Les câlins sont bénéfiques pour la santé, même si ce n'est pas un humain qui vous le fait !
S’ils semblent anodins, les câlins seraient en réalité essentiels pour une bonne santé physique et mentale. Une nouvelle étude vient appuyer ce constat et d’après les scientifiques, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir la présence d’un humain pour en bénéficier.
Connaissez-vous l’importance des câlins ? Dans une étude publiée ce lundi, les scientifiques du Social brain lab de l’Institut néerlandais des neurosciences et de l’hôpital universitaire d’Essen en Allemagne, rappellent l’importance de leurs bienfaits pour la santé.
Réduire la douleur, l’anxiété, le stress…
Pour ce travail, les scientifiques ont réalisé une méta-analyse reprenant 212 études portant sur 12 966 adultes au total, enfants et nourrissons. En étudiant les effets des câlins sur la santé de ces participants, les experts en concluent qu’ils participent à l’amélioration de leur santé mentale, mais aussi à leur bien-être physique. Les câlins permettraient notamment de réduire la douleur, l’anxiété, la dépression et le stress.
Des effets similaires, même en l’absence d’un humain
Mais pour bénéficier d’un câlin, encore faut-il avoir une autre personne à qui le faire, direz-vous ? Pas forcément. Les scientifiques démontrent également qu’un robot tactile ou une couverture lestée peuvent aussi procurer le même réconfort. "Les résultats indiquent qu’un robot tactile ou même une simple couverture lestée a le potentiel d’aider au bien-être" explique Frédéric Michon, l’un des auteurs de l’étude.
Autre fait surprenant : connaître ou non la personne à qui l’on fait un câlin n’aurait pas d’influence sur les bénéfices pour la santé. En revanche, dès la naissance, le contact précoce avec la peau – technique du peau-à-peau -et l’odeur maternelle aideraient les nouveau-nés à mieux s’adapter à leur environnement et favoriseraient leur prise de poids. Les câlins des femmes seraient également plus bénéfiques pour ceux et celles qui les reçoivent.
La fréquence, l’élément qui compte le plus
La personne qui réalise le câlin et la manière avec laquelle il ou elle s’y prend n’aurait finalement pas grande importance. Le facteur qui compte réellement serait la fréquence. Des câlins fréquents, mêmes brefs, seraient donc plus bénéfiques.
Au contraire, le manque de contact physique est quant à lui délétère. Cela a déjà été constaté au moment de la période du Covid, quand les différents confinements ont isolé certaines personnes, les privant de tout lien physique avec les autres. La détérioration de leur santé mentale avait été notée et cette donnée est universelle, ce constat ayant pu être fait au sein différentes populations à travers le monde.
L’étude pointe enfin une différence, qui s’explique probablement par la culture : les câlins auraient plus d’impact sur la santé des Sud-Américains que sur celle des Nord-Américains ou des Européens.