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RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé, boîte de 20

Mis à jour le 16/09/2024

RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO est habituellement prescrit pour :

Indications RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Il est indiqué chez l'adolescent (15-17 ans) et l'adulte, dans le soulagement des symptômes de la congestion nasale associée à une rhinosinusite aigüe, présumée virale avec céphalée et/ou fièvre.

Comment prendre RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Posologie

Population pédiatrique

Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 15 ans (voir contre-indication rubrique Contre-indications)

RESERVE A L'ADOLESCENT (15-17 ans) ET L'ADULTE.

1 comprimé (200 mg d'ibuprofène / 30 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures.

En cas de symptômes plus intenses, 2 comprimés (400 mg d'ibuprofène / 60 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 6 comprimés (1200 mg d'ibuprofène / 180 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par jour.

Dans tous les cas, ne jamais dépasser la posologie maximale de 6 comprimés (1200 mg d'ibuprofène / 180 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par jour.

Les effets indésirables peuvent être réduits en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire pour soulager les symptômes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

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La durée maximale du traitement est de 5 jours.

Ce produit combiné devrait être utilisé lorsqu'à la fois l'action décongestionnante de l'hydrochlorure de pseudoéphédrine et l'action analgésique et / ou anti-inflammatoire de l'ibuprofène sont nécessaires. Si un seul symptôme prédomine, douleur et/ou fièvre, ou congestion nasale, il est préférable de n'utiliser qu'une seule molécule.

Mode d'administration

Voie orale.

Les comprimés sont à avaler en entier avec un grand verre d'eau, de préférence au cours des repas.

Effets indésirables possibles RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -
  • Méningite aseptique
  • Anémie hémolytique
  • Agranulocytose
  • Réaction d'hypersensibilité
  • Agitation
  • Hallucination
  • Anxiété
  • Trouble du comportement
  • Insomnie
  • Nervosité
  • Céphalée
  • Vertige
  • Accident vasculaire cérébral hémorragique
  • Accident vasculaire cérébral ischémique
  • Convulsions
  • Troubles de la vision
  • Crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle
  • Neuropathie optique ischémique
  • Insuffisance cardiaque
  • Angine de poitrine
  • Palpitation
  • Tachycardie
  • Infarctus du myocarde
  • Hypertension
  • Dyspepsie
  • Douleur abdominale
  • Nausée
  • Vomissement
  • Flatulence
  • Diarrhée
  • Constipation
  • Melaena
  • Hématémèse
  • Ulcère gastroduodénal
  • Ulcère peptique
  • Perforation gastro-intestinale
  • Hémorragie gastro-intestinale
  • Stomatite ulcérative
  • Exacerbation de colite ulcéreuse
  • Exacerbation d'une maladie de Crohn
  • Gastrite
  • Sécheresse buccale
  • Colite ischémique
  • Hépatite
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Nécrolyse épidermique toxique
  • Angio-oedème
  • Erythème multiforme
  • Eruption cutanée
  • Rash cutané
  • Purpura
  • Prurit cutané
  • Urticaire
  • Syndrome DRESS
  • Réaction de photosensibilité
  • Exanthème
  • Sueurs
  • Réaction cutanée sévère
  • Pustulose exanthématique aiguë généralisée
  • Insuffisance rénale
  • Oligurie
  • Modification de la fonction rénale
  • Dysurie
  • Rétention urinaire
  • Augmentation des transaminases
  • Bronchospasme
  • Dyspnée
  • Crise d'asthme
  • Oedème
  • Réaction allergique
  • Fertilité féminine réduite
  • Dermatite exfoliative
  • Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
  • Altération de l'état mental
  • Déficit neurologique focal
  • Nausées et vomissements
  • Photophobie
  • Phonophobie
  • Céphalée en coup de tonnerre
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Les effets secondaires les plus fréquemment observés avec l'ibuprofène sont de type gastro-intestinal.  En général, le risque de survenue des effets indésirables (en particulier les effets indésirables graves gastro-intestinaux) augmente avec la dose administrée et la durée du traitement.

Des ulcères peptiques, des perforations ou des saignements gastro-intestinaux, parfois fatals, peuvent être observés en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des cas de nausées, vomissements, diarrhée, flatulence, constipation, dyspepsie, douleur abdominale, méléna, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbations de colite et de la maladie de Crohn, (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ont été rapportés après administration. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

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Œdème, hypertension, insuffisance cardiaque et angine de poitrine ont été également rapportés lors de traitements par AINS.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Les effets indésirables rapportés avec l'ibuprofène et le chlorhydrate de pseudoéphédrine sont présentés dans le tableau ci-dessous et sont classés par système organe classe et par fréquence.

Très fréquent : (= 1/10)

 

Fréquent (= 1/100 à < 1/10)

 

Peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100)

 

Rare : (= 1/10 000 à <1/1 000)

 

Très rare : (< 1/10 000)

 

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

 

 

 

Infections et infestations

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Méningite aseptique

Affections hématologiques et du système lymphatique

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Anémie hémolytique, agranulocytose

Affections du système immunitaire

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Réactions d'hypersensibilité

Affections psychiatriques

Chlorhydrate de pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Agitation*, hallucination*, anxiété, Troubles du comportement *, insomnie* 

Ibuprofène et chlorhydrate de pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Nervosité

* Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


 

Affections du système nerveux

Ibuprofène

Peu fréquent

Maux de tête, vertiges

Chlorhydrate de pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, (dans de rares cas, un accident vasculaire cérébral hémorragique est survenu chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine. Ces cas d'accidents vasculaires sont survenus, en particulier, en cas de surdosage, de mésusage et / ou chez des patients présentant des facteurs de risque vasculaire), accidents vasculaires ischémiques, maux de tête, convulsions (en particulier chez des enfants après la prise de vasoconstricteurs). Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (PRES) (voir paragraphe Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ; Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS) (voir paragraphe Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

 

Affections oculaires

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Troubles visuels

Chlorhydrate de Pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Glaucome par fermeture de l'angle (épisode aigu)

Neuropathie optique ischémique

Affections cardiaques

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Insuffisance cardiaque, angine de poitrine

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Syndrome de Kounis

Chlorhydrate de Pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Palpitations, tachycardie, infarctus du myocarde

Affections vasculaires

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Hypertension

Chlorhydrate de pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Hypertension

Affections gastro-intestinales **

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulences, diarrhée, constipation, saignement gastro-intestinal (occulte ou manifeste), troubles de la motilité gastro-intestinale, ulcère gastrique avec saignement et / ou perforation, gastrite, stomatite ulcérative, exacerbation d'une colite et d'une maladie de Crohn (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Chlorhydrate de Pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Sécheresse buccale,  nausées, vomissements.
Colite ischémique.

**Ces effets gastro-intestinaux sont d'autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.

Affections hépatobiliaires

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Exanthème bulleux tels que syndrome de Stevens Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), angiooedème, érythème polymorphe, éruption cutanée, rash, purpura, prurit, urticaire, Réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité).

Réactions de photosensibilité.

Chlorhydrate de Pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Exanthème, urticaire, prurit, sueurs.

Ibuprofène et Chlorhydrate de Pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Réactions cutanées graves, telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)

Affections du rein et des voies urinaires

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Insuffisance rénale, oligurie, altération de la fonction rénale.

Chlorhydrate de Pseudoéphédrine

fréquence indéterminée

Difficulté à la miction (dysurie, rétention urinaire en particulier en cas de troubles urétroprostatiques)

Investigations

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Augmentation des transaminases (transitoire).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Bronchospasme, dyspnée, survenue de crise d'asthme chez certains sujets, pouvant être liées à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique Contre-indications).

