• Actualités
  • Des pesticides dans nos maisons

    Publié le  , mis à jour le 
    Lecture 1 min.

    La suite après cette publicité

    Une étude inédite démontre que les pesticides sont largement présents dans nos logements. En Ile-de-France, 94 % des foyers recèlent au moins un de ces produits, dont certains sont dangereux et interdits.

    La suite après cette publicité

    Un Français passe en moyenne 22 heures sur 24 en espace clos ou semi-clos. Pour mieux connaître les impacts de l'exposition humaine aux polluants environnementaux, l'INERIS (l'Institut National de l'Environnement industriel et des Risques) a réalisé une campagne de mesure évaluant l'exposition d'enfants franciliens à certains pesticides présents dans l'environnement intérieur. L'étude EXPOPE a porté sur 130 enfants et 31 composés (des insecticides, herbicides ou fongicides) sélectionnés en fonction de leur utilisation, de leur toxicité et de leur rémanence. Et les résultats sont inquiétants : au moins un produit de type pesticide présent dans 94 % les logements, dont certains interdits. Si 87 % des familles ont déclaré avoir utilisé au moins un pesticide, souvent un insecticide, durant l'année précédant l'enquête, un produit de type pesticide a été trouvé au domicile dans 94 % des cas (insecticide dans 93 % des cas, fongicide pour plantes dans 30 % des cas et herbicide dans 32 % des cas). Les pesticides les plus fréquemment retrouvés dans l'air sont le lindane, l'alpha-HCH et le propoxur. Rappelons que le lindane est un insecticide commercialisé depuis 1938. Neurotoxine, peut-être cancérigène ou perturbateur endocrinien... Il est désormais interdit en France pour tout type d'usage. Si le lien entre l'exposition aux pesticides présents dans les environnements intérieurs et l'impact sur la santé n'est pas encore précisément établi, la toxicité de ces produits est avérée. C'est pourquoi l'INERIS recommande une évaluation scientifique plus approfondie des expositions au lindane, au propoxur,au diazinon et au dichlorvos en population générale.

    La suite après cette publicité

    Source : Communiqué de l'INERIS - mai 2008


    Partager sur :

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir