Si vous voulez vivre plus longtemps, dînez tous les jours à 19h13 !
Selon une étude italienne conduite sur des centenaires, une heure précoce de dîner aiderait à augmenter sa longévité.
Il existerait une heure idéale pour dîner. C’est ce qu’ont démontré des chercheurs en étudiant le rythme de vie de nonagénaires et centenaires italiens, de la région des Abruzzes. L’étude a été publiée dans la revue Frontiers in Nutrition.
Une étude conduite sur 68 nonagénaires et centenaires
Des découvertes récentes ont montré le rôle des repas pris tard le soir dans les troubles métaboliques, soulignant l'importance de l'heure des repas pour la santé. 68 nonagénaires et centenaires italiens ont ainsi été interrogés sur leur mode de vie. L'objectif ? Analyser l'horaire des repas et leurs habitudes alimentaires en les liant à la longévité des personnes âgées.
Sur un total de 68 volontaires, c'est-à-dire 46 femmes et 22 hommes, 46 étaient âgés de 90 à 99 ans, tandis que 22 étaient des centenaires, âgés de 107 ans au maximum. Les sujets avaient tous un poids normal et, à l'exception de l'hypertension qui touchait 72 % des individus, ils étaient très peu touchés par une hypertriglycéridémie (4%) ou une hypercholestérolémie (19 %).
Les centenaires dînent à 19h13
Les résultats ont montré que dîner à heure fixe et tôt le soir était bénéfique pour la santé. À quelle heure faut-il donc commencer le dîner ?
Le dîner, composé principalement de soupes de légumes, de polenta, de légumes, d'œufs ou de fromage, était consommé en moyenne à 19 h 13. Le repas du petit-déjeuner était pris en moyenne à 6 h 18 et comprenait les restes du dîner, du lait et du pain, ou une tranche de pain avec du jambon. Le repas principal de la journée était le déjeuner, composé de viande, de pâtes ou de polenta, et de haricots, et se situait en moyenne à 12h38.
NON aux régimes, OUI à WW !
Les vertus d'une restriction calorique de 17,5 h
Un “dîner précoce” permettrait aussi un délai de restriction calorique de 17,5 h entre le dîner et le déjeuner suivant.
Les chercheurs ont souligné l’importance d’un “laps de temps quotidien de restriction calorique”, c'est-à-dire de faire une pause dans l’alimentation. Ce temps permet d’éviter “le stress postprandial nocturne” (une nuit stressante) et d’optimiser la réponse métabolique.
Mais il est important de noter que l’heure du dîner n’est pas le seul facteur de longévité. Les 68 participants ont indiqué que la fréquence de leur consommation de céréales, légumes, fruits et légumineuses était élevée alors que celle de viande, de viande transformée et d'œufs était faible. Ils ont tous également été physiquement actifs tout au long de leur vie.