VARNOLINE, comprimé, boîte de 1 plaquette de 21

Mis à jour le 16/09/2024

VARNOLINE est habituellement prescrit pour :

  • Contraception orale

Indications VARNOLINE

+ -

Contraception orale.

La décision de prescrire VARNOLINE doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à VARNOLINE en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Comment prendre VARNOLINE

+ -

Posologie

Les
comprimés doivent être pris selon l'ordre indiqué sur la plaquette,
chaque jour au même moment de la journée (éventuellement avec un peu
d'eau). Un comprimé doit être pris chaque jour pendant 21 jours
consécutifs suivis d'un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette. Une
hémorragie de privation débute habituellement 2 à 3 jours après la
prise du dernier comprimé et peut se poursuivre après le début de la
plaquette suivante.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de VARNOLINE n'ont pas été étudiées chez les adolescentes de moins de 18 ans.

Modalités d'instauration du traitement par VARNOLINE, comprimé




  • Absence de contraception hormonale le mois précédent :

    Prendre le 1er comprimé le 1er jour des règles.




  • Relais d'une autre méthode contraceptive estroprogestative
    (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou système
    transdermique (patch)) :

    Prendre de préférence le 1er comprimé de VARNOLINE le jour
    suivant la prise du dernier comprimé actif du contraceptif précédent ou
    au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt des
    comprimés ou de prise de comprimés placebo. En relais d'un anneau
    vaginal ou d'un patch, prendre le 1er comprimé de VARNOLINE de préférence le jour du retrait ou au plus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.




  • Relais d'une contraception progestative seule (pilule
    microdosée, forme injectable, implant) ou d'un système intra-utérin
    (SIU) contenant un progestatif :

    Le relais d'une contraception microdosée peut se faire à tout moment du
    cycle et VARNOLINE devra être débuté le lendemain de l'arrêt. Le relais
    d'un implant ou d'un SIU contenant un progestatif se fait le jour du
    retrait, ou le jour prévu pour la nouvelle injection s'il s'agit du
    relais d'un contraceptif injectable. Dans tous les cas, il est
    recommandé d'utiliser une méthode complémentaire de contraception non
    hormonale pendant les 7 premiers jours de traitement.




  • Après une interruption de grossesse du premier trimestre :

    Il est possible de débuter VARNOLINE immédiatement. Il n'est pas
    nécessaire d'utiliser une méthode complémentaire de contraception.




  • Après un accouchement ou après une interruption de grossesse du deuxième trimestre :

    Le post-partum immédiat étant associé à une augmentation du risque
    thrombo-embolique, les contraceptifs oraux estroprogestatifs ne doivent
    pas être débutés moins de 21 à 28 jours après un accouchement ou une
    interruption de grossesse du deuxième trimestre. Si le traitement est
    débuté plus de 28 jours après un accouchement ou une interruption de
    grossesse du deuxième trimestre, il est recommandé d'utiliser une
    méthode complémentaire de contraception de type mécanique pendant les 7
    premiers jours de traitement. Cependant, si des rapports sexuels ont
    déjà eu lieu, il convient de s'assurer de I'absence de grossesse avant
    le début de prise de contraceptif oral estroprogestatif ou d'attendre
    les premières règles.




En cas d'allaitement : voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement.

Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés

L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.

La
sécurité contraceptive peut être diminuée en cas d'oubli
particulièrement si cet oubli augmente l'intervalle de temps entre le
dernier comprimé de la plaquette en cours et le 1er comprimé de la plaquette suivante.

Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 12 heures qui
suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le
comprimé oublié, et poursuivre la prise du COC normalement en prenant
le comprimé suivant à l'heure habituelle.

Si l'oubli d'un comprimé est constaté plus de 12 heures après
l'heure normale de la prise, l'efficacité contraceptive peut être
réduite. En cas d'oubli de comprimés, les deux règles suivantes doivent
être connues car nécessaires pour choisir la conduite à tenir:

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1. L'intervalle entre 2 plaquettes ne doit jamais dépasser 7 jours ;

2.
Sept jours de prise ininterrompue du traitement sont nécessaires afin
d'obtenir une inhibition correcte de l'axe
hypothalamo-hypophyso-ovarien.