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Ibuprofène

fréquence indéterminée

Œdème.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

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Contre-indications RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -
  • Patient de moins de 15 ans
  • Grossesse
  • Antécédent d'asthme déclenché par la prise d'ibuprofène
  • Antécédent d'asthme déclenché par la prise d'AINS
  • Antécédent d'hémorragie ou de perforation digestive par AINS
  • Ulcère gastro-intestinal en évolution
  • Hémorragie
  • Trouble de l'hématopoïèse non élucidé
  • Insuffisance hépatocellulaire sévère
  • Insuffisance cardiaque de classe NYHA IV
  • Hypertension artérielle sévère
  • Hypertension artérielle mal équilibrée
  • Antécédent d'accident vasculaire cérébral
  • Risque d'accident vasculaire cérébral
  • Insuffisance coronarienne sévère
  • Antécédent d'infarctus du myocarde
  • Antécédent de convulsion
  • Lupus érythémateux
  • Allaitement
  • Risque de glaucome à angle fermé
  • Troubles urétroprostatiques à risque de rétention urinaire
  • Maladie rénale
  • Malabsorption du glucose-galactose
  • Femme envisageant une grossesse
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Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

·         enfant et adolescent de moins de 15 ans,

·         femme enceinte,

·         allergie connue ou asthme déclenché par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que autres AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), acide acétylsalicylique, ou en cas d'antécédent d'allergie aux autres constituants du comprimé

·         antécédent d'hémorragie ou de perforation gastro-intestinale, liées à un traitement par des AINS,

·         ulcère gastro-intestinal actif ou antécédents d'ulcère / hémorragie récurrents (2 épisodes distincts, ou plus d'ulcères ou de saignement avérés),

·         hémorragie cérébrovasculaire ou autre hémorragie active.  

·         trouble de l'hématopoïése non élucidé.

·         insuffisance hépatocellulaire sévère.

·         .

·         maladie rénale aigue ou chronique sévère/ insuffisance rénale sévère.

·         insuffisance cardiaque sévère  (Stade IV NYHA)

·         hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement,

·         antécédents d'accident vasculaire cérébral ou en cas de facteurs de risque susceptible de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur,

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·         insuffisance coronarienne sévère,

·         antécédents d'infarctus du myocarde,

·         antécédents de convulsions,

·         lupus érythémateux,

·         en association :

o   à d'autres médicaments vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine) et au méthylphénidate.

o   aux IMAO non sélectifs (iproniazide).

·         allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement),

·         en cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle,

·         en cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE en association avec:

·         anticoagulants oraux,

·         autres AINS (y compris l'acide acétylsalicylique à fortes doses),

·         Corticoïdes,

·         héparines à doses curatives ou chez le sujet âgé.

·         Anti-agrégants plaquettaires.

·         lithium.

·         Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

·         méthotrexate (utilisé à doses supérieures à 20 mg/semaine).

·         L'association de deux médicaments destinés au traitement de la congestion nasale est contre-indiquée, quelle que soit la voie d'administration (voie orale ou nasale). Une telle association est inutile et dangereuse et relève d'un mésusage.

Précautions d’emploi RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -
  • Hypertension artérielle légère ou modérée
  • Trouble neurologique
  • Affection cardiaque
  • Hyperthyroïdie
  • Psychose
  • Diabète
  • Hypertrophie de la prostate
  • Sujet âgé
  • Hypersensibilité cutanée
  • Manifestations de la pustulose exanthématique aiguë
  • Douleur abdominale
  • Rectorragie
  • Colite ischémique
  • Neuropathie optique ischémique
  • Infection
  • Asthme associé à une rhinite chronique
  • Asthme associé à une sinusite chronique
  • Asthme associé à une polypose nasale
  • Antécédent de maladie de Crohn
  • Antécédent de colite ulcéreuse
  • Artériopathie périphérique
  • Accident vasculaire cérébral
  • Facteurs de risque cardiovasculaire
  • Intervention chirurgicale programmée
  • Insuffisant hépatique
  • Cirrhose du foie
  • Intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie
  • Troubles de la vue
  • Patiente en âge de procréer
  • Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
  • Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible
  • Manifestation de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible
  • Manifestations du syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible
  • Ischémie cérébrovasculaire
+ Afficher plus - Afficher moins

L'utilisation concomitante de ce médicament avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2, doit être évitée.

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Les effets indésirables peuvent être atténués par l'utilisation de la plus petite dose efficace associée à la plus courte durée nécessaire pour contrôler les symptômes (voir rubrique « effets gastro-intestinaux et risques cardiovasculaires ci-après »).

La persistance des symptômes au-delà du 5eme jour de traitement par ce médicament impose de réévaluer la conduite à tenir, et notamment l'intérêt éventuel d'un traitement antibiotique.

La rhinosinusite aiguë présumée virale est définie par des symptômes rhinologiques bilatéraux, d'intensité modérée, dominés par une congestion nasale avec rhinorrhée séreuse ou puriforme, survenant dans un contexte épidémique. L'aspect puriforme de la rhinorrhée est fréquent et ne correspond pas systématiquement à une surinfection bactérienne.

Les douleurs sinusiennes, lors des premiers jours, sont liées à une congestion de la muqueuse des sinus (rhinosinusite aiguë congestive) et sont le plus souvent spontanément résolutives.

En cas de sinusite aiguë bactérienne, un traitement antibiotique est justifié.

Mises en garde

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou une insuffisance en sucrase/isomaltase. Ce médicament contient des parahydroxybenzoates de méthyle et de propyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».

 

Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine:

·         Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 5 jours, les contre-indications (voir rubrique Effets indésirables).

·         Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tel que l'apparition ou la majoration de céphalées) impose l'arrêt du traitement.

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·         Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical :

o   en cas d'hypertension artérielle, d'affections cardiaques, d'hyperthyroïdie, de psychose,  de diabète ou d'hypertrophie de la prostate,

o   en cas d'association avec les antimigraineux, notamment les vasoconstricteurs alcaloïdes dérivés de l'ergot de seigle, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.

·         Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.

Des cas d'événements vasoconstricteurs systémiques aigus ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. On peut citer :

- Syndrome coronarien aigu (SCA) : Les symptômes peuvent inclure une douleur ou une gêne thoracique soudaine, une douleur thoracique irradiante, des étourdissements, une forte transpiration et une dyspnée au repos. La pseudoéphédrine doit être arrêtée immédiatement et un avis médical doit être consulté si des symptômes de SCA se développent.

- Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (PRES)/ Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS) : Des cas de PRES et de RCVS ont été rapportés lors de la prise de produits contenant de la pseudoéphédrine (voir rubrique Effets indésirables). Le risque est plus important chez les patients présentant une hypertension sévère à non contrôlée, ou avec une maladie rénale sévère aiguë ou chronique /insuffisance rénale (voir rubrique Contre-indications). La pseudoéphédrine doit être arrêtée et un médecin doit immédiatement être consulté si les symptômes suivants apparaissent: céphalée aigue et sévères ou céphalée en coup de tonnerre, nausée, vomissement, confusion, convulsion et/ou troubles visuels. La plupart des cas rapportés de PRES et de RCVS ont été résolus après arrêt du traitement et prise d'un traitement approprié.

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·         Neuropathie optique ischémique

Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de l'acuité visuelle, comme dans le cas d'un scotome.

 

·         Colite ischémique
Des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médical doit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou de tout autre symptôme de colite ischémique.

 

 

 

Par conséquent, il est nécessaire :

·         de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène tels que dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux, etc., ou en cas d'antécédents convulsifs.

·         de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informer le patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.

·         le sujet âgé pourrait être plus sensible aux effets sur le système nerveux central.

·         Réactions cutanées graves :

Des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) peuvent survenir avec des produits contenant de l'ibuprofène et de la pseudoéphédrine. Cette éruption pustuleuse aiguë peut survenir dans les 2 premiers jours de traitement, avec de la fièvre et de nombreuses petites pustules non folliculaires survenant sur un érythème oedémateux étendu, et principalement localisée au niveau des plis cutanés, sur le tronc et les membres supérieurs. Les patients doivent être surveillés attentivement. Si des signes et des symptômes tels qu'une fièvre, un érythème ou de nombreuses petites pustules sont observés, l'administration de Rhinadvil Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine doit être interrompue et des mesures appropriées doivent être prises si nécessaire.

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Liées à la présence d'ibuprofène :

·         Dissimulation des symptômes d'une infection sous-jacente

RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé, peut masquer les symptômes d'une infection, ce qui peut retarder la mise en place d'un traitement adéquat et ainsi aggraver l'évolution de l'infection. C'est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d'origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé, est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l'infection, il est conseillé de surveiller l'infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s'ils s'aggravent.

 

·          Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'AINS, plus élevé que le reste de la population.

·         L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique  ou à un AINS (voir rubrique Contre-indications).

·         Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.

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Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies gastro-intestinales, des ulcérations, des perforations pouvant parfois être fatales ont été signalées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou perforation gastro-intestinale augmente avec la dose d'AINS chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique Contre-indications) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier les sujets âgés, peuvent présenter des symptômes abdominaux inhabituels (saignements gastro-intestinaux en particulier) en début de traitement.

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Prudence particulière chez les patients recevant simultanément des médicaments susceptibles d'augmenter le risque d'ulcère ou d'hémorragie, tels que corticoïdes oraux, anticoagulants tels que warfarine, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, anti-agrégant plaquettaires tels que l'aspirine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient prenant ce médicament, le traitement doit être arrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'exacerbation de ces conditions. (voir rubrique Effets indésirables).

Effets cardio et cérébro-vasculaires

Les études cliniques suggèrent que l'ibuprofène,  en particulier à doses élevées, (2400 mg/jour),  est susceptible d'être associé à un risque légèrement accru d'évènements thrombotiques artériels  (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral par exemple).  Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que  les faibles doses d'ibuprofène (par ex., =1200 mg/jour)  sont associées à risque accru d'évènements thrombotiques artériels.

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Les patients présentant une hypertension non contrôlée, insuffisance cardiaque congestive (stades II-III NYHA), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/ jour)  doivent être évitées.

Un examen approfondi doit également être mis en oeuvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sont nécessaires.

Des cas de syndrome de Kounis ont été signalés chez des patients traités par des produits contenant de l'ibuprofène tels que RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé. Le syndrome de Kounis a été défini comme des symptômes cardiovasculaires secondaires à une réaction allergique ou d'hypersensibilité associés à une constriction des artères coronaires et pouvant conduire à un infarctus du myocarde.

Réactions cutanées

Des réactions cutanées sévères, certaines fatales, telles que dermatite exfoliative, syndrome de Stevens Johnson, et nécrolyse épidermique toxique ont été très rarement observées lors de traitement par les AINS (voir rubrique Effets indésirables). Le risque le plus élevé est en début de traitement, l'apparition de ces réactions survenant au cours du premier mois de traitement dans la plupart des cas. Ce médicament devra être interrompu dès l'apparition de rash cutané, lésions muqueuses, ou tout autre signe d'hypersensibilité.

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Des preuves indiquent que les médicaments qui inhibent la cyclo-oxygénase et la synthèse des prostaglandines peuvent altérer la fertilité par un effet sur l'ovulation. Le phénomène est réversible à l'arrêt du traitement.

Précautions d'emploi

Pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, ce médicament ne devrait être administré à la femme enceinte qu'en cas d'absolue nécessité (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine :

·         En cas d'intervention chirurgicale programmée et en cas d'utilisation d'anesthésiques volatils halogénés, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant, en raison du risque de poussée hypertensive (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

·         L'attention des sportifs est attirée sur le fait que le chlorhydrate de pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Liées à la présence d'ibuprofène :

·         Sujet âgé : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre, mais une surveillance attentive doit être observée chez le sujet âgé, en raison, d'une augmentation des effets secondaires liés aux AINS, en particulier des saignements et perforations gastro-intestinaux, pouvant être fatals.

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·         En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, ou ayant une cirrhose du foie, chez les patients prenant un diurétique après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.

·         En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

Interactions médicamenteuses RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine:

Interactions avec la pseudoéphédrine

Effets possibles

 

Associations contre-indiquées

+ IMAO non sélectifs (iproniazide):

Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale.

Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.

+ Autres sympathomimétiques indirects:

Médicaments vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine), et méthylphénidate : Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

+ Sympathomimétiques alpha (voie orale et/ou nasale)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive.

Associations déconseillées

 + IMAO-A sélectifs réversibles,

+ Linézolide,

+ Bleu de méthylène,

+ Alcaloïdes dopaminergiques de l'ergot de seigle,

+ Alcaloïdes vasoconstricteurs de l'ergot de seigle

Risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Poussée hypertensive peropératoire.

