVYMIS

+ -
  • Forme pharmaceutique : Comprimé pelliculé
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : J05AX18
  • Classe pharmacothérapeutique : Létermovir
  • Conditions de prescription et de délivrance : Médicament soumis à prescription médicale (Liste I).Les médicaments sur liste I (cadre rouge sur la boîte) ne peuvent être délivrés que pour la durée de traitement mentionnée sur l'ordonnance. Prescription hospitalière.
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 67334530
  • Service médical rendu (SMR) : Important , Important , Important , Important
  • Laboratoire titulaire AMM : Msd bv (08/01/2018)
  • Laboratoire exploitant : Msd france

Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique.

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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