• Actualités
  • Plus de fruits, moins de jus et des repas loin des écrans... Les nouvelles recommandations pour les 4-11 ans

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 4 min.

    Alimentation des enfants : attention, les nouvelles règles alimentaires sont tombées !

    Face aux préoccupations croissantes concernant la santé des plus jeunes, Santé publique France a lancé en septembre 2024 une nouvelle campagne d’information destinée à guider les parents dans l'alimentation de leurs enfants âgés de 4 à 11 ans. Objectif : réduire les excès tout en promouvant les bons réflexes alimentaires.

    Selon les données publiées par Santé publique France, les enfants âgés de 4 à 11 ans ont souvent une alimentation déséquilibrée, caractérisée par un excès de produits sucrés et un manque de fruitset légumes. Ces habitudes alimentaires sont problématiques à long terme, car elles contribuent à l’augmentation du risque de surpoids, de diabèteet de maladies cardiovasculaires chez les enfants.

    La suite après cette publicité

    Des recommandations sensiblement identiques aux adultes

    Les recommandations nutritionnelles pour les enfants sont en grande partie similaires à celles des adultes, mais des ajustements spécifiques sont nécessaires pour tenir compte de leur âge et de leurs besoins en développement.

    • Fruits et légumes : Pour les amener progressivement à consommer 5 portions par jour à l'âge adulte, il est essentiel d'encourager les enfants à manger des fruits et légumes à chaque repas. Qu'ils soient frais, congelés, en conserve, crus ou cuits, les légumes et fruits sont indispensables pour une alimentation équilibrée ;
    • Produits laitiers : Les enfants et les adolescents ont besoin de 3 produits laitiers quotidiens pour répondre à leur apport en calcium, contre 2 produits laitiers recommandés pour les adultes. Attention particulière : les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de lait cru ou de fromages à base de lait cru, à l'exception du comté et de l’emmental, en raison des risques sanitaires ;
    • Jus de fruits : Malgré leur apparence saine, les jus de fruits sont riches en sucres et faibles en fibres. Ils ne remplacent donc pas une véritable portion de fruits ou légumes. Si les parents en donnent, il ne faut pas dépasser un demi-verre par jour avant l’âge de 11 ans. Après cet âge, une portion équivalente à un verre peut être tolérée, en privilégiant les jus faits maison à partir de fruits pressés ;
    • Goûter : Limiter les viennoiseries et autres collations riches en graisses et en sucres. Proposez plutôt une tartine avec un peu de chocolat, de beurre ou de confiture, accompagnée d’un fruit frais, d’une compote ou d’un produit laitier. Si des biscuits sont offerts, privilégier ceux qui n'ont pas un Nutri-Score E, afin de préserver la santé de l’enfant.
    La suite après cette publicité

    Adapter les portions en fonction de l'âge

    Les quantités alimentaires doivent être adaptées en fonction de l’âge de l’enfant. Par exemple, entre 4 et 6 ans, une portion est généralement équivalente à la moitié de celle d’un adulte (un demi-steak contre un steak entier, ou un œuf au lieu de deux). À partir de 7 ans, les portions augmentent progressivement jusqu’à atteindre celles d’un adulte vers l’âge de 11 ans.

    Les repas, un moment de partage

    Sur le plan éducatif, il est important de privilégier les repas en famille, loin des écrans, et d'encourager les enfants à participer à la préparation des repas. Cela favorise à la fois l'apprentissage et des interactions positives autour de l'alimentation.

    La suite après cette publicité

    Respecter l’appétit de l’enfant

    Il est essentiel de faire confiance à l’appétit de l’enfant sans jamais le forcer à manger. Depuis la naissance, chaque enfant développe son propre rythme alimentaire, et respecter cette dynamique est crucial pour encourager une relation saine avec la nourriture.

    Les nouvelles recommandations : vers un goûter plus équilibré

    Qu’il soit pris à la maison ou à l’école, le goûter occupe une place essentielle dans l’équilibre alimentaire des enfants. Toutefois, les habitudes autour de ce repas de l’après-midi sont souvent loin d’être idéales. Trop souvent composé de viennoiseries, de gâteaux industriels ou de jus de fruits trop sucrés, ce moment de plaisir quotidien doit désormais être repensé pour correspondre aux nouveaux critères fixés par les autorités sanitaires.

    La suite après cette publicité

    Santé publique France recommande de donner la priorité à des aliments plus sains comme :

    • Des fruits entiers plus riches en fibres et en vitamines que des jus de fruits, souvent trop sucrés et dont la consommation ne doit être qu’occasionnelle ;
    • Des produits laitiers naturels sans ajout de sucre. Ils constituent une source importante de calcium, essentiel à la croissance, et de vitamine D, nécessaire pour la solidité des os
    • Des céréales complètes sans sucres ajoutés, moins transformées et riches en fibres. Ces dernières sont indispensables pour le transit intestinal et contribuent à une meilleure régulation de l’appétit. Les aliments riches en graisses saturées et en sucre, comme les viennoiseries, les barres chocolatées ou les biscuits industriels sont à réduire.
    La suite après cette publicité

    NON aux régimes, OUI à WW !

    Une campagne pour guider les parents

    Pour aider les parents à suivre ces recommandations, des fiches pratiques et des vidéos explicatives sont mises à leur disposition pour faire les bons choix. Le message est clair : pour une santé durable, il est crucial de rééquilibrer les apports dès l’enfance, sans pour autant diaboliser certains aliments. La clé réside dans la modération et la diversité des repas.

    "Les recommandations alimentaires pour les enfants de 4 à 11 ans peuvent faire l’objet d’une certaine méconnaissance ou d’idées préconçues. Si les parents tendent à évoquer naturellement le sujet avec les professionnels de santé pour les tout-petits, c’est moins le cas quand les enfants commencent à grandir. Avec cette campagne, l’objectif est simple : faciliter l’adoption de ces bonnes pratiques dans le quotidien des foyers pour, à terme, diminuer l’incidence des pathologies pouvant être induites par des comportements alimentaires non adaptés" déclare Anne-Juliette Serry, responsable de l’Unité Nutrition et Activité physique, Santé publique France.

    La suite après cette publicité


    Sources
    Partager sur :

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir