7 signes qui montrent que vous devenez aigri avec l'âge (et comment contrer ce sentiment)
Vous râlez souvent et trouvez que la vie était décidément mieux avant ? Ne seriez-vous pas en train de montrer de l’amertume, voire de l’aigreur ? Voici 7 comportements qui indiquent que vous devriez vous poser la question, et comment inverser la tendance...
Aigri.e vous ? Jamais ! Et pourtant, depuis un certain temps, tout vous agace, vous fait râler, et cela ne s’arrange pas avec le temps. Alors bien sûr, les événements, voire les épreuves vous forgent, et jouent avec vos émotions, mais il serait dommage de devenir avec l’âge une personne amère qui se plaint constamment non ? Voici 7 comportements qui doivent vous alerter. Et en bonus, les conseils de notre psy pour voir à nouveau le positif dans le quotidien.
Vous entretenez du ressentiment
Il est tout à fait naturel de se sentir parfois lésé au gré des événements. Cependant, la façon dont nous répondons à ces griefs influence considérablement notre sentiment général. Vigilance si vous avez tendance à devenir rancunier, et ruminer les torts du passé, car vous laissez ainsi la colère et le ressentiment s’envenimer et grandir pour devenir une partie intégrante de votre identité.
Vous trouvez toujours un défaut dans une situation positive
Il fait beau ? Vous avez appris une bonne nouvelle ? Cela devrait suffir à vous donner le sourire. Et bien non. Quand une personne verse dans l’amertume elle va trouver un défaut, et une raison de rejeter les nouvelles positives. Ironiquement, ce comportement contre-intuitif ne fait qu’amplifier leur amertume. En se concentrant uniquement sur les aspects négatifs et en minimisant les aspects positifs, ils perpétuent sans le savoir leur cycle de négativité.
Vous avez beaucoup de mal avec le changement
Le changement est une partie inévitable de la vie. En vieillissant, vous y êtes confrontés que ce soit dans votre vie personnelle ou dans le monde qui vous entoure. Mais au lieu d’accepter ces transformations comme des opportunités de croissance et d’évolution, les individus amers y résistent souvent et s’accrochent au passé familier créant une barrière entre eux et le monde extérieur.
Vous manquez d'empathie pour les autres
L'empathie est la capacité de comprendre et de partager les sentiments des autres. C’est un élément clé de l’intelligence émotionnelle et un trait essentiel pour entretenir des relations saines. Cependant, ceux qui deviennent amers avec l’âge font souvent preuve d’un manque d’empathie. Mais rappelez-vous, l’empathie se renforce avec l’usage. Ne plus en faire preuve, en revanche, peut conduire à la détérioration de vos liens sociaux. C’est donc un comportement qui non seulement amplifie l'amertume mais contribue également à la solitude.
Vous n’êtes jamais satisfait de vous-même
Au cœur de l’amertume qui grandit avec l’âge, se cache souvent un profond mécontentement envers soi-même. Les individus amers sont souvent leurs propres critiques les plus sévères. Ils scrutent leur vie à travers le prisme du regret, en se concentrant sur les opportunités manquées, les échecs perçus et les rêves non réalisés. Ils se blâment pour leur situation et ressentent un immense sentiment de culpabilité et de regret.
Vous rejetez les expressions d’amour
L’amour, sous ses nombreuses formes, est un besoin humain fondamental. Cependant, ceux qui deviennent amers avec l’âge font souvent preuve d’un comportement surprenant : ils rejettent les expressions d’amour de leurs proches car entrevoient une possible déception. Là encore, ils se privent d’un ingrédient essentiel et nourrissent sans le savoir leur amertume.
Vous fuyez les interactions sociales
Les interactions sociales nous donne le sentiment d’une appartenance à une communauté. Cependant, en prenant de l’âge certains individus affichent une tendance croissante à s’isoler dans le but d’éviter les conflits potentiels ou les jugements perçus des autres. Malheureusement, privés de la joie, du soutien et de la perspective que les interactions sociales peuvent apporter, ils se retrouvent piégés dans leur négativité.
Bien dans son corps, bien dans sa tête !
Comment stopper ce processus ? Les conseils de notre psy pour apprécier la vie à nouveau
Il reste important de se rappeler que l’amertume est rarement un choix. Le plus souvent, il s’agit d’une réponse à la douleur, à la déception ou à la peur, un mécanisme de défense qui peut devenir incontrôlable s’il n’est pas traité à temps. Fort heureusement, reconnaître ces comportements chez nous-mêmes est la première étape vers l’atténuation de l’amertume. Pour la psychologue Amélie Boukhobza, membre de notre comité d’experts, il existe quelques habitudes mettre en place pour contrer ce sentiment :
- Prenez le temps de réfléchir à ce qui pourrait être à l'origine de ces sentiments. Est-ce lié à des expériences spécifiques, des regrets non résolus, ou une peur de ce qu'il reste de l'avenir ? Essayer de comprendre la source de l'aigreur pourrait aider à la désamorcer.
- Pratiquez activement la gratitude peut contrecarrer ces sentiments d'aigreur. "J'aime bien donner cet exercice à faire à mes patients : chaque jour, noter trois choses pour lesquelles on est reconnaissant, y compris des toutes petites choses (le sourire d'une personne, une petite attention, le bruit des vagues ou le soleil...). Ça peut aider à voir la vie un peu autrement..."
- Cultivez des relations saines et éloignez vous des relations toxiques. Parce que les relations peuvent devenir plus complexes avec l'âge. "Chercher à passer du temps avec des personnes qui nous font du bien est toujours plus bénéfique !".
- Engagez-vous dans de nouvelles activités. Ou reprenez d'anciennes passions peut redonner de la joie et du sens. Un excellent antidote à l'aigreur !
- Acceptez aussi que les choses ne vont pas toujours comme on voudrait. "Ainsi va la vie ! Il est aussi urgent de lâcher prise… vous avez encore bien des choses à vivre !"