En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadre de la pratique quotidienne :



  • Semaine 1


II devra être demandé aux femmes de
prendre le dernier comprimé oublié dès que l'oubli est constaté, même
si cela implique la prise de deux comprimés en même temps.

Les comprimés suivants devront être
pris à l'heure habituelle. Une contraception mécanique complémentaire
(préservatifs par exemple) est cependant nécessaire pendant les 7 jours
suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours
précédant l'oubli, il existe un risque de grossesse.

Le
risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés
oubliés est important ou que la date de l'oubli est proche de
l'intervalle habituel sans prise de comprimé.



  • Semaine 2


II devra être recommandé aux femmes de
prendre le dernier comprimé oublié dès que l'oubli est constaté, même
si cela implique la prise de deux comprimés en même temps.


Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

Si
les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 jours précédant
le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive complémentaire
n'est nécessaire. Cependant, en cas d'oubli de plusieurs comprimés, il
devra être recommandé aux femmes de prendre des précautions
complémentaires pendant 7 jours.



  • Semaine 3


Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en
raison de la proximité de l'arrêt de 7 jours. II est cependant possible
d'empêcher la diminution de l'effet contraceptif en ajustant comme suit
les modalités de prise des comprimés :




    • Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les
      7 jours précédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive
      complémentaire n'est nécessaire. II est possible de suivre l'un des 2
      schémas de prise décrits ci-dessous.

    • Dans le cas contraire, il devra être recommandé aux femmes de
      suivre le premier schéma de prise et d'utiliser une méthode
      contraceptive complémentaire pendant les 7 jours suivants :



Schéma 1 :

II
sera recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès
que cet oubli est constaté, même si deux comprimés doivent être pris en
même temps. Les comprimés suivants seront ensuite pris à l'heure
habituelle. La plaquette suivante doit être commencée dès la fin de la
précédente, c'est-à-dire sans arrêt entre les deux plaquettes. Une
hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la seconde
plaquette, mais des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des
métrorragies peuvent être observés pendant la durée de prise des
comprimés.

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Schéma 2 :

Un
arrêt de la prise des comprimés de la plaquette en cours peut
alternativement être conseillé aux femmes dans cette situation. Dans ce
cas, un arrêt de 7 jours maximum, incluant le nombre de jours où des
comprimés ont été oubliés, devra être respecté avant de commencer la
plaquette suivante.

Chez une femme
ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s), l'absence d'hémorragie de
privation entre les deux plaquettes devra faire rechercher une
éventuelle grossesse.

Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux

En
cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des
vomissements ou une diarrhée), l'absorption d'un comprimé peut ne pas
être complète et des mesures contraceptives complémentaires doivent
donc être prises.

Si des
vomissements se produisent dans les 3-4 heures suivant la prise du
comprimé, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès que
possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les
12 heures qui suivent l'heure habituelle de prise. Si plus de 12
heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour
les oublis de comprimés doivent s'appliquer (voir rubrique Posologie et mode d'administration. « Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés »).

Dans le cas d'épisodes prolongés, une autre méthode contraceptive fiable doit être envisagée.

Effets indésirables possibles VARNOLINE

+ -
  • Hypersensibilité
  • Aggravation d'angioedème
  • Thrombo-embolie veineuse
  • Thrombo-embolie artérielle
  • Rétention d'eau
  • Humeur dépressive
  • Changement d'humeur
  • Diminution de la libido
  • Augmentation de la libido
  • Maux de tête
  • Migraine
  • Intolérance aux lentilles de contact
  • Nausée
  • Douleur abdominale
  • Vomissement
  • Diarrhée
  • Rash cutané
  • Urticaire
  • Erythème noueux
  • Erythème polymorphe
  • Mastodynie
  • Tension mammaire
  • Augmentation du volume des seins
  • Ecoulement vaginal
  • Ecoulement mammaire
  • Prise de poids
  • Perte de poids
  • Hypertension artérielle
  • Tumeur hépatique
  • Maladie de Crohn
  • Aggravation de maladie de Crohn
  • Colite hémorragique
  • Aggravation de colite ulcérative
  • Epilepsie
  • Aggravation d'épilepsie
  • Aggravation de la migraine
  • Fibrome utérin
  • Aggravation de fibrome utérin
  • Porphyrie
  • Aggravation d'une porphyrie
  • Lupus érythémateux disséminé
  • Aggravation d'un lupus érythémateux disséminé
  • Herpès gravidique
  • Aggravation d'herpès gravidique
  • Chorée de Sydenham
  • Exacerbation d'une chorée de Sydenham
  • Syndrome urémique hémolytique
  • Aggravation d'un syndrome urémique hémolytique
  • Ictère cholestatique
  • Aggravation d'ictère cholestatique
  • Chloasma
  • Perturbation de la fonction hépatique
  • Angioedème
+ Afficher plus - Afficher moins

