VOCABRIA 30 mg, comprimé pelliculé, flacon de 30
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Principe actif Cabotégravir
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Prix de vente 424,59 €
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Taux de remboursement S. Sociale 100 %
VOCABRIA est habituellement prescrit pour :
- Infection par le VIH-1
Indications VOCABRIA
+ -Les
comprimés de Vocabria, en association avec les comprimés de
rilpivirine, sont indiqués dans le traitement de courte durée de
l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1) chez les adultes virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <50
copies/mL) sous traitement antirétroviral stable, sans preuve de
résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d'échec
virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques
de la transcriptase inverse (INNTI) et des inhibiteurs d'intégrase
(INI) (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques) pour :
- le traitement d'instauration par voie orale afin d'évaluer la tolérance de Vocabria et de la rilpivirine
avant l'administration de cabotégravir injectable à action prolongée et
de la rilpivirine injectable à action prolongée. - le traitement
par voie orale chez l'adulte en cas d'omission de l'administration
prévue de cabotégravir injectable et de la rilpivirine injectable.
Comment prendre VOCABRIA
+ -Vocabria doit
être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection
par le VIH.
Les
comprimés de Vocabria sont indiqués dans le traitement de courte durée du VIH
en association avec les comprimés de rilpivirine ; par conséquent,
l'information produit de la rilpivirine injectable doit être consultée afin de
connaître les recommandations posologiques.
Avant
d'initier Vocabria, les professionnels de santé doivent soigneusement
sélectionner les patients qui acceptent le schéma d'injection mensuelle requis
et informer les patients de l'importance de l'adhérence aux visites
d'administration programmées afin de favoriser le maintien du contrôle
virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement
potentiel de résistance associée à l'oubli de doses (voir rubrique Mises en
garde et précautions d'emploi).
Posologie
Adultes
Instauration
par voie orale
Avant la
première injection de cabotégravir, les comprimés de Vocabria et les comprimés
de rilpivirine doivent être pris ensemble pendant environ un mois (au moins 28
jours) afin d'évaluer la tolérance au cabotégravir et à la rilpivirine (voir
rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Un comprimé de
Vocabria 30 mg doit être pris avec un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois
par jour.
Tableau 1
Schéma posologique recommandé chez les patients adultes
INSTAURATION | |
Médicament | Pendant |
Vocabria | 30 |
Rilpivirine | 25 |
Administration
orale en cas d'oubli des injections de cabotégravir
Si un patient
estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une
injection dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement oral (un
comprimé de Vocabria 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg une fois par
jour) peut être instauré pour remplacer jusqu'à 2 injections mensuelles
consécutives ou une visite d'injection tous les 2 mois. Lorsque le traitement
par voie orale dure plus de deux mois, un autre traitement oral est recommandé.
La première
dose du traitement par voie orale doit être prise un mois (+/-7 jours) après
les dernières doses injectées de cabotégravir et de rilpivirine pour les
patients recevant des injections mensuelles. Pour les patients recevant des
injections tous les 2 mois, la première dose du traitement par voie orale doit
être prise 2 mois (+/- 7 jours) après les dernières doses injectées de
cabotégravir et de rilpivirine. L'administration sous forme d'injection doit
être reprise le dernier jour du traitement par voie orale.
Oubli de
doses
Si le patient
oublie de prendre une dose de Vocabria comprimés, le patient doit prendre la
dose oubliée dès que possible, sauf si la prochaine dose doit être prise dans
les 12 heures. Si la prochaine dose doit être prise dans les 12 heures, le
patient ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement reprendre le schéma
posologique habituel.
Si un patient
vomit dans les 4 heures qui suivent la prise de Vocabria comprimés, il doit
prendre un autre comprimé de Vocabria. Si un patient vomit plus de 4 heures
après avoir pris Vocabria, comprimés, le patient n'a pas besoin de prendre une
autre dose de Vocabria jusqu'à la prochaine dose régulière prévue.
Sujets âgés
Aucune
adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. Les données
disponibles concernant l'utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de
65 ans et plus sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance
rénale
Aucune
adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère à sévère (ClCr <30 mL/min et non dialysés [voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques]). Le cabotégravir n'a pas été
étudié chez les patients atteints d'une insuffisance rénale en phase terminale
sous hémodialyse. Dans
la mesure où
plus de 99% du cabotégravir se lie aux protéines, la dialyse ne devrait pas
modifier l'exposition au cabotégravir. En cas d'administration chez un patient
sous hémodialyse, le cabotégravir doit être utilisé avec précaution.
Insuffisance
hépatique
Aucune
adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B). Le
cabotégravir n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère (score de Child-Pugh C [voir rubrique Propriétés
pharmacocinétiques]). En cas d'administration chez un patient atteint d'une
insuffisance hépatique sévère, le cabotégravir doit être utilisé avec
précaution.
Population
pédiatrique
La sécurité et
l'efficacité de Vocabria chez les enfants et les adolescents âgés de moins de
18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode
d'administration
Voie orale.
Vocabria
comprimés peut être pris avec ou sans nourriture. Lorsque Vocabria comprimés
est pris en même temps que rilpivirine comprimés, Vocabria comprimés doit être
pris avec un repas.
Effets indésirables possibles VOCABRIA
+ -- Dépression
- Anxiété
- Rêves anormaux
- Insomnie
- Céphalée
- Sensation vertigineuse
- Somnolence
- Nausée
- Vomissement
- Douleur abdominale
- Douleur de la partie supérieure de l'abdomen
- Flatulence
- Diarrhée
- Hépatotoxicité
- Eruption cutanée
- Rash
- Rash érythémateux
- Rash généralisé
- Rash maculeux
- Rash maculopapuleux
- Rash morbilliforme
- Rash papuleux
- Rash prurigineux
- Myalgie
- Fièvre
- Sensation de chaud
- Augmentation de la température
- Fatigue
- Asthénie
- Malaise
- Augmentation du poids
- Augmentation des transaminases
- Augmentation de la bilirubine sanguine
- Augmentation des lipases
Résumé du profil de sécurité
Les
effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études
avec une administration mensuelle étaient les céphalées (jusqu'à 12%)
et la fièvre4 (10%).
