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PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV), boîte de 10 flacons de poudre de 40 mg

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Pantoprazole
  • Prix de vente 19,24 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

PANTOPRAZOLE REIG JOFRE est habituellement prescrit pour :

Indications PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -
  • Œsophagite par reflux gastro-oesophagien.
  • Ulcère gastrique et duodénal.
  • Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques.

Comment prendre PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -

Ce médicament doit être administré par un professionnel de santé et sous surveillance médicale appropriée.

L'administration par voie intraveineuse de pantoprazole est recommandée uniquement lorsque la voie orale est impossible. Des données sont disponibles sur l'utilisation intraveineuse de pantoprazole pour une durée allant jusqu'à 7 jours. En conséquence, dès que le traitement oral est possible, le traitement par pantoprazole par voie intraveineuse doit être interrompu et remplacé par 40 mg de pantoprazole administré par voie orale.

Posologie

Ulcère gastrique et duodénal, oesophagite par reflux gastro-oesophagien

La dose intraveineuse recommandée est d'un flacon de pantoprazole (40 mg de pantoprazole) par jour.

Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques

Pour le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hypersécrétoires pathologiques, la posologie initiale est de 80 mg de pantoprazole par jour. Celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans le cas d'une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose devra être fractionnée en deux administrations. Une augmentation temporaire de la posologie au-dessus de 160 mg de pantoprazole est possible, mais ne devrait pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.

Lorsqu'une maîtrise rapide de l'acidité est requise, une dose initiale de 2 x 80 mg de pantoprazole par voie intraveineuse est suffisante pour ramener la sécrétion d'acide dans la plage visée (< 10 mEq/h) en une heure chez la plupart des patients.

Populations particulières

Patients pédiatriques

L'expérience chez l'enfant est limitée. Par conséquent, l'utilisation de pantoprazole 40 mg poudre pour solution injectable est déconseillée chez les patients âgés de moins de 18 ans jusqu'à ce que des données supplémentaires soient disponibles.

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Insuffisance hépatique

La dose maximale journalière de 20 mg de pantoprazole (la moitié d'un flacon de 40 mg) ne doit pas être dépassée chez l'insuffisant hépatique sévère (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez l'insuffisant rénal.

Sujet âgé

Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé.

Mode d'administration

Dissoudre la poudre en injectant dans le flacon de lyophilisat 10 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Pour les instructions de préparation voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation.

La solution obtenue peut être administrée telle quelle ou bien diluée dans 100 ml de sérum physiologique à 9 mg/ml (0,9 %) ou d'une solution glucosée à 50 mg/ml (5 %).

L'administration intraveineuse sera réalisée en 2 à 15 minutes.

Effets indésirables possibles PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -
  • Agranulocytose
  • Thrombocytopénie
  • Leucopénie
  • Pancytopénie
  • Hypersensibilité
  • Réaction anaphylactique
  • Choc anaphylactique
  • Hyperlipidémie
  • Augmentation des triglycérides
  • Augmentation du cholestérol
  • Variation de poids
  • Hyponatrémie
  • Hypomagnésémie
  • Hypocalcémie
  • Hypokaliémie
  • Trouble du sommeil
  • Dépression
  • Aggravation d'une dépression
  • Désorientation
  • Aggravation d'une désorientation
  • Hallucination
  • Confusion
  • Aggravation d'hallucination
  • Aggravation de la confusion
  • Mal de tête
  • Etourdissement
  • Troubles du goût
  • Paresthésie
  • Trouble de la vision
  • Vision floue
  • Polype des glandes fundiques
  • Diarrhée
  • Nausée
  • Vomissement
  • Distension abdominale
  • Ballonnement
  • Constipation
  • Sécheresse buccale
  • Douleur abdominale
  • Gêne abdominale
  • Colite microscopique
  • Augmentation des enzymes hépatiques
  • Augmentation des transaminases
  • Augmentation des gamma GT
  • Augmentation de la bilirubine
  • Lésion hépatocellulaire
  • Jaunisse
  • Insuffisance hépatocellulaire
  • Rash cutané
  • Prurit cutané
  • Urticaire
  • Angioedème
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Syndrome de Lyell
  • Erythème polymorphe
  • Photosensibilité
  • Lupus érythémateux cutané subaigu
  • Syndrome DRESS
  • Fracture de la hanche
  • Fracture du poignet
  • Fracture vertébrale
  • Arthralgie
  • Myalgie
  • Spasme musculaire
  • Néphrite interstitielle
  • Insuffisance rénale
  • Gynécomastie
  • Thrombophlébite au site d'injection
  • Asthénie
  • Fatigue
  • Malaise
  • Elévation de la température corporelle
  • Oedème périphérique
+ Afficher plus - Afficher moins

Environ 5 % des
patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI).
L'EI le plus fréquemment rapporté est la thrombophlébite au site
d'injection. Une diarrhée et des céphalées sont survenues chez environ
1 % des patients.




Les effets
indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau
ci-dessous selon l'ordre de fréquence suivant :




Très fréquent (≥
1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à <
1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ;
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles).




Pour tous les
effets indésirables notifiés après commercialisation, il n'est pas
possible d'imputer cet ordre de fréquence ; par conséquent, ils sont
listés comme survenant à une « fréquence indéterminée ».




Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés selon un ordre décroissant de gravité.




Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation

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Fréquence


Classe de systèmes d'organes

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique









Agrunalocytose

Thrombocytopénie ; leucopénie ; pancytopénie





Affections du système immunitaire









Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique)









Troubles du métabolisme et de la nutrition









Hyperlipidémie et élévation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids





Hyponatrémie ; hypomagnésémie. [voir Mises en garde spéciales et précautions d'emploi (Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)]
Hypocalcémie1

Affections psychiatriques





Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)
Hallucinations
; confusion (notamment chez les patients prédisposés, et aggravation de
ces symptômes lorsqu'ils sont préexistants)

Affections du système nerveux





Céphalées; sensations vertigineuses

Trouble du goût





Paresthésies

Affections oculaires









Troubles de la vue / vision floue









Affections gastro-intestinales

Polypes des glandes fundiques (bénins)
Diarrhée
; nausées/vomissements ; distension abdominale et ballonnement ;
constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gène abdominales









Colite microscopique

Affections hépatobiliaires





élévation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)

Elévation de la bilirubine





Lésions hépatocellulaires ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané





Rash / exanthème / éruption ; prurit

Urticaire ; angioedème




Syndrome
de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell; érythème polymorphe ;
photosensibilité ; lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Affections musculo-squelettiques et systémiques





Fracture de la hanche, du poignet ou du rachis (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Arthralgie ; myalgie









Affections du rein et des voies urinaires

















Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein









Gynécomastie









Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Thrombophlébite au site d'injection

Asthénie ; fatigue et malaise

Élévation de la température corporelle ; oedème périphérique









1. Hypocalcémie associée à une hypomagnésémie





Déclaration des effets indésirables suspectés




La déclaration des
effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est
importante. Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent
tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration
: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site
internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Contre-indications PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -
  • Allaitement
  • Patient de moins de 18 ans
  • Grossesse

Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Précautions d’emploi PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -
  • Affection maligne de l'estomac
  • Importante perte de poids involontaire
  • Vomissements à répétition
  • Dysphagie
  • Hématémèse
  • Anémie
  • Méléna
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Augmentation des enzymes hépatiques
  • Facteurs de risque d'ostéoporose
  • Sujet âgé
  • Hypomagnésémie
  • Lupus érythémateux cutané subaigu
  • Eruption photosensible
  • Arthralgie
+ Afficher plus - Afficher moins

En cas de symptômes alarmants

En présence de tout symptôme alarmant (par exemple, perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et, lorsqu'un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée car la prise de pantoprazole peut atténuer les symptômes et par conséquent en retarder le diagnostic.

D'autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.

Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement. En cas d'élévation de celles-ci, le traitement devra être interrompu (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Prise concomitante avec atazavanir

L'administration concomitante d'atazavanir avec un inhibiteur de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Si l'association d'atazavanir et d'un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est conseillée associée à une augmentation de la posologie de l'atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritovanir 100 mg. La dose quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.

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Fractures - fractures de la hanche, du poignet et du rachis

Les inhibiteurs de la pompe à protons, particulièrement en cas d'utilisation de doses élevées pendant une longue durée (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et du rachis, principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Les études d'observation semblent indiquer que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Une part de cette augmentation pourrait être liée à d'autres facteurs de risque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent bénéficier des soins conformes aux recommandations cliniques actuelles et recevoir un apport adéquat de vitamine D et de calcium.

Infections bactériennes gastro-intestinales

Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d'augmenter le nombre des bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter et C. difficile.

Hypomagnésémie

Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP comme le pantoprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas, pendant un an. Des manifestations graves d'hypomagnésémie comme fatigue, tétanie, délire, convulsions, sensations vertigineuses et arythmie ventriculaire peuvent se produire mais elles sont susceptibles de commencer insidieusement et d'être négligées. Chez la plupart des patients affectés, l'hypomagnésémie est améliorée après administration de magnésium et arrêt de l'IPP.

Pour les patients qui doivent prendre un traitement prolongé ou qui prennent des IPP et de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de provoquer une hypomagnésémie (diurétiques, par exemple), les professionnels de la santé doivent envisager de mesurer les concentrations en magnésium avant de commencer un traitement par un IPP, puis de façon périodique pendant ce traitement.

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Sodium

Ce médicament contient moins d'1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c'est-à-dire qu'il est considéré comme étant « sans sodium ».

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter le pantoprazole. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L'augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l'exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE REIG JOFRE doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l'arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

Interactions médicamenteuses PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -

Effets du pantoprazole sur l'absorption d'autres médicaments

En raison d'une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut réduire l'absorption des médicaments dont la biodisponibilité est pH-dépendante, comme par exemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole, l'itraconazole, le posaconazole et d'autres médicaments tels que l'erlotinib.

Traitement antirétroviral (atazavanir)

L'administration concomitante d'atazavanir et autres médicaments du VIH dont l'absorption est pH-dépendante avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de leur biodisponibilité et peut avoir un impact sur leur efficacité. Par conséquent, l'administration concomitante d'inhibiteurs de la pompe à protons avec l'atazavanir est déconseillée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

Bien qu'aucune interaction n'ait été observée lors de l'administration simultanée de phenprocoumone ou de warfarine au cours des études pharmacocinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification de l'International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leur administration simultanée, après commercialisation. En conséquence, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemple, phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de prothrombine/INR est recommandé au début et à l'arrêt du traitement, ou en cas d'administration intermittente de pantoprazole.

Méthotrexate à forte dose

Une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients a été rapportée lors de l'utilisation concomitante de méthotrexate à forte dose (par exemple 300 mg) avec des inhibiteurs de la pompe à protons. Par conséquent, dans le contexte où une forte dose de méthotrexate est utilisée, par exemple dans le traitement d'un cancer ou du psoriasis, un arrêt temporaire de la prise de pantoprazole peut être envisagé.

Autres études d'interactions

Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l'oxydation par CYP3A4.

Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée au cours d'études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d'éthinylestradiol.

Les résultats d'une série d'études d'interactions ont démontré que le pantaprozole n'influait pas sur les substances actives métabolisées par le CYP1A2 (comme la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l'éthanol). Le pantaprozole n'interfère pas avec l'absorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P.

Il n'existe pas d'interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.

Des études d'interactions ont été menées sur l'administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n'a été démontrée.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation.

Surdosage PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -

Les symptômes de surdosage chez l'homme ne sont pas connus.

Des doses atteignant 240 mg administrées par voie injectable en deux minutes ont été bien tolérées.

Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n'est pas aisément dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l'exception d'un traitement symptomatique et de soutien.

Grossesse et allaitement PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -

Grossesse

Il n'y a que très peu de données concernant l'utilisation du pantropazole chez la femme enceinte. Au cours des études de reproduction chez l'animal, des signes de foetotoxicité ont été observés (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'être humain n'est pas connu. Le pantoprazole ne doit être utilisé au cours de la grossesse qu'en cas de réelle nécessité.

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Allaitement

Des études menées chez l'animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Le passage dans le lait maternel chez l'être humain a été rapporté. En conséquence, la décision de poursuivre/arrêter l'allaitement ou de poursuivre/arrêter le traitement par pantoprazole doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole chez les femmes.

Aspect et forme PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -

Poudre pour solution injectable.

Poudre blanche à blanc cassé.

Flacon de verre clair de type I, fermé par un bouchon de caoutchouc et scellé par une capsule d'aluminium.

Boîte de 10 flacons.

Composition PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -
Principe actif Poudre pour solution injectable IV
Pantoprazole 40 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Pantoprazole
Excipients : Edétate tétrasodique , Mannitol , Trométamol

Aucun excipient à effet notoire ? n'est présent dans la composition de ce médicament

Mécanisme d’action PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

Mécanisme d'action

Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion d'acide chlorhydrique de l'estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.

Le pantoprazole est converti en sa forme active dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l'enzyme H+/K+-ATPase, c'est-à-dire la phase terminale de la sécrétion d'acide gastrique.

L'inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée.

Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l'acidité gastrique et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l'acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l'enzyme responsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber la sécrétion d'acide chlorhydrique quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L'effet est le même que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.

Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n'est rapportée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines de l'estomac (cellules ECL) n'est observée que dans une minorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l'hyperplasie simple à adénomatoïde). Cependant, d'après les études réalisées jusqu'à présent (voir rubrique Données de sécurité préclinique), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l'animal n'a pas été observée chez l'être humain.

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Au vu des résultats des études menées chez l'animal, il n'est pas possible d'exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d'un an par pantoprazole.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l'acidité gastrique. L'augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l'exploration des tumeurs neuroendocrines.

D'après des données publiées, la prise d'inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d'IPP.

Autres informations PANTOPRAZOLE REIG JOFRE

+ -
  • Forme pharmaceutique : Poudre pour solution injectable IV
  • Voie d'administration : Iv
  • Code ATC : A02BC02
  • Classe pharmacothérapeutique : Pantoprazole
  • Conditions de prescription et de délivrance : Liste II
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 63280786
  • Laboratoire titulaire AMM : Reig jofre (29/03/2012)
  • Laboratoire exploitant : Forte pharma

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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