Ballon gastrique : comment perdre du poids sans en passer par la chirurgie ?

Ariane Langlois
Ariane Langlois Journaliste spécialisée en santé et psychologie
Publié le  , mis à jour le 
en collaboration avec Nathan Beaupel (chirurgien digestif)

ballon gastrique

La moitié de la population française présente un surpoids et plus de 8 millions d’adultes souffrent d’obésité. Cette maladie est un facteur de risque majeur d’autres pathologies (diabète, troubles cardio-vasculaires, articulaires, cancers…). De nombreuses techniques permettent aujourd’hui d’y remédier. Parmi elles, le ballon gastrique. Ce traitement non chirurgical de l’obésité, facile à mettre en place, s’adresse aux personnes n’ayant pas réussi à obtenir une perte de poids durable via d’autres programmes d’amaigrissement. En moyenne, le ballon gastrique permet de perdre 10 à 15% de son poids, en 16 semaines environ. Le Dr Nathan Beaupel, chirurgien digestif, spécialiste en chirurgie bariatrique, nous en dit plus sur la pose et les indications.

Le 6 août 2024, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a suspendu la commercialisation de tous les ballons gastriques Allurion. La mise sur le marché, la distribution et l’utilisation sont suspendues et l’entreprise doit retirer sans délai tous ses produits du marché.

Le ballon gastrique permet une perte de poids par la diminution de la sensation de satiété. Rempli de sérum physiologique (ou eau distillée), il est placé dans l’estomac, dont il occupe une partie significative (environ 30 à 40% du volume gastrique est occupé par le ballon). "Sa présence aide ainsi à réduire les portions alimentaires aux moments des repas, puisque la personne a plus vite la sensation de ne plus avoir faim", explique le Dr Nathan Beaupel, chirurgien digestif, spécialiste en chirurgie bariatrique et dans la prise en charge de l’obésité à la Clinique de Paris. Qui peut bénéficier de cette technique mini-invasive ? Comment se décide-t-elle, en fonction de quel IMC et à quel type de ballon recourir ? Comporte-t-elle des risques ? Les réponses ci-dessous.

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Qu'est-ce qu'un ballon gastrique et comment le place-t-on dans l'estomac ?

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Le ballon gastrique est un dispositif médical à destination des personnes obèses ou en surpoids. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un ballon souple en silicone que l’on peut avaler ou insérer par voie endoscopique jusque dans l’estomac. Une fois rempli de liquide, il occupe une part importante de l’estomac et réduit la capacité d’accueil de celui-ci. Il permet ainsi de parvenir plus rapidement à la sensation de satiété et donc, de réduire la consommation de nourriture. L’alimentation se rééquilibre naturellement et la perte de poids s’ensuit, réduisant la surcharge pondérale.

"Le ballon gastrique ou "intragastrique" est considéré comme un traitement non-chirurgical de l’obésité : il ne requiert aucune chirurgie (et donc, pas de cicatrisation) et est le plus souvent posé par un chirurgien", détaille le Dr Nathan Beaupel. Le ballon gastrique crée toutefois une réduction temporaire du volume gastrique : il ne s’agit pas d’une technique miracle permettant de perdre beaucoup de poids.

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Pour porter ses fruits, il doit s’accompagner d’une prise de conscience de la part du patient : changement d’alimentation, activité physique régulière sont en parallèle nécessaires pour parvenir à un amaigrissement notable. "Sa pose ne s’envisage pas en dehors d’un encadrement par votre médecin/chirurgien et votre diététicien(ne)", précise le spécialiste.

Quels sont les différents types de ballon gastrique ou intragastrique ?

Il existe deux modèles de ballon gastrique ou intragastrique. "Le choix de recourir à l’un ou à l’autre relève du chirurgien, en fonction de certains critères (poids à perdre, profil de santé du patient), mais aussi des souhaits, des besoins et de la motivation du patient", détaille le Dr Nathan Beaupel.

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Il est ainsi possible de recourir à :

  • Un ballon gastrique en silicone souple (modèle Orbera 365®), indiqué pour les personnes ayant un IMC compris entre 30 et 40. Inséré par la bouche, sous anesthésie locale (endoscopie ou fibroscopie gastrique), il peut rester en place pendant 6 à 12 mois.

Ou

  • Un ballon gastrique dit "ingérable", en polyuréthane (modèle Allurion®), indiqué pour les personnes ayant un IMC compris entre 27 et 35. Avalé sous forme de capsule puis gonflé dans l’estomac (sous simple contrôle radioscopique, sans anesthésie), il peut rester en place pendant 4 mois maximum. Cette option de traitement est moins invasive que le ballon gastrique traditionnel.
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Ces deux types de ballon gastrique sont munis d’une valve radio-opaque, visible lors des examens radiologiques.