Les EI les plus fréquemment rapportés dans l'étude ATLAS-2M avec une
administration tous les 2 mois et considérés par l'investigateur comme
étant liés au traitement, étaient les céphalées (7%) et la fièvre4 (7%).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les
EI identifiés pour le cabotégravir et la rilpivirine sont listés dans
le Tableau 3 par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les
fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000).
Tableau 3 Tableau récapitulatif des effets indésirables1
Classe de systèmes d'organes (SOC) MedDRA | Fréquence | EI pour le traitement Vocabria + rilpivirine |
Affections psychiatriques | Fréquent | Dépression Anxiété Rêves anormaux Insomnie |
Affections du système nerveux | Très fréquent | Céphalées |
Fréquent | Sensations vertigineuses | |
Peu fréquent | Somnolence | |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Nausées Vomissements Douleur abdominale2 Flatulence Diarrhées |
Affections hépatobiliaires | Peu fréquent | Hépatotoxicité |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | Eruption cutanée3 |
Affections musculo- squelettiques et systémiques | Fréquent | Myalgie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Fièvre4 |
Fréquent | Fatigue Asthénie Malaise | |
Investigations | Fréquent | Augmentation du poids |
Peu fréquent | Augmentation des transaminases Augmentation de la bilirubine sanguine |
1
La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de
survenue d'évènements et ne se limite pas à ceux considérés par
l'investigateur comme étant au moins possiblement liés.
2 La douleur abdominale inclut le groupe de terme préférentiel MedDRA suivant : douleur de la partie supérieure de l'abdomen.
3
L'éruption cutanée inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA
suivants : rash, rash érythémateux, rash généralisé, rash maculeux,
rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash
prurigineux.
4 La fièvre inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivants : sensation de chaud, température augmentée.
Description de certains effets indésirables
Augmentation du poids corporel
À la semaine 48, les sujets participant aux études FLAIR et ATLAS, qui
recevaient l'association Vocabria plus rilpivirine, ont pris en médiane
1,5 kg alors que les patients ayant continué leur traitement
antirétroviral en cours (TAC) ont pris en médiane 1,0 kg (analyse
groupée). Dans chaque étude FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane
dans les bras Vocabria plus rilpivirine était respectivement de 1,3 kg
et 1,8 kg, alors qu'elle était de 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
À
la semaine 48 dans l'étude ATLAS-2M, la prise de poids médiane était de
1,0 kg dans les 2 bras qui recevaient Vocabria plus rilpivirine en
administration mensuelle ou tous les deux mois.
Modifications des tests biologiques
De faibles augmentations non progressives de la bilirubine totale (sans
ictère clinique) ont été observées avec le traitement par Vocabria plus
rilpivirine. Ces changements ne sont pas considérés comme cliniquement
pertinents, car ils reflètent probablement une compétition entre le
cabotégravir et la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance
commune (UGT1A1).
Des
transaminases augmentées (ALAT/ASAT) ont été observées chez les sujets
recevant l'association Vocabria plus rilpivirine au cours des études
cliniques. Ces élévations étaient principalement imputables à une
hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement oral ont
présenté des élévations des transaminases attribuées à une suspicion
d'hépatotoxicité médicamenteuse ; ces changements ont été réversibles à
l'arrêt du traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Des
lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec
Vocabria plus rilpivirine; des augmentations de la lipase de grades 3
et 4 sont survenues à une incidence plus élevée avec Vocabria plus
rilpivirine qu'avec le TAC. Ces élévations étaient généralement
asymptomatiques et n'ont pas conduit à l'arrêt de Vocabria plus
rilpivirine. Un cas fatal de pancréatite avec une augmentation de la
lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un antécédent de
pancréatite) a été rapporté dans l'étude ATLAS-2M, pour lequel le lien
de causalité avec le traitement injectable n'a pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Contre-indications VOCABRIA
+ -- Enfant de moins de 6 ans
- Patient de moins de 18 ans
- Intolérance au lactose
- Allaitement
- Grossesse
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Utilisation concomitante avec la rifampicine, la rifapentine, la carbamazépine, l'oxcarbazépine, la phénytoïne ou le phénobarbital (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d’emploi VOCABRIA
+ -- Réaction d'hypersensibilité
- Surveillance fonction hépatique
- Hépatotoxicité
- Hépatite B
- Hépatite C
- Déficit immunitaire sévère
- Syndrome de restauration immunitaire
- Troubles inflammatoires
- Infection opportuniste
- Sujet âgé de plus de 65 ans
- Hémodialyse
- Insuffisance hépatique sévère
Caractéristiques à l'inclusion associées à un échec virologique
Avant
de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses
multivariées qui montrent qu'une combinaison d'au moins 2 des
caractéristiques suivantes à l'inclusion peut être associée à un risque
accru d'échec virologique: mutations de résistance archivées à la
rilpivirine, sous-type du VIH-1 A6/A1, ou IMC ≥ 30 kg/m2.
Chez les patients ayant un historique de traitement incomplet ou
incertain, sans analyses de résistance avant traitement, la prudence
est recommandée en présence d'un IMC ≥ 30 kg/m2 ou d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Réactions d'hypersensibilité
Des
réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec
d'autres inhibiteurs d'intégrase. Ces réactions étaient caractérisées
par une éruption cutanée, des symptômes généraux et parfois par un
dysfonctionnement d'organe, comme une atteinte hépatique. Bien
qu'aucune de ces réactions n'aient été observées à ce jour en
association avec Vocabria, les médecins doivent rester vigilants et
doivent arrêter immédiatement Vocabria et les autres médicaments
suspectés, dès l'apparition de signes ou symptômes d'hypersensibilité
(incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée
accompagnée de fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires
ou articulaires, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, œdème
facial, hépatite, éosinophilie ou angio-oedème).