En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.

Liées à la présence d'ibuprofène :

Risque lié à l'hyperkaliémie :

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les AINS, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine, le tacrolimus et le triméthoprime.

La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés.

Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.

Interactions avec l'ibuprofène :

Effets possibles

Associations déconseillées

+ Autres AINS

L'administration concomitante de plusieurs AINS peut augmenter le risque d'ulcères et d'hémorragie gastro-intestinaux dû à un effet synergique. En conséquence, l'utilisation concomitante d'ibuprofène avec d'autres AINS doit être évitée. (voir rubrique 4.4).

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>=1g par prise et/ou >=3g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).

Si l'association ne peut être évitée, étroite surveillance clinique et biologique.

+ Héparines à doses curatives (de bas poids moléculaire ou non fractionnées) ou chez le sujet âgé

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).

Si cette association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite est nécessaire.

+ Lithium :

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.

+ Inhibiteur sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Augmentation du risque de saignement gastro-intestinal (voir rubrique 4.4)

+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine:

Augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les AINS).

+ Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min).

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi :

+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l'angiotensine II

Les AINS peuvent réduire les effets des diurétiques et de certains médicaments antihypertenseurs. Chez certains patients ayant une altération de la fonction rénale (patients déshydratés, sujets âgés), la co-administration d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion,  d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, des agents inhibiteurs des cyclooxygénases peut entraîner une détérioration supplémentaire de la fonction rénale, incluant une insuffisance rénale aigüe, généralement réversible (par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par conséquence, des précautions doivent être prises en cas d'association, spécialement chez les sujets âgés. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale au  début de l'association et régulièrement pendant le traitement.

+ Methotrexate utilisé à des doses inférieures à 20 mg par semaine 

Augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

Contrôle complet hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Ciclosporine

Augmentation du risque de lésions rénales en cas  d'administration concomitante avec certains anti-inflammatoires. Ce risque ne peut être exclu pour l'association ibuprofène/ciclosporine.  

Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

+ Tacrolimus

Augmentation des effets néphrotoxiques en cas d'administration concomitante des deux spécialités, notamment chez le sujet âgé.

Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale) 

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

+ Ténofovir

Augmentation des effets néphrotoxiques du ténofovir par les AINS. Une surveillance de la fonction rénale est recommandée.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique (faibles doses)

L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est généralement pas recommandée en raison du potentiel risque accru d'effets indésirables.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

+ Anti-agrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide, abciximab, iloprost)

Augmentation du risque de saignement gastro-intestinal (voir rubrique 4.4)

+ Anticoagulants (ex: warfarine)

Les AINS tel que l'ibuprofène, peuvent augmenter les effets des anticoagulants (voir rubrique 4.4)

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).

+ Héparines à doses prophylactiques (en dehors du sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique.

+ Déférasirox

Majoration du risque ulcérogène et d'hémorragique digestif

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) 

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro- intestinale. (voir rubrique 4.4)

Sans objet.

Surdosage RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Le surdosage en chlorhydrate de pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délires, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.

·         Transfert immédiat en milieu hospitalier.

·         Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

·         Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène.

·         Traitement symptomatique.

En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

Grossesse et allaitement RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Grossesse

Il n'existe pas ou il existe des données limitées sur l'utilisation de l'association ibuprofène/pseudoéphédrine chez la femme enceinte.

Chlorhydrate de pseudoéphédrine :

Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le chlorhydrate de pseudoéphédrine diminue la circulation utérine chez la mère, mais les données cliniques sont insuffisantes pour apprécier les effets sur la grossesse.

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Ibuprofène :

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter la grossesse ou le développement embryofoetal.

Des données épidémiologiques ont évoqué une possible augmentation du risque d'interruption de grossesse, de malformations cardiaque ou gastrique, après la prise, en début de grossesse, d'inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. Le risque augmenterait avec la dose et la durée du traitement. Des études chez l'animal ont montré une toxicité reproductible sur la reproduction.