Description de certains effets indésirables particuliers



Une
augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel
et veineux, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC, les accidents ischémiques
transitoires, la thrombose veineuse et l'embolie pulmonaire, a été observée
chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.



Les
effets indésirables possiblement liés ayant été rapportés chez les
utilisatrices de VARNOLINE ou de CHC en général sont listés dans le tableau
ci-dessous1 :

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Classe des

systèmes

d'organes


Fréquent

(> 1/100)



Peu fréquent

(≥ 1/1 000 et

< 1/100)



Rare

(< 1/1 000)



Fréquence

indéterminée (ne

pouvant être estimée

à partir des données

disponibles).



Affections
du

système

immunitaire







Hypersensibilité


Aggravation
des

symptômes

d'angiœdème

héréditaire et acquis


Affections


vasculaires







Thrombo-embolie


veineuse

Thrombo-embolie

artérielle














Affections
du

métabolisme et de

la nutrition





Rétention
d'eau






Affections


psychiatriques



Humeur


dépressive

Changement

d'humeur


Diminution
de la

libido


Augmentation
de la

libido






Affections
du

système nerveux



Maux
de tête


Migraine






Affections


oculaires






Intolérance
aux

lentilles de contact




Affections
gastro-

intestinales



Nausée


Douleur

abdominale


Vomissement



Diarrhée
















Affections
de la

peau et du tissu

sous-cutané





Rash



Urticaire


Erythème
noueux

Erythème

polymorphe






Affections
des

organes génitaux

et du sein



Mastodynie



Tensions

mammaires


Augmentation
du

volume des seins


Ecoulement
vaginal


Ecoulement

mammaire






Investigations

Prise
de poids




Perte
de poids





1 les termes MeDRA (version 11.0) les plus appropriés pour
décrire certaines réactions ont été repris. Les synonymes et les conditions
apparentées ne sont pas mentionnés mais devront être aussi pris en compte.


Un certain nombre des effets indésirables ayant été rapportés chez les
utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, sont détaillés dans la rubrique Mises
en garde spéciales et précautions d'emploi :



  • hypertension
    artérielle,

  • tumeurs
    hépatiques,

  • apparition
    ou aggravation d'affections dont l'association avec les CHC n'est pas
    certaine : maladie de Crohn, colite hémorragique, épilepsie, migraine,
    fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès
    gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère
    cholestatique,

  • chloasma,

  • perturbations
    chroniques ou sévères de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt
    d'une CHC jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique,

  • survenue
    ou aggravation des symptômes d'angiœdème par les œstrogènes chez les
    femmes présentant un angiœdème héréditaire et acquis.



Interactions



Des
métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent être le résultat
d'interactions entre d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) et les
contraceptifs oraux (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et
autres formes d'interactions).



Déclaration des effets indésirables suspectés



La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament
est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet
indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau
des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Contre-indications VARNOLINE

+ -
  • Accident thrombo-embolique
  • Risque thromboembolique
  • Prédisposition à la thrombose
  • Intervention chirurgicale majeure
  • Immobilisation prolongée
  • Prodrome d'accident thrombo-embolique artériel
  • Maladie cérébrovasculaire
  • Accident vasculaire cérébral
  • Hyperhomocystéinémie
  • Présence d'anticorps antiphospholipides
  • Antécédent de migraine avec signes neurologiques focalisés
  • Diabète avec complication vasculaire
  • Hypertension artérielle sévère
  • Dyslipoprotéinémie sévère
  • Pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère
  • Affection hépatique sévère
  • Antécédent d'affection hépatique sévère en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques
  • Tumeur hépatique évolutive
  • Tumeur hépatique ancienne
  • Tumeur hormonodépendante (de la femme)
  • Hyperplasie endométriale
  • Hémorragie génitale non diagnostiquée
  • Sujet de sexe masculin
  • Fille prépubère
  • Femme ménopausée
  • Patiente de 12 à 18 ans
  • Intolérance au lactose
  • Allaitement
  • Grossesse
+ Afficher plus - Afficher moins

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.