L'état clinique, y compris les transaminases hépatiques, doivent être
surveillés et un traitement approprié doit être instauré.
L'administration du traitement d'instauration par voie orale est
recommandée afin d'identifier les patients susceptibles de présenter un
risque de réaction d'hypersensibilité (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Hépatotoxicité
Une
hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients
recevant Vocabria avec ou sans maladie hépatique préexistante connue
(voir rubrique Effets indésirables).
La surveillance du bilan hépatique est recommandée et le traitement par
Vocabria doit être arrêté en cas de suspicion d'hépatotoxicité.
Co-infection par le VHB/VHC
Les
patients co-infectés par le virus de l'hépatite B ont été exclus des
études sur Vocabria. Il n'est pas recommandé d'instaurer un traitement
par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite
B. Les médecins doivent se reporter aux recommandations actuelles de
traitement pour la prise en charge de l'infection par le VIH chez les
patients co-infectés par le virus de l'hépatite B. Des données limitées
sont disponibles chez les patients co-infectés par le virus de
l'hépatite C. La surveillance de la fonction hépatique est recommandée
chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C.
Interactions avec d'autres médicaments
La
prescription de Vocabria comprimés avec des médicaments susceptibles de
réduire son exposition doit se faire avec prudence (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Il
est recommandé de prendre les antiacides qui contiennent des cations
polyvalents au moins 2 heures avant ou 4 heures après la prise de
Vocabria comprimés (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Transmission du VIH
Bien
qu'il ait été démontré qu'une suppression virale efficace avec un
traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de
transmission du VIH par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut être
exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux
recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.
Syndrome de restauration immunitaire
Chez
les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire
sévère au moment de l'instauration du traitement par une association
d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections
opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir et entraîner
des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes.
De telles réactions ont été observées classiquement au cours des
premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par une
association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les
rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes
généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être
instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (tels que la maladie
de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans
le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de
survenue rapporté est plus variable et les manifestations cliniques
peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.
Infections opportunistes
Les
patients doivent être informés que Vocabria ou tout autre traitement
antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et que l'apparition
d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à
l'infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients
doivent donc faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par
des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies
associées au VIH.
Les
patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au
galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption
du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Interactions médicamenteuses VOCABRIA
+ -Les comprimés de Vocabria, sont indiqués en association aux comprimés de rilpivirine dans le traitement du VIH-1 ; par conséquent, l'information produit de la rilpivirine injectable doit être consultée afin de connaître les interactions associées.
Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du cabotégravir
Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'uridine diphosphate glucuronosyl transférase (UGT) 1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs puissants de l'UGT1A1 ou de l'UGT1A9 devraient diminuer les concentrations plasmatiques de cabotégravir, entraînant ainsi un manque d'efficacité (voir rubrique Contre-indications et tableau 2 ci-dessous). Chez les métaboliseurs lents de l'UGT1A1, ce qui représente une inhibition clinique maximale de l'UGT1A1, les valeurs moyennes de l'ASC, la Cmax et la Ctau du cabotégravir oral ont été majorées jusqu'à 1,5 fois. L'impact d'un inhibiteur de l'UGT1A1 peut être légèrement plus prononcé ; cependant, compte tenu des marges de sécurité du cabotégravir, cette augmentation ne devrait pas être cliniquement pertinente. Par conséquent, aucun ajustement posologique de Vocabria n'est recommandé en présence d'inhibiteurs de l'UGT1A1 (par exemple, atazanavir, erlotinib, sorafenib).
Le cabotégravir est un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP) ; toutefois, en raison de sa haute perméabilité, aucune modification de l'absorption n'est attendue en cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs de la P-gp ou de la BCRP.
Effet du cabotégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
In vivo, le cabotégravir n'a pas eu d'effet sur le midazolam, substrat de référence du cytochrome P450 (CYP) 3A4. In vitro, le cabotégravir n'a pas eu d'effet inducteur sur le CYP1A2, le CYP2B6 ou le CYP3A4.
In vitro, le cabotégravir a inhibé les transporteurs d'anions organiques (OAT) 1 (CI50 = 0,81 µM) et OAT3 (CI50 = 0,41 µM). Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'administration concomitante avec des médicaments substrats de l'OAT1 ou 3 à marge thérapeutique étroite (par exemple, le méthotrexate).
D'après le profil d'interaction médicamenteuse clinique et in vitro, le cabotégravir ne devrait pas modifier les concentrations des autres médicaments antirétroviraux, notamment les inhibiteurs de protéase, les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, les inhibiteurs d'intégrase, les inhibiteurs d'entrée et l'ibalizumab.
Les données d'interaction médicamenteuse fournies dans le Tableau 2 sont issues d'études sur le cabotégravir oral (le symbole « ↑ » indique une augmentation, le symbole « ↓ » indique une diminution, le symbole « ↔ » indique une absence de modification, « ASC » signifie l'aire sous la courbe concentration/temps , « Cmax » signifie la concentration maximale observée, « Ct » signifie la concentration observée au terme d'un intervalle entre deux prises).
