ELONVA 100 microgrammes, solution injectable SC, boîte de 1 seringue préremplie (+ 1 aiguille) de ½ mL
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Principe actif Corifollitropine...
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Prix de vente 406,93 €
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Taux de remboursement S. Sociale 100 %
ELONVA est habituellement prescrit pour :
- Hyperstimulation ovarienne contrôlée dans le cadre des programmes d'AMP
- Hypogonadisme hypogonadotrope masculin
Indications ELONVA
+ -Elonva est indiqué
dans la stimulation ovarienne contrôlée (SOC) en association avec un
antagoniste de la Gonadotrophin Releasing Hormone (GnRH) pour induire
le développement de follicules multiples chez les femmes traitées dans
le cadre d'un programme d'assistance médicale à la procréation (AMP).
Elonva
est indiqué pour le traitement des hommes adolescents (âgés de 14 ans
et plus) atteints d'hypogonadisme hypogonadotrope (HH), en association
avec la Gonadotrophine Chorionique humaine (hCG).
Comment prendre ELONVA
+ -Le traitement
par Elonva dans la SOC doit être initié par un médecin ayant l'expérience du
traitement des problèmes de fertilité.
Le traitement
par Elonva dans l'hypogonadisme hypogonadotrope doit être initié et supervisé
par un médecin ayant l'expérience du traitement de l'hypogonadisme
hypogonadotrope.
Posologie
Dans le
traitement des femmes en âge de procréer, la dose d'Elonva est basée sur le
poids et l'âge.
· Une
dose unique de 100 microgrammes est recommandée chez les femmes de poids
inférieur ou égal à 60 kilogrammes et âgées de 36 ans ou moins.
· Une
dose unique de 150 microgrammes est recommandée chez les femmes :
o de
poids supérieur à 60 kilogrammes, quel que soit l'âge,
o dont
le poids est de 50 kilogrammes ou plus et âgées de plus de 36 ans.
Aucune étude
n'a été réalisée chez les femmes âgées de plus de 36 ans qui pèsent moins de 50
kilogrammes.
Poids corporel | ||||
Moins de 50 kg | 50 à 60 kg | Plus de 60 kg | ||
Age | 36 ans ou moins | 100 microgrammes | 100 microgrammes | 150 microgrammes |
Plus de 36 ans | Non étudié | 150 microgrammes | 150 microgrammes |
Les
doses recommandées d'Elonva n'ont été établies que dans un cycle de traitement
utilisant un antagoniste de la GnRH administré à partir du 5ème ou 6ème jour de
stimulation (voir rubriques Indications thérapeutiques, Mises en
garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Stimulation
le 1er jour :
Elonva
doit être administré en une injection unique sous-cutanée, de préférence dans
l'abdomen, au début de la phase folliculaire du cycle menstruel.
Stimulation
au 5ème ou 6ème jour :
Le
traitement par un antagoniste de la GnRH doit être commencé le 5ème ou le 6ème
jour de la stimulation en fonction de la réponse ovarienne, c'est à dire du
nombre et de la taille des follicules en croissance. La détermination
simultanée des taux d'estradiol sérique peut également être utile.
L'antagoniste
de la GnRH est utilisé pour prévenir les pics prématurés d'Hormone Lutéinisante
(LH).
Stimulation
au 8ème jour :
Sept
jours après l'injection d'Elonva au premier jour de stimulation, la SOC peut
être poursuivie par des injections quotidiennes d'Hormone Folliculo-Stimulante
(recombinante) [FSH(rec)] jusqu'à ce que le critère de déclenchement de la
maturation ovocytaire finale (3 follicules ≥ 17 mm) soit atteint. La dose
quotidienne de FSH(rec) sera ajustée en fonction de la réponse ovarienne. Chez
les femmes répondant de façon normale au traitement, une dose journalière de
150 UI de FSH(rec) est conseillée. En fonction de la réponse ovarienne, la
FSH(rec) peut ne pas être administrée le jour de l'administration de la
Gonadotrophine Chorionique humaine (hCG). En général, un développement
folliculaire adéquat est obtenu en moyenne vers le 9ème jour de traitement
(plage de 6 à 18 jours).
Dès
que 3 follicules ≥ 17 mm sont observés, une injection unique de 5 000 à
10 000 UI d'hCG est administrée le jour même ou le jour suivant pour induire la
maturation folliculaire finale. Dans le cas d'une réponse ovarienne excessive,
se référer aux recommandations données à la rubrique Mises en garde
spéciales et précautions d'emploi afin de réduire le risque de développer
un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO).
Populations particulières
Insuffisance rénale
Aucune
étude clinique n'a été réalisée chez les patients présentant une insuffisance
rénale. Le taux d'élimination de la corifollitropine alfa pouvant être diminué
chez les patients atteints d'insuffisance rénale, l'utilisation d'Elonva chez
ces patients n'est pas recommandée (voir rubriques Mises en garde spéciales
et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance hépatique
Bien
qu'il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance
hépatique, il est peu probable que l'insuffisance hépatique affecte
l'élimination de la corifollitropine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Population pédiatrique
Dans
le traitement des hommes adolescents (âgés de 14 ans et plus) atteints
d'hypogonadisme hypogonadotrope, la dose d'Elonva est basée sur le poids.
