PANTOPRAZOLE VIATRIS 20 mg, comprimé gastro-résistant, boîte de 28

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Pantoprazole
  • Prix de vente 3,71 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 65 %

PANTOPRAZOLE VIATRIS est habituellement prescrit pour :

Indications PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus

Reflux gastro-oesophagien symptomatique.

Pour le traitement à long terme et la prévention des récidives d'oesophagite par reflux gastro-oesophagien.

Adultes

Prévention d'ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez des patients à risque ayant besoin d'un traitement continu par AINS (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Comment prendre PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Posologie recommandée

Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus

Reflux gastro-œsophagien symptomatique

La
dose orale recommandée est d'un comprimé gastro-résistant de
PANTOPRAZOLE VIATRIS 20 mg par jour. Une amélioration des
symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si
cette durée n'est pas suffisante, l'amélioration des symptômes sera
obtenue en général par un traitement de 4 semaines
supplémentaires. Une fois les symptômes disparus, la récidive des
symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de PANTOPRAZOLE
VIATRIS 20 mg une fois par jour, en fonction des besoins. Si le
contrôle des symptômes par le traitement à la demande n'est pas
satisfaisant, la reprise d'une thérapie continue peut être envisagée.

Traitement à long terme et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien

Pour
le traitement à long terme, une dose d'entretien d'un comprimé
gastro-résistant de PANTOPRAZOLE VIATRIS 20 mg par jour est
recommandée, avec une augmentation à 40 mg de pantoprazole par
jour en cas de récidive.

PANTOPRAZOLE
VIATRIS 40 mg peut être utilisé dans ce cas. Après cicatrisation,
la dose peut à nouveau être ramenée à 20 mg de pantoprazole.

Adultes

Prévention
d'ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez les patients à risque ayant
besoin d'un traitement continu par AINS.

La dose orale recommandée est d'un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE VIATRIS 20 mg par jour.

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Populations particulières

Population pédiatrique, âgée de moins de 12 ans

L'utilisation
de PANTOPRAZOLE VIATRIS 20 mg n'est pas recommandée chez les
enfants de moins de 12 ans en raison de l'insuffisance des données
de sécurité et d'efficacité dans cette tranche d'âge (voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Insuffisance hépatique

La
dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être
dépassée chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique sévère (voir
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet atteint d'insuffisance rénale (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Sujet âgé

Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Mode d'administration

Voie orale.

Les comprimés ne doivent pas être croqués ou écrasés mais avalés entiers une heure avant un repas, avec un peu d'eau.

Effets indésirables possibles PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -
  • Agranulocytose
  • Thrombopénie
  • Leucopénie
  • Pancytopénie
  • Hypersensibilité
  • Réaction anaphylactique
  • Choc anaphylactique
  • Hyperlipidémie
  • Augmentation des lipides sanguins
  • Augmentation des triglycérides
  • Augmentation du cholestérol
  • Modification du poids
  • Hyponatrémie
  • Hypomagnésémie
  • Hypocalcémie
  • Hypokaliémie
  • Trouble du sommeil
  • Dépression
  • Aggravation d'une dépression
  • Désorientation
  • Aggravation d'une désorientation
  • Hallucination
  • Confusion
  • Aggravation de la confusion
  • Aggravation d'hallucination
  • Céphalée
  • Vertige
  • Trouble du goût
  • Paresthésie
  • Trouble visuel
  • Vision floue
  • Polype des glandes fundiques
  • Diarrhée
  • Nausée
  • Vomissement
  • Distension abdominale
  • Ballonnement
  • Constipation
  • Sécheresse buccale
  • Douleur abdominale
  • Gêne abdominale
  • Colite microscopique
  • Elévation des enzymes hépatiques
  • Augmentation des transaminases
  • Augmentation des GGT
  • Augmentation de la bilirubinémie
  • Lésion hépatocellulaire
  • Ictère
  • Insuffisance hépatocellulaire
  • Rash cutané
  • Exanthème
  • Eruption cutanée
  • Prurit cutané
  • Urticaire
  • Angioedème
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Syndrome de Lyell
  • Syndrome DRESS
  • Erythème polymorphe
  • Lupus érythémateux cutané subaigu
  • Photosensibilité
  • Fracture de la hanche
  • Fracture du poignet
  • Fracture du rachis
  • Arthralgie
  • Myalgie
  • Contracture musculaire
  • Trouble électrolytique
  • Néphrite tubulo-interstitielle
  • Insuffisance rénale
  • Gynécomastie
  • Asthénie
  • Fatigue
  • Malaise
  • Augmentation de la température corporelle
  • Oedème périphérique
+ Afficher plus - Afficher moins

Environ 5 % des
patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI).
Les EI les plus souvent signalés sont une diarrhée et des céphalées,
survenant tous deux chez environ 1 % des patients.