Tableau 2 Interactions médicamenteuses
Médicaments par classe thérapeutique | Interaction Variation de la moyenne géométrique (%) | Recommandations concernant la co-administration |
Médicaments antiviraux contre le VIH-1 | ||
Inhibiteur non- | Cabotégravir ? | L'étravirine n'a pas modifié de façon significative la |
nucléosidique de la | ASC ? 1% | concentration plasmatique de cabotégravir. Aucune |
transcriptase | Cmax ? 4% | adaptation posologique de Vocabria, comprimés n'est |
inverse : | Ct ? 0% | nécessaire. |
Étravirine | ||
Inhibiteur non- nucléosidique de la transcriptase inverse : Rilpivirine | Cabotégravir ? ASC ? 12% Cmax ? 5% Ct ? 14% Rilpivirine ? ASC ? 1% Cmax ? 4% Ct ? 8% | La rilpivirine n'a pas modifié de façon significative la concentration plasmatique de cabotégravir. Aucune adaptation posologique de Vocabria, comprimés n'est nécessaire lorsqu'il est co-administré avec la rilpivirine. |
Anticonvulsivants | ||
Carbamazépine | Cabotégravir ? | Les inducteurs métaboliques sont susceptibles de |
Oxcarbazépine | diminuer de façon significative les concentrations | |
Phénytoïne | plasmatiques de cabotégravir ; l'utilisation | |
Phénobarbital | concomitante est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). | |
Antiacides | ||
Antiacides (par | Cabotégravir ? | L'administration concomitante de compléments |
exemple magnésium, | antiacides peut potentiellement diminuer l'absorption | |
aluminium ou | orale du cabotégravir et n'a pas été étudiée. | |
calcium) | Il est recommandé d'administrer les antiacides | |
contenant des cations polyvalents au moins 2 heures | ||
avant ou 4 heures après la prise de Vocabria par voie | ||
orale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). | ||
Antimycobactériens | ||
Rifampicine | Cabotégravir ? ASC ? 59% Cmax ? 6% | La rifampicine a diminué de façon significative la concentration plasmatique de cabotégravir, ce qui est susceptible d'entraîner une perte de l'effet thérapeutique. Les recommandations posologiques en cas d'administration concomitante de Vocabria avec la rifampicine n'ont pas été établies et l'administration concomitante de Vocabria avec la rifampicine est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). |
Rifapentine | Cabotégravir ? | La rifapentine est susceptible de diminuer de façon significative les concentrations plasmatiques de cabotégravir ; l'utilisation concomitante est contre- indiquée (voir rubrique Contre-indications). |
Médicaments par classe thérapeutique | Interaction Variation de la moyenne géométrique (%) | Recommandations concernant la co-administration |
Rifabutine | Cabotégravir ? ASC ? 21% Cmax ? 17% Ct ? 8% | La rifabutine n'a pas modifié de façon significative la concentration plasmatique de cabotégravir. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. Avant l'instauration du traitement oral par cabotégravir, les informations posologiques de Vocabria injectable doivent être consultées concernant l'administration concomitante avec la rifabutine. |
Contraceptifs oraux | ||
Éthinylestradiol (EE) et lévonorgestrel (LNG) | EE ? ASC ? 2% Cmax ? 8% Ct ? 0% LNG ? ASC ? 12% Cmax ? 5% Ct ? 7% | Le cabotégravir n'a pas modifié de façon cliniquement significative les concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol et de lévonorgestrel. Aucune adaptation posologique des contraceptifs oraux n'est nécessaire lorsqu'ils sont co-administrés avec Vocabria comprimés. |
Sans objet.
Surdosage VOCABRIA
+ -Il n'y a pas de traitement spécifique en cas de surdosage de Vocabria. En cas de surdosage, le patient doit recevoir un traitement symptomatique approprié et doit faire l'objet d'une surveillance adéquate, si nécessaire.
Il est établi que le cabotégravir se lie fortement aux protéines plasmatiques ; c'est pourquoi il est peu probable que le médicament puisse être éliminé de l'organisme par dialyse.
Grossesse et allaitement VOCABRIA
+ -Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du cabotégravir chez la femme enceinte. L'effet de Vocabria sur la grossesse chez la femme est inconnu.
Le cabotégravir n'a pas été tératogène lors des études chez les rates et les lapines gravides, mais des expositions supérieures à la dose thérapeutique ont montré une toxicité sur la reproduction chez l'animal (voir rubrique Données de sécurité précliniques). La pertinence de ces données pour la grossesse chez la femme est inconnue.
Vocabria comprimés n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
Sur la base des données obtenues chez l'animal, il est attendu que le cabotégravir soit excrété dans le lait maternel, bien que cela n'ait pas été confirmé chez l'Homme.
Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant, quelles que soient les circonstances, afin d'éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Il n'existe pas de données chez l'Homme concernant les effets du cabotégravir sur la fertilité masculine ou féminine. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas montré d'effet du cabotégravir sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Aspect et forme VOCABRIA
+ -Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimés pelliculés blancs, ovales (d'environ 8,0 mm par 14,3 mm), gravés « SV CTV » sur une face.
Flacon
blanc en polyéthylène haute densité (PEHD) doté d'une fermeture avec
sécurité enfant en polypropylène et d'un opercule en polyéthylène
thermosoudé par induction. Chaque flacon contient 30 comprimés
pelliculés.
Autres formes
Composition VOCABRIA
+ -Principe actif | Comprimé pelliculé |
---|---|
Cabotégravir | 30 mg * |
Mécanisme d’action VOCABRIA
+ -Classe
pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteur d'intégrase,
Code ATC : J05AJ04.
Mécanisme
d'action
Le
cabotégravir inhibe l'intégrase du VIH en se liant au site actif de l'intégrase
et en bloquant l'étape du transfert de brin lors de l'intégration de l'acide
désoxyribonucléique (ADN) rétroviral, essentielle au cycle de réplication du
VIH.
Effets
pharmacodynamiques
Activité
antivirale in vitro
Le
cabotégravir a montré une activité antivirale contre les souches de laboratoire
de VIH-1 de type sauvage avec des valeurs de la concentration moyenne de
cabotégravir nécessaire pour réduire la réplication virale de 50% (CE50) de
0,22 nM dans les cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC), 0,74 nM
dans les cellules 293T et 0,57 nM dans les cellules MT-4. Le cabotégravir a
montré une activité antivirale in vitro contre un panel de 24 isolats
cliniques du VIH-1 (trois isolats de chacun des sous-types du groupe M [A, B,
C, D, E, F et G] et 3 isolats du groupe O) avec des valeurs de CE50 allant de
0,02 nM à 1,06 nM dans le cas du VIH-1. Les valeurs de CE50 du cabotégravir
pour trois isolats cliniques du VIH-2 allaient de 0,10 nM à 0,14 nM. Aucune
donnée clinique n'est disponible concernant les patients infectés par le VIH-2.
Activité
antivirale en association avec d'autres médicaments antiviraux
Aucun
médicament à l'activité intrinsèque anti-VIH n'a été antagoniste de l'activité
antirétrovirale du cabotégravir (des analyses ont été menées in vitro en
association avec la rilpivirine, la lamivudine, le ténofovir et
l'emtricitabine).
Résistance
in vitro
Isolement du
VIH-1 de type sauvage et activité contre des souches résistantes : Aucun virus
ayant multiplié la CE50 du cabotégravir par plus de 10 fois n'a été constaté
après 112 jours en milieux de culture de la souche IIIB. Les mutations
suivantes de l'intégrase (IN) sont apparues après le passage d'un virus VIH-1 de
type sauvage (avec polymorphisme T124A) en présence de cabotégravir : Q146L
(indice de résistance (« fold change » = FC) : 1,3 - 4,6), S153Y (FC :
3,6 - 8,4) et I162M (FC = 2,8). Comme mentionné ci-dessus, la détection de
T124A correspond à la sélection d'un variant minoritaire préexistant n'ayant
pas de sensibilité différentielle au cabotégravir. Aucune substitution d'acide
aminé dans la région de l'intégrase n'a été sélectionnée avec la souche NL-432
(VIH-1 de type sauvage) en présence de 6,4 nM de cabotégravir jusqu'au jour 56.
Parmi les
différents mutants, le FC le plus élevé a été observé avec les mutants
contenant Q148K ou Q148R. Les
mutations E138K/Q148H ont entraîné une diminution de la sensibilité au
cabotégravir d'un facteur 0,92, mais les mutations E138K/Q148R ont entraîné une
diminution d'un facteur 12 et les mutations E138K/Q148K une diminution d'un
facteur 81. Les mutations G140C/Q148R et les mutations G140S/Q148R ont
respectivement entraîné une diminution de la sensibilité au cabotégravir d'un facteur
22 et 12. Même si la mutation N155H n'a pas modifié la sensibilité au
cabotégravir, les mutations N155H/Q148R ont entraîné une diminution de la
sensibilité au cabotégravir d'un facteur 61. Les autres mutants ayant entraîné
un FC allant de 5 à 10 sont : T66K/L74M (FC = 6,3), G140S/Q148K (FC = 5,6),
G140S/Q148H (FC = 6,1) et E92Q/N155H (FC = 5,3).
Résistance
in vivo
Le nombre de
sujets ayant répondu au critère d'échec virologique confirmé (EVC) était faible dans les
essais FLAIR et ATLAS (données groupées). Dans l'analyse groupée, il y a eu 7
EVC dans le bras cabotégravir plus rilpivirine (7/591, 1,2%) et 7 EVC dans le
bras recevant le traitement antirétroviral
en cours (7/591, 1,2%). Les trois patients ayant présenté un EVC sous
cabotégravir plus rilpivirine dans l'essai FLAIR, pour lesquels les données de
résistance étaient disponibles,
étaient porteurs d'un sous-type A1. En outre, 2 des 3 patients ayant présenté
un EVC ont développé pendant le traitement une substitution Q148R associée à
une résistance aux inhibiteurs d'intégrase alors qu'un patient a présenté une
substitution G140R avec une sensibilité phénotypique réduite au cabotégravir.
Les 3 patients ayant développé un EVC présentaient une substitution associée à
une résistance à la rilpivirine : K101E, E138E/A/K/T ou E138K, et deux des
trois sujets ont présenté une sensibilité phénotypique réduite à la
rilpivirine. Dans l'étude ATLAS, les 3 patients en EVC étaient porteurs d'un
sous-type A, A1 et AG. L'un des trois patients en EVC était porteur de la
substitution N155H associée à une résistance aux INI lors de l'échec avec une
sensibilité phénotypique réduite au cabotégravir. Les trois patients en EVC
étaient porteurs d'une substitution associée à une résistance à la rilpivirine
lors de l'échec : E138A, E138E/K ou E138K, et ont présenté une sensibilité
phénotypique réduite à la rilpivirine. Chez deux de ces trois patients en EVC,
les substitutions associées à une résistance à la rilpivirine observées lors de
l'échec avaient également été observées à l'inclusion dans l'ADN du VIH-1 des
PBMC. Le septième patient en EVC (étude FLAIR) n'a jamais reçu d'injection.
Les
substitutions associées à une résistance au cabotégravir injectable à action
prolongée, observées dans les essais ATLAS et FLAIR (données groupées), étaient
G140R (n = 1), Q148R (n = 2) et N155H (n = 1).
Dans l'étude
ATLAS-2M, 10 sujets ont répondu au critère d'EVC à la semaine 48 : 8 sujets
(1,5%) dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 sujets
(0,4%) dans le bras recevant le traitement toutes les 4 semaines. Huit sujets
ont répondu au critère d'EVC à la semaine 24 ou avant.
Dans le bras
recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5 sujets étaient porteurs à
l'inclusion de mutations associées à une résistance à la rilpivirine : Y181Y/C
+ H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L, E138A ou E138E/A et 1 sujet était porteur d'une
mutation de résistance au cabotégravir, G140G/R (en plus de la mutation
associée à la résistance à la rilpivirine : Y188Y/F/H/L ci-dessus). Lors de
l'évaluation de la suspicion d'échec virologique (SEV) dans le bras recevant le
traitement toutes les 8 semaines, 6
sujets étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la
rilpivirine, dont 2 sujets ayant
développé la mutation K101E et 1 sujet la mutation E138E/K lors de la SEV par
rapport à l'analyse des résistances archivées à l'inclusion. Le FC de la
rilpivirine était supérieur à la valeur seuil clinique pour 7 sujets et allait
de 2,4 à 15. Cinq des 6 sujets porteurs de substitutions associées à une résistance
à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une
résistance aux INI : N155H (n=2), Q148R, Q148Q/R+N155N/H (n=2). La substitution
L74I associée aux INI a été observée chez 4 sujets sur 7. Le génotypage et le
phénotypage de l'intégrase a échoué pour un sujet et le phénotype du
cabotégravir était indisponible pour un autre sujet. Les FC pour les sujets
recevant le traitement toutes les 8 semaines allaient de 0,6 à 9,1 pour le
cabotégravir, de 0,8 à 2,2 pour le dolutégravir et de 0,8 à 1,7 pour le
bictégravir.
