LETROZOLE EG 2,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Mis à jour le 16/09/2024
  • Principe actif Létrozole
  • Prix de vente 40,45 €
  • Taux de remboursement S. Sociale 100 %

LETROZOLE EG est habituellement prescrit pour :

Indications LETROZOLE EG

+ -

· Traitement adjuvant du cancer du sein invasif à un stade précoce avec des récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée.

· Prolongation du traitement adjuvant du cancer du sein hormono-dépendant invasif chez la femme ménopausée ayant préalablement reçu un traitement adjuvant standard par tamoxifène pendant 5 ans.

· Traitement de première intention du cancer du sein hormono-dépendant à un stade avancé chez la femme ménopausée.

· Traitement du cancer du sein à un stade avancé après rechute ou progression de la maladie chez la femme ménopausée (ménopause naturelle ou artificielle), ayant été préalablement traitée par antiestrogènes.

· Traitement néo adjuvant chez la femme ménopausée avec des récepteurs hormonaux positifs présentant un cancer du sein HER-2 négatif lorsque la chimiothérapie n'est pas adaptée et que la chirurgie immédiate n'est pas indiqué.

L'efficacité du létrozole n'a pas été démontrée chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avec des récepteurs hormonaux négatifs.

Comment prendre LETROZOLE EG

+ -

Adultes et patientes âgées

La dose recommandée de létrozole est de 2,5 mg en une prise quotidienne. Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez la patiente âgée.

Chez les patientes présentant un cancer du sein avancé ou métastatique, le traitement par le letrozole doit être poursuivi jusqu'à progression manifeste de la maladie.

En traitement adjuvant ou en prolongation du traitement adjuvant, le traitement par le letrozole doit être poursuivi pendant 5 ans ou jusqu'à rechute de la maladie, selon ce qui survient en premier.En traitement adjuvant, un schéma de traitement séquentiel (létrozole pendant 2 ans suivi du tamoxifène pendant 3 ans) peut également être envisagé (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

La suite après cette publicité

En traitement néo adjuvant, le traitement par LETROZOLE EG peut être poursuivi pendant 4 à 8 mois afin d'obtenir une réduction tumorale optimale. En cas de réponse insuffisante, il convient d'arrêter le traitement par LETROZOLE EG, de programmer une intervention chirurgicale et/ou de discuter des autres options thérapeutiques avec la patiente.Chez les patientes ayant une maladie à un stade avancé ou métastatique, le traitement par le létrozole doit être poursuivi jusqu'à progression documentée de la tumeur.

Enfants

L'utilisation de LETROZOLE EG  n'est pas recommandée chez les enfants et adolescents. La sécurité et l'efficacité de LETROZOLE EG chez les enfants et adolescents jusqu'à 17 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles sont limitées et aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique de LETROZOLE EG n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance rénale si la clairance de la créatinine est = 10 ml/min. Il n'existe pas de données suffisantes pour les cas d'insuffisance rénale où la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique de LETROZOLE EG  n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (classe A ou B de Child-Pugh). Il n'existe pas de données suffisantes chez les patientes présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh). Une surveillance étroite s'impose chez ces patientes (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Effets indésirables possibles LETROZOLE EG

+ -
  • Infection urinaire
  • Douleur tumorale
  • Leucopénie
  • Réaction anaphylactique
  • Hypercholestérolémie
  • Anorexie
  • Augmentation de l'appétit
  • Dépression
  • Anxiété
  • Nervosité
  • Irritabilité
  • Céphalée
  • Vertige
  • Somnolence
  • Insomnie
  • Trouble de la mémoire
  • Dysesthésie
  • Paresthésie
  • Hypo-esthésie
  • Trouble du goût
  • Accident vasculaire cérébral
  • Cataracte
  • Irritation oculaire
  • Vision trouble
  • Palpitation
  • Tachycardie
  • Evénement cardiaque ischémique
  • Angor de novo
  • Aggravation de l'angor
  • Infarctus du myocarde
  • Bouffées de chaleur
  • Hypertension
  • Thrombophlébite
  • Thrombophlébite profonde
  • Thrombophlébite superficielle
  • Embolie pulmonaire
  • Thrombose artérielle
  • Infarctus cérébral
  • Dyspnée
  • Toux
  • Nausée
  • Dyspepsie
  • Constipation
  • Douleur abdominale
  • Diarrhée
  • Vomissement
  • Stomatite
  • Bouche sèche
  • Enzymes hépatiques augmentées
  • Hyperbilirubinémie
  • Ictère
  • Hépatite
  • Hypersudation
  • Alopécie
  • Rash cutané
  • Eruption érythémateuse
  • Eruption maculopapuleuse
  • Eruption psoriasiforme
  • Eruption vésiculeuse
  • Peau sèche
  • Prurit cutané
  • Urticaire
  • Oedème de Quincke
  • Epidermolyse bulleuse toxique
  • Erythème polymorphe
  • Arthralgie
  • Myalgie
  • Douleur osseuse
  • Ostéoporose
  • Fracture osseuse
  • Arthrite
  • Tendinite
  • Rupture tendineuse
  • Pollakiurie
  • Saignement vaginal
  • Perte vaginale
  • Sécheresse vaginale
  • Douleur du sein
  • Fatigue
  • Asthénie
  • Malaise
  • Oedème périphérique
  • Douleur thoracique
  • Oedème généralisé
  • Sécheresse des muqueuses
  • Soif
  • Fièvre
  • Prise de poids
  • Perte de poids
  • Fracture d'un os
  • Evénement thrombo-embolique
  • Hyperplasie de l'endomètre
  • Cancer de l'endomètre
  • Insuffisance cardiaque
  • Accident ischémique transitoire
+ Afficher plus - Afficher moins

Résumé du profil de tolérance

Les
fréquences des effets indésirables observés avec le létrozole sont
principalement basées sur les données recueillies au cours des études
cliniques.

La suite après cette publicité

Jusqu'à près d'un tiers
des patientes en phase métastatique qui ont été traitées avec le
létrozole et approximativement 80 % des patientes qui ont reçu un
traitement adjuvant ou un traitement adjuvant prolongé ont présenté des
effets indésirables. La majorité de ces effets indésirables se sont
produits au cours des premières semaines de traitement.

Les
effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des études
cliniques ont été les bouffées de chaleur, l'hypercholestérolémie, les
arthralgies, la fatigue, l'hypersudation et les nausées.

Les
effets indésirables supplémentaires importants qui peuvent se produire
avec le létrozole sont les suivants : effets osseux tels qu'une
ostéoporose et/ou des fractures osseuses et des événements
cardiovasculaires (y compris événements cérébro-vasculaires et
thromboemboliques). La catégorie de fréquence de ces effets
indésirables est décrite dans le Tableau 1.

Tableau des effets indésirables

Les
fréquences des effets indésirables observés avec le létrozole sont
principalement basées sur les données recueillies au cours des études
cliniques.

Les effets indésirables
suivants, détaillés dans le Tableau 1, ont été rapportés à partir des
données des études cliniques et de l'expérience obtenue après
commercialisation de létrozole:

Tableau 1

Les
effets indésirables sont classés par ordre de fréquence, les plus
fréquents en premier, en utilisant la convention suivante : très
fréquent  ( 10%) ; fréquent  ( 1% - < 10%) ; peu fréquent ( 0,1% - < 1%) ; rare (
0,01% - < 0,1%) ; très rare (< 0,01%) ; fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Infections et infestations
Peu fréquent :Infections urinaires
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Peu fréquent :Douleurs tumorales1
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent :Leucopénie
Affections du système immunitaire
Indéterminée :Réaction anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent :Hypercholestérolémie
Fréquent : Anorexie, augmentation de l'appétit
Affections psychiatriques
Fréquent :Dépression
Peu fréquent :Anxiété (incluant nervosité), irritabilité
Affections du système nerveux
Fréquent :Céphalées, vertiges
Peu fréquent :Somnolence,
insomnie, troubles de la mémoire, dysesthésies (incluant paresthésie,
hypoesthésie), trouble du goût, accident vasculaire cérébral
Affections oculaires
Peu fréquent :Cataracte, irritation oculaire, vision trouble
Affections cardiaques
Fréquent :Palpitations1
Peu fréquent :Tachycardie, événements cardiaques ischémiques (incluant apparition de novo ou aggravation d'un angor, angor nécessitant une intervention chirurgicale, infarctus du myocarde et ischémie myocardique)
Affections vasculaires
Très fréquent :Bouffées de chaleur
Fréquent :Hypertension
Peu fréquent :Thrombophlébites (incluant thrombophlébites veineuses superficielles et profondes)
Rare :Embolie pulmonaire, thrombose artérielle, infarctus cérébral
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent :Dyspnée, toux
Affections gastro-intestinales
Fréquent :Nausées, dyspepsies1, constipation, douleur abdominale, diarrhées, vomissements
Peu fréquent :Bouche sèche, stomatite1
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent :Augmentation des enzymes hépatiques, hyperbilirubinémie, ictère
Indéterminée :Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent :Hypersudation
Fréquent :Alopécie, rash (incluant éruptions erythémateuse, maculopapuleuse, psoriaforme, et vésiculeuse), peau sèche
Peu fréquent :Prurit, urticaire
Indéterminée :Angioedème, épidermolyse bulleuse toxique, érythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent :Arthralgies
Fréquent :Myalgies, douleurs osseuses1, ostéoporose, fractures osseuses, arthrite
Peu fréquent :Tendinite
Rare :Rupture de tendon
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent :Pollakiurie
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent :Saignement vaginal
Peu fréquent :Pertes vaginales, sécheresse vaginale, douleurs mammaires
Effets généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquents :Fatigue (incluant asthénie, malaise)
Fréquent :Œdème périphérique, douleur thoracique
Peu fréquent :Œdème généralisé, sécheresse des muqueuses, soif, fièvre
Investigations
Fréquent :Prise de poids
Peu fréquent :Perte de poids

1Effet indésirable rapporté uniquement en contexte métastatique.

Certains
effets indésirables ont été rapportés à des fréquences notablement
différentes dans le cadre d'un traitement adjuvant. Les tableaux
ci-dessous présentent des informations sur les différences
significatives observées lors d'un traitement par létrozole versus
tamoxifène en monothérapie et lors d'un traitement séquentiel par
létrozole et tamoxifène:

La suite après cette publicité

Tableau 2 Traitement adjuvant par létrozole en monothérapie versus tamoxifène en monothérapie - événements indésirables rapportés à une fréquence significativement différente



Létrozole, taux d'incidenceTamoxifène, taux d'incidence
Fracture10,1 % (13,8 %)7,1 % (10,5 %)
Ostéoporose5,1 % (5,1 %)2,7 % (2,7 %)
Evénements thromboemboliques2,1 % (2,9 %)3,6 % (4,5 %)
Infarctus du myocarde1,0 % (1,5 %)0,5 % (1,0 %)
Hyperplasie de l'endomètre / cancer de l'endomètre0,2 % (0,4 %)2,3 % (2,9 %)
Remarque
: Durée médiane de traitement : 60 mois. Evénements indésirables
rapportés pendant la période de traitement plus 30 jours après l'arrêt
du traitement. Les pourcentages entre parenthèses indiquent les
fréquences à tout moment après la randomisation, incluant la période
après le traitement à l'étude. La durée médiane de suivi a été de 73
mois.

Tableau 3 Traitement séquentiel versus létrozole en monothérapie - événements indésirables rapportés à une fréquence significativement différente



Létrozole enLétrozoleTamoxifène


monothérapie->tamoxifène-> Létrozole
Fractures9,9 %7,6 %*9,6 %
Hyperplasies de l'endomètre0,7 %3,4 %**1,7 %**
Hypercholestérolémie52,5 %44,2 %*40,8 %*
Bouffées de chaleur37,7 %41,7 %**43,9 %**
Saignements vaginaux6,3 %9,6 %**12,7 %**
* Significativement inférieure avec le létrozole en monothérapie.

** Significativement supérieure avec le létrozole en monothérapie.

Remarque
: événements indésirables rapportés pendant le traitement ou pendant les 30 jours suivant l'arrêt du traitement.

Effets indésirables cardiaques

Dans
le cadre du traitement adjuvant, en plus des données présentées dans le
Tableau 2, les événements indésirables suivants ont été rapportés
respectivement pour le létrozole et le tamoxifène (durée de traitement
médiane : 60 mois plus 30 jours) : angor nécessitant une intervention
chirurgicale (1,0 % versus 1,0 %), insuffisance cardiaque (1,1 % versus
0,6 %), hypertension (5,6 % versus 5,7 %), accident vasculaire
cérébral/accident ischémique transitoire (2,1 % versus 1,9 %).

Dans
le cadre d'une prolongation du traitement adjuvant, respectivement pour
le létrozole (durée médiane de traitement : 5 ans) et le placebo (durée
médiane de traitement : 3 ans) ont été rapportés : angor nécessitant
une intervention chirurgicale (0,8 % versus 0,6 %), apparition ou
aggravation d'un angor (1,4 % versus 1,0 %), infarctus du myocarde (1,0
% versus 0,7 %), événement thromboembolique* (0,9 % versus 0,3 %),
accident vasculaire cérébral/accident ischémique transitoire* (1,5 %
versus 0,8 %).

Les événements marqués d'un * ont été significativement différents dans les deux bras de traitement.

Effets indésirables osseux

Se reporter au Tableau 2 pour les données concernant les événements indésirables osseux dans le cadre d'un traitement adjuvant.

Dans
le cadre d'une prolongation du traitement adjuvant, l'incidence de
fractures ou d'ostéoporose a été significativement plus élevée chez les
patientes traitées par le létrozole (fractures : 10,4 %, ostéoporose :
12,2 %) que chez les patientes du bras placebo (respectivement 5,8 % et
6,4 %). La durée médiane de traitement a été de 5 ans pour le létrozole
contre 3 ans pour le placebo.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de
déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

La suite après cette publicité

Contre-indications LETROZOLE EG

+ -
  • Préménopause
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Sujet de sexe masculin
  • Fille prépubère
  • Femme non ménopausée
  • Intolérance au lactose
  • Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
  • Pré ménopause.
  • Grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
  • Allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement)..

Précautions d’emploi LETROZOLE EG

+ -
  • Insuffisance rénale (Clcr < 10 ml/mn)
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Facteurs de risque d'ostéoporose
  • Antécédent de fracture
  • Tendinite
  • Rupture tendineuse

Statut ménopausique

Chez les patientes dont le statut ménopausique semble incertain, les taux sériques de LH (hormone lutéinisante), de FSH (hormone folliculo-stimulante) et/ou d'estradiol doivent être mesurés avant d'instaurer le traitement par LETROZOLE EG. Seules les femmes ayant un statut endocrinien de ménopause doivent recevoir LETROZOLE EG.

Insuffisance rénale

Le létrozole n'a pas été étudié chez un effectif suffisant de patientes dont la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min. Le rapport bénéfice/risque doit être considéré avec précaution avant l'administration de LETROZOLE EG chez ces patientes.

Insuffisance hépatique

L'exposition systémique et la demi-vie terminale ont été multipliées par 2 environ chez des patientes qui présentaient une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) par rapport aux volontaires sains. Ces patientes doivent donc être surveillées étroitement (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Effet osseux

Le létrozole est un agent puissant diminuant le taux d'estrogènes. Les femmes présentant des antécédents d'ostéoporose et/ou de fractures ou ayant un risque élevé d'ostéoporose devront avoir une évaluation de leur densité minérale osseuse avant de débuter le traitement adjuvant ou la prolongation du traitement adjuvant et devront être surveillées pendant et après le traitement par létrozole. Le traitement ou la prophylaxie de l'ostéoporose devra être initié si nécessaire et étroitement surveillé. En traitement adjuvant, un schéma de traitement séquentiel (létrozole pendant 2 ans suivi du tamoxifène pendant 3 ans) peut également être envisagé en fonction du profil de tolérance de la patiente (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).

Tendinite et rupture de tendon

Des tendinites et des ruptures de tendon (rares) peuvent survenir. Une surveillance étroite des patients et des mesures appropriées (p. ex. une immobilisation) doivent être mises en place pour le tendon atteint (voir rubrique Effets indésirables).

La suite après cette publicité

Autres mises en garde

L'administration concomitante de LETROZOLE EG avec le tamoxifène, avec d'autres anti-estrogènes ou avec des traitements contenant des estrogènes doit être évitée car ces médicaments peuvent diminuer l'action pharmacologique du létrozole (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Excipients

Lactose : les patients présentant un problème héréditaire rare d'intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement sans sodium.

Interactions médicamenteuses LETROZOLE EG

+ -

Le létrozole est métabolisé en partie par le CYP2A6 et le CYP3A4. La cimétidine, un inhibiteur faible non spécifique des isoenzymes du CYP450, n'a pas modifié les concentrations plasmatiques de létrozole. L'effet des inhibiteurs puissants du CYP450 n'est pas connu.

A ce jour, il n'y a pas de données cliniques concernant l'utilisation de LETROZOLE EG en association avec des oestrogènes ou d'autres agents anticancéreux autres que le tamoxifène. Le tamoxifène, les autres anti-estrogènes ou les traitements contenant des estrogènes peuvent diminuer l'action pharmacologique du létrozole. De plus, il a été montré que l'administration concomitante de tamoxifène et de létrozole entraînait une diminution importante des concentrations plasmatiques de létrozole. L'association concomitante du létrozole avec le tamoxifène, avec d'autres anti-estrogènes ou avec des estrogènes doit être évitée.

In vitro, le létrozole est un inhibiteur de l'isoenzyme 2A6 du cytochrome P450 et un inhibiteur modéré de l'isoenzyme 2C19, cependant la pertinence clinique de cette inhibition est inconnue. La prudence est donc recommandée en cas d'administration concomitante du létrozole avec des médicaments dont l'élimination dépend essentiellement de ces isoenzymes et dont la marge thérapeutique est étroite (par exemple : phénytoïne, clopidogrel).

Sans objet.

Surdosage LETROZOLE EG

+ -

Des cas isolés de surdosage ont été observés. On ne connaît aucun traitement spécifique d'un tel surdosage; le traitement sera symptomatique et de soutien

Grossesse et allaitement LETROZOLE EG

+ -

Femme avec un statut périménopausique en âge de procréer

LETROZOLE EG ne doit être utilisé que chez les femmes dont la ménopause est clairement confirmée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des cas de reprise de la fonction ovarienne malgré un statut de ménopause confirmée avant le traitement ayant été rapportés pendant le traitement par létrozole, le médecin doit discuter d'une contraception appropriée si nécessaire.

Grossesse

Compte tenu des données cliniques disponibles, incluant des cas isolés d'anomalies congénitales (coalescence des petites lèvres, ambigüité des organes génitaux), LETROZOLE EG peut provoquer des malformations graves lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

LETROZOLE EG est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Données de sécurité préclinique).

La suite après cette publicité

Allaitement

On ne sait pas si le létrozole et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.

LETROZOLE EG est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).

Fertilité

On ne sait pas si le létrozole et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.

LETROZOLE EG est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).

Aspect et forme LETROZOLE EG

+ -

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé jaune, rond, biconvexe.

30 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

Composition LETROZOLE EG

+ -
Principe actif Comprimé pelliculé
Létrozole 2.5 mg *
* par dose unitaire
Principes actifs : Létrozole
Excipients à effets notoires ? : Noyau : Lactose monohydraté
Autres excipients: Amidon de maïs, Cellulose microcristalline, Amidon glycolate sodique (Type A), Magnésium stéarate, Talc, Pelliculage : Hypromellose (6 mPas), Hydroxypropylcellulose, Talc, Huile de graine de coton, Fer oxyde jaune, Fer oxyde rouge, Titane dioxyde

Mécanisme d’action LETROZOLE EG

+ -

Classe
pharmacothérapeutique : Traitements endocriniens. Antagonistes
hormonaux et agents apparentés : inhibiteur de l'aromatase, code ATC :
L02BG04.

Effets pharmacodynamiques

L'élimination
de la stimulation de la croissance cellulaire médiée par des estrogènes
est une condition préalable à une réponse de la tumeur, lorsque le
développement du tissu tumoral dépend de la présence des estrogènes et
lorsqu'une hormonothérapie est instituée. Chez la femme ménopausée, la
principale source des estrogènes provient de l'action d'une enzyme,
l'aromatase, sur les androgènes d'origine surrénalienne (principalement
l'androstènedione et la testostérone), qu'elle transforme en estrone et
estradiol. La suppression de la biosynthèse des estrogènes au niveau
des tissus périphériques et du tissu tumoral lui-même peut donc être
obtenue par une inhibition spécifique de l'enzyme aromatase.

Le
létrozole est un inhibiteur non-stéroïdien de l'aromatase. Il inhibe
l'enzyme aromatase en se liant de façon compétitive à la fraction hème
du complexe cytochrome P450-aromatase, ce qui provoque une réduction de
la biosynthèse des estrogènes au niveau de tous les tissus, où ce
complexe est présent.

Chez la femme
ménopausée saine, des doses uniques de 0,1mg; 0,5 mg et 2,5 mg de
létrozole diminuent les concentrations sériques d'estrone et
d'estradiol de respectivement 75-78 % et 78 %, par rapport aux valeurs
initiales. Une suppression maximale est obtenue en 48-78 heures.

La suite après cette publicité

Chez
les patientes ménopausées atteintes d'un cancer du sein au stade
avancé, des doses quotidiennes de 0,1 mg à 5 mg diminuent les
concentrations plasmatiques d'estradiol, d'estrone et de sulfate
d'estrone de 75 -95 % par rapport aux valeurs initiales, chez
l'ensemble des patientes traitées. A des doses supérieures ou égales à
0,5 mg, la plupart des taux d'estrone et de sulfate d'estrone se
situent au-dessous de la limite de détection des méthodes de dosage, ce
qui indique qu'une suppression estrogénique plus marquée est obtenue
avec ces doses. La suppression estrogénique s'est maintenue tout au
long du traitement chez l'ensemble de ces patientes.

L'inhibition
par le létrozole de l'action de l'aromatase est hautement spécifique.
Aucune suppression de la stéroïdogénèse surrénalienne n'a été observée.
Aucune modification cliniquement pertinente n'a été notée au niveau des
concentrations plasmatiques de cortisol, d'aldostérone, de
11-désoxycortisol, de 17-hydroxy-progestérone ou d'ACTH, ni au niveau
de l'activité de la rénine plasmatique, chez des patientes ménopausées
traitées par une dose quotidienne de létrozole de 0,1 mg à
5 mg. Une stimulation par l'ACTH réalisée au bout de 6 et 12
semaines de traitement par des doses quotidiennes de 0,1 mg;
0,25 mg; 0,5 mg; et 5 mg n'a indiqué aucune diminution
de la production d'aldostérone ou de cortisol. De ce fait, aucune
supplémentation en glucocorticoïdes ou minéralocorticoïdes n'est
nécessaire.

Aucune modification n'a
été observée au niveau des concentrations plasmatiques des androgènes
(androstènedione et testostérone) chez les femmes ménopausées saines
après des doses uniques de 0,1mg; 0,5 mg et 2,5 mg de létrozole, ni au
niveau des concentrations plasmatiques d'androstènedione chez des
patientes ménopausées traitées par des doses quotidiennes de 0,1 mg à 5
mg, ce qui indique que le blocage de la biosynthèse des estrogènes ne
provoque pas d'accumulation des précurseurs androgènes. Les taux
plasmatiques de LH et de FSH des patientes traitées par le létrozole ne
sont pas modifiés, pas plus que la fonction thyroïdienne évaluée par
dosage de T3, T4 et TSH.

La suite après cette publicité

Traitement adjuvant

Etude BIG 1-98

L'étude
BIG 1-98 était une étude multicentrique, en double aveugle, dans
laquelle plus de 8 000 patientes ménopausées ayant un cancer du sein à
un stade précoce avec des récepteurs hormonaux positifs ont été
randomisées selon l'un des traitements suivants : A. tamoxifène pendant
5 ans ; B. létrozole pendant 5 ans ; C. tamoxifène pendant 2 ans suivi
de létrozole pendant 3 ans ; D. létrozole pendant 2 ans suivi du
tamoxifène pendant 3 ans.

Le critère
principal d'évaluation de l'étude était la survie sans maladie (SSM) ;
les critères secondaires d'évaluation de l'efficacité étaient le délai
de survenue de métastases à distance (DMD), la survie sans maladie à
distance (SSMD), la survie globale (SG), la survie sans maladie
systémique (SSMS), le développement d'un cancer du sein controlatéral
invasif et le délai de survenue d'une récidive de cancer du sein.

Résultats d'efficacité après un suivi médian de 26 mois et 60 mois

Le
Tableau 4 présente les résultats de l'analyse principale (PCA - Primary
Core Analysis) basée sur les données issues des bras de traitement en
monothérapie (A et B) et des données issues des bras de traitement
séquentiel (C et D) après une durée médiane de traitement de 24 et 32
mois et une durée de suivi médian de 26 et 60 mois.

Les taux de survie sans maladie (DFS) à 5 ans ont été de 84 % pour le létrozole et de 81,4 % pour le tamoxifène.

Tableau 4 Analyse principale : survie sans maladie et survie globale, après un suivi médian de 26 mois et un suivi médian de 60 mois (population en intention de traiter)



Analyse principale


Suivi médian de 26 moisSuivi médian de 60 mois


LétrozoleTamoxifèneHR 1LétrozoleTamoxifèneHR 1


N = 4003N = 4007(95 % IC)N = 4003N = 4007(95 % IC)






P



P
Survie sans maladie (critère principal) - événements (définition du protocole 2) 3514280,81 (0,70, 0,93) 0,0035856640,86 (0,77, 0,96) 0,008
Survie globale (critère secondaire) Nombre de décès1661920,86 (0,70, 1,06)3303740,87 (0,75, 1,01)
HR = hazard ratio ; IC = intervalle de confiance

1 Test de logrank, stratifié en fonction de l'option de randomisation et de l'utilisation d'une chimiothérapie (oui/non)

2 Evénements de survie sans maladie : récidive locorégionale,
métastases à distance, cancer du sein controlatéral invasif, seconde
tumeur primitive autre qu'un cancer du sein, décès de toute cause sans
antécédent de cancer

Résultats après une durée de suivi médian de 73 mois (bras de traitement en monothérapie uniquement)

La suite après cette publicité

L'analyse des bras de traitement en monothérapie (MAA - Monotherapy Arms Analysis)
apportant une actualisation à long terme de l'efficacité du létrozole
en monothérapie par rapport au tamoxifène en monothérapie (durée
médiane du traitement adjuvant : 5 ans) est présentée dans le Tableau 5.

Tableau
5 Analyse des bras de traitement en monothérapie : survie sans maladie
et survie globale après un suivi médian de 73 mois (population en
intention de traiter)



LétrozoleTamoxifèneHazard ratio 1Valeur P


N = 2463N = 2459(95 % IC)

Evénements de survie sans maladie (critère principal) 25095650,88 (0,78, 0,99)0,03
Délai de survenue de métastases à distance (critère secondaire)2572980,85 (0,72, 1,00)0,045
Survie globale (critère secondaire) - décès3033430,87 (0,75, 1,02)0,08
Analyse censurée de la survie sans maladie 35095430,85 (0,75, 0,96)

Analyse censurée de la survie globale 33033380,82 (0,70, 0,96)

1 Test de logrank, stratifié en fonction de l'option de randomisation et de l'utilisation d'une chimiothérapie (oui/non)2
Evénements de survie sans maladie : récidive locorégionale, métastases
à distance, cancer du sein controlatéral invasif, seconde tumeur
primitive autre qu'un cancer du sein, décès de toute cause sans
antécédent de cancer3 Observations dans le bras tamoxifène censurées au moment du passage sélectif au létrozole














Analyse des traitements séquentiels (ATS)

L'analyse
des traitements séquentiels (ATS) est relative à la seconde question
principale de l'étude BIG 1-98, à savoir si le traitement séquentiel
par le tamoxifène et le létrozole serait supérieur à la monothérapie.
Il n'a pas été observé de différences significatives entre le
traitement séquentiel et la monothérapie en termes de survie sans
maladie (DFS), de survie globale (OS), de survie sans maladie
systémique (SDFS) ou de survie sans métastases à distance (DDFS)
(Tableau 6).

Tableau 6 Analyse
des traitements séquentiels pour la survie sans maladie avec le
létrozole comme traitement hormonal initial (population d'analyse des
traitements séquentiels depuis le changement de traitement)



NNombre d'événements 1Hazard ratio 2(97,5 % intervalle de confiance)Modèle de Cox










Valeur P
[Létrozole ?]Tamoxifène 14601600,92(0,72, 1,17)0,42
Létrozole 1463178





1
Définition du protocole, incluant les secondes tumeurs primitives
autres qu'un cancer du sein, après le changement de traitement /
au-delà de deux ans
2 Ajusté pour l'utilisation d'une chimiothérapie

Les
comparaisons par paires des analyses des traitements séquentiels depuis
la randomisation n'ont montré aucune différence significative en termes
de survie sans maladie, de survie globale, de survie sans maladie
systémique ou de survie sans métastases à distance (Tableau 7).

Tableau
7 Analyses des traitements séquentiels depuis la randomisation pour la
survie sans maladie (population en intention de traiter des analyses
des traitements séquentiels depuis la randomisation)



Létrozole → TamoxifèneLétrozole
Nombre de patientes15401546
Nombre de patientes avec des événements de survie sans maladie (définition du protocole)236248
Hazard ratio 1 (99 % IC)0,96 (0,76, 1,21)


Létrozole → TamoxifèneTamoxifène2
Nombre de patientes15401548
Nombre de patientes avec des événements de survie sans maladie (définition du protocole)236269
Hazard ratio 1 (99 % IC)0,87 (0,69, 1,09)

1 Ajusté pour l'utilisation d'une chimiothérapie (oui/non)

2 624 (40 %) patientes sont passées sélectivement au létrozole après la levée de l'aveugle sur le bras tamoxifène en 2005

Etude D2407

L'étude
D2407 est une étude de sécurité post-AMM multicentrique, randomisée en
ouvert, visant à comparer les effets du traitement adjuvant par le
létrozole et le tamoxifène sur la densité minérale osseuse (DMO) et le
profil lipidique sérique. Au total, 262 patientes ont été randomisées
pour recevoir le létrozole pendant 5 ans ou le tamoxifène pendant 2 ans
puis le létrozole pendant 3 ans.

La suite après cette publicité

À
24 mois, on a observé une différence statistiquement significative sur
le critère principal d'évaluation : la DMO au niveau du rachis lombaire
(L2-L4) a montré une diminution médiane de 4,1 % dans le bras létrozole
contre une augmentation médiane de 0,3 % dans le bras tamoxifène.

Aucune
patiente avec une DMO initiale normale n'a développé d'ostéoporose
pendant les 2 ans de traitement et 1 seule patiente avec une ostéopénie
initiale (T score de -1,9) a développé une ostéoporose au cours de la
période de traitement (évaluation par revue centrale).

Les résultats de la DMO au niveau de la hanche totale ont été comparables à ceux du rachis lombaire, mais moins marqués.

Il
n'a pas été observé de différence significative entre les traitements
en ce qui concerne l'incidence de fractures : 15 % dans le bras
létrozole et 17 % dans le bras tamoxifène.

Dans
le bras tamoxifène, le taux médian de cholestérol total a diminué de 16
% après 6 mois par rapport à la valeur initiale et cette diminution a
été maintenue à chaque visite jusqu'au 24ème mois. Dans le
bras létrozole, les taux de cholestérol total ont été relativement
stables au cours du temps, avec une différence statistiquement
significative en faveur du tamoxifène à chaque temps d'évaluation.

Prolongation du traitement adjuvant (MA-17)

Au
cours d'une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle,
contrôlée versus placebo (MA-17), plus de 5 100 femmes ménopausées
atteintes d'un cancer du sein primitif avec des récepteurs positifs ou
inconnus et ayant terminé un traitement adjuvant par le tamoxifène (4,5
à 6 ans) ont été randomisées pour recevoir soit du létrozole soit un
placebo pendant 5 ans.

Le critère
principal d'évaluation était la survie sans maladie, définie comme le
délai entre la randomisation et la survenue de récidive loco-régionale,
de métastases à distance ou de cancer du sein controlatéral.

La suite après cette publicité

La
première analyse intermédiaire prévue, menée après un suivi médian
d'environ 28 mois (25 % des patientes ayant été suivies pendant au
moins 38 mois), a montré que le létrozole avait significativement
réduit le risque de récidive du cancer du sein de 42 % en comparaison
avec le placebo (HR 0,58 ; 95 % IC 0,45, 0,76 ; P = 0,00003).

Le
bénéfice en faveur du létrozole a été observé quel que soit le statut
ganglionnaire. Il n'y a pas eu de différence significative en termes de
survie globale : (létrozole 51 décès ; placebo 62 ; RR 0,82 ; IC à 95 %
0,56, 1,19).

Par conséquent,
l'aveugle a été levé après la première analyse intermédiaire et l'étude
a été poursuivie en ouvert ; les patientes du bras placebo ont été
autorisées à passer au traitement par le létrozole pendant une durée
allant jusqu'à 5 ans. Plus de 60 % des patientes éligibles (en
rémission lors de la levée de l'insu) ont choisi de recevoir le
létrozole. L'analyse finale a inclus 1 551 femmes passées du placebo au
létrozole après une durée médiane de 31 mois (intervalle 12 à 106 mois)
suivant la fin du traitement adjuvant par le tamoxifène. La durée
médiane de traitement par létrozole après le changement de traitement a
été de 40 mois.

L'analyse finale
conduite après un suivi médian de 62 mois a confirmé la réduction
significative du risque de récidive du cancer du sein avec le létrozole.

Tableau 8 Survie sans maladie et survie globale (population en intention de traiter modifiée)



Suivi médian 28 moisSuivi médian 62 mois1


LétrozolePlacebo N = 2586HR (95 % IC)2LétrozolePlaceboHR (95 % IC)2
N = 2582Valeur PN= 2582N = 2586Valeur P

Survie sans maladie3
Evénements92 (3,6 %)155 (6,0 %)0,58(0,45, 0,76)0,00003209 (8,1 %)286 (11,1 %)0,75(0,63, 0,89)
Taux de survie sans maladie à 4 ans94,4 %89,8 %

94,4 %91,4 %

Survie sans maladie3, incluant les décès de toute cause
Evénements122 (4,7 %)193 (7,5 %)0,62
(0,49, 0,78)
344(13,3 %)402(15,5 %)0,89
(0,77, 1,03)
Taux de survie sans maladie à 5 ans90,5 %80,8 %

88,8 %86,7 %

Métastases à distance
Evénements57 (2,2 %)93 (3,6 %)0,61(0,44, 0,84)142(5,5 %)169(6,5 %)0,88(0,70, 1,10)
Survie globale
Décès 451 (2,0 %)62 (2,4 %)0,82(0,56, 1,19)236 (9,1 %)232 (9,0 %)1,13(0,95, 1,36)
Décès 4- -- -- -2365 (9,1 %)170 6 (6,6 %)0,78(0,64, 0,96)
HR = hazard ratio ; IC = intervalle de confiance

1 Lorsque l'aveugle de l'étude a été levé en 2003, 1 551
patientes du bras placebo (60 % des patientes éligibles au changement
de traitement - c'est-à-dire indemnes de maladie) sont passées au
létrozole après une période médiane de 31 mois après la randomisation.
Les analyses présentées ici ignorent le changement de traitement
sélectif.

2 Stratifié en fonction du statut des récepteurs, du statut ganglionnaire et de la chimiothérapie adjuvante antérieure.

3 Définition des événements de survie sans maladie selon le
protocole : récidive locorégionale, métastases à distance ou cancer du
sein controlatéral.

4 Analyse exploratoire, avec censure des durées de suivi à la
date du changement de traitement (le cas échéant) dans le bras placebo.

5 Suivi médian de 62 mois.

6 Suivi médian jusqu'au changement de traitement (le cas échéant) de 37 mois.

Dans
la sous-étude de l'étude MA-17 sur la densité minérale osseuse, au
cours de laquelle une supplémentation concomitante en calcium et
vitamine D était administrée, les diminutions de la DMO par rapport aux
valeurs initiales ont été plus importantes avec le létrozole qu'avec le
placebo. La seule différence statistiquement significative a été
observée à 2 ans et concernait la DMO à la hanche totale (diminution
médiane de 3,8 % avec le létrozole versus 2,0 % avec le placebo).

La suite après cette publicité

Dans
la sous-étude de l'étude MA-17 sur le profil lipidique, il n'y a pas eu
de différences significatives entre le létrozole et le placebo sur le
taux de cholestérol total ou sur les différentes fractions lipidiques.

Dans
la sous-étude actualisée sur la qualité de vie, il n'a pas été observé
de différences significatives entre les traitements sur le score total
de la dimension physique ou sur le score total de la dimension mentale
ou sur l'un des scores de domaine de l'échelle SF-36. Selon l'échelle
MENQOL, le nombre de femmes gênées par les symptômes dus à la privation
estrogénique -bouffées de chaleur et sécheresse vaginale (en général
pendant la première année de traitement) a été significativement plus
élevé dans le bras traité par létrozole que dans le bras recevant le
placebo. Le symptôme le plus gênant pour les patientes dans les deux
bras de traitement a été des douleurs musculaires, avec une différence
statistiquement significative en faveur du placebo.

Traitement néo adjuvant

Une
étude en double aveugle (P024) a été menée chez 337 femmes ménopausées
atteintes d'un cancer du sein qui ont été randomisées pour recevoir du
létrozole 2,5 mg pendant 4 mois ou le tamoxifène pendant 4 mois. Au
début de l'étude, toutes les patientes présentaient des tumeurs de
stade T2-T4c, N0-2, M0, ER+ et/ou PgR+ et aucune patiente n'était
candidate à une chirurgie mammaire conservatrice. Sur la base de
l'évaluation clinique, le taux de réponse objective a été de 55 %
dans le bras létrozole versus 36 % dans le bras tamoxifène (P < 0,001). Ce résultat a été régulièrement confirmé par l'échographie (létrozole 35 % versus tamoxifène 25 %, P = 0,04) et la mammographie (létrozole 34 % versus tamoxifène 16 %, P < 0,001). Au total, une chirurgie mammaire conservatrice a été pratiquée chez 45 % des patientes du bras létrozole versus 35 % des patientes du bras tamoxifène (P
= 0,02). Pendant la période de traitement préopératoire de 4 mois,
l'évaluation clinique a montré une progression de la maladie chez 12 %
des patientes traitées par létrozole et 17 % des patientes
traitées par le tamoxifène.

La suite après cette publicité

Traitement de première intention

Un
essai clinique contrôlé en double aveugle a comparé le létrozole 2,5 mg
et le tamoxifène 20 mg en traitement de première intention chez des
femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein à un stade avancé.
Chez 907 patientes, le létrozole a été supérieur au tamoxifène en terme
de durée de survie sans progression (critère principal), de réponse
objective, de temps jusqu'à échec du traitement et de bénéfice clinique.

Les résultats obtenus sont décrits dans le Tableau 9 :

Tableau 9 Résultats du suivi médian de 32 mois

VariableStatistiqueLétrozoleTamoxifène




n=453n=454
Durée de survie sans progressionMédiane9,4 mois6,0 mois
(95 % IC pour la médiane)(8,9 ; 11,6 mois)(5,4 ; 6,3 mois)
Hazard ratio0,72
(95 % IC pour le Hazard ratio)(0,62 ; 0,83)
P<0,0001
Réponse objective (RC + RP)(RC + RP)145 (32 %)95 (21 %)
(95 % IC pour le taux)(28, 36 %)(17, 25 %)
Odds ratio1,78
(95 % IC pour odds ratio)(1,32 ; 2,40)
P0,0002

La
durée de survie sans progression a été significativement plus longue et
le taux de réponse significativement plus élevé pour le létrozole
qu'une hormonothérapie adjuvante par anti-estrogène ait été administrée
ou non. La durée de survie sans progression a été significativement
plus longue pour le létrozole quel que soit le site de la maladie. La
durée de survie médiane sans progression a été de 12,1 mois pour le
létrozole et de 6,4 mois pour le tamoxifène chez les patientes ayant
une atteinte des tissus mous uniquement et la médiane était de 8,3 mois
pour le létrozole et 6,4 mois pour le tamoxifène chez les patientes
ayant des métastases viscérales.

Dans
le protocole de l'étude il était prévu de proposer aux patientes en
progression soit de faire en cross-over (changer de traitement pour
recevoir l'autre hormonothérapie), soit de sortir de l'étude. Environ
50 % des patientes ont participé au cross-over, qui a duré pratiquement
36 mois. Le temps médian du cross-over était de 17 mois pour les
patientes traitées par létrozole suivi du tamoxifène et de 13 mois pour
les patientes traitées par du tamoxifène suivi de létrozole.

La suite après cette publicité

Le
traitement de première ligne par létrozole chez les patientes ayant un
cancer du sein à un stade avancé a permis d'obtenir une survie globale
médiane de 34 mois comparée à 30 mois avec le tamoxifène (logrank test
p=0,53, non significatif). L'absence d'un avantage de létrozole sur la
survie pourrait s'expliquer par le design de l'étude en cross-over.

Traitement de seconde intention

Deux
essais cliniques contrôlés ont été réalisés comparant deux doses de
létrozole (0,5 mg et 2,5 mg), respectivement, à l'acétate de mégestrol
et à l'aminoglutéthimide chez des femmes ménopausées ayant un cancer du
sein avancé préalablement traitées par anti-estrogènes.

La
durée de survie sans progression n'a pas été statistiquement différente
entre le létrozole 2,5 mg et l'acétate de mégestrol (p = 0,07). Des
différences statistiquement significatives ont été observées en faveur
du létrozole 2,5 mg comparé à l'acétate de mégestrol en terme de taux
de réponse tumorale objective globale (24 % versus 16 %, p = 0,04) et
en terme de temps jusqu'à échec du traitement (p = 0,04). La survie
globale n'a pas été significativement différente entre les 2 bras (p =
0,2).

Dans la seconde étude, la
différence de taux de réponse entre le létrozole 2,5 mg et
l'aminoglutéthimide n'a pas été statistiquement significative (p =
0,06). Le létrozole 2,5 mg a été statistiquement supérieur à
l'aminoglutéthimide en terme de survie sans progression (p = 0,008), de
survie jusqu'à échec du traitement (p = 0,003) et de survie globale (p
= 0,002).

Cancer du sein masculin

L'utilisation du létrozole chez les hommes présentant un cancer du sein n'a pas été étudiée.

Autres informations LETROZOLE EG

+ -
  • Forme pharmaceutique : Comprimé pelliculé
  • Voie d'administration : Orale
  • Code ATC : L02BG04
  • Classe pharmacothérapeutique : Létrozole
  • Conditions de prescription et de délivrance : Liste I
  • Code Identifiant de Spécialité (CIS) : 60791099
  • Laboratoire titulaire AMM : Eg labo (28/10/2010)
  • Laboratoire exploitant : Eg labo

Sources :

  • Résumé des Caractéristiques Produits (RCP) des autorisations de mise sur le marché (AMM) françaises et européennes
  • Livret des interactions médicamenteuses de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
  • Répertoire des génériques de l’ANSM
  • Documents de référence de la Haute Autorité de Santé (HAS) : fiches de transparence, fiches de bon usage, documents SAM (Système d’Aide à la décision par Médicament)
  • Prix et remboursements du Comité économique des produits de santé (CEPS)
  • Informations des laboratoires titulaires de l’AMM (CF supra dans l’onglet « Autres informations » de cette page)
  • Informations grossistes répartiteurs
  • Assurance maladie (CNAMTS) : guide des affectations de longues durées (ALD)
  • Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) : classification CIM10
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) : classification ATC
  • Pharmacopée européenne : Standard Terms et classification EPhMRA
  • Ministère de la santé : substances dopantes
Partager sur :

Newsletter Bien Vieillir

Recevez nos dernières actualités pour rester en forme

Doctissimo, met en oeuvre des traitements de données personnelles, y compris des informations renseignées dans le formulaire ci-dessus, pour vous adresser les newsletters auxquelles vous vous êtes abonnés et, sous réserve de vos choix en matière de cookies, rapprocher ces données avec d’autres données vous concernant à des fins de segmentation client sur la base de laquelle sont personnalisées nos contenus et publicités. Davantage d’informations vous seront fournies à ce sujet dans l’email qui vous sera adressé pour confirmer votre inscription.

Merci de votre confiance

Découvrez toutes nos autres newsletters.

Découvrir