Fonctionnement du ballon en silicone

Inséré par la bouche, puis dans l’œsophage, sous endoscopie, il est ensuite gonflé dans l’estomac, puis rempli d’eau salée stérile (sérum physiologique) à l’aide d’un tube de remplissage (cathéter). Celui-ci est retiré avec délicatesse une fois le remplissage effectué. Le ballon dispose d'une valve auto-obturante : une fois rempli, il est trop grand pour sortir de l'estomac. Il sera ensuite retiré au bout de plusieurs mois, sous anesthésie générale (fibroscopie de l'estomac).

Fonctionnement du ballon gastrique ingérable (BGI)

La mise en place de ce modèle est plus simple car elle ne nécessite ni intervention chirurgicale, ni anesthésie, ni procédure endoscopique. Le ballon est simplement avalé par la bouche. Une fois dans l’estomac, la capsule se déploie et le ballon est gonflé par le médecin, sous contrôle radiographique. Son retrait est encore plus simple puisqu’il est éliminé par les voies naturelles environ 16 semaines plus tard.

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Indications : à qui ça s'adresse et quel poids faut-il faire pour poser un ballon gastrique ?

Le ballon gastrique est un traitement de l’obésité à part entière. Il ne doit s’envisager que chez les personnes en obésité non morbide, ayant un indice de masse corporel (IMC) compris entre 30 et 40 (sauf pour le ballon ayant obtenu une indication de pose à partir d’un IMC de 27) et si l’obésité entraîne de sérieux risques pour la santé (présence d’un diabète de type 2, d’une hypertension artérielle, de problèmes cardiovasculaires, etc.). Le patient doit par ailleurs avoir déjà suivi un programme d’amaigrissement médicalisé infructueux. "Par ailleurs, il faut noter que le ballon gastrique n’est pas une solution durable pour perdre du poids : l’amaigrissement n’est que temporaire puisque le ballon doit être retiré au bout de quelques mois. Il s’agit avant tout d’une aide pour le patient, entrant dans le cadre d’un suivi diététique régulier et s’accompagnant d’un engagement de la part de dernier à prendre les mesures hygiéno-diététiques associées à la perte de poids", insiste le spécialiste.

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Ballon gastrique ou sleeve ?

La sleeve gastrique est une opération de chirurgie bariatrique qui consiste à retirer une partie de l’estomac, réduisant ainsi sa taille et sa capacité. "Il s’agit d’une intervention d’envergure, réservée aux personnes en obésité morbide (IMC supérieur à 35), souffrant de comorbidités sévères associées à la prise de poids", poursuit le chirurgien. Le ballon gastrique, quant à lui, est réservé à des situations moins graves et à une surcharge pondérale qui n’a pas faibli malgré des tentatives d’amaigrissement non chirurgicales menées précédemment.

Avant / après : combien de kilos peut-on espérer perdre avec le ballon gastrique ?

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Cette technique est conçue pour aider à perdre du poids à court terme. La perte varie bien sûr d’une personne à l’autre, mais en moyenne, on peut s’attendre à un amaigrissement de 10 à 15% par rapport au poids initial. Sur le long terme, cela peut être plus si le patient réussit à mener un régime alimentaire équilibré et à maintenir un programme d’exercice physique régulier. "Une étude statistique de grande envergure, comprenant plus de 1200 patients, montre également que la moyenne de perte de poids au bout de 4 mois se situe aux alentours de 13kg", relève le Dr Nathan Beaupel.

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Ballon gastrique : quel medecin réalise la pose ?

La pose de ballon gastrique est considérée comme un traitement non-chirurgical de l’obésité. L’intervention peut être dirigée par un chirurgien digestif ou un gastro-entérologue.

Comment se déroule l’intervention ?

Avant l’intervention

Un bilan de santé complet est nécessaire pour vérifier que le patient peut bénéficier de cette procédure. Celui-ci doit donc au préalable consulter différents spécialistes, pour faire le point :

  • Un chirurgien digestif ou un gastro-entérologue, qui réalisera l’intervention. Une prise de sang sera certainement effectuée. Les risques potentiels de la pose seront également exposés.
  • Un nutritionniste, pour un bilan nutritionnel et un accompagnement après la pose du ballon gastrique.
  • Un psychologue, pour évaluer la pertinence de cette intervention et la nécessité d’un suivi psychologique.
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Une fois l’indication validée, un bilan biologique complet sera prescrit, ainsi que l'ordonnance des médicaments à prendre une semaine avant le jour de la pose. Il est également demandé de consulter un anesthésiste si la solution choisie est celle du ballon en silicone, inséré sous endoscopie. Le patient devra enfin adopter une alimentation liquide quelques jours avant l’intervention et être à jeun de 6 heures avant la pose au bloc opératoire.

Le jour de la pose du ballon

Une fois l’anesthésie générale posée (si elle est nécessaire), le gastro-entérologue procède à la mise en place du ballon gastrique par endoscopie. Cette technique permet de visualiser l’intérieur de l’estomac à l’aide d’un instrument (endoscope) : ce tube souple et fin muni d’une mini-caméra, est introduit par la bouche, et permet de positionner le ballon dans la cavité gastrique. "Une fois celui-ci bien placé, le médecin le gonfle en le remplissant de sérum physiologique (grâce à un cathéter) ou d’air, voire les deux. Lorsque ceci est terminé, le médecin tire sur la surface interne du cathéter et la retire : le ballon flotte ensuite librement dans l’estomac, sans lésion ni gêne", détaille le chirurgien. Cette intervention dure environ une demi-heure.

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Dans le cas du ballon ingérable, le patient se rend simple dans une salle de radiologie où il avale une capsule reliée à un tube très fin (cathéter). Le médecin spécialiste s’assure ensuite, au moyen d’une radiographie rapide, que le ballon est bien positionné dans l’estomac. Une fois la vérification effectuée, le ballon est rempli avec de l'eau stérile via le cathéter. Celui-ci est ensuite retiré par traction, libérant le ballon dans l'estomac. Une seconde radiographie permet de s’assurer que le ballon est correctement rempli. Cette procédure est plus rapide et le geste est en général effectué en 15 minutes.

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Après l’intervention

Le patient doit rester sous surveillance pendant quelques heures (l’hospitalisation ne dure généralement que 24 heures) et doit être accompagné pour rentrer chez lui. Il n’y a pas de convalescence particulière : les activités quotidiennes peuvent être reprises, mais il est possible de ressentir un certain inconfort durant 2 à 3 jours après l’intervention. Un suivi sera par ailleurs mis en place avec le médecin : durant les mois où il porte le ballon gastrique, le patient doit s’astreindre à des contrôles auprès de son gastro-entérologue (un mois après la pose, puis tous les deux mois), et doit par ailleurs consulter un nutritionniste et un psychologue. "Dans le cas d’un ballon intragastrique avalable, aucune hospitalisation n’est nécessaire. Le retour à domicile s’effectue juste après la pose si celle-ci c’est bien déroulée, ce qui est presque tout le temps le cas", complète le Dr Nathan Beaupel.

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La pose de ballon gastrique est-elle douloureuse ?

La pose du ballon gastrique peut être impressionnante, mais elle n’est pas douloureuse si le médecin est formé et expérimenté. Il faut juste s’attendre à quelques effets secondaires inconfortables dans les jours qui suivent.

Y a-t-il des contre-indications à la pose de ballon gastrique ?

Le ballon gastrique ne s’adresse pas :

  • Aux personnes mineures ;
  • Aux femmes enceintes ou allaitantes ;
  • Aux personnes qui souhaiteraient un amaigrissement à visée esthétique et aux personnes ayant un IMC inférieur à 27 ;
  • Aux personnes qui suivent un traitement prolongé par aspirine, anti-inflammatoire non-stéroïdien, corticoïde ou anti-coagulant ;
  • Aux personnes atteintes d’une maladie inflammatoire ou hémorragique du tube digestif (ex : maladie de Crohn, ulcères gastro-duodénaux, varices œsophagiennes ou gastriques, hernies hiatales etc.), ou souffrant d’un trouble psychiatrique, alimentaire ou d’une dépendance (drogue, alcool…) ;
  • Aux personnes ayant des antécédents de chirurgie gastrique ou ayant déjà subi une opération bariatrique (sleeve, bypass etc.).
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Cette liste n’est pas exhaustive, d’où l’importance d’un bilan avec votre médecin.

La pratique sportive est-elle possible quand on porte un ballon gastrique ?

L’exercice physique est tout à fait possible quand on porte un ballon gastrique et même, fortement recommandé pour aider à la perte de poids. Marche, natation, yoga ou vélo sont les activités à privilégier : commencez lentement et élevez l’intensité des séances au fur et mesure, si tout va bien. Attention cependant aux sports à impact (sportifs collectifs, course à pied…) ou impliquant des sauts, qui peuvent générer de l’inconfort.

Quelles sont les suites de ce traitement ?

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L’appétit va se réduire considérablement dans les jours qui suivent. Des ballonnements, nausées et crampes d’estomac peuvent survenir juste après la pose, ainsi que de la fatigue. Mais un traitement peut être prescrit par le médecin pour y pallier. Le ballon gastrique se fait ensuite discret jusqu’à son retrait.

