Voici la règle infaillible pour évaluer un aliment ultra transformé
La règle 5/20, vous connaissez ? Il s'agit d'une règle vous aidant à mesurer le pourcentage de bons ou mauvais nutriments dans vos aliments. Explications.
Chips, biscuits, gâteaux, sauces tomates... De nombreux aliments que nous consommons régulièrement sont transformés. Comment alors les détecter ? Une régle - baptisée 5/20 - semble faire des miracles.
Pourquoi éviter les aliments transformés ?
Les aliments transformés sont souvent dépourvus de nutriments. Et pour cause : les nombreux minéraux, vitamines et fibres présents naturellement dans les aliments bruts partent au fil de la transformation (cuisson à haute température, stérilisation...).
Les aliments transformés sont également riches en sucre, sel et mauvaises graisses, qui contribuent à l'apparition de diabète de type 2, de maladies cardiaques et de surpoids.
Autre point négatif : pour améliorer la saveur, la texture et la durée de conservation de ces aliments, les industriels utilisent de multiples additifs et conservateurs. Or, ci peuvent être responsables de réactions allergiques et/ou de symptômes gastro-intestinaux.
Enfin, certains colorants artificiels, arômes et agents texturants utilisés dans les chips, glaces, céréales et autres plats industriels sont suspectés d'accroître le nombre de cancers, de troubles hormonaux et de maladies neurodégénératives.
La règle 5/20, un moyen rapide d'analyser le produit
Selon Jinan Banna, diététicienne agréée et professeur de nutrition à l’Université d’Hawaï, la règle 5/20 est une méthode qui a fait ses preuves au quotidien.
"C’est un moyen simple de savoir si un aliment est généralement riche ou pauvre en un nutriment particulier", explique-t-elle.
La méthode 5/20 permet ainsi de vérifier les pourcentages de certains nutriments présents (comme les graisses saturées, le sel et le sucre).
De façon plus précise, le % de valeur quotidienne révèle la quantité d'éléments nutritifs sur une échelle de 0 % à 100 %. Il se trouve généralement du côté droit des étiquettes.
"L’idée est la suivante : si la teneur en ce nutriment est de 5 % ou moins, l’aliment est généralement pauvre en ce nutriment particulier. Si la teneur est de 20 % ou plus, on peut considérer que l’aliment est riche [en ce nutriment]", explique Jinan Banna.
"C’est donc un moyen rapide de jeter un œil à l’étiquette et de savoir si un aliment en contient un peu ou beaucoup de ces nutriments", précise encore la diététicienne.
Pour manger équilibré, l'experte souligne qu'il n'est d'ailleurs pas nécessaire de vider entièrement son placard (le sel et le sucre font partie intégrante de notre alimentation) ; mais l'idée principale est plutôt d'être attentif à la part d'aliments transformés dans sa routine alimentaire.