Dans le bras
recevant le traitement toutes les 4 semaines, aucun sujet ne présentait de
substitution associée à une résistance à la rilpivirine ou aux INI à
l'inclusion. Un sujet a présenté la substitution G190Q associée aux INNTI, en
association avec le polymorphisme V189I associé aux INNTI. Lors de l'évaluation
de la SEV, un sujet a développé en cours de traitement des mutations associées
à une résistance à la rilpivirine (mutations K101E + M230L) et un 2ème a conservé
les substitutions associées aux INNTI G190Q + V189I en plus de l'émergence de
la mutation V179V/I. Les deux sujets présentaient une sensibilité phénotypique
réduite à la rilpivirine. Les deux sujets étaient également porteurs lors de la
SEV de mutations associées à une résistance aux INI : Q148R + E138E/K ou
N155N/H et 1 sujet présentait une réduction de la sensibilité au cabotégravir.
Aucun des deux sujets n'était porteur de la substitution L74I associée aux INI.
Les FC pour les sujets recevant le traitement toutes les 4 semaines étaient de
1,8 et 4,6 pour le cabotégravir, de 1,0 et 1,4 pour le dolutégravir et de 1,1
et 1,5 pour le bictégravir.
Efficacité
et sécurité cliniques
L'efficacité
de l'association Vocabria plus rilpivirine a été évaluée dans le cadre de deux
études de non-infériorité de Phase III, randomisées, multicentriques,
contrôlées par comparateur actif, en ouvert et à groupes parallèles (études
FLAIR [201584] et ATLAS [201585]). L'analyse principale a été effectuée une
fois que tous les sujets avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté
l'étude prématurément.
Patients
virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir
depuis 20 semaines)
Dans l'étude
FLAIR, 629 sujets infectés par le VIH-1 et naïfs de traitement antirétroviral
(ART) ont reçu un traitement à base de dolutégravir, un inhibiteur de transfert
de brin de l'intégrase (INI), pendant 20 semaines (soit
dolutégravir/abacavir/lamivudine soit dolutégravir plus 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse si les sujets étaient HLA-B*5701
positifs). Les sujets contrôlés virologiquement (ARN du VIH-1 <50 copies par
mL, n = 566) ont été randomisés (1:1) pour recevoir l'association Vocabria plus
rilpivirine ou poursuivre le traitement antirétroviral en cours (TAC). Les
sujets randomisés pour recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ont
débuté le traitement par une phase orale consistant en un comprimé de Vocabria
30 mg plus un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au
moins 4 semaines, suivie du traitement par Vocabria injectable (mois 1:
injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection
de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de
600 mg) une fois par mois pendant 44 semaines supplémentaires. Cette étude a
été étendue à 96 semaines.
Patients
virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur
depuis au moins 6 mois)
Dans l'étude
ATLAS, 616 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement
antirétroviral, et virologiquement contrôlés (pendant au moins 6 mois ; taux
d'ARN du VIH-1 <50 copies par mL) ont été randomisés (1:1) et ont reçu
l'association Vocabria plus rilpivirine ou ont poursuivi le TAC. Les sujets
randomisés pour recevoir l'association Vocabria plus rilpivirine ont débuté le
traitement par une phase orale consistant en un comprimé de Vocabria 30 mg plus
un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au moins 4
semaines, suivie du traitement par Vocabria injectable (mois 1: injection de
600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) plus injection de rilpivirine
(mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) tous
les mois pendant 44 semaines supplémentaires. Dans l'étude ATLAS, 50%, 17% et
33% des sujets ont reçu respectivement un INNTI, un inhibiteur de protéase (IP)
ou un inhibiteur d'intégrase (INI) comme 3ème agent à l'inclusion avant la
randomisation et ceci de façon similaire entre les bras de traitement.
Données
groupées
À l'inclusion,
dans l'analyse groupée des deux études pivots pour le bras recevant
l'association Vocabria plus rilpivirine, l'âge médian des sujets était de 38
ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient non-caucasiens, 1% étaient âgés de ≥
65 ans et 7% présentaient un taux de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par
mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère
d'évaluation principal pour les deux études était la proportion de sujets
présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/mL à la semaine
48 (algorithme Snapshot pour la population ITT-E).
Dans une
analyse groupée des deux études pivots, l'association Vocabria plus rilpivirine
était non inférieure au TAC en ce qui concerne la proportion de sujets
présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 c/mL (1,9% et 1,7%,
respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre les traitements
par Vocabria plus rilpivirine et TAC (0,2 ; IC à 95% : -1,4 ; 1,7) pour
l'analyse groupée a satisfait au critère de non-infériorité (borne supérieure
de l'IC à 95% inférieure à 4%).
Le critère
d'évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48 (incluant les
résultats selon les caractéristiques principales à l'inclusion) des études
FLAIR et ATLAS sont présentés dans les Tableaux 4 et 5.
Tableau 4
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des études FLAIR
et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)
FLAIR | ATLAS | Données | ||||
Vocabria | TAC | Vocabria | TAC | Vocabria | TAC | |
ARN | 6 (2,1) | 7 (2,5) | 5 (1,6) | 3 (1,0) | 11 (1,9) | 10 (1,7) |
Différence | -0,4 | 0,7 | 0,2 | |||
ARN | 265 (93,6) | 264 (93,3) | 285 (92,5) | 294 (95,5) | 550 (93,1) | 558 (94,4) |
Différence | 0,4 | -3,0 | -1,4 | |||
Absence | 12 (4,2) | 12 (4,2) | 18 (5,8) | 11 (3,6) | 30 (5,1) | 23 (3,9) |
Raisons | ||||||
Sortie | 8 (2,8) | 2 (0,7) | 11 (3,6) | 5 (1,6) | 19 (3,2) | 7 (1,2) |
Sortie | 4 (1,4) | 10 (3,5) | 7 (2,3) | 6 (1,9) | 11 (1,9) | 16 (2,7) |
Données | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
* Ajusté en
fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
† Sont inclus
: les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou
qui ont arrêté le traitement alors qu'ils n'étaient pas contrôlés
virologiquement.
N = nombre de
sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ; TAC =
traitement antirétroviral en cours.
Tableau 5
Proportion de sujets avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥50 copies/mL
à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l'inclusion (snapshot
des résultats)
Caractéristiques | Données | ||
Vocabria + RPV N = 591 n/N | TAC | ||
CD4+ | <350 | 0/42 | 2/54 |
l'inclusion | ≥350 | 5/120 | 0/117 8/420 (1,9) |
Sexe | Hommes | 6/429 (1,4) | 9/423 |
Femmes | 5/162 (3,1) | 1/168 | |
Origine | Caucasienne | 9/430 (2,1) | 7/408 |
ethnique | Afro- | 2/109 (1,8) | 3/133 |
Asiatique/autre | 0/52 | 0/48 | |
IMC | <30 | 6/491 (1,2) | 8/488 |
≥30 | 5/100 (5,0) | 2/103 | |
Âge | <50 | 9/492 (1,8) | 8/466 |
≥50 | 2/99 (2,0) | 2/125 | |
Traitement | IP | 1/51 | 0/54 9/382 (2,4) 1/155 |
IMC = indice
de masse corporelle IP = inhibiteur de protéase
INI =
inhibiteur de l'intégrase
INNTI =
inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
Dans les
études FLAIR et ATLAS, les différences entre les traitements étaient
comparables quelles que soient les caractéristiques à l'inclusion (taux de
CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge, classe du 3ème agent à l'inclusion).
Dans l'étude
FLAIR, les résultats à la semaine 96 sont restés cohérents avec ceux obtenus à
la semaine 48. La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du
VIH-1 ≥50 c/mL dans le bras Vocabria plus rilpivirine (n = 283) et dans
le bras TAC (n = 283) était respectivement de 3,2% et 3,2% (différence ajustée
entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine et TAC [0,0 ; IC à 95% : -2,9 ; 2,9]).
La proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 <50
c/mL dans le bras Vocabria plus rilpivirine et dans le bras TAC était
respectivement de 87% et 89% (différence ajustée entre les traitements par Vocabria
plus rilpivirine et TAC [-2,8 ; IC à 95% : -8,2 ; 2,5]).
Administration
tous les deux mois
Patients
virologiquement contrôlés (stables sous traitement antirétroviral antérieur
depuis au moins 6 mois)
L'efficacité
et la sécurité de Vocabria injectable administré tous les 2 mois ont été
évaluées dans le cadre d'une étude de phase IIIb de non-infériorité,
randomisée, multicentrique, en ouvert et à groupes parallèles (étude ATLAS-2M
[207966]). L'analyse principale a été effectuée une fois que tous les sujets
avaient effectué la visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Dans l'étude
ATLAS-2M, 1 045 sujets infectés par le VIH-1, ayant déjà reçu un traitement
antirétroviral et virologiquement contrôlés, ont été randomisés (1:1) et ont
reçu le traitement injectable Vocabria plus rilpivirine administré soit tous
les 2 mois soit tous les mois. Les sujets qui recevaient initialement un
traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu le traitement
d'instauration par voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et
un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant au moins 4
semaines. Les sujets randomisés pour recevoir les injections mensuelles de
Vocabria (mois 1: injection de 600 mg ; mois 2 et suivants: injection de 400 mg)
et les injections de
rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg ; mois 2 et suivants: injection de 600
mg) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les sujets
randomisés pour recevoir les injections de Vocabria tous les 2 mois (injection
de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) et les injections
de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la
suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la
randomisation, 63%, 13% et 24% des sujets avaient reçu l'association Vocabria
plus rilpivirine respectivement pendant 0 semaine, 1 à
24 semaines et >24 semaines.
À l'inclusion,
l'âge médian des sujets était de 42 ans, 27% étaient des femmes, 27% étaient
non- caucasiens, 4% étaient âgés de ≥65 ans et 6 % présentaient un taux
de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques
étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère
d'évaluation principal pour l'étude ATLAS-2M était la proportion de sujets
présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/mL à la semaine
48 (algorithme Snapshot pour la population ITT-E).
Dans l'étude
ATLAS-2M, l'administration tous les 2 mois de Vocabria et rilpivirine était non
inférieure à l'administration mensuelle de Vocabria et rilpivirine en ce qui
concerne la proportion de sujets présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50
c/mL (1,7% et 1,0%, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée
entre les traitements par Vocabria et rilpivirine administrés tous les 2 mois
et tous les mois (0,8 ; IC à 95% : -0,6 ; 2,2) a satisfait au critère de
non-infériorité (borne supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).
Tableau 6
Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de l'étude
ATLAS-2M à 48 semaines (analyse snapshot)
Administration | Administration | |
N = 522 (%) | N = 523 (%) | |
ARN | 9 (1,7) | 5 (1,0) |
Différence | 0,8 (-0,6 ; 2,2) | |
ARN | 492 (94,3) | 489 (93,5) |
Différence | 0,8 (-2,1 ; 3,7) | |
Absence | 21 (4,0) | 29 (5,5) |
Raisons | ||
Sortie | 9 (1,7) | 13 (2,5) |
Sortie | 12 (2,3) | 16 (3,1) |
Données | 0 | 0 |
* Ajusté en
fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
† Sont inclus
: les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité ou
qui ont arrêté le traitement alors qu'ils n'étaient pas contrôlés
virologiquement.
N = nombre de
sujets dans chaque groupe de traitement ; IC = intervalle de confiance ; TAC =
traitement antirétroviral en cours.
Tableau 7
Proportion de sujets ayant présenté un taux plasmatique d'ARN du VIH- 1 ≥50 copies/mL
à la semaine 48 selon les caractéristiques principales
à
l'inclusion (snapshot des résultats)
Caractéristiques | Nombre | ||
Administration | Administration | ||
CD4+ | <350 | 1/35 | 1/27 (3,7) |
350 | 1/96 | 0/ 89 | |
≥500 | 7/391 | 4/407 (1,0) | |
Sexe | Hommes | 4/385 | 5/380 (1,3) |
Femmes | 5/137 | 0/143 | |
Origine | Caucasienne | 5/370 | 5/393 (1,3) |
Non-caucasienne | 4/152 | 0/130 | |
Afro-américaine/africaine | 4/101 | 0/ 90 | |
Non | 5/421 | 5/421 (1,2) | |
IMC | <30 | 3/409 | 3/425 (0,7) |
≥30 | 6/113 | 2/98 (2,0) | |
Âge | <35 | 4/137 | 1/145 (0,7) |
35 | 3/242 | 2/239 (0,8) | |
≥50 | 2/143 | 2/139 (1,4) | |
Exposition | Aucune | 5/327 | 5/327 (1,5) |
1 | 3/69 | 0/68 | |
>24 | 1/126 | 0/128 |
IMC
= indice de masse corporelle
Dans l'étude
ATLAS-2M, les différences entre les traitements n'étaient pas cliniquement
significatives concernant le critère d'évaluation principal, quelles que soient
les caractéristiques à l'inclusion (taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine
ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des
analyses multivariées des études de phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR et
ATLAS-2M), incluant les données de 1039 adultes infectés par le VIH sans
exposition antérieure à Vocabria plus rilpivirine, ont examiné l'influence des
caractéristiques des participants et des caractéristiques virologiques à l'inclusion,
du schéma posologique et des concentrations plasmatiques du médicament
post-inclusion sur l'émergence d'échec virologique confirmé (EVC), à l'aide
d'un modèle de régression avec une procédure de sélection de variables. Jusqu'à
la semaine 48 de ces études, 13 sur 1039 participants (1,25%) ont eu un EVC en
recevant du cabotégravir et de la rilpivirine.
Quatre
covariables étaient significativement associées (P <0,05 pour chaque odds
ratio ajusté) à un risque accru d'EVC: des mutations de résistance à la
rilpivirine à l'inclusion identifiées par un test génotypique sur ADN proviral,
le sous-type A6/A1 du VIH-1 (associé au polymorphisme L74I de l'intégrase), la
concentration résiduelle de la rilpivirine 4 semaines après l'injection
d'initiation, l'indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2 (associé à la
pharmacocinétique du cabotégravir). D'autres variables, incluant le schéma d'administration
toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines, le sexe féminin ou d'autres
sous-types viraux (non A6/A1) n'étaient pas significativement associées avec un
EVC. Aucune caractéristique, lorsqu'elle était présente à l'inclusion de
manière isolée, n'était prédictive d'un échec virologique. Cependant, une
combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes présentes à l'inclusion
a été associée à un risque accru d'EVC: des mutations de résistance à la
rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou l'IMC ≥30 kg/m2 (voir tableau
8).
Tableau 8 Résultats à la semaine 48 selon la présence des
caractéristiques clés à l'inclusion : mutations associées à une résistance à la
rilpivirine, sous-type A6/A11 et IMC ≥30 kg/m2
Caractéristiques | Succès | Echec |
0 | 694/732 | 3/732 |
1 | 261/272 | 1/272 |
≥2 | 25/35 | 9/35 |
TOTAL | 980/1039 | 13/1039 |
1
Classification du sous-type A1 ou A6 du VIH-1 basée sur le panel de la
Bibliothèque nationale de Los Alamos issu de la base de données de séquences du
VIH (Juin 2020)
2 Basé sur
l'algorithme Snapshot de la FDA : ARN <50 copies/mL.
3 Défini par
deux mesures consécutives d'ARN du VIH >200 copies/mL.
4 Valeur
prédictive positive (VPP) <1%; Valeur prédictive négative (VPN) : 98%;
sensibilité : 8%; spécificité : 74%
5 VPP : 26%;
VPN : 99,6%; sensibilité : 69%; spécificité : 97,5%
Population
pédiatrique
L'Agence
européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats
d'études réalisées avec Vocabria comprimés dans un ou plusieurs sous-groupes de
la population pédiatrique dans le traitement de l'infection par le VIH-1.
Autres informations VOCABRIA
+ -- Forme pharmaceutique : Comprimé pelliculé
- Voie d'administration : Orale
- Code ATC : J05AJ04
- Classe pharmacothérapeutique : Cabotégravir
- Conditions de prescription et de délivrance : Liste I. Prescription hospitalière. Remboursement en fonction de l'indication (JO du 17/12/2021) : La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est : - traitement de l'infection par le VIH-1, en association avec la rilpivirine, uniquement chez les adultes virologiquement contrôlés (charge virale <50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins 6 mois, ayant plus de 200 CD4/mm3, sans preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d'échec virologique aux agents de la classe des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et des inhibiteurs d'intégrase (INI).
- Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 60543082
- Service médical rendu (SMR) : Important , Important , Important , Important , Important , Important , Important , Important
- Laboratoire titulaire AMM : Viiv healthcare bv (17/12/2020)
- Laboratoire exploitant : Viiv healthcare
Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique.
Sources :
- Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
- Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
- Répertoire des génériques de l’ANSM
- Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
- Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
- Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
- Informations grossistes répartiteurs
- Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
- Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
- Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
- Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
- Ministère de la santé : substances dopantes