XEPLION 75 mg, suspension injectable à libération prolongée, boîte de 1 seringue préremplie (+ 2 aiguilles) de 75 mg

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Palipéridone
  • Prix de vente 153,75 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

XEPLION LP est habituellement prescrit pour :

Indications XEPLION LP

+ -


Xeplion est indiqué dans le traitement d'entretien de la schizophrénie chez les patients adultes stabilisés par la palipéridone ou la rispéridone.


Chez les patients adultes sélectionnés atteints de schizophrénie et ayant précédemment répondu à la palipéridone ou à la rispéridone orale, Xeplion peut être utilisé sans stabilisation préalable par un traitement oral si les symptômes psychotiques sont légers à modérés et si un traitement injectable à action prolongée est nécessaire.


Comment prendre XEPLION LP

+ -

Posologie

Les doses initiales de Xeplion recommandées sont de 150 mg au jour 1 du traitement et de 100 mg une semaine plus tard (jour 8), les deux doses étant administrées dans le muscle deltoïde afin d'atteindre rapidement des concentrations thérapeutiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). La troisième dose doit être administrée un mois après la seconde dose d'initiation. La dose d'entretien mensuelle recommandée est de 75 mg ; certains patients peuvent bénéficier de doses plus faibles ou plus élevées dans l'intervalle recommandé allant de 25 à 150 mg en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou de l'efficacité. Les patients en surpoids ou obèses peuvent avoir besoin de doses comprises dans l'intervalle supérieur (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Après la seconde dose d'initiation, les doses d'entretien mensuelles peuvent être administrées soit dans le muscle deltoïde soit dans le muscle fessier.

Un ajustement de la dose d'entretien peut être effectué mensuellement. Lors des ajustements de dose, les propriétés de libération prolongée de Xeplion doivent être prises en compte (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques), car l'effet complet des doses d'entretien peut ne pas être observé avant plusieurs mois.

Substitution de la palipéridone orale à libération prolongée ou de la rispéridone orale par Xeplion Xeplion doit être instauré comme décrit au début de la rubrique Posologie et mode d'administration ci-dessus. Durant le traitement par dose d'entretien mensuelle de Xeplion, les patients précedemment stabilisés sous différentes doses de palipéridone orale sous forme de comprimés à libération prolongée peuvent atteindre une exposition similaire en palipéridone à l'état d'équilibre avec les injections. Les doses d'entretien de Xeplion nécessaires pour atteindre une exposition similaire à l'état d'équilibre sont indiquées dans le tableau suivant :

La suite après cette publicité

Doses de palipéridone sous forme de comprimés à libération prolongée et de Xeplion requises pour atteindre une exposition à la palipéridone similaire à l'état d'équilibre lors d'un traitement d'entretien
Dose précédente de palipéridone sous forme de comprimés à libération prolongée Injection de Xeplion
3 mg par jour 6 mg par jour 9 mg par jour 12 mg par jour 25-50 mg tous les mois 75 mg tous les mois 100 mg tous les mois 150 mg tous les mois

La palipéridone orale ou la rispéridone orale précédemment administrée peut être arrêtée au moment de l'instauration du traitement par Xeplion. Certains patients peuvent bénéficier d'un arrêt progressif. Certains patients passant d'une dose orale de palipéridone plus élevée (par exemple, 9-12 mg par jour) à des injections dans le muscle fessier avec Xeplion peuvent avoir une exposition plasmatique plus faible au cours des 6 premiers mois après le changement. Par conséquent, de façon alternative, il pourrait être envisagé de faire des injections dans le muscle deltoïde pendant les 6 premiers mois.

Substitution de l'injection de rispéridone à action prolongée par Xeplion

Lors de la substitution de l'injection de rispéridone à action prolongée, initier le traitement par Xeplion à la place de l'injection suivante programmée. Xeplion doit ensuite être poursuivi à intervalles mensuels. Le schéma posologique d'instauration de la première semaine incluant les injections intramusculaires (jour 1 et 8, respectivement) décrit en rubrique Posologie et mode d'administration ci-dessus n'est pas nécessaire.

Les patients précédemment stabilisés par différentes doses de rispéridone injectable à action prolongée peuvent atteindre une exposition à la palipéridone similaire à l'état d'équilibre lors d'un traitement d'entretien par des doses mensuelles de Xeplion comme suit :

Doses de rispéridone injectable à action prolongée et de Xeplion requises pour atteindre une exposition à la palipéridone similaire à l'état d'équilibre
Dose précédente de rispéridone injectable à action prolongée Injection de Xeplion
Doses de rispéridone injectable à action prolongée et de Xeplion requises pour atteindre une exposition à la palipéridone similaire à l'état d'équilibre
Dose précédente de rispéridone injectable à action prolongée Injection de Xeplion
25 mg toutes les 2 semaines 50 mg tous les mois
37,5 mg toutes les 2 semaines 75 mg tous les mois
50 mg toutes les 2 semaines 100 mg tous les mois

L'arrêt des médicaments antipsychotiques doit être effectué conformément aux informations de prescription associées. Si Xeplion est interrompu, ses propriétés de libération prolongée doivent être prises en compte. Il est recommandé de réévaluer périodiquement la nécessité de poursuivre un traitement contre les symptômes extrapyramidaux (SE).

Oubli de doses

Evitez l'oubli de doses

Il est recommandé que la seconde dose d'instauration de Xeplion soit administrée une semaine après la première dose. Afin d'éviter un oubli de dose, les patients peuvent recevoir la seconde dose 4 jours avant ou après l'échéance de la première semaine (jour 8). De même, il est recommandé que la troisième injection et les injections suivantes après le schéma d'instauration soient administrées mensuellement. Pour pallier à un oubli d'une dose mensuelle, les patients peuvent recevoir l'injection jusqu'à 7 jours avant ou après l'échéance mensuelle.

La suite après cette publicité

Si la date de la seconde injection de Xeplion (jour 8 ± 4 jours) est oubliée, la recommandation d'instaurer à nouveau le traitement dépend de la durée qui s'est écoulée depuis la première injection reçue par le patient.

Oubli de la seconde dose d'instauration (< 4 semaines après la première injection)

Si moins de 4 semaines se sont écoulées depuis la première injection, alors le patient devra recevoir la seconde injection de 100 mg dans le muscle deltoïde dès que possible. Une troisième injection de

75 mg de Xeplion dans le muscle deltoïde ou le muscle fessier devra être administrée 5 semaines après la première injection (quelle que soit la date de la seconde injection). Par la suite, le cycle mensuel normal des injections dans le muscle deltoïde ou le muscle fessier de doses allant de 25 à 150 mg, en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou de l'efficacité, sera poursuivi.

Oubli de la seconde dose d'instauration (4 à 7 semaines après la première injection)

Si 4 à 7 semaines se sont écoulées depuis la première injection de Xeplion, reprendre le traitement par deux injections de 100 mg comme suit :

  • une injection dans le muscle deltoïde dès que possible

  • une autre injection dans le muscle deltoïde une semaine plus tard

  • reprise du cycle normal mensuel des injections dans le muscle deltoïde ou le muscle fessier de doses allant de 25 à 150 mg, en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou de l'efficacité.

  • Oubli de la seconde dose d'instauration (> 7 semaines après la première injection)

    Si plus de 7 semaines se sont écoulées depuis la première injection de Xeplion, recommencer le traitement comme décrit ci-dessus dans le schéma d'instauration de Xeplion.

    Oubli d'une dose d'entretien mensuelle (1 mois à 6 semaines)

    Après l'instauration, le cycle d'injection de Xeplion recommandé est mensuel. Si moins de 6 semaines se sont écoulées depuis la dernière injection, alors la dose précédemment stabilisante devra être administrée dès que possible, suivie par des injections à intervalles mensuels.

    Oubli d'une dose d'entretien mensuelle (> 6 semaines à 6 mois)

    Si plus de 6 semaines se sont écoulées depuis la dernière injection de Xeplion, la recommandation est la suivante :

    La suite après cette publicité

    Pour les patients stabilisés par des doses allant de 25 à 100 mg

  • une injection dans le muscle deltoïde dès que possible de la même dose que celle par laquelle le patient était précédemment stabilisé.

  • une autre injection dans le muscle deltoïde (même dose) une semaine plus tard (jour 8).

  • reprise du cycle mensuel normal des injections dans le muscle deltoïde ou dans le muscle fessier de doses allant de 25 à 150 mg, en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou de l'efficacité.

  • Pour les patients stabilisés par 150 mg

  • une injection d'une dose de 100 mg dans le muscle deltoïde dès que possible.

  • une autre injection d'une dose de 100 mg dans le muscle deltoïde une semaine plus tard (jour 8).

  • reprise du cycle normal mensuel des injections dans le muscle deltoïde ou dans le muscle fessier de doses allant de 25 à 150 mg, en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou de l'efficacité.

  • Oubli d'une dose d'entretien mensuelle (> 6 mois)

    Si plus de 6 mois se sont écoulés depuis la dernière injection de Xeplion, recommencez le traitement comme décrit ci-dessus dans le schéma d'instauration de Xeplion.

    Populations particulières

    Patient âgé

    L'efficacité et la sécurité chez les patients âgés de plus de 65 ans n'ont pas été établies.

    En général, la posologie de Xeplion recommandée pour les patients âgés présentant une fonction rénale normale est la même que celle des patients adultes plus jeunes dont la fonction rénale est normale. Toutefois, certains patients âgés pouvant avoir une fonction rénale diminuée, un ajustement posologique peut être nécessaire (voir Insuffisance rénale ci-dessous pour les recommandations posologiques chez les patients présentant une insuffisance rénale).

    Insuffisance rénale

    Xeplion n'a pas été étudié de manière systématique chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine ≥ 50 à < 80 mL/min), les doses initiales de Xeplion recommandées sont de 100 mg au jour 1 du traitement et 75 mg une semaine plus tard, les deux doses étant administrées dans le muscle deltoïde. La dose d'entretien mensuelle recommandée est de 50 mg dans un intervalle allant de 25 à 100 mg en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou l'efficacité.

    Xeplion n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 mL/min) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

    Insuffisance hépatique

    D'après l'expérience acquise avec la palipéridone orale, aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. La palipéridone n'ayant pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la prudence est recommandée chez ces patients (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

    La suite après cette publicité

    Population pédiatrique

    La sécurité et l'efficacité de Xeplion chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

    Mode d'administration

    Xeplion est destiné à l'administration intramusculaire uniquement. Il ne doit pas être administré par une autre voie. Il doit être injecté lentement, en profondeur dans le muscle deltoïde ou fessier. Chaque

    injection doit être administrée par un professionnel de santé. L'administration doit être effectuée par une injection unique. La dose ne doit pas être administrée par des injections séparées.

    Les doses d'instauration des jours 1 et 8 doivent chacune être administrées dans le muscle deltoïde afin d'atteindre rapidement des concentrations thérapeutiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Après la seconde dose d'initiation, les doses d'entretien mensuelles peuvent être administrées soit dans le muscle deltoïde soit dans le muscle fessier. Un changement du muscle fessier au muscle deltoïde (et vice versa) doit être envisagé en cas de douleur au site d'injection et si la gêne associée n'est pas bien tolérée (voir rubrique Effets indésirables). Il est également recommandé d'alterner entre les côtés gauche et droit (voir ci-dessous).

    Pour les instructions relatives à l'utilisation et la manipulation de Xeplion, voir la notice (information destinée aux professionnels de santé).

    Administration dans le muscle deltoïde

    La taille de l'aiguille recommandée pour les administrations initiales et d'entretien de Xeplion dans le muscle deltoïde est déterminée par le poids du patient. Pour les patients ayant un poids 90 kg, l'aiguille de 11/2 pouce 22 Gauge (38,1 mm x 0,72 mm) est recommandée. Pour ceux ayant un poids

    < 90 kg, l'aiguille de 1 pouce 23 Gauge (25,4 mm x 0,64 mm) est recommandée. Les injections dans le muscle deltoïde doivent être alternées entre les deux muscles deltoïdes.

    La suite après cette publicité

    Administration dans le muscle fessier

    La taille de l'aiguille recommandée pour l'administration d'entretien de Xeplion dans le muscle fessier est l'aiguille de 11/2 pouce 22 Gauge (38,1 mm x 0,72 mm). L'administration doit être faite dans le quadrant supéro-externe de la fesse. Les injections dans le muscle fessier doivent être alternées entre les deux muscles fessiers.

    Effets indésirables possibles XEPLION LP

    + -
    • Infection des voies respiratoires supérieures
    • Infection des voies urinaires
    • Grippe
    • Pneumonie
    • Bronchite
    • Infection des voies respiratoires
    • Sinusite
    • Cystite
    • Infection auriculaire
    • Amygdalite
    • Onychomycose
    • Cellulite infectieuse
    • Infection oculaire
    • Acarodermatite
    • Abcès sous-cutané
    • Diminution du nombre de globules blancs
    • Thrombocytopénie
    • Anémie
    • Neutropénie
    • Augmentation du nombre des éosinophiles
    • Agranulocytose
    • Hypersensibilité
    • Réaction anaphylactique
    • Hyperprolactinémie
    • Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
    • Présence de glucose dans l'urine
    • Hyperglycémie
    • Prise de poids
    • Perte de poids
    • Diminution de l'appétit
    • Diabète
    • Augmentation de l'insulinémie
    • Augmentation de l'appétit
    • Anorexie
    • Augmentation des triglycérides sanguins
    • Augmentation du cholestérol sanguin
    • Acidocétose diabétique
    • Hypoglycémie
    • Polydipsie
    • Intoxication à l'eau
    • Insomnie
    • Insomnie d'endormissement
    • Insomnie de milieu de nuit
    • Agitation
    • Dépression
    • Anxiété
    • Trouble du sommeil
    • Manie
    • Diminution de la libido
    • Nervosité
    • Cauchemars
    • Catatonie
    • Confusion
    • Somnambulisme
    • Emoussement de l'affect
    • Anorgasmie
    • Trouble alimentaire lié au sommeil
    • Parkinsonisme
    • Hypersécrétion salivaire
    • Raideur musculosquelettique
    • Salivation
    • Phénomène de roue dentée
    • Bradykinésie
    • Hypokinésie
    • Aspect figé du visage
    • Tension musculaire
    • Akinésie
    • Rigidité de la nuque
    • Rigidité musculaire
    • Démarche parkinsonienne
    • Réflexe palpébral anormal
    • Tremblement parkinsonien de repos
    • Akathisie
    • Impatience
    • Hyperkinésie
    • Syndrome des jambes sans repos
    • Sédation
    • Somnolence
    • Dystonie
    • Hypertonie
    • Torticolis
    • Contraction musculaire involontaire
    • Contracture musculaire
    • Blépharospasme
    • Crise oculogyre
    • Paralysie de la langue
    • Spasme facial
    • Laryngospasme
    • Myotonie
    • Opisthotonos
    • Spasme oropharyngé
    • Pleurothotonos
    • Spasme de la langue
    • Trismus
    • Sensation vertigineuse
    • Dyskinésie
    • Choréo-athétose
    • Athétose
    • Myoclonie
    • Tremblement
    • Céphalée
    • Dyskinésie tardive
    • Syncope
    • Hyperactivité psychomotrice
    • Vertige orthostatique
    • Perturbation de l'attention
    • Dysarthrie
    • Dysgueusie
    • Hypo-esthésie
    • Paresthésie
    • Syndrome malin des neuroleptiques
    • Ischémie cérébrale
    • Absence de réponse aux stimuli
    • Perte de conscience
    • Diminution du niveau de conscience
    • Convulsions
    • Crise de grand mal
    • Trouble de l'équilibre
    • Coordination anormale
    • Coma diabétique
    • Titubation céphalique
    • Vision trouble
    • Conjonctivite
    • Sécheresse oculaire
    • Glaucome
    • Trouble du mouvement oculaire
    • Révulsion oculaire
    • Photophobie
    • Augmentation du larmoiement
    • Hyperémie oculaire
    • Syndrome de l'iris flasque peropératoire
    • Vertige labyrinthique
    • Acouphène
    • Douleur auriculaire
    • Tachycardie
    • Bloc auriculoventriculaire
    • Allongement de l'intervalle QT
    • Syndrome de tachycardie orthostatique posturale
    • Bradycardie
    • Electrocardiogramme anormal
    • Palpitation
    • Fibrillation auriculaire
    • Arythmie sinusale
    • Hypertension
    • Hypotension
    • Hypotension orthostatique
    • Thrombose veineuse
    • Bouffée de chaleur
    • Embolie pulmonaire
    • Ischémie vasculaire
    • Toux
    • Congestion nasale
    • Dyspnée
    • Encombrement des voies respiratoires
    • Sifflement respiratoire
    • Douleur pharyngolaryngée
    • Epistaxis
    • Syndrome d'apnée du sommeil (SAOS)
    • Congestion pulmonaire
    • Râles
    • Hyperventilation
    • Pneumonie d'inhalation
    • Dysphonie
    • Douleur abdominale
    • Vomissement
    • Nausée
    • Constipation
    • Diarrhée
    • Dyspepsie
    • Douleur dentaire
    • Gêne abdominale
    • Gastro-entérite
    • Dysphagie
    • Sécheresse buccale
    • Flatulence
    • Pancréatite
    • Gonflement de la langue
    • Incontinence fécale
    • Fécalome
    • Chéilite
    • Obstruction intestinale
    • Iléus
    • Augmentation des transaminases
    • Augmentation des gamma-glutamyltransférases
    • Augmentation des enzymes hépatiques
    • Jaunisse
    • Urticaire
    • Prurit cutané
    • Rash cutané
    • Alopécie
    • Eczéma
    • Sécheresse cutanée
    • Erythème
    • Acné
    • Toxidermie
    • Hyperkératose
    • Pellicules
    • Syndrome de Stevens-Johnson
    • Nécrolyse épidermique toxique
    • Angioedème
    • Décoloration de la peau
    • Dermatite séborrhéique
    • Douleur musculosquelettique
    • Douleur dorsale
    • Arthralgie
    • Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
    • Spasme musculaire
    • Raideur articulaire
    • Faiblesse musculaire
    • Douleur au niveau du cou
    • Rhabdomyolyse
    • Gonflement des articulations
    • Posture anormale
    • Incontinence urinaire
    • Pollakiurie
    • Dysurie
    • Rétention urinaire
    • Syndrome de sevrage à la naissance
    • Aménorrhée
    • Galactorrhée
    • Dysfonctionnement érectile
    • Trouble de l'éjaculation
    • Trouble menstruel
    • Retard de menstruation
    • Menstruation irrégulière
    • Oligoménorrhée
    • Gynécomastie
    • Dysfonctionnement sexuel
    • Douleur mammaire
    • Gêne mammaire
    • Engorgement mammaire
    • Elargissement mammaire
    • Ecoulement vaginal
    • Priapisme
    • Pyrexie
    • Asthénie
    • Fatigue
    • Réaction au site d'injection
    • Oedème de la face
    • Oedème
    • Oedème généralisé
    • Oedème périphérique
    • Oedème prenant le godet
    • Augmentation de la température corporelle
    • Démarche anormale
    • Douleur thoracique
    • Gêne thoracique
    • Malaise
    • Induration au site d'injection
    • Hypothermie
    • Frissons
    • Syndrome de sevrage
    • Abcès au site d'injection
    • Cellulite au site d'injection
    • Kyste au site d'injection
    • Hématome au site d'injection
    • Diminution de la température corporelle
    • Nécrose au site d'injection
    • Ulcère au site d'injection
    • Chute
    • Douleur au site d'injection
    • Prurit au site d'injection
    • Nodule au site d'injection
    • Arythmie ventriculaire
    • Fibrillation ventriculaire
    • Tachycardie ventriculaire
    • Mort subite
    • Arrêt cardiaque
    • Torsades de pointes
    • Thrombo-embolie veineuse
    • Thrombose veineuse profonde
    + Afficher plus - Afficher moins

    Résumé du profil de sécurité d'emploi

    Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques ont été insomnie, céphalée, anxiété, infection des voies respiratoires supérieures, réaction au site d'injection, parkinsonisme, prise de poids, akathisie, agitation, sédation/somnolence, nausée, constipation, sensation vertigineuse, douleur musculo-squelettique, tachycardie, tremblement, douleur abdominale, vomissement, diarrhée, fatigue et dystonie.

    Parmi ces effets indésirables, l'akathisie et la sédation/somnolence sont apparues dose-dépendantes. Liste récapitulative des effets indésirables

    Les effets suivants sont tous les EI rapportés avec la palipéridone par catégorie de fréquence estimée à partir des essais cliniques menés avec le palmitate de palipéridone. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classes de Systèmes Organes Effet indésirable
    Fréquence
    Très fréquent Fréquent Peu fréquent Rare Indéterminée a
    Infections et infestations infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies urinaires, grippe pneumonie, bronchite, infection des voies respiratoires, sinusite, cystite, infection auriculaire, amygdalite, onychomycose, cellulite infection oculaire, acarodermatite, abcès sous-cutané
    Affections hématologiques et du système lymphatique diminution de la numération de globules blancs, thrombocytopénie, anémie neutropénie, augmentation de la numération des éosinophiles agranulocytos e
    Affections du système immunitaire hypersensibilité réaction anaphylactiqu e
    Affections endocriniennes hyperprolactinémieb sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique, présence de glucose urinaire
    Troubles du métabolisme et de la nutrition hyperglycémie, prise de poids, perte de poids, diminution de l'appétit diabèted, hyperinsulinémie, augmentation de l'appétit, anorexie, augmentation des triglycérides sanguins, augmentation du cholestérol sanguin acidocétose diabétique, hypoglycémie, polydipsie intoxication à l'eau
    Affections psychiatriques insomniee agitation, dépression, anxiété trouble du sommeil, manie, diminution de la libido, nervosité, cauchemar catatonie, état de confusion, somnambulisme, émoussement affectif, anorgasmie trouble des conduites alimentaires lié au sommeil
    Affections du système nerveux parkinsonismec, akathisiec, sédation/ somnolence, dystoniec, sensation vertigineuse, dyskinésiec, tremblement, céphalée dyskinésie tardive, syncope, hyperactivité psychomotrice, vertige orthostatique, perturbation de l'attention, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, paresthésie syndrome malin des neuroleptiques, ischémie cérébrale, non réponse aux stimuli, perte de la conscience, diminution du niveau de la conscience, convulsione, trouble de l'équilibre, coordination anormale coma diabétique, titubation céphalique
    Affections oculaires vision trouble, conjonctivite, sécheresse oculaire glaucome, trouble du mouvement oculaire, révulsion oculaire, photophobie, augmentation du larmoiement, hyperémie oculaire syndrome de l'iris hypotonique (péropératoire )
    Affections de l'oreille et du labyrinthe vertiges, acouphènes, douleur auriculaire
    Affections cardiaques tachycardie bloc auriculo- ventriculaire, trouble de la conduction, allongement de l'intervalle QT, syndrome de tachycardie orthostatique posturale, bradycardie, électrocardiogramme anormal, palpitations fibrillation auriculaire, arythmie sinusale
    Affections vasculaires hypertension hypotension, hypotension orthostatique thrombose veineuse, bouffées de chaleur embolie pulmonaire, ischémie
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales toux, congestion nasale dyspnée, encombrement des voies respiratoires, sifflements, douleur pharyngolaryngée, épistaxis syndrome d'apnée du sommeil, congestion pulmonaire, râles hyperventilati on, pneumonie d'aspiration, dysphonie
    Affections gastro- intestinales douleur abdominale, vomissement, nausée, constipation, diarrhée, dyspepsie, douleur dentaire gêne abdominale, gastro-entérite, dysphagie, sécheresse buccale, flatulence pancréatite, gonflement de la langue, incontinence fécale, fécalome, chéilite occlusion intestinale, iléus
    Affections hépatobiliaires augmentation des transaminases augmentation des gamma- glutamyltransférases, augmentation des enzymes hépatiques jaunisse
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané urticaire, prurit, rash, alopécie, eczéma, sécheresse cutanée, érythème, acné toxidermie, hyperkératose, pellicules angioedème, décoloration de la peau, dermatite séborrhéique
    Affections musculo- squelettiques et systémiques douleur musculo- squelettique, douleur dorsale, arthralgie augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, spasmes musculaires, raideur articulaire, faiblesse musculaire, douleur au niveau du cou rhabdomyolyse, enflure des articulations posture anormale
    Affections du rein et des voies urinaires incontinence urinaire, pollakiurie, dysurie rétention urinaire
    Affections gravidiques, puerpérales et périnatales syndrome de sevrage médicamenteu x néonatal (voir rubrique Grossesse et allaitement)
    Affections des organes de reproduction et du sein aménorrhée, galactorrhée dysfonctionnement érectile, trouble de l'éjaculation, trouble menstruele, gynécomastie, dysfonctionnement sexuel, douleur mammaire gêne mammaire, engorgement mammaire, accroissement mammaire, écoulement vaginal priapisme
    Troubles généraux et anomalies au site d'administration pyrexie, asthénie, fatigue, réaction au site d'injection œdème de la face, oedèmee, augmentation de la température corporelle, démarche anormale, douleur thoracique, gêne thoracique, malaise, induration hypothermie, frissons, soif, syndrome de sevrage médicamenteux, abcès au site d'injection, cellulite au site d'injection, kyste au site d'injection, hématome au site d'injection diminution de la température corporelle, nécrose au site d'injection, ulcère au site d'injection
    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures chute

    a La fréquence de ces effets indésirables est qualifiée comme « indéterminée » car ils n'ont pas été observés lors d'essais

    cliniques portant sur le palmitate de palipéridone. Ils proviennent soit de rapports spontanés post-commercialisation et la fréquence ne peut être déterminée, soit de données issues d'essais cliniques et/ou de rapports post-commercialisation portant sur la rispéridone (quelle que soit la formulation) ou la palipéridone orale.

    b Se référer à « Hyperprolactinémie » ci-dessous.

    La suite après cette publicité

  • Se référer à « Symptômes extrapyramidaux » ci-dessous.

  • Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapporté chez 0,32 % des sujets traités par Xeplion comparé à un taux

    de 0,39 % dans le groupe placebo. L'incidence globale de tous les essais cliniques était de 0,65 % chez tous les sujets traités par palmitate de palipéridone.

  • L'Insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit ; la convulsion inclut : crise de Grand mal ; l'œdème

  • inclut : œdème généralisé, œdème périphérique, œdème qui prend le godet ; les troubles menstruels incluent : menstruation retardée, menstruation irrégulière, oligoménorrhée.

    Effets indésirables observés avec les formulations à base de rispéridone

    La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone, par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s'appliquent l'un à l'autre.

    Description de certains effets indésirables

    Réaction anaphylactique

    Rarement, des cas de réaction anaphylactique après l'injection de Xeplion ont été rapportés depuis le début de la commercialisation chez les patients ayant précédemment toléré la rispéridone orale ou la palipéridone orale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

    Réactions au site d'injection

    L'effet indésirable lié au site d'injection le plus fréquemment rapporté a été la douleur. La majorité de ces réactions a été rapportée comme étant de sévérité légère à modérée. L'évaluation par les sujets de la douleur au niveau du site d'injection réalisée à l'aide d'une échelle analogique visuelle tendait à diminuer en fréquence et en intensité durant toute la période des études de phases 2 et 3 avec Xeplion. Les injections dans le muscle deltoïde ont été perçues comme légèrement plus douloureuses que les injections dans le muscle fessier. Les autres réactions au site d'injection ont été principalement d'intensité faible et ont inclus induration (fréquente), prurit (peu fréquent) et nodules (rare).

    Symptômes extrapyramidaux

    Les symptômes extrapyramidaux incluaient une analyse poolée des termes suivants : parkinsonisme (incluant hypersécrétion salivaire, raideur musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, tension musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne, réflexe palpébral anormal et tremblement parkinsonien de repos), akathisie (incluant akathisie, impatience, hyperkinésie et syndrome des jambes sans repos), dyskinésie (dyskinésie, contractions musculaires, choréoathétose, athétose et myoclonie), dystonie (incluant dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, crise oculogyre, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue et trismus) et tremblement. Il est à noter qu'un spectre plus large de symptômes est inclus, qui n'ont pas nécessairement une origine extrapyramidale.

    La suite après cette publicité

    Prise de poids

    Dans l'étude de 13 semaines comprenant la dose d'initiation de 150 mg, la proportion de patients présentant une prise de poids anormale ≥ 7 % a montré une tendance dose-dépendante, avec un taux d'incidence de 5 % dans le groupe placebo comparé à des taux de 6 %, 8 % et 13 % dans les groupes traités par Xeplion 25 mg, 100 mg et 150 mg respectivement.

    Pendant la période de transition/entretien de 33 semaines en ouvert de l'essai de prévention de rechute à long terme, 12 % des patients traités par Xeplion répondaient à ce critère (prise de poids 7 % depuis la phase en double aveugle jusqu'à la fin de l'étude) ; le changement de poids moyen (ET) à partir du début de l'étude en ouvert était +0,7 (4,79) kg.

    Hyperprolactinémie

    Dans les essais cliniques, des augmentations médianes de la prolactine sérique ont été observées chez les patients des deux sexes qui ont reçu Xeplion. Des effets indésirables pouvant suggérer une augmentation du taux de prolactine (par exemple, aménorrhée, galactorrhée, troubles menstruels, gynécomastie) ont été rapportés au total chez < 1 % des patients.

    Effets de classe

    Un allongement de l'intervalle QT, des arythmies ventriculaires (fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire), une mort subite inexpliquée, un arrêt cardiaque et des torsades de pointes peuvent survenir avec les antipsychotiques.

    Des cas de thromboembolies veineuses, incluant des cas d'embolies pulmonaires et de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les médicaments antipsychotiques (fréquence indéterminée).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

    La suite après cette publicité

    Contre-indications XEPLION LP

    + -
    • Allaitement
    • Patient de moins de 18 ans
    • Insuffisance rénale (Clcr < 50 ml/mn)
    • Grossesse

    Hypersensibilité à la substance active, à la rispéridone ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

    Précautions d’emploi XEPLION LP

    + -
    • Maladie cardiovasculaire
    • Antécédent familial de QT long
    • Syndrome malin des neuroleptiques
    • Dyskinésie tardive aux neuroleptiques
    • Antécédent de leucopénie
    • Antécédent de neutropénie
    • Diminution du nombre des globules blancs
    • Neutropénie
    • Diabète
    • Antécédent d'hyperprolactinémie
    • Tumeur prolactinodépendante
    • Hypotension orthostatique
    • Maladie cérébrovasculaire
    • Prédisposition à l'hypotension
    • Antécédent de convulsion
    • Abaissement du seuil épileptogène
    • Insuffisance rénale (50 < Clcr < 80 ml/mn)
    • Insuffisant hépatique sévère
    • Risque d'accident vasculaire cérébral
    • Maladie de Parkinson
    • Démence à corps de Lewy
    • Priapisme
    • Risque d'augmentation de la température corporelle
    • Risque thrombo-embolique veineux
    • Obèse
    • Surpoids
    • Patient de plus de 65 ans
    • Chirurgie de la cataracte
    • Consommation d'alcool
    • Patient âgé dément
    + Afficher plus - Afficher moins

    Utilisation chez les patients dans un état d'agitation aiguë ou dans un état psychotique grave

    Xeplion ne doit pas être utilisé dans la prise en charge des états psychotiques graves ou d'agitation aiguë lorsqu'un contrôle immédiat des symptômes est recherché.

    Intervalle QT

    La prudence est recommandée lorsque la palipéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue ou des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, et en cas d'utilisation concomitante de médicaments suspectés d'allonger l'intervalle QT.

    Syndrome malin des neuroleptiques

    Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN), caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une augmentation des taux sériques de créatine phosphokinase, a été rapporté avec la palipéridone. Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. Si un patient développe des signes ou des symptômes indicatifs d'un SMN, la palipéridone doit être interrompue.

    Dyskinésie tardive/symptômes extrapyramidaux

    Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes des récepteurs de la dopamine ont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements anormaux involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques, dont la palipéridone, doit être envisagé.

    La prudence est recommandée chez les patients recevant de façon concomitante des psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) et la palipéridone, car des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaitre lors de l'ajustement de l'un ou des deux médicaments. L'arrêt progressif du traitement stimulant est recommandé (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

    La suite après cette publicité

    Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

    Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec Xeplion. Une agranulocytose a été très rarement rapportée (< 1/10 000 patients) lors de la surveillance après commercialisation. Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs de faible numération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/neutropénie d'origine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiers mois de traitement et l'arrêt de Xeplion doit être considéré au premier signe d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autres facteurs causaux. Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent être attentivement surveillés pour une fièvre ou d'autres symptômes ou signes d'infection et traités rapidement si de tels symptômes ou signes apparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absolue de neutrophiles < 1 x 109/L) doivent arrêter Xeplion et leur NGB doit être suivie jusqu'à rétablissement.

    Réactions d'hypersensibilité

    Des réactions anaphylactiques chez des patients ayant précédemment toléré la rispéridone orale ou la palipéridone orale ont été rarement rapportées depuis le début de la commercialisation (voir rubriques Indications thérapeutiques et Effets indésirables).

    Si des réactions d'hypersensibilité surviennent : arrêter Xeplion ; initier des mesures générales d'accompagnement cliniquement appropriées et surveiller le patient jusqu'à ce que les signes et les symptômes disparaissent (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).

    Hyperglycémie et diabète

    Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant, dont coma diabétique et acidocétose, ont été rapportés au cours du traitement par palipéridone. Une surveillance clinique adéquate est recommandée conformément aux recommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie, et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par Xeplion. Une surveillance régulière doit être effectuée chez les patients diabétiques afin de détecter une aggravation de la glycémie.

    La suite après cette publicité

    Prise de poids

    Une prise de poids significative a été rapportée avec l'utilisation de Xeplion. Le poids doit être contrôlé régulièrement.

    Utilisation chez des patients présentant des tumeurs prolactine-dépendantes

    Des études sur des cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulaire des tumeurs du sein chez l'Homme peut être stimulée par la prolactine. Bien qu'aucune association claire avec l'administration d'antipsychotiques n'ait été démontrée jusqu'à présent dans les études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédents médicaux significatifs. La palipéridone doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une tumeur préexistante potentiellement prolactine-dépendante.

    Hypotension orthostatique

    La palipéridone peut induire une hypotension orthostatique chez certains patients par son activité alpha-bloquante. Sur la base des données poolées de 3 essais contrôlés versus placebo, de 6 semaines, à doses fixes réalisés avec la palipéridone orale sous forme de comprimés à libération prolongée (3, 6, 9 et 12 mg), une hypotension orthostatique a été rapportée chez 2,5 % des patients traités par la palipéridone orale comparé à 0,8 % des patients sous placebo. Xeplion doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire connue (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde ou ischémie, anomalies de la conduction), une maladie cérébrovasculaire ou des situations cliniques prédisposant le patient à l'hypotension (par exemple, déshydratation et hypovolémie).

    Convulsions

    Xeplion doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d'autres situations cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.

    Insuffisance rénale

    Les concentrations plasmatiques de palipéridone sont augmentées chez les patients présentant une insuffisance rénale et de ce fait, une adaptation posologique est recommandée chez les patients ayant une insuffisance rénale légère. Xeplion n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 mL/min) (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

    La suite après cette publicité

    Insuffisance hépatique

    Aucune donnée n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score Child-Pugh : classe C). La prudence est recommandée si la palipéridone est utilisée chez ces patients.

    Patients âgés déments

    Xeplion n'a pas été étudié chez les patients âgés déments. Xeplion doit être utilisé avec précaution chez les patients âgés déments ayant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    L'expérience acquise avec la rispéridone, citée ci-dessous, est considérée comme également valable pour la palipéridone.

    Mortalité globale

    Dans une méta-analyse portant sur 17 essais cliniques contrôlés, des patients âgés déments traités par d'autres antipsychotiques atypiques, incluant la rispéridone, l'aripiprazole, l'olanzapine et la quétiapine ont présenté une augmentation du risque de mortalité comparé au placebo. Parmi ceux traités par la rispéridone, le taux de mortalité était de 4 % comparé à 3,1 % avec le placebo.

    Effets indésirables cérébrovasculaires

    Une augmentation du risque d'effets indésirables cérébrovasculaires d'un facteur 3 environ a été observée dans des essais cliniques randomisés contrôlés versus placebo réalisés chez des patients déments avec certains antipsychotiques atypiques, incluant la rispéridone, l'aripiprazole et l'olanzapine. Le mécanisme de cette augmentation du risque n'est pas connu.

    Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy

    Les prescripteurs doivent évaluer les risques versus les bénéfices de la prescription de Xeplion chez les patients présentant une maladie de Parkinson ou une démence à Corps de Lewy (DCL), ces deux groupes pouvant présenter une augmentation du risque de survenue de syndrome malin des neuroleptiques ainsi qu'une augmentation de la sensibilité aux antipsychotiques. Les manifestations de l'augmentation de sensibilité peuvent inclure une confusion, obnubilation, une instabilité posturale avec des chutes fréquentes, en plus des symptômes extrapyramidaux.

    La suite après cette publicité

    Priapisme

    La survenue d'un priapisme a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques (dont la rispéridone) ayant des propriétés alpha-bloquantes adrénergiques. Après commercialisation, des cas de priapisme ont également été rapportés avec la palipéridone orale, qui est le métabolite actif de la rispéridone. Les patients doivent être informés d'aller consulter en urgence un médecin si le priapisme n'a pas disparu au bout de 4 heures.

    Régulation de la température corporelle

    Une altération de la capacité corporelle à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée lors de la prescription de Xeplion chez des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple, exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou existence d'une déshydratation.

    Thromboembolie veineuse

    Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les médicaments antipsychotiques. Les patients traités par antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Xeplion et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

    Effet antiémétique

    Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniques réalisées avec la palipéridone. Cet effet, lorsqu'il survient chez l'Homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certains médicaments ou certaines situations cliniques telles qu'une occlusion intestinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.

    Administration

    La prudence est recommandée afin d'éviter toute injection accidentelle de Xeplion dans un vaisseau sanguin.

    La suite après cette publicité

    Syndrome de l'iris hypotonique peropératoire

    Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traités par des médicaments antagonistes des récepteurs alpha 1a-adrénergiques, tels que Xeplion (voir rubrique Effets indésirables).

    Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant un effet antagoniste des récepteurs alpha 1a- adrénergiques doit être portée à la connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale. Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha 1-bloquant avant l'intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doit être mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.

    Excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

    Interactions médicamenteuses XEPLION LP

    + -

    La prudence est recommandée lorsque Xeplion est prescrit avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, par exemple, les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) et les antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone, sotalol), certains antihistaminiques, certains autres antipsychotiques et certains antipaludéens (par exemple, méfloquine). Cette liste est indicative et non exhaustive.

    Effets potentiels de Xeplion sur d'autres médicaments

    La palipéridone ne devrait pas entraîner d'interactions pharmacocinétiques cliniquement importantes avec les médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P-450.

    Compte tenu des effets primaires de la palipéridone sur le système nerveux central (SNC) (voir rubrique Effets indésirables), Xeplion doit être utilisé avec précaution en association avec d'autres médicaments agissant au niveau central, par exemple les anxiolytiques, la majorité des antipsychotiques, les hypnotiques, les opiacés, etc., ou avec l'alcool.

    La palipéridone peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autres agonistes dopaminergiques. Lorsque cette association s'avère nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose efficace la plus faible de chaque traitement doit être prescrite.

    Du fait de son potentiel à induire une hypotension orthostatique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), un effet additif peut être observé lorsque Xeplion est administré avec d'autres médicaments ayant ce potentiel, par exemple d'autres antipsychotiques, antidépresseurs tricycliques.

    La prudence est recommandée lorsque la palipéridone est associée à d'autres médicaments connus pour diminuer le seuil épileptogène (par exemple, phénothiazines ou butyrophénones, tricycliques ou IRSSs, tramadol, méfloquine, etc.).

    La co-administration de palipéridone orale sous forme de comprimés à libération prolongée à l'état d'équilibre (12 mg une fois par jour) avec du divalproex de sodium sous forme de comprimés à libération prolongée (500 à 2000 mg une fois par jour) n'a pas affecté la pharmacocinétique du valproate à l'état d'équilibre.

    Aucune étude d'interaction entre Xeplion et le lithium n'a été effectuée, toutefois, une interaction pharmacocinétique est peu probable.

    Effets potentiels d'autres médicaments sur Xeplion

    Les études in vitro indiquent que le CYP2D6 et le CYP3A4 peuvent interférer de façon minime avec le métabolisme de la palipéridone, mais qu'il n'existe pas in vitro ni in vivo de données indiquant que ces isoenzymes jouent un rôle significatif dans le métabolisme de la palipéridone. L'administration concomitante de palipéridone orale avec la paroxétine, un puissant inhibiteur du CYP2D6, n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la palipéridone.

    La co-administration de la palipéridone orale à libération prolongée une fois par jour avec de la carbamazépine 200 mg administrée deux fois par jour a entraîné une diminution d'environ 37 % de la Cmax et de l'AUC moyennes de la palipéridone à l'état d'équilibre. Cette diminution est due, pour une large part, à une augmentation de 35 % de la clairance rénale de la palipéridone résultant probablement de l'induction de la P-gp rénale par la carbamazépine. Une diminution mineure de la quantité de substance active excrétée sous forme inchangée dans les urines suggère qu'il y a peu d'effet sur le métabolisme via le CYP ou sur la biodisponibilité de la palipéridone au cours de la co- administration avec la carbamazépine. Des diminutions plus importantes des concentrations plasmatiques de palipéridone peuvent survenir avec des doses plus élevées de carbamazépine. Lors de l'initiation de la carbamazépine, la dose de Xeplion doit être réévaluée et augmentée si nécessaire. A l'inverse, lors de l'arrêt de la carbamazépine, la dose de Xeplion doit être réévaluée et diminuée si nécessaire.

    La co-administration d'une dose unique de 12 mg de palipéridone orale sous forme de comprimé à libération prolongée avec le divalproex de sodium sous forme de comprimés à libération prolongée (deux comprimés de 500 mg une fois par jour) a entraîné une augmentation d'environ 50 % de la Cmax et de l'AUC de la palipéridone, résultant probablement d'une augmentation de l'absorption orale.

    Aucun effet sur la clairance systémique n'ayant été observé, une interaction cliniquement significative n'est pas attendue entre le divalproex de sodium sous forme de comprimés à libération prolongée et l'injection intramusculaire de Xeplion. Cette interaction n'a pas été étudiée avec Xeplion.