Pour
les hommes adolescents dont le poids est inférieur ou égal à 60 kilogrammes 100
microgrammes d'Elonva toutes les 2 semaines pendant 12 semaines, suivi par
l'administration concomitante d'Elonva (une fois toutes les 2 semaines) avec de
l'hCG. Pour les patients dont la dose initiale est de 100 microgrammes, une
augmentation de dose doit être considérée si leur poids augmente au-delà de 60
kg pendant la durée du traitement.
Pour
les hommes adolescents dont le poids est supérieur à 60 kg 150
microgrammes d'Elonva toutes les 2 semaines pendant 12 semaines, suivi par
l'administration concomitante d'Elonva (une fois toutes les 2 semaines) avec de
l'hCG.
Le
traitement en association avec de l'hCG administré 2 fois par semaine (500 -
5000 UI) peut être maintenu 52 semaines ou plus afin d'atteindre le
développement gonadique adulte.
Il
n'y a pas de données de sécurité et d'efficacité disponibles lorsque le
traitement est utilisé plus de 52 semaines et/ou après 17 ans.
Mode d'administration
Chez les femmes
L'injection
sous-cutanée d'Elonva peut être effectuée par la femme elle-même ou son
partenaire, à condition que le médecin ait fourni des instructions appropriées.
L'auto-injection d'Elonva ne devra être réalisée que par des patientes
motivées, correctement formées et pouvant disposer de conseils avisés.
Population pédiatrique
Chez les hommes adolescents (de 14 ans et plus)
Une
injection sous-cutanée dans la paroi abdominale peut être réalisée par le
patient ou un aidant, à condition qu'ils aient reçu une formation appropriée.
Elonva doit être administré le matin une fois toutes les deux semaines, le même
jour de la semaine, en association avec de l'hCG administré 2 fois par semaine
(500 - 5000 UI).
Effets indésirables possibles ELONVA
+ -- Réaction d'hypersensibilité locale
- Réaction d'hypersensibilité généralisée
- Rash allergique
- Saute d'humeur
- Maux de tête
- Vertige
- Bouffée de chaleur
- Nausée
- Distension abdominale
- Vomissement
- Diarrhée
- Constipation
- Douleur dorsale
- Avortement spontané
- Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
- Douleur pelvienne
- Gêne pelvienne
- Sensibilité des seins
- Torsion ovarienne
- Douleur des annexes de l'utérus
- Ovulation prématurée dans un protocole de stimulation ovarienne contrôlée
- Douleur mammaire
- Fatigue
- Hématome au point d'injection
- Douleur au point d'injection
- Irritabilité
- Elévation de l'ALAT
- Elévation de l'ASAT
- Douleur post-procédure
- Grossesse extra-utérine
- Grossesse multiple
- Thrombo-embolie
Résumé du profil de sécurité
Les
effets indésirables les plus fréquemment rapportés lors des essais cliniques
réalisés chez les femmes avec Elonva (N = 2 397) sont
des sensations d'inconfort pelvien (6,0 %), le SHSO (4,3 %, voir aussi rubrique
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), des céphalées (4,0
%), des douleurs pelviennes (2,9 %), des nausées (2,3 %), une fatigue (1,5 %)
et une sensibilité des seins (1,3 %).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Le
tableau ci-dessous liste les principaux effets indésirables chez les adultes
traités par Elonva dans le cadre d'études cliniques
et de la surveillance post-commercialisation conformément aux classes de
systèmes d'organes et à la fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥
1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥
1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre
décroissant de gravité.
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections du système immunitaire | Indéterminée | Réactions d'hypersensibilité, à la fois locales et généralisées, dont rash* |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Sautes d'humeur |
Affections du système nerveux | Fréquent Peu fréquent | Maux de tête Vertiges |
Affections vasculaires | Peu fréquent | Bouffées de chaleur |
Affections gastro-intestinales | Fréquent Peu fréquent | Nausées Distension abdominale, vomissement, diarrhée, constipation |
Affections musculosquelettiques et systémiques | Peu fréquent | Douleurs dorsales |
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales | Peu fréquent | Avortement spontané |
Affections des organes de reproduction et du sein | Fréquent Peu fréquent | SHSO, douleurs pelviennes, sensation d'inconfort pelvien, sensibilité des seins Torsion ovarienne, douleurs des annexes de l'utérus, ovulation précoce, douleurs mammaires |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent Peu fréquent | Fatigue Torsion ovarienne, douleurs des annexes de l'utérus, ovulation précoce, douleurs mammaires |
Investigations | Peu fréquent | Elévation de l'alanine aminotransférase (ALAT), élévation de l'aspartate aminotransférase (ASAT) |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Peu fréquent | Douleur interventionnelle |
*
Effets indésirables identifiés au cours de la surveillance
post-commercialisation.
Description de certains effets indésirables
De
plus, des grossesses extra-utérines et des grossesses multiples ont été
rapportées. Elles sont considérées comme étant liées à l'AMP ou à la grossesse
qui s'en est suivie.
Dans
de rares cas, une thromboembolie a été observée avec
un traitement par Elonva. Ceci a également été
rapporté sous traitement avec d'autres gonadotrophines.
Population pédiatrique (âgée de 14 ans et plus)
Le
tableau ci-dessous liste les effets indésirables rapportés avec Elonva dans une étude clinique réalisée chez les hommes
adolescents (17 patients traités) conformément aux classes de systèmes
d'organes et à la fréquence : fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Classe de systèmes d'organes | Fréquence1 | Effets indésirables |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Vomissement |
Affections vasculaires | Fréquent | Bouffées de chaleur |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent | Douleur au site d'injection |
1 les effets indésirables rapportés au moins une fois sont
listés comme fréquents car un seul signalement correspond à une fréquence
supérieure à 1%.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament
est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet
indésirable suspecté via le système national de
déclaration : voir Annexe V.
Contre-indications ELONVA
+ -- Tumeur de l'ovaire
- Tumeur du sein
- Tumeur de l'utérus
- Tumeur de l'hypophyse
- Tumeur de l'hypothalamus
- Saignements vaginaux d'origine inconnue
- Insuffisance ovarienne primaire
- Kyste ovarien
- Hypertrophie ovarienne
- Antécédent de syndrome d'hyperstimulation ovarienne
- Précédent cycle de SOC avec plus de 30 follicules > = 11mm
- Follicules antraux > 20
- Myome utérin incompatible avec une grossesse
- Malformation des organes génitaux incompatible avec une grossesse
- Syndrome des ovaires polykystiques
- Grossesse
- Allaitement
- Insuffisance rénale
- Sujet de plus de 60kg
- Sujet de sexe féminin de plus de 37 ans
- Sujet de sexe féminin de moins de 18 ans
- Sujet de sexe masculin de moins de 14 ans
- Sujet de sexe masculin de plus de 18 ans
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
- Tumeurs de l'ovaire, du sein, de l'utérus, de l'hypophyse ou de l'hypothalamus.
- Saignements vaginaux anormaux (en dehors des menstruations) de cause non déterminée ou non connue.
- Insuffisance ovarienne primaire.
- Kystes ovariens ou hypertrophie ovarienne.
- Myomes utérins incompatibles avec la grossesse.
- Malformations des organes reproducteurs incompatibles avec la grossesse.
- Facteurs de risque de SHSO
- Antécédent de syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHSO).
- Un cycle précédent de SOC ayant abouti à plus de 30 follicules ≥ 11 mm mesurés par échographie.
- Un compte basal de follicules antraux > 20.
- Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Précautions d’emploi ELONVA
+ -- Manifestations d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne
- Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
- Antécédent de chirurgie abdominale
- Antécédent de kyste ovarien
- Torsion ovarienne
- Grossesse extra-utérine
- Risque d'accident thrombo-embolique
- Insuffisance testiculaire primaire
- Insuffisance hépatique
Traçabilité
Afin
d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Evaluation de l'infertilité avant de débuter le traitement
Avant
d'entreprendre le traitement, un bilan de l'infertilité du couple est
nécessaire. Les examens chez la femme rechercheront tout
particulièrement une hypothyroïdie, une insuffisance
corticosurrénalienne, une hyperprolactinémie et des tumeurs
hypophysaires ou hypothalamiques pour lesquelles les traitements
spécifiques seront prescrits. Les conditions médicales contre-indiquant
la grossesse doivent également être évaluées avant de commencer un
traitement par Elonva.
Dosage au cours du cycle de stimulation
Elonva
est prévu pour une seule et unique injection sous-cutanée. Des
injections supplémentaires d'Elonva ne doivent pas être administrées au
cours du même cycle de traitement. (voir aussi rubrique Posologie et mode d'administration).
Après l'injection d'Elonva, aucun médicament additionnel contenant de la FSH (rec) ne doit être administré avant le 8ème jour de stimulation (voir aussi rubrique Posologie et mode d'administration).
Insuffisance rénale
Chez
les patients avec une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, le
taux d'élimination de la corifollitropine alfa peut être diminué (voir
rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Par conséquent, l'utilisation d'Elonva chez ces patients n'est pas recommandée.
Non recommandé avec un protocole agoniste de la GnRH chez les femmes suivant un protocole d'AMP
Il
existe des données limitées sur l'utilisation d'Elonva en association
avec un agoniste de la GnRH. Les résultats d'une étude non contrôlée de
faible effectif évoquent une réponse ovarienne plus importante avec un
agoniste qu'avec un antagoniste de la GnRH. En conséquence,
l'utilisation d'Elonva n'est pas recommandée en association avec un
agoniste de la GnRH (voir aussirubrique Posologie et mode d'administration).
Non recommandé chez les hommes adolescents ayant préalablement reçu un traitement à base de GnRH, gonadotrophines ou testostérone.
Il
n'existe pas de données disponibles chez les patients préalablement
traités par GnRH, gonadotrophines (ex. hCG, FSH) et androgènes (ex.
testostérone, etc.) sauf dans le cadre de procédures diagnostiques.
Syndrome d'Hyperstimulation Ovarienne (SHSO)
Le
SHSO est un syndrome distinct de l'hypertrophie ovarienne simple. Les
signes et les symptômes cliniques d'un SHSO d'intensité légère et
modérée sont des douleurs abdominales, des nausées, des diarrhées, une
augmentation de volume discrète à modérée des ovaires ainsi que des
kystes ovariens. Un SHSO sévère peut engager le pronostic vital. Les
signes et les symptômes cliniques d'un SHSO d'intensité sévère sont des
kystes ovariens de volume important, une douleur abdominale aiguë, des
ascites, un épanchement pleural, un hydrothorax, une dyspnée, une
oligurie, des anomalies hématologiques et une prise de poids. Dans de
rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en
association avec un SHSO. Des anomalies transitoires des tests de la
fonction
hépatique,
évocatrices d'une atteinte hépatique avec ou sans modifications
morphologiques à la biopsie hépatique, ont également été rapportées en
association avec un SHSO.
Un
SHSO peut être provoqué par l'administration d'une hCG et par la
grossesse (hCG endogène). Un SHSO précoce apparaît habituellement dans
les 10 jours suivant l'administration d'hCG et peut être associé à une
réponse ovarienne excessive à la stimulation par les gonadotrophines.
Un SHSO retardé apparaît plus de 10 jours après l'administration d'hCG,
conséquence des modifications hormonales liées à la grossesse. En
raison du risque de développer un SHSO, les patientes doivent être
suivies au moins deux semaines après l'administration d'hCG.
Les
femmes présentant des facteurs de risque connus pour une réponse
ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au
développement de SHSO après un traitement par Elonva. Pour les femmes
ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, et pour lesquelles
les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, l'observation
attentive des premiers signes et symptômes de SHSO est recommandée.
Suivre
la pratique clinique actuelle pour réduire le risque de SHSO pendant
l'assistance médicale à la procréation (AMP). Le respect des doses
recommandées d'Elonva et du schéma thérapeutique de même que la
surveillance étroite de la réponse ovarienne sont importants pour
réduire le risque de SHSO. Afin de surveiller le risque de SHSO, des
contrôles échographiques du développement folliculaire doivent être
effectués avant le traitement et à des intervalles réguliers en cours
de traitement ; la détermination simultanée des taux d'estradiol
sérique peut également être utile. Avec les techniques d'assistance
médicale à la procréation (AMP), le risque de SHSO est augmenté avec 18
follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 11 mm. Si un SHSO se
développe, une prise en charge standard et appropriée du SHSO devra
être mise en place et suivie.
Torsion ovarienne
Des
torsions ovariennes ont été rapportées après un traitement par
gonadotrophines, y compris Elonva. Les torsions ovariennes peuvent être
liées à d'autres conditions, telles que le SHSO, la grossesse, une
chirurgie abdominale antérieure, des antécédents de torsions ovariennes
et des antécédents ou la présence de kystes ovariens. Les lésions des
ovaires résultant d'une réduction de l'apport sanguin peuvent être
limitées par un diagnostic précoce et par une détorsion immédiate.
Grossesse multiple
Des
grossesses et des naissances multiples ont été rapportées avec tous les
traitements par des gonadotrophines, y compris Elonva. La femme et son
partenaire devront être informés des risques éventuels pour la mère
(complications pendant la grossesse et l'accouchement) et pour le
nouveau-né (faible poids à la naissance) avant de commencer le
traitement. Chez les patientes traitées par des techniques d'AMP, le
risque de grossesse multiple est principalement lié au nombre
d'embryons transférés.
Grossesse extra-utérine
Les
femmes infertiles traitées par AMP ont une incidence accrue de
grossesses extra-utérines. Il est important de confirmer par une
échographie précoce si la grossesse est intra-utérine et d'exclure la
possibilité d'une grossesse extra-utérine.
Malformations congénitales
L'incidence
des malformations congénitales peut être légèrement plus élevée après
une AMP qu'après une conception naturelle. Ceci peut être dû à des
caractéristiques parentales (par exemple : âge de la mère,
caractéristiques du sperme) et à un taux plus important de grossesses
multiples.
Tumeurs de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction
Des
tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et d'autres organes de la
reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à
plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas
été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le
risque de ces tumeurs chez les femmes infertiles.
Complications vasculaires
Des
évènements thromboemboliques, associés ou non au SHSO, ont été
rapportés suite à un traitement par gonadotrophines, y compris Elonva.
Les thromboses intravasculaires, pouvant provenir de veines ou
d'artères, peuvent entraîner une diminution de la circulation sanguine
vers les organes vitaux ou vers les extrémités. Les femmes ayant des
facteurs de risque généralement reconnus de thrombose, tels qu'un
antécédent personnel ou familial, une obésité sévère ou une
thrombophilie, peuvent présenter un risque augmenté d'évènements
thromboemboliques en conséquence du traitement par gonadotrophines.
Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par gonadotrophines
doivent être comparés avec les risques. On doit noter, d'autre part,
que la grossesse elle-même expose aussi à un risque augmenté de
thrombose.
Population pédiatrique
Des
taux élevés de FSH endogène sont révélateurs d'une insuffisance
testiculaire primaire. Ces patients ne sont pas répondeurs au
traitement par Elonva/hCG.
Après
achèvement de la transition pubertaire par un traitement associé
d'Elonva et d'hCG, les patients atteints d'HH nécessitent un traitement
de longue durée par testostérone pour maintenir les caractères sexuels
secondaires. Cependant, les protocoles de suivi du traitement de
maintien hormonal n'ont pas été évalués.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par injection, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Interactions médicamenteuses ELONVA
+ -Aucune étude
d'interaction avec Elonva et d'autres médicaments n'a été réalisée.
Etant donné que la corifollitropine alfa n'est pas un substrat des
enzymes du cytochrome P450, aucune interaction métabolique avec
d'autres médicament n'est attendue.
Elonva
peut induire un résultat faussement positif à un test de grossesse
sensible au taux d'hCG si le test est réalisé pendant la phase de
stimulation ovarienne d'un cycle d'AMP. Cela peut être dû à la
réactivité croisée de certains tests de grossesse sensibles au taux
d'hCG avec le peptide carboxy- terminal de la sous-unité bêta d'Elonva.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Surdosage ELONVA
+ -Plus
d'une injection d'Elonva dans un même cycle de traitement ou une trop
forte dose d'Elonva et/ou de FSH(rec) peuvent augmenter le risque de
SHSO (voir SHSO en rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Les effets d'un surdosage d'Elonva dans la population masculine adolescente sont inconnus.
Grossesse et allaitement ELONVA
+ -Grossesse
Dans
le cas d'une exposition involontaire à Elonva en cours de grossesse,
les données cliniques ne sont pas suffisantes pour exclure un effet
délétère sur cette grossesse. Au cours des études chez l'animal, une
toxicité sur les organes de reproduction a été observée (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Elonva ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
Elonva ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Elonva est indiqué dans le traitement de l'infertilité chez les femmes :
Chez
les femmes, Elonva est utilisé dans le traitement de la Stimulation
Ovarienne Contrôlée en association avec la GnRH dans les protocoles
d'AMP (voir rubrique Indications thérapeutiques).
Elonva est indiqué pour le traitement de l'HH chez les hommes adolescents :
Chez
les hommes adolescents (âgés de 14 ans et plus), Elonva est utilisé
pour le traitement de l'hypogonadisme hypogonadotrope en association
avec l'hCG (voir rubrique Indications thérapeutiques). Cependant l'effet de ce traitement sur la fertilité est inconnu.
Aspect et forme ELONVA
+ -Solution injectable.
Solution aqueuse, limpide et incolore.
Elonva est
conditionné en seringues Luer lock de 1 mL préremplies (verre
hydrolytique de type I), fermées par un piston et un embout en
élastomère bromobutyle. La seringue est munie d'un système de sécurité
automatique qui empêche de se piquer avec l'aiguille après utilisation
et elle est conditionnée avec une aiguille stérile pour l'injection.
Chaque seringue préremplie contient 0,5 mL de solution injectable.
Elonva est disponible dans une boîte contenant une seringue préremplie.
Autres formes
Composition ELONVA
+ -Principe actif | Solution injectable SC |
---|---|
Corifollitropine alpha | 100 µg* * |
Aucun excipient à effet notoire ? n'est présent dans la composition de ce médicament
Mécanisme d’action ELONVA
+ -Classe pharmacothérapeutique : hormones sexuelles et modulateurs du système génital, gonadotrophines, code ATC : G03GA09
Mécanisme d'action
La
corifollitropine alfa est conçue comme un stimulant folliculaire à
effet prolongé ayant le même profil pharmacodynamique que la FSH(rec),
mais avec une durée d'activité FSH nettement prolongée. La longue durée
d'action de l'activité FSH a pu être obtenue en ajoutant le peptide
carboxy-terminal de la sous-unité bêta de la gonadotrophine chorionique
humaine (hCG) à la chaîne bêta de la FSH humaine. La corifollitropine
alfa ne possède aucune activité intrinsèque LH/hCG.
En
raison de la capacité de la corifollitropine alfa à déclencher et à
maintenir la croissance de multiples follicules pendant une semaine
entière, une seule injection sous-cutanée de la dose recommandée
d'Elonva peut remplacer les sept premières injections quotidiennes
d'une FSH(rec), quelle qu'elle soit, dans un cycle de traitement de
stimulation ovarienne contrôlée.
Population pédiatrique masculine adolescente (âgée de 14 ans et plus)
L'activité FSH prolongée de la corifollitropine alfa stimule les
cellules de Sertoli immatures du testicule afin d'initier le
développement gonadique et permettre la future spermatogenèse.
L'association
de FSH et de hCG permet d'initier la puberté en stimulant les cellules
de Leydig et en augmentant la production de testostérone jusqu'à ce que
le volume testiculaire atteigne une taille adulte.
Efficacité et sécurité clinique
Dans
trois essais cliniques randomisés, en double-aveugle, le traitement par
une injection unique sous- cutanée d'Elonva 100 microgrammes (étude
ENSURE) ou 150 microgrammes (études ENGAGE et PURSUE) couvrant les 7
premiers jours d'une SOC a été comparé au traitement par une dose
quotidienne de 150, 200 ou 300 UI de FSH(rec), respectivement.
L'inhibition hypophysaire a été induite par un antagoniste de la GnRH
(injection d'acétate de ganirelix à une dose quotidienne de0,25 mg) dans chacun des trois essais cliniques.
Dans
l'étude ENSURE, 396 femmes saines ayant des cycles ovulatoires normaux,
âgées de 18 à 36 ans avec un poids corporel inférieur ou égal à 60 kg,
ont été traitées pendant un cycle par 100 microgrammes d'Elonva et par
un antagoniste de la GnRH pour l'inhibition hypophysaire dans le cadre
d'un programme d'AMP. Le critère principal d'efficacité était le nombre
d'ovocytes ponctionnés. La durée totale médiane de stimulation était de
9 jours pour les deux groupes, indiquant que deux jours de FSH(rec)
étaient nécessaires pour compléter la stimulation ovarienne à partir du
8ème jour de stimulation (la FSH(rec) était administrée le jour de l'hCG pour cette étude).
Dans l'étude ENGAGE, 1 506 femmes saines ayant des cycles ovulatoires normaux, âgées de 18 à 36
ans avec un poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90
kg, ont été traitées pendant un cycle par 150 microgrammes d'Elonva et
par un antagoniste de la GnRH pour l'inhibition hypophysaire dans le
cadre d'un programme d'AMP. Les critères principaux d'efficacité
étaient à la fois les taux de grossesses en cours et le nombre
d'ovocytes ponctionnés. La durée totale médiane de stimulation était de
9 jours pour les deux groupes, indiquant que deux jours de FSH(rec)
étaient nécessaires pour compléter la stimulation ovarienne à partir du
8ème jour de stimulation (la FSH(rec) était administrée le jour de l'hCG pour cette étude).
Dans
l'étude PURSUE, 1 390 femmes saines ayant des cycles ovulatoires
normaux, âgées de 35 à 42 ans avec un poids corporel supérieur ou égal
à 50 kg, ont été traitées pendant un cycle par150 microgrammes d'Elonva
et par un antagoniste de la GnRH pour l'inhibition hypophysaire dans le
cadre d'un programme d'AMP. Le principal critère d'efficacité était le
taux de grossesses évolutives. Le nombre d'ovocytes ponctionnés était
un critère d'efficacité secondaire clé. La durée totale médiane de
stimulation était de 9 jours pour les deux groupes, indiquant que un
jour de FSH(rec) était nécessaire pour compléter la stimulation
ovarienne à partir du 8ème jour de stimulation (la FSH(rec) n'était pas administrée le jour de l'hCG pour cette étude).
Dans
les trois études, le traitement par une injection unique d'Elonva, 100
ou 150 microgrammes, couvrant les sept premiers jours de la SOC, a
abouti à un nombre plus élevé d'ovocytes ponctionnés par rapport à une
dose quotidienne de FSH(rec). Cependant, les différences étaient
comprises dans les marges d'équivalence prédéfinies (ENGAGE et ENSURE)
ou dans les marges de non-infériorité (PURSUE). Voir Tableau 1
ci-dessous.
Tableau 1 : Nombre moyen d'ovocytes ponctionnés dans les études ENSURE, ENGAGE et PURSUE
Population « en intention de traiter » (ITT)
Paramètre | ENSURE (18 - 36 ans) (poids corporelinférieur ou égal à 60 kg) | ENGAGE (18 - 36 ans) (poids corporelsupérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg) | PURSUE (35 - 42 ans) (poids corporelsupérieur ou égal à 50 kg) | |||
Elonva 100 µg | FSH(rec) 150 UI | Elonva 150 µg | FSH(rec) 200 UI | Elonva 150 µg | FSH(rec) 300 UI | |
N = 268 | N = 128 | N = 756 | N = 750 | N = 694 | N = 696 | |
Nombre moyen d'ovocytes | 13,3 | 10,6 | 13,8 | 12,6 | 10,7 | 10,3 |
Différence[IC 95 %] | 2,5 [1,2 ; 3,9] | 1,2 [0,5 ; 1,9] | 0,5 [-0,2 ; 1,2] |
Grossesse issue de cycles avec transfert d'embryons frais dans les études ENGAGE et PURSUE
Dans
l'étude ENGAGE, la non-infériorité a été démontrée pour les taux de
grossesses en cours entre Elonva et FSH(rec), avec le taux de
grossesses en cours défini comme la présence d'au moins un fœtus avec
une activité cardiaque, évaluée au moins 10 semaines après le transfert
d'embryon.
Dans
l'étude PURSUE, la non-infériorité a été démontrée pour le taux de
grossesses évolutives entre Elonva et FSH(rec), avec le taux de
grossesses évolutives défini comme le pourcentage de sujets ayant au
moins un fœtus avec une activité cardiaque, évaluée 5 à 6 semaines
après le transfert d'embryon.
Les
résultats concernant les grossesses issues de cycles avec transfert
d'embryons frais dans les études ENGAGE et PURSUE sont résumés dans le
Tableau 2 ci-dessous :
Tableau
2 : Résultats concernant les grossesses issues de cycles avec transfert
d'embryons frais dans les études ENGAGE et PURSUE
Population en « intention de traiter » (ITT)
Paramètre | Cycles avec transfert d'embryons frais dans l'étude ENGAGE† (18 - 36 ans) (poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg) | Cycles avec transfert d'embryons frais dans l'étude PURSUE‡ (35 - 42 ans) (poids corporelsupérieur ou égal à 50 kg) | ||||
Elonva 150 µg | FSH(rec) 200 UI | Différence [IC 95 %] | Elonva 150 µg | FSH(rec) 300 UI | Différence [IC 95 %] | |
N = 756 | N = 750 | N = 694 | N = 696 | |||
Taux de grossessesévolutives | 39,9 % | 39,1 % | 1,1 [-3,8 ; 5,9] | 23,9 % | 26,9 % | -3,0 [-7,3 ;1,4] |
Taux degrossesses en cours | 39,0 % | 38,1 % | 1,1 [-3,8 ; 5,9] | 22,2 % | 24,0 % | -1,9 [-6,1 ;2,3] |
Taux de naissances vivantes* | 35,6 % | 34,4 % | 1,3 [-3,5 ; 6,1] | 21,3 % | 23,4 % | -2,3 [-6,5 ;1,9] |
Le critère principal d'efficacité dans l'étude ENGAGE était la
grossesse en cours (évaluée au moins 10 semaines après le transfert
d'embryon)
‡ Le critère principal d'efficacité
dans l'étude PURSUE était le taux de grossesses évolutives défini comme
le pourcentage de sujets ayant au moins un fœtus avec une activité
cardiaque évaluée 5 à 6 semaines après le transfert d'embryon.
*Le taux de naissances vivantes était un critère secondaire d'efficacité dans les études ENGAGE et PURSUE
Dans
ces essais cliniques, le profil de sécurité d'une injection unique
d'Elonva était comparable aux injections quotidiennes de FSH(rec).
Grossesse issue de cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans les études ENGAGE et PURSUE
Le
suivi de l'étude ENGAGE sur le transfert d'embryons congelés-décongelés
a inclus des femmes ayant eu au moins un embryon décongelé pour une
utilisation allant jusqu'à un an après cryoconservation. Le nombre
moyen d'embryons congelés-décongelés transférés dans les cycles de
l'étude ENGAGE, a été de 1,7 dans les deux groupes de traitement.
Le
suivi de l'étude PURSUE sur le transfert d'embryons congelés-décongelés
a inclus des femmes ayant eu au moins un embryon décongelé pour une
utilisation dans un délai de deux ans à partir de la date de la
dernière cryoconservation pour cette étude. Le nombre moyen d'embryons
congelés- décongelés transférés dans les cycles de l'étude PURSUE, a
été de 2,4 dans les deux groupes de traitement. Cette étude a également
fourni des données de sécurité sur les nourrissons nés d'embryons
cryoconservés.
Le
nombre maximum de cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés
a été respectivement de 5 et de 4 sur la période de suivi des études
ENGAGE et PURSUE. Les résultats concernant les grossesses issues des
deux premiers cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelés dans
les études ENGAGE et PURSUE sont résumés dans le Tableau 3 ci-dessous.
Tableau
3 : Résultats concernant les grossesses issues de cycles avec transfert
d'embryons congelés-décongelés, dans les études ENGAGE et PURSUE
Population en « Intention de Traiter » (ITT)
Cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelésdans l'étude ENGAGE (18 - 36 ans) (poids corporel supérieur à 60 kg et inférieur ou égal à 90 kg) | Cycles avec transfert d'embryons congelés-décongelésdans l'étude PURSUE (35 - 42 ans) (poids corporelsupérieur ou égal à 50 kg) | |||||||||||
Elonva 150 µg | FSH(rec) 200 UI | Elonva 150 µg | FSH(rec) 300 UI | |||||||||
n | N | % | n | N | % | n | N | % | n | N | % | |
Cycle 1a avec transfert d'embryons congelés-décongelés | ||||||||||||
Grossesses en cours | 55 | 148 | 37,2 | 45 | 147 | 30,6 | 43 | 152 | 28,3 | 42 | 145 | 29,0 |
Naissances vivantes | - | - | - | - | - | - | 43 | 152 | 28,3 | 41 | 145 | 28,3 |
Cycle 2a avec transfert d'embryons congelés-décongelés | ||||||||||||
Grossesses en cours | 9 | 38 | 23,7 | 9 | 31 | 29,0 | 8 | 23 | 34,8 | 6 | 14 | 42,9 |
Naissancesvivantes | - | - | - | - | - | - | 8 | 23 | 34,8 | 6 | 14 | 42,9 |
n = nombre de sujets avec l'événement ; N = nombre total de sujets
a par transfert d'embryon
Malformations congénitales rapportées chez les nourrissons nés après un cycle avec transfert d'embryons congelés-décongelés
Après
l'utilisation d'Elonva, 61 nourrissons sont nés après un cycle avec
transfert d'embryons congelés-décongelés dans le suivi de l'étude
PURSUE et 607 nourrissons sont nés après un cycle avec transfert
d'embryons frais par AMP dans les études ENSURE, ENGAGE et PURSUE
combinées. Les taux de malformations congénitales (majeures et mineures
combinées) rapportés chez les nourrissons nés après un cycle avec
transfert d'embryons congelés-décongelés dans le suivi de l'étude
PURSUE (16,4 %) étaient similaires à ceux rapportés chez les
nourrissons nés après un cycle avec transfert d'embryons frais par AMP
dans les études ENSURE, ENGAGE et PURSUE combinées (16,8 %).
Immunogénicité
Sur
les 2 511 femmes traitées par Elonva qui ont été évaluées pour la
formation d'anticorps post- traitement, quatre (0,16 %) présentaient
des preuves de formation d'anticorps, dont trois qui avaient été
exposées une fois à Elonva et une qui avait été exposée deux fois à
Elonva. Dans chaque cas, ces anticorps étaient non-neutralisants et
n'interféraient pas avec la réponse à la stimulation ou aux réponses
physiologiques normales de l'axe Hypothalamo-Hypophyso-Ovarien (HHO).
Deux de ces quatre femmes ont été enceintes au cours du même cycle de
traitement que celui au cours duquel les anticorps ont été détectés,
suggérant que la présence d'anticorps non-neutralisants après
stimulation par Elonva n'est pas cliniquement pertinente.
Population pédiatrique
Une
étude d'éfficacité et de sécurité, en ouvert, monobras a été réalisée
pour évaluer le traitement avec Elonva en association avec l‘hCG pour
induire et/ou rétablir la puberté et induire et/ou rétablir la
spematogenèse chez 17 hommes adolescents âgés de 14 ans et plus dans le
cadre du traitement de l'hypogonadisme hypogonadotrope. Une période
d'initiation pendant laquelle Elonva était utilisé à la place de l'hCG
chez les adolescents avec HH a été incluse pour imiter le profil
gonadotrophique de la puberté normale, en stimulant les récepteurs FSH
des cellules de Sertoli avec de la corifollitropine alfa avant de
stimuler les récepteurs LH des cellules de Leydig avec l'hCG. L'étude
excluait les hommes ayant préalablement reçu des traitements à base de
GnRH, gonadotrophine ou testostérone. Elonva était administré une fois
toutes les 2 semaines pendant 64 semaines, en monothérapie pendant les
12 premières semaines (période d'initiation), puis en association avec
2 doses par semaine d'hCG (de 500 à 5000 UI) pendant 52 semaines
(période de traitement associé).
Le
critère principal d'efficacité reposait sur l'augmentation du volume
testiculaire définie par la somme des volumes des testicules droit et
gauche, mesurés par échographie. Sur la période totale de traitement de
64 semaines, la moyenne géométrique du volume testiculaire a augmenté,
passant de 1,4 mL à 12, 9 mL, soit une augmentation moyenne d'un
facteur 9,43 (IC 95% = [7,44 ; 11,97])
L'étude
du critère principal de sécurité a démontré que la corifollitropine
alfa était généralement bien tolérée, sans cas confirmé d'anticorps
anti-corifollitropine alfa, sans valeurs ni changements inattendus des
données cliniques de laboratoires ou des évaluations des signes vitaux
(voir aussi rubrique Effets indésirables).
Les
autres résultats à la semaine 64 incluaient une augmentation des taux
de testostérone, de la vitesse de croissance et de la progression de la
puberté (Tanner III, IV et V), et indiquaient une réponse appropriée à
la hCG. La diminution des taux d'hormone anti-müllerienne et l'augmentation des taux d'inhibine B suggéraient l'initiation de la spermatogenèse.
Autres informations ELONVA
+ -- Forme pharmaceutique : Solution injectable SC
- Voie d'administration : Sc
- Code ATC : G03GA09
- Classe pharmacothérapeutique : Corifollitropine alfa
- Conditions de prescription et de délivrance : Liste I Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement Prescription réservée aux spécialistes et services ENDOCRINOLOGIE Prescription réservée aux spécialistes et services GYNECOLOGIE Prescription réservée aux spécialistes et services OBSTETRIQUE
- Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 66844562
- Service médical rendu (SMR) : Important , Important , Important , Important
- Laboratoire titulaire AMM : Nv organon (25/01/2010)
- Laboratoire exploitant : Organon france
Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique.
Sources :
- Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
- Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
- Répertoire des génériques de l’ANSM
- Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
- Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
- Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
- Informations grossistes répartiteurs
- Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
- Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
- Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
- Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
- Ministère de la santé : substances dopantes