Le ballon gastrique occupe un certain volume dans l'estomac et ralentit le transit des aliments. Sa présence dans l’estomac entraîne une sensation de satiété précoce qui incite à manger de plus petites portions et permet de faire des choix alimentaires plus sains, sans ressentir les envies et la faim. Les effets de ce traitement sont visibles assez rapidement.

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Cependant, au-delà d’un certain temps d'utilisation, le ballon n'est plus efficace car l'estomac s'est adapté à lui : il est alors nécessaire de l’enlever.

Effets secondaires : quels sont les inconvénients du ballon gastrique ?

Nausées, vomissements, reflux gastro-œsophagien, douleurs abdominales et déshydratation font partie des signes observés. Mais tous les patients ne ressentent pas ces effets secondaires. Il existe quelques effets secondaires potentiellement graves (perforation de l’estomac ou de l’œsophage, obstruction de l’intestin, formation de caillots sanguins, infections…), mais cela reste encore plus rare.

Comment bien manger avec un ballon gastrique ?

Les premières semaines après l’intervention nécessitent une adaptation sur le plan alimentaire, pour que l’inconfort ne soit pas au rendez-vous. La première semaine, il est recommandé de recourir à une alimentation liquide ; la deuxième semaine, à une alimentation mixée ; la troisième semaine, à une alimentation tendre. Au-delà de quatre semaines après l’intervention, vous pouvez reprendre une alimentation normale.

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Perte de poids sur le long terme : est-il recommandé d'être suivi par un diététicien-nutrionniste ?

Oui, cet accompagnement est très important car il évite les frustrations et garantit surtout une stabilité dans le poids. La majorité des patients qui obtiennent une perte de poids durable, 12 mois après l’élimination ou le retrait du ballon, sont des personnes suivies sur le plan alimentaire.

Quel est le coût de ce traitement ?

Le prix de cette intervention varie selon les secteurs géographiques et le spécialiste qui intervient, mais aussi les frais d’hospitalisation nécessaire ou non. En moyenne, la pose d’un ballon gastrique en France oscille entre 3000 et 7000 euros.

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Prise en charge : est-ce que le ballon gastrique est remboursé par la sécurité sociale ?

Il s’agit d’une intervention non prise en charge par la Sécurité sociale, mais éventuellement couverte par certaines mutuelles, selon le contrat d’assurance souscrit : renseignez-vous. Il faut par ailleurs également prendre en compte le coût du retrait dans le cas du ballon en silicone (environ 400 euros).

Comment retirer un ballon gastrique ?

Le ballon est retiré par le gastro-entérologue dans les mêmes conditions d’hospitalisation que celles de la pose. Il s’agit d’un geste rapide, qui n’entraîne pas de suites digestives particulières dans les jours qui suivent.

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"S’il s’agit d’un ballon avalable, aucune procédure de retrait n’est nécessaire puisque le ballon s’élimine par lui-même via le transit intestinal", rappelle le Dr Nathan Beaupel. "En effet, il existe sur le ballon une petite valve qui se perfore d’elle-même au bout de 16 semaines. Puis le ballon se vide de son contenu et seul l’emballage circule long de l’intestin pour finir par être évacué dans les selles".

Reprend-t-on du poids une fois le ballon retiré ?

Pas forcément, tout dépend des habitudes que l’on continue de mettre en place. Les personnes qui ne modifient pas leur façon de manger ou de bouger sur le long terme ont effectivement tendance à reprendre du poids, une fois le retrait du ballon effectué.

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Est-il possible de réaliser ce traitement plusieurs fois ?

Un deuxième ballon peut être placé si nécessaire, mais un temps de pause est recommandé entre les deux programmes. Cette option doit être décidée par le médecin qui vous suit.

NON aux régimes, OUI à WW !

Repas avec un ballon gastrique : 10 conseils à suivre

  • Mangez doucement et prévoyez du temps pour manger et mastiquez doucement ;
  • Optez pour de petites quantités et coupez tout en petits morceaux ;
  • Réduisez si besoin vos aliments en purée ;
  • Attendez 20 secondes avant d’avaler une autre bouchée, pour éviter les vomissements ;
  • Evitez les boissons gazeuses et les médicaments effervescents. Ne buvez pas au cours du repas, sous peine de provoquer des vomissements. Buvez 30 minutes avant et après manger ;
  • Interrompez le repas dès la première sensation de satiété, pour ne pas provoquer de vomissements ou de douleurs à l’estomac ;
  • Le soir, prenez votre repas au moins 2 heures avant de vous coucher, pour éviter le reflux gastro-œsophagien ;
  • Veillez à maintenir une activité physique régulière : idéalement 30 minutes par jour.


Sources
  • Entretien avec le Dr Nathan Beaupel, chirurgien digestif, spécialiste en chirurgie bariatrique et dans la prise en charge de l’obésité à la Clinique de Paris.
  • Compte Instagram : dr_beaupel
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