FUZEON 90 mg/ml, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 60 flacons de poudre + flacons de solvant de 1 mL

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Enfuvirtide
  • Prix de vente 1,661,73 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 100 %

FUZEON est habituellement prescrit pour :

Indications FUZEON

+ -


Fuzeon est indiqué, en association avec d'autres antirétroviraux, dans le traitement des patients infectés par le VIH-1, exposés et en échec à un traitement comprenant au moins un médicament de chacune des classes antirétrovirales suivantes : inhibiteurs de protéase, analogues non nucléosidiques de la transcriptase inverse et analogues nucléosidiques de la transcriptase inverse, ou présentant une intolérance aux traitements précédemment cités (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).


Pour déterminer une nouvelle association thérapeutique chez les patients en échec d'un traitement antirétroviral, une attention toute particulière doit être portée à l'histoire thérapeutique du patient ainsi qu'aux mutations associées aux différentes molécules. Des tests de résistance pourront, le cas échéant, se révéler utiles (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).


Comment prendre FUZEON

+ -


Fuzeon doit être prescrit par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


Posologie


Adultes et adolescents  16 ans : la
dose recommandée de Fuzeon est de 90 mg deux fois par jour, en
injection sous-cutanée dans la partie haute du bras, la face antérieure
de la cuisse ou l'abdomen.


Si
une dose est oubliée, les patients doivent être informés de prendre la
dose dés que possible. Néanmoins, s'il reste moins de 6 heures avant la
prochaine dose habituelle, la dose oubliée ne doit pas être prise.


Sujets âgés : il n'y a pas de données disponibles chez les patients âgés de plus de 65 ans.

Enfants 6 ans et adolescents : les données disponibles chez l'enfant sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Le schéma posologique qui a été utilisé pour les études cliniques est décrit dans le Tableau 1 ci- dessous :

La suite après cette publicité


Tableau 1: Posologie pédiatrique

Poids (kg)

Dose par injection bi- quotidienne (mg/dose)

Volume injecté (90 mg d'enfuvirtide par ml)

11,0 à 15,5

27

0,3 ml

15,6 à 20,0

36

0,4 ml

20,1 à 24,5

45

0,5 ml

24,6 à 29,0

54

0,6 ml

29,1 à 33,5

63

0,7 ml

33,6 à 38,0

72

0,8 ml

38,1 à 42,5

81

0,9 ml

42,6

90

1,0 ml


Fuzeon
n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 6 ans suite à
l'insuffisance de données concernant la sécurité et l'efficacité (voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Insuffisance rénale : il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez l'insuffisant rénal, y compris sous dialyse (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).


Insuffisance hépatique : les
données disponibles ne permettent pas d'établir des recommandations
posologiques chez l'insuffisant hépatique (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).


Mode d'administration


Fuzeon doit être admnistré uniquement par injection sous-cutannée.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.


Effets indésirables possibles FUZEON

+ -
  • Sinusite
  • Papillome cutané
  • Grippe
  • Pneumonie
  • Infection de l'oreille
  • Lymphadénopathie
  • Perte d'appétit
  • Anorexie
  • Hypertriglycéridémie
  • Augmentation des triglycérides sériques
  • Diabète
  • Anxiété
  • Cauchemars
  • Irritabilité
  • Neuropathie périphérique
  • Hypo-esthésie
  • Troubles de l'attention
  • Tremblement
  • Conjonctivite
  • Vertige labyrinthique
  • Congestion nasale
  • Pancréatite
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Sécheresse cutanée
  • Eczéma séborrhéique
  • Erythème
  • Acné
  • Myalgie
  • Néphrolithiase
  • Hématurie
  • Perte de poids
  • Syndrome pseudogrippal
  • Faiblesse
  • Réaction au site d'injection
  • Douleur au site d'injection
  • Gêne au site d'injection
  • Infection au site d'injection
  • Abcès au site d'injection
  • Cellulite au site d'injection
  • Erythème au site d'injection
  • Induration au site d'injection
  • Nodule au site d'injection
  • Kyste au site d'injection
  • Prurit au site d'injection
  • Ecchymose au site d'injection
  • Réaction d'hypersensibilité
  • Rash cutané
  • Fièvre
  • Nausée
  • Vomissement
  • Frissons
  • Raideur
  • Hypotension
  • Elévation des transaminases
  • Réaction à complexes immuns
  • Détresse respiratoire
  • Glomérulonéphrite
  • Infection opportuniste
  • Rétinite à cytomégalovirus
  • Infection mycobactérienne
  • Pneumopathie à Pneumocystis carinii
  • Maladie auto-immune
  • Maladie de Basedow
  • Ostéonécrose
  • Douleur osseuse
  • Arthralgie
  • Raideur articulaire
  • Difficulté pour se mouvoir
  • Amyloïdose
  • Hyperéosinophilie
  • Diminution de l'hémoglobine
  • Augmentation de la créatine-phosphokinase
+ Afficher plus - Afficher moins

  • Résumé du profil de sécurité

    Les
    données de tolérance font principalement référence aux résultats
    combinés des études TORO 1 et TORO 2 à 48 semaines (voir le paragraphe
    5.1). Les résultats de tolérance sont exprimés par le nombre de
    patients présentant une réaction indésirable pour une exposition de 100
    patients années (à l'exception des réactions au site d'injection).

    Les
    évènements les plus fréquemment rapportés ont été les réactions au site
    d'injection, les diarrhées et les nausées. L'ajout de Fuzeon à un
    traitement antirétroviral n'a généralement pas augmenté la fréquence ou
    la sévérité de la plupart des réactions indésirables.

  • Tableau récapitulatif des effets indésirables

    Le Tableau 2 présente les événements observés avec un taux plus élevé chez les patients sous Fuzeon

    +
    TO que chez les patients sous TO seul et ce avec une différence
    d'exposition d'au moins 2 patients pour 100 patients années. Une
    augmentation statistiquement significative a été observée pour les
    pneumonies et les lymphadénopathies. La plupart des réactions
    indésirables étaient d'intensité légère ou modérée. Les effets
    indésirables sont classés par classe de systèmes organes et par
    catégorie de fréquence.

    Les catégories de fréquence sont définies de la manière suivante : très fréquent ( 1/10); fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100); rare (
    1/10 000, < 1/1 000); très rare (< 1/10 000); et fréquence
    indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Tableau 2: Effets indésirables attribués au traitement avec Fuzeon dans les études combinées TORO 1 et TORO 2

    Classe de systèmes d'organes Fréquence Effet indésirable
    Infections et infestations Fréquent Sinusite, papillome cutané, grippe, pneumonie, infection de l'oreille
    Affections hématologiques et du système lymphatique Fréquent Lymphadénopathie
    Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent Perte d'appétit, anorexie, hypertriglycéridémie, augmentation des triglycérides dans le sang, diabète sucré,
    Affections psychiatriques Fréquent Anxiété, cauchemars, irritabilité
    Affections du système nerveux Très fréquent Fréquent Neuropathie périphérique Hypoesthésie, troubles de l'attention, tremblements
    Affections oculaires Fréquent Conjonctivite
    Affections de l'oreille et du labyrinthe Fréquent Vertiges
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent Congestion nasale
    Affections gastro-intestinales Fréquent Pancreatite, reflux gastro-oesophagien
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent Sécheresse cutanée, eczéma séborrhéique, erythème, acné
    Affections musculo-squelettiques et systémiques Fréquent Myalgie
    Affections du rein et des voies urinaires Fréquent Néphrolithiase, hématurie
    Troubles généraux et anomalies au site d'administration Très fréquent Fréquent Perte de poids Syndrome pseudo-grippal, faiblesse
  • Description d'effets indésirables particuliers

  • Réactions au site d'injection

    Les
    réactions au site d'injection (RSIs) ont été les effets indésirables
    les plus fréquemment rapportés, survenant chez 98 % des patients
    (Tableau 3). La grande majorité des RSIs est apparue au cours de la
    première semaine d'administration de Fuzeon et a été associée à une
    douleur ou une gêne légère à modérée au site d'injection, sans
    limitation des activités courantes. L'intensité de la douleur et de la
    gêne n'a pas augmenté avec la durée du traitement. Les signes et les
    symptômes ont généralement duré 7 jours au maximum. Des infections au
    site d'injection (incluant abcès et cellulite) ont été observées chez
    1,5 % des patients.

    Tableau
    3 : Tableau récapitulatif des signes/symptômes individuels
    caractéristiques des réactions locales au site d'injection rapportés
    dans les études combinées TORO 1 et TORO 2 (% de patients)



    n = 663
    Pourcentage d'arrêt de traitement pour RSI 4%
    Type d'événement Fuzeon + Traitement Optimiséa % d'événements comprenant des réactions de grade 3 % d'événements comprenant des réactions de grade 4
    Douleur / gêne 96,1% 11,0%b 0%b
    Erythème 90,8% 23,8%c 10,5%c
    Induration 90,2% 43.5%d 19,4%d
    Nodules et kystes 80,4% 29,1%e 0,2%e
    Prurit 65,2% 3,9%f ND
    Ecchymoses 51,9% 8,7%g 4,7%g

    aTout grade de sévérité.

    bGrade
    3 = douleur intense nécessitant des antalgiques (ou des morphiniques
    pendant ≤ 72 heures) et/ou limitant les activités courantes ; Grade 4 =
    douleur intense nécessitant une hospitalisation ou une prolongation
    d'hospitalisation, entraînant le

    La suite après cette publicité

    décès
    ou une incapacité/invalidité significative ou persistante, ou mettant
    en jeu le pronostic vital, ou médicalement significative.

    cGrade 3 = diamètre moyen ? 50 mm mais < 85 mm ; Grade 4 = diamètre moyen ? 85 mm. dGrade 3 = diamètre moyen ? 25 mm mais < 50 mm ; Grade 4 = diamètre moyen ? 50 mm. eGrade 3 = ? 3 cm ; Grade 4 = si écoulement.

    fGrade
    3 = réfractaire à un traitement local ou nécessitant un traitement par
    voie générale (oral ou parentéral); Grade 4 = non défini.

    gGrade 3 = > 3 cm mais ? 5 cm ; Grade 4 = > 5 cm Par
    ailleurs, un faible nombre de réactions d'hypersensibilité ont été
    attribuées à l'enfuvirtide et, dans certains cas, ces réactions sont
    réapparues lors de la réintroduction du produit. (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

    Autres effets indésirables

    Chez
    les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire
    sévère au moment de l'instauration du traitement par une association
    d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections
    opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des
    maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite
    auto-immune), ont également été observées dans le cadre de la
    restauration immunitaire ; cependant le délai rapporté d'apparition de
    ces maladies est plus variable, ces maladies pouvant survenir plusieurs
    mois suivant l'instaurationdu traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

    Des
    cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients
    présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie
    liée au VIH ou un traitement par association d'antirétroviraux au long
    cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

    L'enfuvirtide peut, comme un peptide, provoquer une amylose cutanée au site d'injection.

    Anomalies biologiques

    La
    majorité des patients n'ont présenté aucune modification du grade de
    toxicité des paramètres biologiques au cours des études à l'exception
    de ceux listés dans le Tableau 4.

    La suite après cette publicité

    A
    la semaine 48, l'hyperéosinophilie [nombre d'éosinophiles dépassant la
    limite supérieure de la normale soit > 0,7 x 109/l] a été observée
    avec un taux plus élevé dans le groupe Fuzeon (12,4 patients pour 100
    patients années) que dans le groupe TO seul (5,6 patients pour 100
    patients années). Pour un seuil d'hyperéosinophilie plus élevé (>
    1,4 x 109/l), le taux d'hyperéosinophilie ajusté en fonction de
    l'exposition est identique dans les deux groupes (1,8 patients pour 100
    patients années).

    Tableau
    4: Anomalies biologiques de grade 3 et 4 ajustées par rapport à
    l'exposition parmi les patients sous Fuzeon + TO et sous TO seul (>
    2 patients pour 100 patients années)

    Grade des paramètres de laboratoire Groupe Fuzeon + TO Pour 100 patients années Groupe TO seul Pour 100 patients années
    n (Exposition totale en patients années) 663 (557,0) 334 (162,1)
    ALAT
    Gr.3 (> 5-10 x Limite Supérieure de la Normale) Gr.4 (> 10 x Limite Supérieure de la Normale) 4,8 1,4 4,3 1,2
    Hémoglobine
    Gr.3 (6,5-7,9 g/dl) Gr.4 (< 6,5 g/dl) 2,0 0,7 1,9 1,2
    Créatinine phosphokinase



    Gr.3 (> 5-10 x Limite Supérieure de la Normale) Gr.4 (> 10 x Limite Supérieure de la Normale) 8,3 3,1 8,0 8,6

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La
    déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
    médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
    rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
    déclarent tout effet indésirable suspecté via
    le système national de déclaration- voir Annexe V*.


    Contre-indications FUZEON

    + -
    • Patient de moins de 6 ans
    • Patient de moins de 11 kg
    • Patient de plus de 65 ans
    • Grossesse
    • Allaitement


    Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.


    Précautions d’emploi FUZEON

    + -
    • Pneumonie bactérienne
    • Réaction d'hypersensibilité
    • Pathologie hépatique
    • Insuffisance rénale modérée à sévère
    • Patient dialysé
    • Syndrome de restauration immunitaire
    • Syndrome inflammatoire
    • Consommation d'alcool
    • Ostéonécrose
    • Indice de masse corporelle élevé (> 30)
    • Arthralgie
    • Raideur articulaire
    • Difficulté pour se mouvoir
    • Insuffisant hépatique
    + Afficher plus - Afficher moins

    Fuzeon doit être administré dans le cadre d'une association thérapeutique. Veuillez également vous reporter au résumé des caractéristiques du produit des autres médicaments antirétroviraux associés. Comme pour les autres antirétroviraux, l'enfuvirtide doit être associé de façon optimale à d'autres antirétroviraux auxquels le virus du patient est sensible (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

    Les patients doivent être informés que Fuzeon ne guérit pas de l'infection à VIH-1. Bien qu'il ait été démontré qu'un traitement antirétroviral efficace sur le plan virologique réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Afin de prévenir toute transmission, des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales.

    La suite après cette publicité

    Des études chez l'animal ont montré que l'enfuvirtide pouvait perturber certaines fonctions immunes (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Dans les essais cliniques, une augmentation de la fréquence de certaines infections bactériennes, notamment un taux plus élevé de pneumonie, a été observée chez des patients traités par Fuzeon ; toutefois, un risque accru de pneumonie bactérienne lié à l'utilisation de Fuzeon n'a pas été confirmé par les données épidémiologiques ultérieures.

    Des réactions d'hypersensibilité ont été occasionnellement associées au traitement par enfuvirtide et, dans de rares cas, les manifestations d'hypersensibilité sont réapparues après la réadministration du produit. Ces réactions pouvaient se manifester sous la forme de : rash, fièvre, nausées et vomissements, frissons, raideur, hypotension et élévation des transaminases hépatiques sériques, ainsi qu'une éventuelle réaction à complexes immuns, une détresse respiratoire et une glomérulonéphrite. Les patients présentant des signes/symptômes d'une réaction d'hypersensibilité systémique doivent interrompre le traitement par enfuvirtide et consulter immédiatement un médecin. Le traitement par enfuvirtide ne doit pas être réadministré chez les patients ayant arrêté le traitement en raison de signes systémiques et de symptômes d'hypersensibilité imputables à l'enfuvirtide. Il n'a pas été identifié de facteurs de risque prédictifs de la survenue ou de l'intensité des réactions d'hypersensibilité à l'enfuvirtide.

    Pathologie hépatique : la tolérance et l'efficacité de l'enfuvirtide n'ont pas été spécifiquement étudiées chez les patients présentant des troubles hépatiques sous-jacents significatifs. Le risque d'évènements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals est augmenté chez les patients porteurs d'une hépatite chronique B et C et traités par une association antirétrovirale. Quelques patients inclus dans les études cliniques de phase III étaient co-infectés par les hépatites B et C. Chez ces patients, l'ajout de Fuzeon n'a pas augmenté l'incidence des évènements hépatiques. En cas de traitement antiviral concomitant pour les hépatites B ou C, veuillez vous référer également à l'information produit correspondante pour ces médicaments.

    La suite après cette publicité

    L'administration de Fuzeon à des sujets non infectés par le VIH-1 peut induire la formation d'anticorps anti-enfuvirtide donnant des réactions croisées avec la gp-41 du VIH. Cela peut entraîner un test ELISA de sérologie VIH faussement positif.

    Il n'y a pas de données chez les patients à fonction hépatique altérée. Les données sont limitées chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère, ainsi que chez les patients dialysés. Fuzeon doit être utilisé avec précaution dans ces populations (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

    Syndrome de Restauration Immunitaire : chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis carinii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.

    Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune), ont également été observées dans le cadre de la restauration immunitaire ; cependant le délai rapporté d'apparition de ces maladies est plus variable, ces maladies pouvant survenir plusieurs mois suivant l'instauration du traitement.

    Ostéonécrose :

    L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

    La suite après cette publicité

    Interactions médicamenteuses FUZEON

    + -


    Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.


    Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'est attendue entre l'enfuvirtide et les médicaments métabolisés par les enzymes du CYP450 administrés en association.

    Influence de l'enfuvirtide sur le métabolisme des médicaments associés : dans une étude métabolique in vivo chez l'homme, l'enfuvirtide, administré à la posologie recommandée de 90 mg deux fois par jour, n'a pas inhibé le métabolisme des substrats du CYP3A4 (dapsone), du CYP2D6 (débrisoquine), du CYP1A2 (caféine), du CYP2C19 (méphenytoïne) et du CYP2E1 (chlorzoxazone).


    Influence des médicaments associés sur le métabolisme de l'enfuvirtide : dans des études distinctes d'interactions pharmacocinétiques, l'administration concomitante de ritonavir (inhibiteur puissant du CYP3A4) ou de saquinavir en association à de faibles doses de ritonavir et de rifampicine (inducteur puissant du CYP3A4) n'a pas entraîné de modifications cliniquement significatives de la pharmacocinétique de l'enfuvirtide.




    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination :


     


    Fuzeon doit uniquement être reconstitué avec 1,1 ml d'eau pour préparations injectables

    Surdosage FUZEON

    + -

    Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. La plus forte dose administrée dans un essai clinique à 12 patients était de 180 mg, en une seule injection sous-cutanée. Ces patients n'ont présenté aucune réaction indésirable qui n'ait été observée avec la posologie recommandée. Dans le cadre d'un programme d'accès compassionnel (Early Access Program), un patient s'est administré, en une seule fois, une dose de 180 mg de Fuzeon. Aucune réaction indésirable n'a été notée.

    Il n'existe pas d'antidote spécifique de l'enfuvirtide en cas de surdosage. Le traitement du surdosage consiste en un traitement symptomatique.

    Grossesse et allaitement FUZEON

    + -


    Grossesse :
    Il n'existe pas d'étude adaptée et standardisée chez la femme enceinte.
    Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères sur le
    développement foetal. L'enfuvirtide ne doit être administré à la femme
    enceinte que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour
    le foetus.



    Allaitement : Chez l'homme, on
    ignore si l'enfuvirtide est sécrété dans le lait maternel. Il doit être
    déconseillé aux mères qui reçoivent de l'enfuvirtide d'allaiter leur
    enfant, en raison du risque potentiel de transmission du VIH et
    d'éventuels effets indésirables de l'enfuvirtide chez l'enfant allaité.

    Aspect et forme FUZEON

    + -

    Poudre et solvant pour solution injectable.


    Poudre lyophilisée blanche à blanchâtre.



    - Poudre :

    Flacon : de 3 ml, en verre incolore de type I.

    Système de fermeture : bouchon de lyophilisation, en caoutchouc (sans latex).

    Sertissage : bague en aluminium avec opercule rabattable.

    - Solvant :

    Flacon : de 2 ml, en verre incolore de type I.

    Système de fermeture : bouchon en caoutchouc (sans latex).

    Sertissage : bague en aluminium avec opercule rabattable.

    - Taille du conditionnement :

    60 flacons de poudre pour solution injectable.

    60 flacons de solvant.

    60 seringues de 3 ml.

    60 seringues de 1 ml.

    180 tampons alcoolisés.

    Composition FUZEON

    + -
    Principe actif Poudre et solvant pour solution injectable
    Enfuvirtide 108 mg *
    * par dose unitaire
    Principes actifs : Enfuvirtide
    Excipients : Poudre : Sodium carbonate , Mannitol , Sodium hydroxyde , Chlorhydrique acide , Solvant : Eau pour préparations injectables

    Aucun excipient à effet notoire ? n'est présent dans la composition de ce médicament

    Mécanisme d’action FUZEON

    + -

    Classe pharmacothérapeutique : Autres antiviraux, Code ATC : J05A X07

    Mécanisme d'action :
    l'enfuvirtide appartient à la classe thérapeutique des inhibiteurs de
    fusion. C'est un inhibiteur du réarrangement structural de la gp41 du
    VIH-1, qui agit en se liant spécifiquement à
    cette
    protéine virale dans le milieu extracellulaire, bloquant ainsi la
    fusion entre la membrane virale et la membrane de la cellule cible, et
    empêchant l'ARN viral d'entrer dans la cellule cible.

    Activité antivirale in vitro :
    dans un test recombinant phénotypique d'entrée du VIH réalisé chez des
    patients issus des études cliniques de phase III, 612 échantillons du
    virus VIH recombinant contenant les gènes env de l'ARN du VIH ont été
    prélevés à l'inclusion, la sensibilité à l'enfuvirtide a montré une
    moyenne géométrique de la CE50 égale à 0,259 µg/ml (moyenne géométrique
    +
    2 CV = 1,96 µg/ml). L'enfuvirtide a également inhibé la fusion
    intercellulaire médiée par l'enveloppe du VIH-1. Des études
    d'associations médicamenteuses combinant l'enfuvirtide à des molécules
    représentatives de différentes classes d'antirétroviraux ont mis en
    évidence des activités antivirales additives à synergiques et une
    absence d'antagonisme. La relation entre la sensibilité in vitro du VIH-1 à l'enfuvirtide et l'inhibition de la réplication du VIH-1 chez l'homme n'a pas été démontrée.

    La suite après cette publicité

    Résistance aux antirétroviraux :
    une suppression virale incomplète peut entraîner le développement d'une
    résistance à une ou plusieurs molécules de l'association antivirale.


    Résistance in vitro à l'enfuvirtide :
    des isolats du VIH-1 de sensibilité réduite à l'enfuvirtide présentant
    des substitutions d'acides aminés (aa) en position aa 36-38 de
    l'ectodomaine de la gp41 ont été sélectionnés
    in vitro.
    Ces substitutions étaient corrélées à différents niveaux de réduction
    de la sensibilité à l'enfuvirtide sur les souches virales mutées pour
    ces positions.


    Résistance in vivo à l'enfuvirtide :
    lors des essais cliniques de phase III, des échantillons de VIH
    recombinant contenant les gènes env de l'ARN du VIH ont été prélevés
    jusqu'à la semaine 24 ; 187 échantillons ont montré une réduction de la
    sensibilité à l'enfuvirtide de plus de 4 fois par rapport aux
    échantillons correspondants avant traitement. Parmi ceux-là, 185
    (98,9%) des gènes env portaient des substitutions spécifiques des
    régions aa 36-45 de la gp 41. Les substitutions observées, par ordre
    décroissant de fréquence, étaient en positions aa 38, 43, 36, 40, 42 et
    45. Les substitutions isolées de ces acides aminés de la gp41 ont
    entraîné chacune un niveau variable de diminution de la sensibilité du
    recombinant viral à l'enfuvirtide par rapport à l'inclusion. Les
    moyennes géométriques de cette décroissance allaient de 15,2 fois pour
    V38M à 41,6 fois pour V38A. Les exemples de substitutions multiples
    étaient trop peu nombreux pour définir des combinaisons de
    substitutions multiples et leurs conséquences sur la sensibilité virale
    à l'enfuvirtide par rapport à la valeur initiale. La relation entre ces
    substitutions et l'efficacité de l'enfuvirtide
    in vivo n'a
    pas été établie. La décroissance de la sensibilité virale était
    corrélée au degré de résistance au traitement associé (voir Tableau6).


    Résistances croisées : puisque sa cible sur le VIH est différente, l'enfuvirtide est tout aussi actif in vitro sur
    les souches expérimentales de type sauvage ou les souches cliniques que
    sur les souches résistantes à 1, 2 ou 3 autres classes
    d'antirétroviraux (analogues nucléosidiques de la transcriptase
    inverse, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse et
    inhibiteurs de protéase). Inversement, les mutations en positions 36-45
    de la gp41 qui confèrent une résistance à l'enfuvirtide ne devraient
    pas donner lieu à des résistances croisées aux autres classes
    d'antirétroviraux.

    La suite après cette publicité

    Données de pharmacodynamie clinique

    Etudes chez des patients déjà traités par antirétroviraux :
    l'efficacité de Fuzeon (en association avec d'autres antirétroviraux)
    sur l'évolution de la charge virale (ARN viral plasmatique) et du
    nombre de CD4 a été étudiée dans deux essais randomisés multicentriques
    contrôlés (TORO-1 et TORO-2) d'une durée de 48 semaines. La population
    en intention de traiter (ITT) était composée de 995 patients. Les
    patients à l'inclusion des bras de traitement Fuzeon + TO et TO seul
    avaient respectivement une charge virale médiane de 5,2 log10 et 5,1
    log10 copies/ml et un taux médian de CD4 de 88 et
    97
    cellules/mm3. Les patients ont été exposés à un nombre médian de 12
    antirétroviraux pendant une médiane de 7 ans. Tous les patients ont
    reçu un traitement optimisé (TO) comportant 3 à 5 antirétroviraux
    choisis en fonction de l'histoire thérapeutique du patient ainsi que de
    l'évaluation à l'inclusion des résistances génotypiques et
    phénotypiques.

    La
    proportion de patients ayant une charge virale < 400 copies/ml à la
    semaine 48 était de 30,4% chez les patients sous Fuzeon + TO versus 12%
    chez les patients sous TO seul.

    L'augmentation
    moyenne du taux de CD4 était plus grande chez les patients traités par
    Fuzeon + TO que chez les patients sous TO seul (voir Tableau 5).

    Tableau 5 Résultats à la semaine 48 du traitement randomisé (Etudes TORO 1 et TORO 2 poolées, ITT)

    Résultats Fuzeon +TO 90 mg 2xj (n = 661) TO (n = 334) Différence entre les groupes Intervalle de confiance 95% p
    Variation de la charge virale par rapport à l'inclusion (log10 copies/ml)* -1,48 -0,63 LSM -0,85 -1,073, - 0,628 <0,0001
    Variation du taux de CD4 par rapport à l'inclusion (cellules/mm3)# +91 +45 LSM 46,4 25,1; 67,8 <0,0001
    Diminution de la charge virale ≥ 1 log par rapport à l'inclusion** 247 (37,4%) 57 (17,1%) Odds Ratio 3,02 2,16; 4,20 <0,0001
    Charge virale < 400 copies/ml** 201 (30,4%) 40 (12,0%) Odds Ratio 3,45 2,36; 5,06 <0,0001
    Charge virale < 50 copies/ml** 121 (18,3%) 26 (7,8%) Odds Ratio 2,77 1,76; 4,37 <0,0001
    Arrêt de traitement pour réactions indésirables / maladie intercurrente / anomalies biologiques 9% 11%





    Arrêt du traitement pour réactions au site d'injection 4% N/A





    Arrêt du traitement pour d'autres raisons†?§ 13% 25%





    * Charge
    virale à la semaine 48, basée sur les résultats poolés des études TORO
    1 et TORO 2 sur la population en ITT ; pour les sujets perdus de vue,
    ayant interrompu leur traitement ou ayant eu un échec virologique, la
    valeur retenue est la dernière valeur disponible (LOCF)

    # Dernière valeur disponible

    ** Test de Mantel-Haenszel : les arrêts de traitement ou les échecs virologiques sont considérés comme des échecs

    La suite après cette publicité

    Pourcentages
    calculés sur la population évaluée pour la tolérance des groupes Fuzeon
    + TO (n = 663) et TO (n = 334). 112 patients du bras de traitement TO
    n'ont pas changé de bras.

    ? Selon le jugement de l'investigateur.

    § Inclue les arrêts de traitement (perdus de vue, refus de traitement et autres raisons).

    Le
    traitement par Fuzeon + TO a été associé à une plus forte proportion de
    patients ayant une charge virale < 400 copies/ml (ou < 50
    copies/ml) quels que soient les sous-groupes définis par les
    caractéristiques suivantes : le taux de CD4, la charge virale, le
    nombre d'antirétroviraux (ARV) précédemment administrés ou le nombre
    d'ARV actifs dans le groupe TO seul. Cependant, les sujets ayant à
    l'inclusion un taux de CD4 > 100 cellules/mm3, une charge virale
    < 5,0 log10 copies/ml, un nombre d'ARV précédemment administrés ≤
    10, et/ou d'autres ARV actifs dans leur TO, avaient une plus grande
    probabilité d'atteindre une charge virale < 400 copies/ml (ou <
    50 copies/ml), quel que soit le bras. (voir Tableau 6).

    Tableau
    6 Proportion de patients < 400 copies/ml et < 50 copies/ml à la
    Semaine 48 par sous- groupe (TORO 1 et TORO 2 poolées, ITT)

    Sous-groupes Charge virale < 400 copies/ml Charge virale < 50 copies/ml
    Fuzeon + TO 90 mg 2xj (n = 661) TO (n = 334) Fuzeon + TO 90 mg 2xj (n = 661) TO (n = 334)
    Charge virale < 5,0 log 1 copies/ml 10 118/269 (43,9%) 26/144 (18,1%) 77/269 (28,6%) 18/144 (12,5%)
    Charge virale ≥ 5,0 log 1 copies/ml 10 83/392 (21,2%) 14/190 (7,4%) 44/392 (11,2%) 8/190 (4,2%)










    Nombre total d'ARV précédemment administrés ≤ 101 100/215 (46,5%) 29/120 (24,2%) 64/215 (29,8%) 19/120 (15,8%)
    Nombre total d'ARV précédemment pris > 101 101/446 (22,6%) 11/214 (5,1%) 57/446 (12,8%) 7/214 (3,3%)










    0 ARV actif dans le TO 1,2 9/112 (8,0%) 0/53 (0%) 4/112 (3,5%) 0/53 (0%)
    1 ARV actif dans le TO 1,2 56/194 (28,9%) 7/95 (7,4%) 34/194 (17,5%) 3/95 (3,2%)
    ≥ 2 ARV actif dans le TO 1,2 130/344 (37,8%) 32/183 (17,5%) 77/334 (22,4%) 22/183 (12,0%)

    1 Les
    arrêts de traitement ou les échecs virologiques sont considérés comme
    des échecs. 2 Basés sur le score de sensibilité génotypique (GSS).


    Autres informations FUZEON

    + -
    • Forme pharmaceutique : Poudre et solvant pour solution injectable
    • Voie d'administration : Sc
    • Code ATC : J05AX07
    • Classe pharmacothérapeutique : Enfuvirtide
    • Conditions de prescription et de délivrance : liste I prescription initiale hospitalière annuelle
    • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 62723129
    • Service médical rendu (SMR) : Important
    • Laboratoire titulaire AMM : Roche registration gmbh (27/05/2003)
    • Laboratoire exploitant : Roche

    Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique.

    Sources :

    • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
    • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
    • Répertoire des génériques de l’ANSM
    • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
    • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
    • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
    • Informations grossistes répartiteurs
    • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
    • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
    • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
    • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
    • Ministère de la santé : substances dopantes
    Médicaments similaires
    Partager sur :

    Newsletter Bien Vieillir

    Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

    Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

    Merci de votre confiance

    Découvrez toutes nos autres newsletters.

    Découvrir