En
cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors
de la prise d'un CHC, interrompre immédiatement le traitement :



  • Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :


    • Thrombo-embolie veineuse - présence de TEV (patiente traitée
      par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose
      veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).

    • Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la
      thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C
      activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un
      déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un
      déficit en protéine S.

    • Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

    • Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


  • Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :


    • Thrombo-embolie artérielle - présence ou antécédents de
      thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou
      de prodromes (p. ex. angine de poitrine).

    • Affection cérébrovasculaire - présence ou antécédents
      d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex.
      accident ischémique transitoire [AIT]).

    • Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la
      thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la
      présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine,
      anticoagulant lupique).

    • Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.

    • Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ou d'un facteur de risque sévère tel que :




      • diabète avec symptômes vasculaires,

      • hypertension artérielle sévère,

      • dyslipoprotéinémie sévère.



  • Pancréatite ou antécédent de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère.

  • Présence ou antécédent d'affection hépatique sévère tant que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas normalisés.

  • Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne.

  • Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : organes génitaux ou seins).

  • Hyperplasie endométriaIe.

  • Hémorragies génitales non diagnostiquées.

  • Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.


VARNOLINE est contre-indiqué en association avec le millepertuis (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

VARNOLINE
est contre indiqué lors d'une utilisation concomitante avec les
médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et du
dasabuvir ou avec les médicaments contenant du glecaprevir/pibrentasvir
(voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Précautions d’emploi VARNOLINE

+ -
  • Obésité (IMC > = 30 kg/m²)
  • Traumatisme important
  • Antécédent familial thrombo-embolique
  • Cancer
  • Lupus érythémateux disséminé
  • Syndrome hémolytico-urémique
  • Maladie de Crohn
  • Rectocolite hémorragique
  • Drépanocytose
  • Femme de plus de 35 ans
  • Tabagisme
  • Hypertension artérielle légère ou modérée
  • Migraine
  • Diabète
  • Valvulopathie cardiaque
  • Fibrillation auriculaire
  • Dyslipoprotéinémie
  • Douleur de la partie supérieure de l'abdomen
  • Augmentation du volume du foie
  • Hémorragie intra-abdominale
  • Antécédent familial d'hypertriglycéridémie
  • Angio-oedème héréditaire
  • Angioedème idiopathique
  • Ictère cholestatique
  • Prurit de cholestase
  • Lithiase biliaire
  • Porphyrie
  • Chorée de Sydenham
  • Herpès gravidique
  • Otosclérose
  • Anomalie hépatique (tests fonctionnels)
  • Antécédent d'ictère cholestatique de la grossesse
  • Antécédent de prurit gravidique
  • Dépression
  • Epilepsie
  • Antécédent de chloasma gravidique
  • Changement d'humeur
  • Vomissement
  • Diarrhée
+ Afficher plus - Afficher moins

Mises en garde



Si
la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque
mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par VARNOLINE doit être
discutée avec elle.



En
cas d'aggravation ou de survenue de l'un de ces troubles ou facteurs de risque,
la nécessité d'interrompre l'utilisation de VARNOLINE doit être discutée entre
le médecin et la patiente.




  • Troubles
    circulatoires :



Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

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Le
risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif
hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n'en utilisent pas. Les
CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont
associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres
CHC, tels que VARNOLINE, peut être jusqu'à deux fois plus élevé. La décision
d'utiliser tout autre CHC que ceux associés au risque de TEV le plus faible
doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de
s'assurer qu'elle comprend le risque de TEV associé à VARNOLINE, l'influence de
ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV
est maximal pendant la première année d'utilisation. Certaines données indiquent
également une augmentation du risque lors de la reprise d'un CHC après une
interruption de 4 semaines ou plus.



Parmi
les femmes qui n'utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ
2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d'un an. Cependant,
chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon
les facteurs de risque qu'elle présente (voir ci-dessous).



On
estime [1] que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC
contenant du désogestrel, 9 à 12 développeront une TEV sur une
période d'un an ; ce nombre est à comparer à celui d'environ 6 [2]
chez les femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel.