À partir de la 20e semaine de grossesse, l'utilisation de RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé peut provoquer la survenue d'oligoamnios résultant d'un dysfonctionnement rénal foetal. Cela peut se produire peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt du traitement. De plus, il a été rapporté des constrictions du canal artériel après le traitement au cours du deuxième trimestre, dont la plupart ont été résolues après l'arrêt du traitement. Ainsi; pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, l'ibuprofène ne sera administré sauf nécessité absolue. Si l'ibuprofène doit être administré à une femme qui désire une grossesse, ou pendant le premier et le second trimestre de la grossesse, la dose devra rester aussi faible que possible, et la durée de traitement aussi courte que possible. Une surveillance prénatale de l'oligohydramnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition au RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé pendant plusieurs jours à partir de la 20e semaine de gestation. RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE, comprimé enrobé, doit être arrêté si un oligoamnios ou une consriction du canal artériel sont détectés.

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Dès le début du 6ème mois de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer:

·         le foetus à :

o   une toxicité cardiopulmonaire (constriction  prématurée/ fermeture du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire).

o   un dysfonctionnement rénal (voir ci-dessous) pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios.

·         la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à :

o   un allongement éventuel du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant apparaître, même à de très faibles doses,

o   une inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant la durée du travail.

En conséquence, ce médicament est :

·         contre-indiqué à partir de la 25ème semaine de grossesse (c'est-à-dire au début du 6ème mois de grossesse) et administré pendant le premier et le second trimestre uniquement en cas de nécessité avérée.

Allaitement

La présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine conditionne la conduite à tenir pendant l'allaitement, le chlorhydrate de pseudoéphédrine passant dans le lait maternel.

Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.

Fertilité

Il existe des preuves que les médicaments qui inhibent la synthèse cyclooxygénases / prostaglandines peuvent entraîner une altération de la fertilité chez les femmes par un effet sur l'ovulation. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.

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Aspect et forme RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Comprimé enrobé, ovale, de couleur brun-rosé, avec un « logo » sur une face.

20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

Composition RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -
Principe actif Comprimé enrobé
Ibuprofène 200 mg *
Pseudoéphédrine chlorhydrate 30 mg *
* par dose unitaire
Excipients à effets notoires ? : Méthyle parahydroxybenzoate, Propyle Parahydroxybenzoate
Autres excipients: Noyau du comprimé : Amidon de maïs, Stéarique acide, Croscarmellose sodique, Sodium laurylsulfate, Silice colloïdale anhydre, Amidon de pomme de terre prégélatinisé, Enrobage : Saccharose, Cellulose microcristalline, Cire de carnauba, Opaglos GS-2-0310 : Gomme laque, Povidone K30, Opalux AS-3739 : Titane dioxyde, Fer oxyde jaune, Fer oxyde rouge, Saccharose, Povidone K30, Encre noire Opacode S-1-17823 : Gomme laque, Fer oxyde noir, N-butylalcool, Eau purifiée, Propylène glycol, Isopropylique alcool, Ammonium hydroxyde

Mécanisme d’action RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -

Classe pharmacothérapeutique : autres médicaments du rhume ;  décongestionnant nasal à usage systémique / pseudoéphédrine en association. Codes ATC : R05X, R01BA52.

RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE associe un AINS à une dose antalgique (l'ibuprofène) et un vasoconstricteur (le chlorhydrate de pseudoéphédrine).

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide arylcarboxylique. Il possède les propriétés suivantes :

·         propriété antalgique,

·         propriété antipyrétique,

·         propriété anti-inflammatoire,

·         propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

La pseudoéphédrine est un sympathomimétique qui, pris, par voie systémique, agit comme décongestionnant nasal.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que, lorsque des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique se produit sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

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Autres informations RHINADVIL RHUME IBUPROP/PSEUDO

+ -
  • Forme pharmaceutique : Comprimé enrobé
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : R05X
  • Classe pharmacothérapeutique : Autres medicaments du rhume
  • Conditions de prescription et de délivrance : Médicament non soumis à prescription médicale.
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 69445376
  • Service médical rendu (SMR) : Insuffisant , Insuffisant
  • Laboratoire titulaire AMM : Glaxosmithkline sante grand public (19/07/1991)
  • Laboratoire exploitant : Glaxosmithkline sante grand public

Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique.

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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