    Utilisation concomitante de Xeplion avec la rispéridone ou la palipéridone orale

    La palipéridone étant le principal métabolite actif de la rispéridone, une attention particulière est nécessaire lorsque Xeplion est co-administré avec la rispéridone ou la palipéridone orale pendant des périodes prolongées. Les données de sécurité concernant l'utilisation concomitante de Xeplion avec d'autres antipsychotiques sont limitées.

    Utilisation concomitante de Xeplion avec des psychostimulants

    L'utilisation concomitante de psychostimulants (exemple, méthylphénidate) avec la palipéridone peut entrainer des symptômes extrapyramidaux lors de l'ajustement de l'un ou des deux traitements (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    Surdosage XEPLION LP

    + -


    Symptômes


    En général, les signes et symptômes attendus sont ceux résultant d'une exacerbation des effets pharmacologiques connus de la palipéridone, à savoir somnolence et sédation, tachycardie et hypotension, allongement de l'intervalle QT et effets extrapyramidaux. Des torsades de pointes et une fibrillation ventriculaire ont été rapportées chez un patient dans le contexte d'un surdosage en palipéridone orale. En cas de surdosage aigu, l'implication possible de plusieurs médicaments doit être prise en compte.


    Prise en charge du surdosage


    La forme à libération prolongée du médicament et la longue demi-vie d'élimination de la palipéridone doivent être prises en compte dans l'évaluation des besoins en traitement et du rétablissement. Il n'existe pas d'antidote spécifique à la palipéridone. Des mesures générales de maintien des fonctions

    vitales doivent être mises en place. Etablir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures et assurer une oxygénation et une ventilation adéquates.

    La suite après cette publicité


    Une surveillance cardiovasculaire doit débuter immédiatement et doit inclure un suivi électrocardiographique en continu pour détecter d'éventuelles arythmies. Une hypotension et un collapsus circulatoire doivent être traités par des mesures appropriées telles que la perfusion intraveineuse de fluides et/ou d'agents sympathomimétiques. En cas de symptômes extrapyramidaux sévères, des agents anticholinergiques doivent être administrés. Une supervision et un suivi rapprochés doivent être poursuivis jusqu'au rétablissement du patient.


    Grossesse et allaitement XEPLION LP

    + -


    Grossesse


    Il n'existe pas de données adéquates sur l'utilisation de la palipéridone pendant la grossesse. Le palmitate de palipéridone injecté par voie intramusculaire et la palipéridone administrée par voie orale n'ont pas montré d'effets tératogènes au cours des études chez l'animal, mais d'autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Les nouveau-nés exposés à la palipéridone pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l'accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés. Xeplion ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si manifestement nécessaire.


    Allaitement


    La palipéridone est excrétée dans le lait maternel en quantités suffisantes pour que des effets sur le nourrisson allaité soient possibles lorsque des doses thérapeutiques sont administrées à la femme allaitante. Xeplion ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.


    Fertilité

    Aucun effet pertinent n'a été observé dans les études non cliniques.

    La suite après cette publicité


    Aspect et forme XEPLION LP

    + -

    Suspension injectable à libération prolongée.

    La suspension est de couleur blanche à blanc cassé. La suspension est de pH neutre (environ 7,0).


    Seringue préremplie (copolymère d'oléfine cyclique) munie d'un bouchon-piston, d'une valve antiretour et d'un capuchon (caoutchouc bromobutyle) avec une aiguille de sécurité de 11/2 pouce 22 Gauge (0,72 mm x 38,1 mm) et une aiguille de sécurité de 1 pouce 23 Gauge (0,64 mm x 25,4 mm).


    Présentation :

    Le conditionnement contient 1 seringue préremplie et 2 aiguilles.

    Autres formes

    Composition XEPLION LP

    + -
    Principe actif Suspension injectable à libération prolongée
    Palipéridone 75 mg *
    * par dose unitaire
    Principes actifs : Palipéridone
    Excipients : Polysorbate 20 , Polyéthylèneglycol 4000 , Citrique acide monohydraté , Phosphate disodique anhydre , Phosphate monosodique monohydraté , Sodium hydroxyde (pour l'ajustement du pH) , Eau pour préparations injectables

    Aucun excipient à effet notoire ? n'est présent dans la composition de ce médicament

    Mécanisme d’action XEPLION LP

    + -

    Classe
    pharmacothérapeutique : psycholeptiques, autres antipsychotiques. Code
    ATC : N05AX13 Xeplion contient un mélange racémique de palipéridone (+)
    et (-).

    Mécanisme d'action

    La
    palipéridone est un agent sélectif bloquant les effets des monoamines,
    dont les propriétés pharmacologiques sont différentes de celles des
    neuroleptiques conventionnels. La palipéridone se lie fortement aux
    récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La
    palipéridone bloque également les récepteurs alpha 1-adrénergiques et à
    un moindre degré, les récepteurs histaminergiques H1 et alpha
    2-adrénergiques. L'activité pharmacologique des énantiomères (+) et (-)
    de la palipéridone est qualitativement et quantitativement comparable.

    La
    palipéridone ne se lie pas aux récepteurs cholinergiques. Bien que la
    palipéridone soit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme
    responsable de l'effet bénéfique sur les symptômes positifs de la
    schizophrénie, elle entraîne moins de catalepsie et diminue moins la
    motricité que les neuroleptiques conventionnels. L'antagonisme
    sérotoninergique central dominant peut diminuer la capacité de la
    palipéridone à induire des effets indésirables extrapyramidaux.

    Efficacité clinique

    Traitement de la phase aiguë de la schizophrénie

    L'efficacité
    de Xeplion dans le traitement de la phase aiguë de la schizophrénie a
    été établie au cours de quatre études à court terme (une étude de 9
    semaines et trois études de 13 semaines) en double aveugle,
    randomisées, contrôlées versus placebo, à doses fixes chez des patients
    adultes en rechute hospitalisés en phase aiguë et répondant aux
    critères DSM-IV de la schizophrénie. Les doses fixes de Xeplion dans
    ces études ont été administrées aux jours 1, 8 et 36 dans l'étude de 9
    semaines ainsi qu'au jour 64 dans les études de 13 semaines. Aucune
    couverture additionnelle avec un antipsychotique oral n'a été requise
    pendant le traitement de la phase aiguë de la schizophrénie par
    Xeplion. Le critère primaire d'efficacité a été défini comme la
    diminution des scores totaux à l'échelle PANSS (Positive and Negative
    Syndrome Scale) comme indiqué dans le tableau ci-dessous. L'échelle
    PANSS est un inventaire validé de plusieurs items portant sur cinq
    facteurs afin d'évaluer les symptômes positifs, les symptômes négatifs,
    les pensées désorganisées, l'hostilité/l'excitation incontrôlées et
    l'anxiété/la dépression. Le fonctionnement a été évalué en utilisant
    l'échelle PSP (Personal and Social Performance). L'échelle PSP est une
    échelle validée notée par les cliniciens qui mesure le fonctionnement
    personnel et social dans quatre domaines : les activités utiles à la
    société (travail et études), les relations personnelles et sociales,
    l'autonomie et les comportements perturbateurs et agressifs.