1 Ces incidences ont été estimées à partir de l'ensemble des
données des études épidémiologiques, en s'appuyant sur les risques relatifs
liés aux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.

2 Point central de l'intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur
la base d'un risque



Dans
les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant
la grossesse ou en période post-partum.

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La
TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.



Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une
période d'un an





De
façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices
de CHC dans d'autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères
hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.



Facteurs de risque de TEV



Le
risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de
CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont
présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau
ci-dessous).



VARNOLINE
est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque,
ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir
rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un
facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure
à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans
ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport
bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir
rubrique Contre-indications).



Tableau : Facteurs de risque de TEV





























Facteur
de risque


Commentaire

Obésité
(indice de masse corporelle

supérieur à 30 kg/m²)


L'élévation
de l'IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si

d'autres facteurs de risque sont présents.


Immobilisation
prolongée,

intervention chirurgicale majeure,

toute intervention chirurgicale sur

les jambes ou le bassin,

neurochirurgie ou traumatisme majeur


Remarque : l'immobilisation

temporaire, y compris les trajets

aériens > 4 heures, peut également

constituer un facteur de risque de

TEV, en particulier chez les femmes

présentant d'autres facteurs de

risque


Dans
ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation

de la pilule (au moins quatre semaines à l'avance en cas de

chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux

semaines au moins après la complète remobilisation. Une

autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter

une grossesse non désirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si

VARNOLINE n'a pas été interrompu à l'avance.


Antécédents
familiaux (thrombo-

embolie veineuse survenue dans la

fratrie ou chez un parent, en

particulier à un âge relativement

jeune, c.-à-d. avant 50 ans)


En
cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme

devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute

décision concernant l'utilisation de CHC


Autres
affections médicales

associées à la TEV


Cancer,
lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique

et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales

(maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et

drépanocytose


Âge


En
particulier au-delà de 35 ans



Il
n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les
thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une
thrombose veineuse.



L'augmentation
du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant
les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour
des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique Fertilité,
grossesse et allaitement).



Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie
pulmonaire)



Les
femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles
doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un
CHC.



Les
symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

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  • gonflement
    unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la
    jambe ;

  • douleur
    ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position
    debout ou lors de la marche ;

  • sensation
    de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe
    affectée.



Les
symptômes de l'embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :




  • apparition
    soudaine et inexpliquée d'un essoufflement ou d'une accélération de la
    respiration ;

  • toux
    soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

  • douleur
    thoracique aiguë ;

  • étourdissements
    ou sensations vertigineuses sévères ;

  • battements
    cardiaques rapides ou irréguliers.



Certains
de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux »)
ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes
d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,
p. ex.).



Les
autres signes d'une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine,
gonflement et coloration légèrement bleutée d'une extrémité.



Si
l'occlusion se produit dans l'oeil, les symptômes peuvent débuter sous la forme
d'une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans
certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.



Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)



Des
études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC
et l'augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du
myocarde) ou d'accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique
transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être
fatals.



Facteurs de risque de TEA



Le
risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident
cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de
facteurs de risque (voir le tableau). VARNOLINE est contre-indiqué chez les
femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de
risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir
rubrique Contre-indications).



Lorsqu'une
femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation
du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris
individuellement - dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si
le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être
prescrit (voir rubrique Contre-indications).



Tableau : Facteurs de risque de TEA





































Facteur
de risque


Commentaire


Âge


En
particulier au-delà de 35 ans


Tabagisme


Il
doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles

souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux

femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d'utiliser

une méthode de contraception différente.


Hypertension
artérielle




Obésité
(indice de masse corporelle

supérieur à 30 kg/m2)


L'élévation
de l'IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez

les femmes présentant d'autres facteurs de risque.


Antécédents
familiaux (thrombo-

embolie artérielle survenue dans la

fratrie ou chez un parent, en

particulier à un âge relativement

jeune, c.-à-d. avant 50 ans)


En
cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme

devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute

décision concernant l'utilisation de CHC.


Migraine


L'accroissement
de la fréquence ou de la sévérité des

migraines lors de l'utilisation d'un CHC (qui peut être le

prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer

un motif d'arrêt immédiat du CHC.


Autres
affections médicales

associées à des événements

indésirables vasculaires


Diabète,
hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et

fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus

érythémateux disséminé



Symptômes de TEA

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Les
femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles
doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un
CHC.



Les
symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :




  • apparition
    soudaine d'un engourdissement ou d'une faiblesse du visage, d'un bras ou
    d'une jambe, en particulier d'un côté du corps ;

  • apparition
    soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d'une
    perte d'équilibre ou de coordination ;

  • apparition
    soudaine d'une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

  • apparition
    soudaine de difficultés à voir d'un œil ou des deux yeux ;

  • céphalée
    soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

  • perte
    de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.



Des
symptômes temporaires suggèrent qu'il s'agit d'un accident ischémique
transitoire (AIT).



Les
symptômes de l'infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :




  • douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation
    d'oppression ou d'encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le
    sternum ;

  • sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire,
    la gorge, le bras, l'estomac ;

  • sensation d'encombrement, d'indigestion ou de
    suffocation ;

  • transpiration, nausées, vomissements ou sensations
    vertigineuses ;

  • faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

  • battements cardiaques rapides ou irréguliers.



  • Cancers :




Certaines
études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs estroprogestatifs
pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de
l'utérus chez les utilisatrices de CHC à long terme (> 5 ans). Il n'est
cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autres facteurs comme le
comportement sexuel et le papillomavirus virus humain (HPV).



Une
méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère
augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes
sous contraception estroprogestative. Cette majoration du risque disparaît
progressivement au cours des 10 ans qui suivent l'arrêt d'une contraception
estroprogestative.



Le
cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus
élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles
utilisatrices d'une contraception orale reste faible par rapport au risque
global de cancer du sein.



Ces
études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. II est possible
que, chez les utilisatrices de contraception estroprogestative, cette
augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein,
aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les
cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins
évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en
ayant jamais utilisé.



Dans
de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore,
des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de
contraceptifs estroprogestatifs. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à
des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les
femmes sous contraceptifs oraux, la survenue de douleurs de la partie
supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie
intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

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L'utilisation
de contraceptifs estroprogestatifs plus fortement dosés (50 µg
éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l'endomètre et de l'ovaire.
Ceci demande à être confirmé avec les contraceptifs estroprogestatifs plus
faiblement dosés.




  • Augmentation des ALAT



Lors
des études cliniques réalisées chez des patientes traitées pour une infection
par le virus de l'hépatite C (VHC) par des médicaments contenant
ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir avec ou sans ribavirine, une
augmentation des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limite supérieure de
la normale (LSN) étaient significativement plus fréquentes chez les femmes
utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol tels que les
contraceptifs hormonaux combinés (CHCs) De plus, une augmentation des
transaminases a également été observée chez les patientes prenant des
médicaments à base d'éthinylestradiol tels que les contraceptifs hormonaux
combinés (CHC) et traitées par le glécaprévir/pibrentasvir (voir sections Contre-indications
et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).




  • Autres
    pathologies :



Chez
les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux
d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas
d'utilisation d'une contraception estroprogestative.



Les
œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d'angioedème
héréditaire et acquis.



Une
augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de
nombreuses femmes sous contraception estroprogestative : rarement
cliniquement significative. Une interruption immédiate de la contraception
orale n'est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres
tensionnels élevés ou le non contrôle des chiffres tensionnels par un
traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant une
contraception estroprogestative doit faire interrompre celle-ci. Cette
contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des
chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.



La
survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de
la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs estroprogestatifs,
bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictère
et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus
érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham,
herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.

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La
survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt
des contraceptifs estroprogestatifs jusqu'à la normalisation des paramètres
hépatiques. La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une
cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise
antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifs
estroprogestatifs.



Les
contraceptifs estroprogestatifs peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique
à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de
modifier le traitement chez des diabétiques utilisant une contraception
estroprogestative faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg
d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement
surveillées, en particulier lors de l'instauration d'une contraception
estroprogestative.



Des
cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et
de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs
estroprogestatifs.



Un
chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de
chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous
contraceptifs estroprogestatifs doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux
rayons ultra-violets.



Ce
médicament contient du lactose monohyraté.  Les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne
doivent pas prendre ce médicament.



L'état
dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à
l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables).
La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de
comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de
contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes
dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

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Consultation/examen médical :



Avant
l'instauration ou la reprise d'un traitement par VARNOLINE, une recherche
complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit
être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression
artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant
à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et
les mises en garde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions
d'emploi). Il est important d'attirer l'attention des patientes sur les
informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le
risque associé à VARNOLINE comparé à celui associé aux autres CHC, les
symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite
à tenir en cas de suspicion de thrombose.



II
doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de
suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être
définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque
patiente.



Les
patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent
pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement
transmissibles.



Diminution de l'efficacité :



L'efficacité
de VARNOLINE peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique Posologie
et mode d'administration), de troubles gastro‑intestinaux (voir
rubrique Posologie et mode d'administration) ou de prise concomitante de
traitements qui diminuent la concentration plasmatique d'éthinylestradiol et/ou
d'étonogestrel, métabolite actif du désogestrel (voir rubrique Interactions
avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).



Troubles du cycle :



Des
saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent
survenir sous contraceptifs estroprogestatifs, en particulier au cours des
premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme
significatifs s'ils persistent après environ 3 cycles.

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Si
les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles
réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ;
des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une
tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.



Chez
certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours
de l'intervalle libre. Si la contraception orale a été suivie telle que décrite
dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est peu probable
que la femme soit enceinte. Cependant, si la contraception orale n'a pas été
suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou
si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient
de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception.

Interactions médicamenteuses VARNOLINE

+ -

Note
: les informations concernant les médicaments prescrits en association doivent
être consultées afin d'identifier les interactions éventuelles.



Effets d'autres médicaments sur VARNOLINE :



Des
interactions peuvent se produire avec les médicaments ou les produits à base de
plantes inducteurs des enzymes microsomales, spécifiquement les enzymes du
cytochrome P450 (CYP), pouvant conduire à une augmentation de la clairance
des hormones sexuelles et entraîner des saignements irréguliers et/ou des
échecs contraceptifs.



Conduite à tenir



Une
induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de
traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée au bout
de quelques semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction enzymatique peut
perdurer environ 4 semaines.



Traitement à court terme



Les
femmes traitées par des médicaments ou produits à base de plantes inducteurs
enzymatiques, doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre
méthode de contraception en complément de VARNOLINE. La méthode barrière doit
être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les
28 jours après son arrêt.



Traitement à long terme



Chez les femmes prenant à long terme un traitement ayant un
effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception
fiable, non hormonale

et non affectée par des médicaments inducteurs enzymatique est recommandée.



Les
interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.



Substances augmentant la clairance de VARNOLINE (induction
enzymatique), par exemple



La
phénytoïne, le phénobarbital, la primidone,
le bosentan, la carbamazépine, la rifampicine,certains
inhibiteurs de la protéase du VIH (ex. ritonavir) et
les inhibiteurs non nucléosidiques de la
transcriptase inverse (ex. éfavirenz, névirapine), et potentiellement aussi l'oxcarbazépine,le
topiramate, la rifabutine,
le felbamate, la griséofulvine,le
modafinil, le vemurafenib,
le perampanel, le rufinamide
ainsi que les produits contenant du millepertuis.



Substances ayant des effets variables sur la clairance de
VARNOLINE



Lors
de l'administration concomitante avec des contraceptifs hormonaux, de
nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH  et
d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase
inverse , et/ou des associations avec des médicaments contre le virus de
l'hépatite C (VHC) (ex. bocéprévir, télaprévir), peuvent augmenter ou diminuer les
concentrations plasmatiques des progestatifs, y compris l'étonogestrel,
ou des œstrogènes. Dans certains cas, l'impact de ces modifications peut être
cliniquement significatif.



Par
conséquent, les informations et les recommandations concernant les médicaments
prescrits contre VIH / VHC en association doivent être consultées afin
d'identifier les interactions éventuelles. En cas de doute, une méthode
contraceptive barrière supplémentaire devrait être utilisée par les femmes
traitées par un inhibiteur de la protéase ou un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.



Substances diminuant la clairance de VARNOLINE (inhibition
enzymatique)



La
pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs
enzymatiques reste inconnue. L'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A4
puissants (par exemple, kétoconazole, itraconazole, clarithromycine) ou
modérés (par exemple, fluconazole, diltiazem, érythromycine) peut augmenter les concentrations
sériques des oestrogènes ou des progestatifs, y
compris l'étonogestrel.



L'administration
d'étoricoxib à des doses de 60 mg à 120 mg par jour a
entrainé une augmentation des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol
de 1,4 à 1,6 fois, respectivement, lors d'une prise concomitante avec un
contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol.



Effets de VARNOLINE sur d'autres médicaments :



Les
contraceptifs hormonaux COC peuvent interférer avec le métabolisme d'autres
médicaments. En conséquent, les concentrations plasmatiques et tissulaires
peuvent soit augmenter (ex. ciclosporine) soit diminuer (ex. lamotrigine).



Les
données cliniques suggèrent que l'éthinylestradiol
inhibe la clairance des substrats du CYP1A2 conduisant à une augmentation
faible (par exemple la théophylline) ou modérée (par exemple, la tizanidine) de leur concentration plasmatique.



Interactions pharmacodynamiques



L'utilisation
concomitante avec des médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine,
ou glecaprevir/pibrentasvir
peut augmenter le risque d'élévation des ALAT (voir sections Contre-indications
et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ainsi, les
utilisatrices VARNOLINE doivent passer à une méthode de contraception
alternative (i.e., une contraception à base de progestatifs seuls ou des
méthodes non-hormonales), avant de commencer un traitement avec cette
combinaison de médicaments. VARNOLINE peut être réutilisé 2 semaines après la
fin du traitement par cette combinaison de médicaments.



Examens biologiques



L'utilisation
d'associations estroprogestatives peut modifier les
résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels
hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des
protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding
globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques,
les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et
de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la
normale.

Sans objet.

Surdosage VARNOLINE

+ -

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec VARNOLINE.

L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés montre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans un tel cas sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. II n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

Grossesse et allaitement VARNOLINE

+ -

Grossesse

VARNOLINE n'est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossesse survient au cours de l'utilisation de VARNOLINE, la prise de VARNOLINE doit immédiatement être interrompue.

De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé d'augmentation du risque d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral avant la grossesse.

Aucun effet tératogène n'a été observé lorsqu'un contraceptif oral combiné a été pris par erreur en début de grossesse.

L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de VARNOLINE (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

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Allaitement

En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.

Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.

Aspect et forme VARNOLINE

+ -

Comprimé. 

21 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.

Autres formes

Composition VARNOLINE

+ -
Principe actif Comprimé
Désogestrel 0.15 mg *
Ethinylestradiol 0.03 mg *
* par dose unitaire
Excipients à effets notoires ? : Lactose monohydraté
Autres excipients: Alpha-tocophérol, Amidon de pomme de terre, Polyvidone excipient, Silice colloïdale, Stéarique acide

Mécanisme d’action VARNOLINE

+ -

Classe pharmacothérapeutique :
Progestatifs et œstrogènes en association fixe, code ATC : G03AA09.



L'effet
contraceptif des COC est basé sur l'interaction de divers facteurs, les plus
importants étant l'inhibition de I' ovulation et les modifications de la glaire
cervicale.



VARNOLINE
est un contraceptif estroprogestatif combiné
monophasique contenant 0,03 mg d'éthinylestradiol et
0,15 mg de désogestrel.



L'indice
de Pearl de VARNOLINE (nombre de grossesse pour 100 années/femmes) étudié sur
15 222 cycles est de zéro.



Population pédiatrique



Aucune
donnée clinique concernant l'efficacité et la sécurité n'est disponible chez
les adolescentes de moins de 18 ans.

Autres informations VARNOLINE

+ -
  • Forme pharmaceutique : Comprimé
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : G03AA09
  • Classe pharmacothérapeutique : Désogestrel et estrogène
  • Conditions de prescription et de délivrance : Liste I
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 69480950
  • Service médical rendu (SMR) : Insuffisant
  • Laboratoire titulaire AMM : Organon france (18/05/1982)
  • Laboratoire exploitant : Organon france
Les génériques de VARNOLINE (DESOGESTREL + ETHINYLESTRADIOL)

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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