Les effets
indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau
ci-dessous selon l'ordre de fréquence suivant :




Très fréquents (≥
1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à
< 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rares (< 1/10
000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée d'après les données
disponibles).




Pour tous les
effets indésirables notifiés après commercialisation, il n'est pas
possible d'imputer cet ordre de fréquence. Par conséquent, ils sont
listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».




Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

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Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation.




















































































































Fréquence



Classe
système-organe

Fréquents

Peu fréquents

Rares

Très rares

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique









Agranulocytose

Thrombopénie ; Leucopénie


Pancytopénie





Affections du système immunitaire









Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)









Troubles du métabolisme et de la nutrition









Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variation de poids





Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ; hypocalcémie associée à l'hypomagnésémie ; hypokaliémie

Affections psychiatriques





Troubles du sommeil

Dépression (et autres aggravations)

Désorientation (et autres aggravations)
Hallucinations
; confusion (en particulier chez les patients prédisposés, ainsi que
l'aggravation de ces symptômes lorsqu'ils sont préexistants)

Affections du système nerveux





Céphalées ; vertiges

Trouble du goût





Paresthésie

Affections oculaires









Troubles de la vue/vision floue









Affections gastro-intestinales

Polypes des glandes fundiques (bénins)
Diarrhée
; nausées/vomissements ; distension abdominale et ballonnements ;
constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gêne abdominales









Colite microscopique

Affections hépatobiliaires





Élévations des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)

Augmentation de la bilirubine





Lésion hépatocellulaire ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané





Rash cutané/exanthème/éruption ; prurit

Urticaire ; angio‑œdème





Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ;

Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ;

Photosensibilité

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif





Fracture de la hanche, du poignet ou du rachis (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Arthralgies ; myalgies





Contractures musculaires dus à des troubles électrolytiques

Affections du rein et des voies urinaires

















Néphrite interstitielle (éventuellement accompagnée d'une progression vers une insuffisance rénale)

Affections des fonctions reproductives et du sein









Gynécomastie









Troubles généraux et anomalies du site d'administration





Asthénie, fatigue et malaise

Élévation de la température corporelle ; œdème périphérique









(1) L'hypocalcémie et/ou l'hypokaliémie peuvent
être liées à l'apparition d'une hypomagnésémie (voir rubrique
Mises en garde
spéciales et précautions d'emploi).

Déclaration des effets indésirables suspectés




La déclaration des
effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est
importante. Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent
tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration
: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site
internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr

Contre-indications PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -
  • Patient de moins de 6 ans
  • Allaitement
  • Patient de 6 à 12 ans
  • Grossesse

Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués, ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

Précautions d’emploi PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -
  • Insuffisant hépatique sévère
  • Augmentation des enzymes hépatiques
  • Sujet âgé
  • Symptômes suggestifs de cancer gastrique
  • Réserve réduite de vitamine B12
  • Risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12
  • Hypomagnésémie
  • Facteurs de risque d'ostéoporose
  • Réaction cutanée sévère
  • Manifestations de réaction cutanée sévère
  • Lupus érythémateux cutané subaigu
  • Eruption photosensible
  • Arthralgie
+ Afficher plus - Afficher moins

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, les enzymes hépatiques doivent être surveillées régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas d'utilisation au long cours. En cas d'augmentation des enzymes hépatiques, le traitement doit être arrêté (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Administration concomitante d'AINS

L'utilisation de PANTOPRAZOLE VIATRIS 20 mg pour la prévention d'ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs doit être limitée à des patients ayant besoin d'un traitement continu par AINS et présentant un risque accru de développer des complications gastro-intestinales.

Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risques individuels tels que l'âge avancé (> 65 ans), les antécédents d'ulcère gastrique ou duodénal ou d'hémorragie digestive haute.

Tumeur gastrique maligne

La réponse symptomatique à un traitement par pantoprazole peut masquer les symptômes d'une tumeur gastrique maligne et en retarder son diagnostic. En présence de tout symptôme alarmant (par exemple, perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et lorsqu'un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée.

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D'autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.

Administration concomitante d'inhibiteurs de la protéase du VIH

L'administration concomitante de pantoprazole et d'inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l'absorption dépend du pH gastrique (tel que l'atazanavir), n'est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Influence sur l'absorption de la vitamine B12

Le pantoprazole, comme tout antisécrétoire gastrique, peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d'hypo- ou d'achlorhydrie.

Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12 lors de traitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.

Traitement à long terme

Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède 1 an, les patients devront faire l'objet d'une surveillance clinique régulière.

Infections bactériennes gastro-intestinales

Le traitement par pantoprazole peut mener à une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales dues à des bactéries telles que Salmonella,Campylobacter ou C. difficile.

Hypomagnésémie

Des cas d'hypomagnésémie sévères ont été rarement rapportés chez les patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) comme le pantoprazole depuis au moins trois mois et, dans la plupart des cas, depuis un an. Des symptômes graves d'hypomagnésémie, tels que fatigue, tétanie, délires, convulsions, vertiges et trouble ventriculaire du rythme cardiaque, peuvent survenir mais leur survenue peut aussi être progressive et ils peuvent passer inaperçus. L'hypomagnésémie peut entraîner une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie (voir rubrique Effets indésirables). Chez la plupart des patients concernés, l'hypomagnésémie (et l'hypomagnésémie associée à une hypocalcémie et/ou une hypokaliémie) peut être améliorée par une supplémentation en magnésium et l'arrêt de l'IPP.

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Pour les patients nécessitant un traitement prolongé avec un IPP ou prenant un IPP et de la digoxine ou d'autres médicaments pouvant provoquer une hypomagnésémie (par exemple, un diurétique), le professionnel de santé doit prévoir de mesurer le taux de magnésium avant d'initier le traitement par IPP et ensuite de façon régulière pendant toute la durée du traitement.

Fractures osseuses

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier lorsqu'ils sont administrés à doses élevées et sur une longue période (> 1 an), peuvent augmenter légèrement le risque de fracture de la hanche, du poignet et du rachis, principalement chez les personnes âgées ou chez les personnes présentant des facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent une augmentation du risque global de fracture de 10 à 40 % en lien avec les IPP. D'autres facteurs de risque pourraient toutefois intervenir dans cette augmentation. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités selon les recommandations officielles en vigueur et doivent recevoir un apport adéquat en vitamine D et en calcium.

Réactions indésirables cutanées sévères (SCAR)

Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont l'érythème polymorphe, le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET) et la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), susceptibles de menacer le pronostic vital ou d'entrainer le décès, ont été rapportées en association avec le pantoprazole avec une fréquence indéterminée (voir rubrique Effets indésirables).

Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et des symptômes et faire l'objet d'une surveillance rapprochée pour détecter d'éventuelles réactions cutanées.

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Si des signes et des symptômes évoquant ces réactions apparaissent, le pantoprazole devra être arrêté immédiatement et un traitement alternatif devra être envisagé.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter PANTOPRAZOLE VIATRIS. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

Interférence avec les tests de laboratoire

L'augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l'exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l'arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions médicamenteuses PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Médicaments avec absorption pH-dépendante

En raison d'une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l'absorption de médicaments pour lesquels le pH gastrique est un élément déterminant de leur biodisponibilité orale, comme certains antifongiques azolés, tel que le kétoconazole, l'itraconazole, le posaconazole, et d'autres médicaments tels que l'erlotinib.

Inhibiteurs de la protéase du VIH

L'administration concomitante de pantoprazole et d'inhibiteurs de la protéase du VIH dont l'absorption dépend du pH gastrique, tel que l'atazanavir, n'est pas recommandée, car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Si l'association d'un inhibiteur de la protéase du VIH et d'un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple, une surveillance de la charge virale) est recommandée. La dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. La posologie d'inhibiteur de la protéase du VIH pourrait être ajustée.

Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

L'association de pantoprazole avec la warfarine ou la phenprocoumone n'a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine, de la phenprocoumone, ou l'International Normalised Ratio (INR). Cependant, des cas d'augmentation de l'INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients recevant un IPP et de la warfarine ou de la phenprocoumone de manière concomitante. Une augmentation de l'INR et du temps de prothrombine peut provoquer des hémorragies, potentiellement fatales. Chez les patients traités simultanément par le pantoprazole et la warfarine ou la phenprocoumone, le suivi de l'INR et du temps de prothrombine est recommandé.

Méthotrexate

Une augmentation des taux sanguins de méthotrexate a été rapportée chez certains patients lors de l'utilisation concomitante de fortes doses de méthotrexate (par exemple, 300 mg) et d'inhibiteurs de la pompe à protons. Par conséquent, dans les situations où de fortes doses de méthotrexate sont utilisées, par exemple dans le cancer et le psoriasis, un arrêt temporaire du traitement par le pantoprazole doit être envisagé.

Autres études d'interactions

Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450.La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l'oxydation par le CYP3A4.

Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée au cours d'études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, la phénytoïne et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et de l'éthinyloestradiol.

L'interaction du pantoprazole avec d'autres médicaments ou composés, métabolisés par le même système enzymatique, ne peut être exclue.

Les résultats d'une série d'études d'interactions ont démontré que le pantoprazole n'influe pas sur les substances actives métabolisées par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l'éthanol). Le pantoprazole n'interfère pas avec l'absorption de digoxine liée à la glycoprotéine P.

Il n'existe pas d'interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.

Des études d'interactions ont été menées sur l'administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n'a été démontrée.

Médicaments inhibant ou induisant le CYP2C19

Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine peuvent augmenter l'exposition systémique au pantoprazole. Pour les patients suivant un traitement par pantoprazole au long cours à de fortes doses, ou pour les patients souffrant d'une insuffisance hépatique, une réduction de la dose peut être envisagée.

Les inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4, comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPP, qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.

Interférence du médicament avec les tests de laboratoire

Des cas de résultats faux positifs lors de certains tests de dépistages urinaires de tétrahydrocannabinol (THC) ont été rapportés chez les patients recevant du pantoprazole. Une méthode alternative de confirmation doit être envisagée pour confirmer les résultats positifs.

Sans objet.

Surdosage PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Les symptômes de surdosage chez l'Homme ne sont pas connus.

Des doses administrées par voie injectable atteignant 240 mg en 2 minutes ont été bien tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n'est pas aisément dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l'exception d'un traitement symptomatique et de soutien.

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Grossesse et allaitement PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Grossesse

Un
nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et
1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif
ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né du pantoprazole.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation du pantoprazole pendant la grossesse.

Allaitement

Des
études chez l'animal ont montré que le pantoprazole passait dans le
lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion
du pantoprazole dans le lait maternel, mais le passage dans le lait
maternel chez l'être humain a été rapporté. Un risque pour les
nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision
d'arrêter l'allaitement ou d'arrêter/s'abstenir du traitement par
pantoprazole doit tenir compte du bénéfice de l'allaitement pour
l'enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole pour la femme.

Fertilité

Les
études chez l'animal n'ont pas mis en évidence de signe d'altération de
la fertilité suite à l'administration de pantoprazole (voir
rubrique Données de sécurité préclinique).

Aspect et forme PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Composition PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -
Principe actif Comprimé gastrorésistant
Pantoprazole 20 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Pantoprazole
Excipients : Noyau : Sodium carbonate , Mannitol , Crospovidone , Povidone (K90) , Calcium stéarate , Composition de l'enrobage gastro-résistant : Sodium laurylsulfate , Polysorbate 80 , Triéthylcitrate , Copolymère de : Méthacrylique acide , Ethyle acrylate (1:1) , Composition du pelliculage : Hypromellose , Titane dioxyde , Macrogol 400 , Fer oxyde jaune

Aucun excipient à effet notoire ? n'est présent dans la composition de ce médicament

Mécanisme d’action PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -

Classe pharmacothérapeutique : antiacides, inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

Mécanisme d'action

Le
pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion
gastrique d'acide chlorhydrique de l'estomac, par un blocage spécifique
des pompes à protons des cellules pariétales.

Effets pharmacodynamiques

Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l'environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l'enzyme H+/K+
ATPase, c'est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion
d'acide chlorhydrique dans l'estomac. L'inhibition est dose-dépendante
et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide
stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes
est obtenue en 2 semaines.

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Comme
les autres inhibiteurs de la pompe à protons et inhibiteurs des
récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de
l'acidité de l'estomac et donc une augmentation de la gastrine
proportionnelle à la diminution de l'acidité. Cette augmentation de la
gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole a une action distale
aux niveaux des récepteurs, il peut inhiber la sécrétion d'acide
chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine,
histamine, gastrine). L'effet est le même, que le produit soit
administré oralement ou par voie intraveineuse.

Efficacité et sécurité clinique


Les valeurs de gastrinémie à jeun
augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des
traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites
supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors
des traitements au long cours. Toutefois, l'augmentation n'est
excessive que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation
légère à modérée du nombre de cellules endocrines de l'estomac
(cellules ECL) n'est observée que dans une minorité de cas, pendant un
traitement au long cours (de l'hyperplasie simple à adénomatoïde).
Cependant, d'après les études réalisées jusqu'à présent (voir
rubrique Données de sécurité préclinique), la formation de
précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes
gastriques, tels que décrits chez l'animal, n'a pas été observée chez
l'être humain.

Pendant le traitement par des
médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine
augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le
taux de CgA augmente à cause de la diminution de l'acidité gastrique.
L'augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés
pour l'exploration des tumeurs neuroendocrines.

D'après
des données publiées, la prise d'inhibiteurs de la pompe à protons
devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de
mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale
des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la
prise d'IPP.

Au vu des résultats des
études menées chez l'animal, il n'est pas possible d'exclure totalement
une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de
traitement au long cours de plus d'un an par pantoprazole.

Autres informations PANTOPRAZOLE VIATRIS

+ -
  • Forme pharmaceutique : Comprimé gastrorésistant
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : A02BC02
  • Classe pharmacothérapeutique : Pantoprazole
  • Conditions de prescription et de délivrance : Liste II
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 64544018
  • Laboratoire titulaire AMM : Viatris sante (23/05/2011)
  • Laboratoire exploitant : Viatris sante

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
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