    La suite après cette publicité

    Dans
    une étude de 13 semaines (n = 636) comparant trois doses fixes de
    Xeplion (injection initiale de 150 mg dans le muscle deltoïde suivie de
    3 doses dans le muscle fessier ou deltoïde de 25 mg/4 semaines, 100
    mg/4 semaines ou 150 mg mg/4 semaines) au placebo, les trois doses de
    Xeplion ont été supérieures au placebo dans l'amélioration du score
    total à l'échelle PANSS. Dans cette étude, les groupes de traitement de
    100 mg/4 semaines et 150 mg/4 semaines ont montré une supériorité
    statistique par rapport au placebo sur l'échelle PSP, mais pas celui de
    25 mg/4 semaines. Ces résultats soutiennent l'efficacité sur la durée
    totale du traitement et l'amélioration sur l'échelle PANSS qui a été
    observée dès le jour 4 avec une différence significative par rapport au
    placebo dans les groupes Xeplion 25 mg et 150 mg à partir du jour 8.

    Les
    résultats des autres études ont fourni des résultats statistiquement
    significatifs en faveur de Xeplion, excepté pour la dose de 50 mg dans
    une étude (voir tableau ci-dessous).

    Score
    total à l'échelle Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS) pour la
    schizophrénie - Variations entre l'état initial et la dernière
    évaluation - Données en LOCF dans les études R092670-SCH-201,
    R092670-PSY-3003, R092670-PSY-3004 et R092670-PSY-3007 : Analyse de
    l'efficacité primaire


    Placebo 25 mg 50 mg 100 mg 150 mg
    R092670-PSY-3007* n = 160 n = 155

    n = 161 n = 160
    Moyenne à la ligne de









    base (ET) Variation moyenne (ET) 86,8 (10,31) -2,9 (19,26) 86,9 (11,99) -8,0 (19,90) -- 86,2 (10,77) -11,6 (17,63) 88,4 (11,70) -13,2 (18,48)
    Valeur de P (vs placebo) -- 0,034

    < 0,001 < 0,001
    R092670-PSY-3003 n = 132

    n = 93 n = 94 n = 30
    Moyenne à la ligne de









    base (ET) 92,4 (12,55) -- 89,9 (10,78) 90,1 (11,66) 92,2 (11,72)
    Variation moyenne (ET) -4,1 (21,01)

    -7,9 (18,71) -11,0 (19,06) -5,5 (19,78)
    Valeur de P (vs placebo) --

    0,193 0,019 --












    R092670-PSY-3004 n = 125 n = 129 n = 128 n = 131

    Moyenne à la ligne de









    base (ET) Variation moyenne (ET) 90,7 (12,22) -7,0 (20,07) 90,7 (12,25) -13,6 (21,45) 91,2 (12,02) -13,2 (20,14) 90,8 (11,70) -16,1 (20,36) --
    Valeur de P (vs placebo) -- 0,015 0,017 < 0,001

    R092670-SCH-201 n = 66

    n = 63 n = 68

    Moyenne à la ligne de









    base (ET) Variation moyenne (ET) 87,8 (13,90) 6,2 (18,25) -- 88,0 (12,39) -5,2 (21,52) 85,2 (11,09) -7,8 (19,40) --
    Valeur de P (vs placebo) --

    0,001 < 0,0001

    • Dans
      l'étude R092670-PSY-3007, une dose d'initiation de 150 mg a été
      administrée à tous les sujets des groupes de traitement par Xeplion au
      jour 1 suivie par la dose assignée par la suite.

      Note : une variation négative du score indique une amélioration.

      Maintien du contrôle des symptômes et prévention des rechutes de la schizophrénie

      L'efficacité
      de Xeplion dans le maintien du contrôle des symptômes et la prévention
      des rechutes de la schizophrénie a été établie dans une étude à long
      terme en double aveugle, contrôlée versus placebo, à doses flexibles
      impliquant 849 patients adultes non âgés répondant aux critères DSM-IV
      de la schizophrénie. Cette étude incluait une phase de traitement de la
      phase aigüe et de stabilisation de 33 semaines en ouvert, une phase
      randomisée, en double aveugle et contrôlée versus placebo pour observer
      les rechutes et une période d'extension en ouvert de 52 semaines. Dans
      cette étude, Xeplion a été administré mensuellement à des doses de 25,
      50, 75 et 100 mg ; la dose de 75 mg a été autorisée uniquement dans
      l'extension ouverte de 52 semaines. Les patients ont reçu initialement
      des doses flexibles (25-100 mg) de Xeplion pendant une période de
      transition de 9 semaines, suivie d'une période d'entretien de 24
      semaines, au cours de laquelle les patients devaient avoir un score
      PANSS ≤ 75. Des adaptations posologiques ont été autorisées uniquement
      pendant les 12 premières semaines de la période d'entretien. Un total
      de 410 patients stabilisés ont été randomisés sous Xeplion (durée
      médiane de 171 jours [allant de 1 à 407 jours]) ou sous placebo (durée
      médiane de 105 jours [allant de 8 à 441 jours]) jusqu'à ce qu'ils
      présentent une recrudescence des symptômes schizophréniques dans la
      phase en double aveugle de durée variable. L'essai a été arrêté très
      tôt pour des raisons d'efficacité car un délai avant rechute
      significativement plus long (p < 0,0001, Figure 1) a été observé
      chez les patients traités par Xeplion comparativement au placebo
      (hazard ratio= 4,32 ; IC à 95 % : 2,4 à 7,7).



      Figure 1 : Courbe de Kaplan-Meier du délai avant rechute - Analyse intermédiaire (Analyse intermédiaire en intention de traiter)

      Population pédiatrique

      L'Agence
      européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de
      soumettre les résultats d'études avec Xeplion dans tous les
      sous-groupes de la population pédiatrique de schizophrénie. Voir
      rubrique Posologie et mode d'administration pour des informations concernant l'usage pédiatrique.

    Autres informations XEPLION LP

    + -
    • Forme pharmaceutique : Suspension injectable à libération prolongée
    • Voie d'administration : Im
    • Code ATC : N05AX13
    • Classe pharmacothérapeutique : Palipéridone
    • Conditions de prescription et de délivrance : Médicament soumis à prescription médicale (Liste I).Les médicaments sur liste I (cadre rouge sur la boîte) ne peuvent être délivrés que pour la durée de traitement mentionnée sur l'ordonnance. Médicament soumis à prescription médicale Prescription initiale réservée aux spécialistes en psychiatrie. Renouvellement non restreint. Remboursement en fonction de l'indication (JO du 11/01/2013): La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est le traitement d'entretien de la schizophrénie chez les patients adultes stabilisés par la palipéridone ou la rispéridone.
    • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 60713079
    • Service médical rendu (SMR) : Important , Important
    • Laboratoire titulaire AMM : Janssen cilag (04/03/2011)
    • Laboratoire exploitant : Janssen cilag
    Les génériques de XEPLION LP (PALIPERIDONE (PALMITATE DE))

    Sources :

    • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
    • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
    • Répertoire des génériques de l’ANSM
    • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
    • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
    • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
    • Informations grossistes répartiteurs
    • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
    • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
    • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
    • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
    • Ministère de la santé : substances dopantes
    Partager sur :

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir